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3.76/5 (sur 33 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Worksop , le 07/08/1958
Biographie :

Paul Bruce Dickinson est un chanteur, compositeur et auteur, célèbre pour être le chanteur du groupe de heavy metal Iron Maiden.

Il commence sa carrière musicale au sein de petits groupes au lycée et à l'université en 1976. Il rejoint le groupe Samson en 1979, où il acquiert une certaine popularité sous le nom de scène de "Bruce Bruce ". Il quitte Samson en 1981 pour rejoindre Iron Maiden et fait ses débuts en 1982 pour l'album "The Number of the Beast".

Sa présence est synonyme de succès commercial pour le groupe qui accumule disques d'or et de platine dans les années 1980. La célébrité de Dickinson prend alors une dimension mondiale, devenant l'un des chanteurs de heavy metal les plus connus.

En 1990, alors qu'il est toujours membre d'Iron Maiden, il enregistre son premier album solo "Tattooed Millionaire", qui se vend à 500 000 exemplaires à travers le monde. Dickinson quitte Iron Maiden en 1993, puis réintègre le groupe en 1999. Son retour ne le pousse pas pour autant à délaisser sa carrière solo, comme le montre la sortie d'un nouvel album en 2005, nommé "Tyranny of Souls".

Parallèlement à ses activités musicales, il mène une carrière de pilote de ligne et d'instructeur aéronautique.

Il est devenu pilote de ligne dans les années 1990. Il pilote fréquemment "Ed Force One", l'avion du groupe Iron Maiden, d'abord un Boeing 757, entre 2008 et 2015, puis un Boeing 747-400 à partir de 2016.

Bruce a également montré ses talents d'écrivain avec "The Adventures of Lord Iffy Boatrace" publié en 1990, et la suite, "The Missionary Position", en 1992. En octobre 2017, il publie son autobiographie "What does this button do?".

Marié depuis 1990 avec Paddy Bowden, il est père de trois enfants dont Austin, le chanteur du groupe "Rise to Remain".

site officiel : http://screamforme.com/
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Le dix-septième album d'Iron Maiden, "Senjutsu", sort ces jours-ci et à cette occasion nous avons rencontré Bruce Dickinson. L'un de ses albums préférés, dit-il, et un Eddie samourai pour l'occasion ! Lors de cette Claque Interview, le chanteur du groupe depuis quarante ans nous raconte l'enregistrement de l'album à Paris et explique toute la réflexion derrière la pochette de l'album et le clip du premier single "The Writing On The Wall", magnifique clip animé rempli de symboles et références bibliques. Il termine en nous parlant de quelques claques culturelles comme Pinky Blinders, Bac Nord, 10 pour cent, Bohemian Rhapsody et Thriller. Découvrez toutes les vidéos sur la plateforme dédiée de la Claque Fnac : https://www.laclaquefnac.com#bl=YTFnac Retrouvez l'album "Senjutsu" en vinyle rouge et noire, édition limitée en exclusivité sur Fnac.com : https://www.fnac.com/a16148173/Iron-Maiden-Senjutsu-Edition-Limitee-Exclusivite-Fnac Retrouvez-nous sur Facebook @Fnac : https://facebook.com/Fnac Instagram @fnac_officiel : https://www.instagram.com/fnac_officiel Twitter @fnac : https://twitter.com/fnac #LaClaqueFnac #RDVFnac #BruceDickinson #IronMaiden #Senjutsu

