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D'art et d'embruns
Liste créée par Alzie le 07/04/2019
46 livres. Thèmes et genres : peinture , littérature , beaux-arts , Catalogues d'exposition , saint-tropez

Séjours balnéaires et rendez-vous d'artistes. Bords de mer et scènes de plages. Histoire de(s) bains de mer.



1. Bains de mer, Bains de rêve et Autres voyages
Paul Morand
4.33★ (20)

Nouvelliste de génie et romancier fulgurant, emblème de la modernité littéraire des années vingt, Paul Morand fut aussi l'un des plus grands voyageurs de son temps. À la fois protagoniste nostalgique d'un monde en train de disparaître et témoin désabusé de l'émergence du tourisme de masse. Traversant l'espace et le temps, ses récits de voyages possèdent le parfum inimitable de l'évasion, du désir et du rêve. Conçu par Olivier Aubertin, ce volume invite à un véritable tour de la planète en compagnie de l'auteur de L'Homme pressé. Se trouvent ici réunis des oeuvres célèbres, qui ont forgé l'image cosmopolite de Morand (Rien que la terre, Air indien...), et des textes plus brefs ? reportages, chroniques ou préfaces ? devenus introuvables et pour une partie d'entre eux restés inédits. Une fois dispensés quelques " Conseils pour voyager sans argent " et formulée une " Méditation sur la vitesse ", l'odyssée morandienne peut démarrer. Elle entraîne le lecteur de la route des Indes au Siam, de l'île de Pâques aux rivages de l'Angleterre et de l'Amérique. Ce périple passe, bien sûr, par la Suisse et Venise, escales qui sont pour l'écrivain autant de points d'ancrage dans un parcours marqué par le goût de l'urgence, la griserie de la route, l'enchantement des Bains de mer et le feu des soleils du Sud. Toute la terre est là ; tout Morand aussi, sa curiosité jamais rassasiée, nourrie par un regard vif et percutant, un style aussi serré qu'éblouissant. " Morand est un tireur d'élite, souligne Nicolas d'Estienne d'Orves dans sa préface. Jamais de mitraille, mais un seul trait juste, précis, implacable. Il saisit au sens premier du terme : il attrape une image, une scène, la ligote pour mieux la libérer en mots, et le voyage se fait livre. "
2. Le bassin d'Arcachon : Paradis des peintres
Jacques Sargos
Au XIXe siècle, un paradis s'invente sur le bassin d'Arcachon. Longtemps tenue à l'écart du monde, la "petite mer de Buch", cette "Océanie française", est découverte par les amateurs de bains de mer et de yachting. En quelques décennies, autour d'une modeste chapelle des marins dans la forêt, se bâtit l'une des stations les plus élégantes d'Europe. Bientôt, fuyant l'éclat mondain d'Arcachon, les adeptes d'une pure nature iront se réfugier du côté du Cap-Ferret, parmi les pêcheurs et les ostréiculteurs. Des artistes se sont faits les témoins de cette aventure. Dès l'époque romantique, bien des peintres ont exploré les rives de la baie et représenté ses extraordinaires paysages qui s'offraient dans toute leur grandeur primitive. Certains ont décrit les pittoresques populations du pays de Buch - pêcheurs, résiniers de la montagne de La Teste, bergers sur échasses - et assisté à la naissance des villages ostréicoles de la côte noroît. De grands artistes en villégiature, tels Edouard Manet, Henri de Toulouse-Lautrec, Pierre Bonnard, Albert Marquet, ont exprimé à travers des chefs-d'oeuvre le bonheur de vacances balnéaires. D'aucuns ont trouvé sur ces rivages le renouveau de leur inspiration, et le fauvisme de Louis Valtat, le cubisme d'André Lhote, doivent beaucoup à leurs séjours arcachonnais. Somptueusement illustré grâce à des peintures, des gravures, des dessins souvent méconnus, ce livre recrée l'image du bassin d'Arcachon à son âge d'or, entre 1800 et 1950. Il permet aussi de mesurer combien la vie et les paysages ont été ici l'objet de mutations spectaculaires. En nous révélant l'âme du Bassin, les peintres nous invitent à la sauvegarder.
3. La Seine-Maritime des écrivains
Éditions Alexandrines
De grands biographes nous content la vie intime des écrivains de Seine-Maritime. Terre natale de Corneille, Flaubert et Maupassant, lieu d?origine des familles de Dumas et de Gide, résidence privilégiée de Maurice Leblanc, Gaston Leroux et Raymond Queneau... cette terre a façonné les plus grands hommes et femmes de lettres ! « Cette balade en Seine-Maritime est extrêmement riche, inspirée, la plus belle de la collection... je suis peut-être suspecte de partialité envers ce département où ont vécu, sont passés beaucoup d?écrivains que j?aime, présentés de façon remarquable. » Annie Ernaux « Cet ouvrage associe les grands noms du patrimoine aux écrivains contemporains. Des textes magistraux. » Philippe Bertrand, France Inter
4. ''Cette brume de la mer me caressait comme un bonheur''
Guy de Maupassant
4.40★ (26)

