Bruno Gaudichon

Cette publication prestigieuse reprend le catalogue d’exposition présentée au musée Malraux du Havre du 16 octobre 2010 au 16 janvier 2011 et à Roubaix , Piscine-musée d’art et d’industrie Andrée Diligent, du 25 février au 22 mai 2011. Ces manifestations ont été reconnues d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication et ont bénéficié du soutien de la petite-fille de Paul Signac, Françoise Cachin.

Cette série d’aquarelles résulte d’un long périple entrepris par l’artiste sexagénaire (65 ans) en 1929 le long des côtes

françaises , celles de la Manche, de l’Atlantique, de la Méditerranée .

Un thème qui s’explique par la passion de l’artiste pour la navigation , sa « qualité de marin l’aide à traduire la vie des ports (Dictionnaire Larousse des peintres célèbres) Il peindra tout au long des saisons les ports de pêche, industriels, militaires, d’étang, fluviaux.

Le Génie Absolu à l'état pur ...La Liberté d'expression incarnée. Vive Camille ! PÉPITE D'OR de Chez PÉPITE !!!



Ces lettres sont d'une intelligence et d'une lucidité incroyables, où transpire une force vive, passionnée en sculpture comme en amour, entière et flamboyante Camille claudel où le génie bâillonnée. ces lettres témoignent de sa quête artistique, de ses amitiés, de ses relations avec les critiques, de son travail.



Abandonnée par sa famille, marquée par le deuil de son père, trahie par Rodin son plus grand amour, par son frère Paul qui la délaisse, le sort s'acharne, la sculpture va l'engloutir peu à peu, la précipitant dans les affres de la pauvreté et de la douleur.

Ces lettres nous la rende vivante : on y découvre son enthousiasme, ses peurs,ses doutes, ses difficultés matérielles, son sens de l'humour.



Emmurée vivante pendant 33 dans un asile d'aliénés à Montdevergues en Provence dans le Vaucluse, Camille Claudel a survécu à la guerre, la folie, à la malveillance familiale, à la famine..... une véritable héroïne qui a été remise à l'honneur depuis peu lors de nombreuses expositions internationales .



Une inconditionnelle , l'un de mes livres de correspondance préféré, poignant et bouleversant de sensibilité, d'intelligence. Adapté au cinéma et incarnée par la Sublime Isabelle Adjani et Gérard Depardieu dans le rôle de Rodin

Vous voulez apprendre à connaître Picasso dans un autre domaine ? Ce livre est pour vous! Pratique et manuellement intéressant, vous allez ressortir avec des idées pleins la tête pour vos soirées ennuyeuses !

Comme à chaque fois que je lis un ouvrage de Camille ou sur Camille, je suis en colère.

Quelle tragédie ! Quelle vie de misère !

Tant de temps perdu, et quel courage !

Cette correspondance est passionnante car il n'y a pas de plus personnel et intime que la correspondance de quelqu'un.

Avant la lettre 287, il s'agit principalement de lettres concernant son travail, et finalement peu de lettres adressées à Rodin.

Les plus intéressantes ont été pour moi celles de sa relation amoureuse avec le sculpteur. Et les lettres de Rodin à Camille.

Les plus désespérées et les plus touchantes et déchirantes sont sans nul doute celles pendant son internement. Elle fait montre d'un courage sans nom. Ce sont les lettres à partir du numéro 287, avec une des plus triste, la lettre 324.

En colère après sa "mère" évidemment, une vraie saleté qui a refusé que sa fille envoie des lettres, reçoive des visites ou des colis. Infecte.

En colère bien sûr contre son frère, Monsieur Claudel, une saleté lui aussi qui a rendu visite à sa soeur 4 fois en tout alors qu'il habitait tout près dans son beau château.

(Du calme Caro, du calme...).

Sinon, très beau livre avec et c'est un vrai bonheur, des photos de famille et de ses oeuvres principales.

J'ai adoré.

Je vous recommande le dernier livre en date sur Camille de Mme Colette Fellous, sublime hommage très poétique.

Encore une fois, Camille m'a arraché des larmes avec son destin si tragique et surtout si cruel.

Honte à la famille Claudel qui a permis cela.

Paul Signac, peintre aquarelliste, naît en 1864 à Paris. Il sera anarchiste lui aussi, il perdra son père tôt lui aussi. Il est à l'origine du pointillisme, il a pour ami Monet son aîné qui l'avait accueilli favorablement, pas comme Gauguin qui lui avait botté les fesses alors qu'il avait 16 ans sans doute pour avoir mis trop le nez sur les toiles des grands maîtres de l'époque, il se prendra la guerre 14 pleine bille lui aussi ..



En 1929, il a donc 65 ans, il est largement connu mais ne s'endort pas sur ses lauriers, le mécène Gaston Lévy patron des monoprix accepte de financer son projet de peindre les ports de France. Il écumera tout l'insolite et la beauté des côtes de France, réalisera donc sur une année une centaine d'aquarelles, et l'affaire marchera. Signac a toujours aimé les ports et la mer, Concarneau, Douarnenez, le Croisic, La Rochelle ..



Cela dit, quand j'arrive à Marseille avec Paul Signac, il ne me fera pas détrôner un peintre que j'adore : Louis-Mathieu Verdilhan qui lui a peint 120 fois le port de Marseille et dans des grands formats, peintre qui reste à découvrir à mon avis !..

J'ai eu la chance de voir cette exposition, et oui, l'âge ne nous laisse pas que des maux, mais aussi de merveilleux souvenir !

Je ne saurais dire combien de temps j'ai hanté les salles, ne pouvant me soustraire à tant de beauté !

Alors pour les passionnés de Camille, c'est la bible.

Toute son oeuvre, sculpture par sculpture avec tous les détails.

Evidemment, c'est sublime, extraordinaire, du génie pur, tant de grâce, de féminité.

Et quel gâchis ! Elle avait encore tant de belles choses à créer.

De temps en temps, allez vous promener au Musée Rodin, et allez visiter la salle réservée à Camille.

Tant de beauté émeut, vous n'en sortirez pas indemne.

Très très beau catalogue de la superbe exposition présentée au Havre et à la Piscine de Roubaix. Des textes simples et claires de présentation de l'artiste et de son travail. Les aquarelles et les huiles de Signac, leurs couleurs et leur luminosité, sont parfaitement rendues. Un bel objet qui complète la visite

Un livre très fourni et tellement révélateur sur les conditions de la femme à l'époque. Mais aussi sur les relations que l'artiste a entretenue avec sa mère, son frère Paul, Rodin bien sûr, mais aussi ses mécènes, ses amis... Une œuvre très instructive et poétique.

Un hors-série de la collection Découverte Gallimard, très bien construit. Les analyses sont synthétiques mais intéressantes, les illustrations nombreuses et la possibilité de les déplier pour les découvrir très ludique et agréable. Un bon préambule à l'expo ou une joli façon de garder un souvenir sans se ruiner dans le catalogue d'expo. Dans tous les cas ce petit livre m'a donne grandement envie de découvrir les céramiques de Picasso à Aubagne !

Un ensemble de lettres à son amie Florence Jeans, à sa mère, à son frère Claude, à sa cousine, aux critiques d'art, à des marchands d'art et collectionneurs, à des confrères, à ses médecins, autant de destinataires divers auxquels elle se livre, se construit et se démantèle au fil des ans, évoque sa conception de la sculpture, sa quête artistique, exprime sa féminité et son talent, sa fragilité, ses difficultés à obtenir des commandes, ses peurs et sa colère, son sentiment de paranoïa, sa grande solitude, sa détresse immense.
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