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ce sont la masturbation et les bibliothèques qui ont sauvé mon âme des prosélytes étroits d'esprit et du carcan étouffant dans lequel certains évangélistes voulaient l'enfermer. Je remercie Dieu pour cela.
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Bruce Dickinson
élevé jusqu’à l’âge de cinq ans par mes grands-parents. Il faut du temps pour comprendre la dynamique dans les familles et il m’a fallu pas mal de temps pour en saisir les rouages. J’ai compris que j’avais grandi au milieu d’un mélange de culpabilité, d’amour non partagé et de jalousie mais le tout enrobé d’un grand sens du devoir et de l’obligation de faire de son mieux. Je comprends aujourd’hui qu’il n’y avait pas beaucoup d’affection mais une certaine attention aux détails. Cela aurait pu être pire vu les circonstances.
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suis allé à mon premier spectacle aérien, au début des années soixante, une époque où la santé et la sécurité étaient des préoccupations de poules mouillées et où le terme « réduction du bruit » n’était pas encore entré dans le vocabulaire.
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J’ai été jeune et, comme tout le monde à cet âge, j’étais persuadé d’être indestructible. Mais, fort heureusement, j’ai grandi un peu avant de me tuer ou pire, de tuer un innocent.
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l’appel de la scène et du public avait laissé son empreinte sur mon subconscient. Une philosophie commençait à naître. Quelle que soit l’activité à laquelle vous vous adonnez, vous devez respecter son essence et essayer d’être, dans une certaine mesure, en harmonie avec l’univers.
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Il arrive un moment où vous ne pouvez plus répéter les mêmes gags et les mêmes chansons devant un public sans que ce dernier montre des signes de lassitude et ressente l’envie d’aller voir ailleurs.
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l’effet dramatique avait disparu.
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Note à moi-même : quand les choses vont de travers sur scène, tu l’ignores et tu passes à autre chose ou tu l’intègres au spectacle, avec son propre schéma narratif.
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Lentement, j’avais commencé à entrevoir la différence qui existe entre chanter un vers et se l’approprier.
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C’est sur la tournée The Number of the Beast que nous avons découvert certains des aspects de la vie sur les routes. Le temps passant, j’avais compris que l’attrait de la nouveauté allait bientôt s’estomper. La joie de se saouler la gueule, chaque soir, pour faire passer plus vite les dix-huit prochaines heures inutiles avait, très vite, laissé la place à une torpeur infinie jusqu’à ce que le prochain concert ramène la lumière et la vie dans notre univers.
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Une fois que la gangrène s’est installée au sein d’un groupe, c’est comme un os avec chien. Elle est toujours là, attendant d’être rongée. Nous étions trop occupés pour en discuter, trop proches pour prendre de la distance et trop fatigués un jour et trop plein d’adrénaline le lendemain pour nous montrer rationnels sur le sujet.
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Il y a un tableau de William Blake, Nebuchadnezzar, sur la pochette de l’album d’Atomic Rooster, Death Walks Behind You. On voit l’horreur sur le visage du roi quand il se rend compte qu’il est en train de se transformer, petit à petit, en animal. C’était ce tableau que j’avais vu dans mon reflet. Que t’est-il arrivé cette année ? me suis-je demandé à moi-même. Et que fais-tu pour endiguer la folie ?
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Un chanteur qui perd sa voix se retrouve dans la même situation qu’un footballeur qui se briserait la jambe. Il peut ne jamais retrouver les terrains. La même mésaventure peut survenir à un chanteur parce que la voix est un instrument extrêmement précaire. Rien de tel que le repos et le silence pour préserver sa voix. Un chanteur doit apprendre à vivre comme un moine, cela vient avec la vocation. La maladie est le plus grand ennemi du chanteur. Chanter avec une infection à la voix, comme une laryngite, peut mettre fin à une carrière. Les chanteurs sont, par conséquent, toujours sous pression, une pression bien souvent auto-infligée. Parce que vous voulez assurer le concert. Et la culpabilité lorsqu’il faut annuler est immense. Et inutile d’attendre le moindre témoignage de sympathie ou de compassion des managers, des agents ou du reste de l’équipe.
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Le meilleur moyen de préserver sa voix ? Dormir beaucoup, dans une pièce silencieuse, sans air conditionné, ayant une température constante et un bon taux d’humidité. Il faut aussi, si possible, s’accorder des jours de repos et éviter de parler lorsque cela n’est pas nécessaire et, surtout, ne jamais serrer la main des inconnus – le meilleur moyen de choper un rhume ou la grippe. Côté alimentation, il faut veiller à avoir un régime équilibré avec beaucoup de légumes frais et éviter de consommer trop de produits laitiers et d’autres aliments qui produisent une trop grande sécrétion de mucus. L’excès de mucus ou des glaires trop chargées sont les ennemis du chanteur. Les cordes vocales sont si pathétiquement fragiles qu’il suffit que la moindre goutte s’y colle pour perturber leur vibration et que tous les sons émis soient aussi mélodieux qu’une feuille de papier passant à travers les dents d’un peigne.
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Je commençais à comprendre que le statut de rock star était quelque peu surfait.
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À la fin de la tournée Powerslave, j’avais été à deux doigts d’arrêter la musique. Je ne supportais plus les intrigues en coulisses et le confinement solitaire dans les bus de tournée ou les cages dorées. Je ne m’attendais pas à ce que les gens comprennent parce que je suis certain que, pour beaucoup, cela ressemble au rêve ultime.