Entre 1880 et 1887, Maupassant voyage sur les rivages de la Méditerranée ? Côte d?Azur, Corse, Italie, Afrique du Nord? ? et adresse aux gazettes parisiennes le récit de ses pérégrinations. Ces chroniques, ici choisies et commentées par Henri Mitterand, composent un journal de bord passionnant, où Maupassant décrit avec la précision du journaliste et raconte avec le talent de l?écrivain. Depuis plus d?un siècle, tant de choses ont changé, et pourtant? La force d?évocation de Maupassant est telle qu?il nous fait respirer le parfum des roses, naviguer dans la brise du soir, chevaucher dans le désert, dormir à la belle étoile? Lire ses chroniques, c?est découvrir en sa compagnie des terres étrangères, écrasées de soleil, qui conservent tout leur mystère et leur beauté. la lettre et la plume, une collection qui marie littérature et histoire au travers d? écrits intimes (mémoires, correspondances, journaux, chroniques...) d?une grande qualité littéraire.
5. Souvenirs de la marée basse
Chantal Thomas
3.57★ (599)

Nager. Nager pour fuir les contraintes, pour échapper aux vies imposées, aux destins réduits, aux disciplines. C?est ce qu?a sans doute ressenti Jackie toute sa vie, démarrée en 1919 et prolongée pendant presque un siècle dans une liberté secrète, obstinée, qui la fit jusqu?à la fin parcourir des kilomètres pour aller se baigner sur sa plage préférée, à Villefranche-sur-Mer. Entre-temps elle s?était mariée, avait quitté Lyon pour Arcachon, puis, devenue jeune veuve, avait échangé le cap Ferret contre le cap Ferrat, avec sa mer plus chaude, son grand été. Qu?a-t-elle légué à sa fille Chantal ? Quelque chose d?indomptable, ou de discrètement insoumis, et cette intuition que la nage est l?occasion d?une absolue liberté, comme lorsque jeune fille, au début des années 30, venue à bicyclette depuis Viroflay où la famille s?était établie, Jackie avait, en toute désinvolture, enchaîné quelques longueurs dans le Grand Canal du château de Versailles sous l??il ahuri des jardiniers.
6. Balnéaire : Une histoire des bains de mer
Rafaël Pic
Prendre des bains de mer ? Une évidence pour nous. Mais une incongruité pendant des siècles. Cet ouvrage décrit le développement des stations balnéaires, qui sont filles, comme l'Encyclopédie, de l'Europe des Lumières. Pourquoi a-t-on d'abord placé les stations balnéaires sur les rivages nordiques ? Comment ces villes nouvelles étaient-elles reliées à la capitale ?.= Comment y organisait-on l'espace public ? Inventées pour soigner les scrofuleux et les poitrinaires, elles sont vite devenues des lieux de plaisir. De Brighton, créature du Prince de Galles, au Deauville du Duc de Morny, De Cannes à Viareggio, de la Baule à Ostende ou San Sebastian, le lecteur est invité à une balade à travers le Vieux Continent. On y assiste au supplice des premiers curistes dans l'eau glacée, à la création d'un style architectural propre, à la naissance inespérée de la Côte d'Azur. Une question importune sert de conclusion : confrontée à la pression démographique et au bétonnage des côtes, la civilisation balnéaire n'est-elle pas déjà une chose du passé ?
7. Les bains de mer sur les côtes françaises
Bruno Delarue
Improbable rencontre entre les « Parisiens » et les « Pays », la vogue des bains de mer depuis ses origines dans les années 1820 jusqu'à nos jours a bouleversé les mentalités mais aussi les paysages de nos côtes. De pauvres villages de pêcheurs vont de la sorte être transformés en importantes stations balnéaires qu'accompagnera une architecture spécifique, tandis que dune et marécages abandonnés deviendront des villes nouvelles uniquement dévolues à ce plaisir moderne. Des premières villégiatures aristocrates aux vacances à travers des personnages hauts en couleur et des situations cocasses, l'histoire des bains de mer s'avère un formidable miroir de l'évolution de la société. Du soleil honni au soleil idolâtré, ce livre de caractère fortement documenté et fourmillant d'anecdotes en retrace les folies et les travers, mais aussi les peurs et les passions, des côtes du nord à celles du Midi. Historien de l'art, expert en tableaux et commissaire d'expositions, Bruno Delarue, après avoir été galeriste en art ancien et contmporain se consacre depuis 2005 à l'écriture de l'histoire artistique et sociale des territoires de bord de mer en tant qu'auteur et éditeur.
8. Le vent se lève
Rémy Fière
5.00★ (4)

Un livre cadeau pour ceux qui ne peuvent pas rester longtemps sans retourner voir la mer : les marins, bien sûr, mais aussi les pêcheurs, les promeneurs et les contemplatifs. - Des textes courts - poèmes, extraits de grands romans ou de souvenirs vécus. - Des signatures légendaires, Hugo ou Baudelaire; celles d'écrivains de la mer, Mac Orlan ou Corbière ; et d'autres plus inattendues : Cocteau, Desproges, Prévert... L'illustration est choisie de façon à favoriser l'harmonie et le rêve, plus que la démonstration - beaucoup d'impressionnistes et de fauves, de peintres de la mer... Turner et Monet, bien sûr, mais aussi Aïvazovski, Boudin, Hiroshige, Hokusaï, Signac, Whistler... La maquette est conçue pour unir le texte à l'image en un mouvement continu qui rappelle le ressac.
9. Les Impressionnistes : Loisirs et mondanités
Claire Durand-Ruel Snollaerts
3.00★ (6)

Dès le XVIIIe siècle, les côtes normandes sont appréciées pour la beauté de leurs paysages. Au siècle suivant, on vient pratiquer les bains de mer, une mode importée d'Angleterre. Les villages de pêcheurs se muent en stations balnéaires, pourvues de casinos, d'établissements de bains, d'hippodromes et de clubs de tennis. Cette mer moderne, où se précipitent les Parisiens dès les premiers rayons du soleil, fait le bonheur des peintres, qui auparavant ne connaissaient que les naufrages et les tempêtes. Boudin, l'inventeur des scènes de plage, entraîne à sa suite toute la génération des peintres impressionnistes.
10. Joaquin Sorolla : Bords de mer
Dominique Lobstein
4.08★ (7)

Valencien, Sorolla a été élevé au bord de la mer. S'il s'en éloigne pour se soumettre à la tradition picturale, il la retrouve rapidement pour ne plus la quitter. Ce recueil vous invite à le suivre dans ses pérégrinations marines. En lien avec l'exposition à Giverny : Sorolla, un peintre espagnol à Paris.
11. Né(e)s de l'écume et des rêves : Les artistes et la mer
Annette Haudiquet
Pour les Anciens, Vénus, déesse de la beauté et de l'amour, était née de l'écume de la mer. Durant des siècles, l'océan a pourtant inspiré crainte et effroi. Il faudra attendre le XIXe siècle et l'apparition d'une nouvelle science, l'océanographie, pour que s'opère un changement radical de perception. Les premières investigations sous-marines, permises par les avancées technologiques et relayées par les publications, dévoilent au regard de tous un monde vierge, inconnu et captivant : d'étranges beautés nautiques côtoient de nouveaux monstres au sein de paysages fantastiques. Ré-enchantant le registre traditionnel des imaginaires océaniques, jusque-là incarnés par la mythologie, les nouvelles images des fonds marins et des merveilles de sa faune et de sa flore, inspirent aux artistes les oeuvres les plus stupéfiantes : peinture, sculpture, arts décoratifs, photographie, film, sans oublier architecture, littérature et musique, rien n'échappera à l'attraction des abysses. Plus surréel que le réel, une vague aquatique submerge la création ! Vénus cède sa place aux sirènes, Nemo incarne une nouvelle figure de capitaine et Ondine devient une nouvelle attraction de cabaret au sein d'aquariums de verre que les expositions universelles viennent de populariser. En ce début du XXIe siècle, la pollution des océans, le réchauffement climatique et la surexploitation des ressources marines troublent le regard des scientifiques et trouvent écho au sein d'une création contemporaine devenue soucieuse des équilibres et des échanges planétaires. Crainte et effroi ne sont plus aujourd'hui suscités par l'océan mais par l'homme lui-même, renversement inattendu de la science et de la conscience humaine.
13. Victor Hugo à Guernesey : Asile et exil
Chantal Brière
5.00★ (7)