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Je ne suis pas du genre à bouder plus de cinq minutes. Je me suis calmé et je me suis demandé : Comment pourrais-je apprécier l’année qui vient ? Un petit oiseau s’est posé sur mon épaule et m’a murmuré à l’oreille (gauche) : « Pourquoi ne pas te contenter d’être le chanteur du groupe et laisser les autres se débrouiller ? » Et donc au lieu de me préoccuper du groupe, je n’ai plus pensé qu’à ma petite personne. Pendant un moment, ce fut un véritable soulagement.
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Tu peux avoir peur et être effrayé mais c’est la panique qui te tuera, pas la peur.
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C’était une citation d’Henry Miller2 : « Toute croissance est un saut dans l’inconnu, un acte non prémédité spontané sans le bénéfice de l’expérience. » Et c’est à cet instant que j’ai décidé de quitter Iron Maiden. Vous pouvez mettre ça sur le dos d’Henry Miller.
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J’étais à la fois stupéfait et fatigué par tout le cirque de L.A. Je trouvais que toute la frénésie qui régnait à Hollywood n’était qu’un immense gaspillage d’énergie. C’était franchement fatigant, vide et futile. J’étais heureux de m’être coupé les cheveux.
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Une fois l’ouvrage terminé, j’ai été coopté dans le département formation et envoyé à Amsterdam pour diriger des cours au sol et débriefer les examens. Vous avez bien lu. J’étais dans un simulateur en train d’enseigner les procédures opératoires standards. Et tant pis si le mythe de la rock star menant une vie dissolue en consommant moult drogues en prend en coup dans l’aile.
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C’était une pièce immense sur Harley Street, avec un énorme bureau – et un médecin paraissant très éminent. Elle a ouvert son dossier. « Si j’en crois cette lettre, vous avez un cancer de la langue et de la gorge », m’a-t-elle annoncée sans aucun ménagement. Je suis resté un moment interloqué par la dureté de l’approche. J’ai décidé de lui rendre la politesse. « OK. Qu’est-ce que c’est ? Où se trouve-t-il ? Pourquoi est-il arrivé là ? Et comment s’en débarrasse-t-on ? » Je pense qu’elle a apprécié l’approche. « Eh bien, vous prenez la chose assez bien. – Je pourrai me rouler par terre et mâchouiller la moquette si cela vous permet de vous sentir mieux mais passons à la suite. – Vous avez quelque chose de prévu les prochains jours ? – Pour l’instant mes seuls projets sont de me débarrasser de cette merde et mon seul objectif est d’y arriver. Et si cela ne fonctionne pas, il sera temps d’établir un autre plan. »
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Je commençais à me sentir important. Mais au milieu de toute cette bravade, il y avait la tentation de céder au désespoir. Pendant trois jours environ, je ne voyais que les hôpitaux, les églises et les cimetières. Mon Dieu, Londres est infesté de ces maudits lieux. En allant au pub, j’ai analysé ma réaction face à cette situation. Personne ne pouvait répondre à la question « Pourquoi moi ? » En fait, je me suis dit que c’était juste une putain de malchance. Personne ne voulait ma peau et mon cancer était une aberration. Je pensais le haïr mais je ne suis pas doué pour haïr à long terme – je suis du genre à exploser quand je suis en colère. Je dirais que la vie est trop courte pour haïr le cancer ; j’allais traiter mon cancer comme un invité indésirable et le mettre, poliment mais fermement, à la porte.
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Lutter contre le cancer est un combat que l’on mène seul. Je ne dis pas ça par sentimentalisme. C’est un combat tellement personnel qu’il est difficile pour les autres de comprendre ce qu’il se passe dans votre tête. Il n’y a que vous, les médecins et les infirmières qui s’occupent de vous qui peuvent détruire la tumeur.
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Le 13 mai, je suis allé passer un scan. Deux jours plus tard, j’ai passé le jour le plus angoissant de ma vie. J’étais guéri. « Disparition complète de la tumeur. » J’ai ressenti de la nausée sous le choc. J’allais vivre. J’ai parcouru le rapport. Il y avait une partie qui m’avait paru obscure, à la fin : « C’est quoi cette anomalie anatomique ? » Amen a ri. « Cela signifie… qu’il y a très longtemps, vous étiez un poisson. » Lentement, la vie a repris son cours dans toute sa splendeur.
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Après quelques mois, le souvenir était encore là mais le désir de manger du sucré avait presque disparu. Et, conséquence imprévue, cela m’a permis de me rendre compte à quel point pas mal des « aliments » (ou plutôt des produits) que j’ingurgitais les années précédentes étaient infects. Cela m’a permis de comprendre que la « saveur » ne provenait souvent que du sucre ajouté, une grande révélation. Je me suis consolé en me disant que les légumes, la viande et les produits laitiers n’avaient, eux, pas besoin d’additif pour avoir du goût.
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Excellente remarque de mon professeur d'histoire, Monsieur Quiney, sur l'oeuvre de Tolkien, "une série d'interminables festins, un long voyage monotone, une bataille et quelques chansons débiles. J'ai lu "Le Hobbitt" et "le seigneur des anneaux" à l'âge de douze ans. J'ai aimé mais force est de reconnaître qu'il n'avait pas tort.
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"Destination Zebra, station polaire" passait au Gaumont de Sheffield. Cornet de pop-corn à la main, âgé de dix ans, assis dans une salle de cinéma avec un groupe de rock'n'roll pour regarder un film de guerre avec des sous-marins nucléaires et des fusées, je me souviens m'être dit: "C'est ça la vie".
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