Exilé de France, expulsé de Belgique puis de Jersey, Victor Hugo arrive à Guernesey le 31 octobre 1855. Quelques mois plus tard, pour la première et unique fois de sa vie, il devient propriétaire d?une maison sur les hauteurs de l?île anglo-normande, face à l?océan : Hauteville House. Août 1872 vit le retour de Hugo à Guernesey ; il y resta un an, le temps de rédiger Quatrevingt-Treize. À partir des notes qu?il consigna dans ses carnets de cette année-là, Chantal Brière invente un journal intime, nous laissant entendre la voix du grand-père comblé autant que celle de l?homme marqué par les épreuves et les deuils ; elle nous fait partager, entre ombre et lumière, les souvenirs de l?habitant des lieux, sa vie quotidienne et nous rappelle sa fidélité aux combats qui hantent son esprit et dont portent trace les murs de sa maison.
14. Debussy à la plage
Rémy Campos
5.00★ (7)

La minutieuse enquête de Rémy Campos, menée à partir d'une photographie conservée dans un album de famille, nous invite à sauter à pieds joints dans le décor de la plage de Houlgate pour y retrouver le compositeur Claude Debussy et sa famille, venus en villégiature au mois d'août 1911 dans cette station balnéaire fréquentée par le grand monde. L'étude de cette image et de clichés pris par des amateurs, dont Jacques-Henri Lartigue, ainsi que de dizaines de cartes postales permet de révéler les us et coutumes d'un monde très codifié mais aussi la part plus intime, presque banale, de la vie d'un artiste à une époque où la capture d'images à l'insu des individus concernés est déjà monnaie courante.
15. Marcel Proust du côté de Cabourg
Dominique Bussillet
3.33★ (10)

Le Marcel Proust évoqué en ces pages ne sera pas seulement le grand écrivain parti à la recherche de son "inquiétante étrangeté", il sera aussi l'ami indéfectible, le fils meurtri, le petit-fils nostalgique, le mondain reclus, l'homme enfin, dans toute sa grandeur et son désespoir. Il sera cette silhouette indescriptible et pourtant familière, d'autant plus attendue qu'elle est rare, ce témoin enthousiaste et sceptique de la vie aux bains de mer qui hantait la digue de cabourg et silonnait les routes de Normandie dans les années 1910.
16. Paul Valéry et Sète
Catherine Lopez-Dréau
L'omniprésence du ciel, du soleil, de la mer est incontestable dans l'oeuvre de Paul Valéry. La mer, à l'exclusive, la Méditerranée. Aucune exaltation devant les paysages de forêts, de montagnes ou encore de quelques campagnes pourtant verdoyantes. Seule cette Méditerranée l'a fait vibrer, a soulevé en lui des vagues incessantes d'émotions intenses, sources de son inspiration. De son enfance à sa mort, elle reviendra à lui, constamment, obsessionnellement. Il l'aquarellisera et peindra presque quotidiennement, notamment dans les "cahiers", ses rochers, ses coquillages, ses cargos, tartanes et voiliers, ses digues et ports. Il parviendra à la contempler, à l'occasion de conférences à donner, des balcons surplombant Barcelone, Marseille, Alger... Il la parcourra, certes en de trop rares occasions, au cours de quelques croisières, près de la Sardaigne et Iles grecques.
18. Colette à la plage - Une femme libre dans un transat
Marie-Odile André
3.00★ (15)

Lorsque Colette, poussée par Willy, commence la série des Claudine, elle ne s'imagine pas qu'elle deviendra, au fil des décennies, l'une des icônes de la littérature féminine de son siècle. Emblématique de l'itinéraire d'une femme écrivain qui a su s'émanciper grâce à l'écriture, son oeuvre est plus que jamais vivante : elle s'impose à nous par sa richesse, sa diversité, sa profonde cohérence mais aussi par une originalité et une modernité que le recul du temps permet de mieux mesurer. Installez-vous confortablement dans un transat et laissez-vous entraîner par Marie-Odile André sur les chemins de Colette - de Saint-Sauveur-en Puisaye jusqu'à Paris, des bois de Montigny au jardin du Palais -Royal, du music-hall à l'Académie Goncourt - pour une promenade voluptueuse et vagabonde.
19. Lumieres de sable
Maurice Denis
4.00★ (1)

Présentées ensemble pour la première fois, toutes ces plages, réalisées pour la plupart en pleine maturité, se hissent au niveau du grand genre symbolique et décoratif. Elles mettent en lumière la richesse esthétique d?un thème tour à tour intimiste ou sublimé, aux ressources plastiques inépuisables.
20. À la plage : De Apollinaire à Zola
Iman Bassalah
1.00★ (6)

« Celui qui voit la mer, voit le monde », écrit Marguerite Duras. Et d?où voit-on le mieux la mer que depuis sa préface, son prélude, son rivage? sa plage ? Duras apercevait même Hiroshima, depuis sa petite chambre de la « résidence des Roches Noires » de Trouville, là où Flaubert vit à quinze ans, la femme qui hanterait sa vie et ses Mémoires d?un fou. Restons encore un instant sur cette côte normande et observons les grandes plumes : Sagan en espadrilles à Deauville, Proust bien peigné à Trouville ou Cabourg, Alphonse Allais comme Charles Baudelaire s?inspirant à Honfleur... Quittons ces plages du Débarquement pour embarquer vers l?ailleurs, vers ces plages d?Ecosse, d?Italie, de la Côte d?Azur, des Caraïbes ou du Pacifique. Plus d?une centaine de grands auteurs, français et étrangers, et parfois moins connus, nous racontent la relation de l?homme à la plage, tour à tour lieu d?accostage, de promenade aristocratique, de cure, de contemplation, d?assauts de pirates, de passion amoureuse, ou de congés payés, de châteaux de sable, de bronzage? Autant d?extraits poétiques, réalistes, policiers, fantastiques, érotiques, aventuriers, impressionnistes... Parmi les auteurs, retrouvez Guillaume Apollinaire, Honoré de Balzac, Frédéric Beigbeder, André Breton, Albert Camus, Céline, Colette, Alphonse Daudet, Marguerite Duras, John Fante, Francis Scott Fitzgerald, André Gide, René Goscinny, Ernest Hemingway, Homère, Michel Houellebecq, Victor Hugo, James Joyce, Jack Kerouac, Lautréamont, Pierre Loti, Guy de Maupassant, Yukio Mishima, Paul Morand, Pablo Neruda, Ovide, Marcel Pagnol, Georges Perec, Edgar-Allan Poe, Marcel Proust, Rabelais, Nicolas Rey, Françoise Sagan, William Shakespeare, Jules Verne, Virgile, Emile Zola? Lire cette Anthologie de la plage, c?est se retrouver à côté de l?auteur, au plus proche, pour revivre sa plage avec lui, mot à mot, le temps d?une douce sieste sur d?autres rives.
21. La vie balnéaire en baie de Somme. Le Crotoy au temps de Guerlain, Jules Verne, Colette et Toulouse-Lautrec
Annie Jacques
C'est sur les côtes de la Manche, du milieu du XIXe siècle jusqu'en 1914, que s'est développé le tourisme balnéaire en France. La baie de Somme et en particulier Le Crotoy, avec sa longue plage de sable exposée au sud, a été le témoin privilégié de cet engouement pour les bains de mer. Le célèbre parfumeur de l'impératrice Eugénie, Pierre Guerlain, originaire d Abbeville, fut l'un des premiers fondateurs de la station. À sa suite, de nombreuses personnalités littéraires ou artistiques ont fréquenté la cité. Jules Verne a vécu plusieurs années dans le village et y a rédigé romans et notes scientifiques. Paul Eudel, célèbre collectionneur et chroniqueur d'art parisien, a consacré un volume de souvenirs à sa ville natale. Colette, qui y a séjourné quatre années de suite, a laissé de nombreuses pages sur la baie, non seulement dans Les Vrilles de la vigne mais dans ses chroniques journalistiques et sa correspondance privée. Quant au peintre Toulouse-Lautrec, grand amateur de chasse, il fréquenta plusieurs fois la station pendant les dernières années de sa vie, laissant derrière lui un souvenir encore bien présent aujourd'hui.
23. Bains de mer et convenances
Jean-Luc Kourilenko
« Madame Vernet a fait choix d'un costume collant, révélateur, couleur de chair, transparent. Les regards se posent sur elle comme des guêpes. Elle sent la piqûre, et mime l'effarouchement, la honte. L'étoffe mouillée fait feuille de papier à cigarette. Elle la pince du bout des doigts, la tapote, mais le tissu retombe et s'appuie (...) Madame Vernet s'assied par terre. Nous sommes autour d'elle une rangée de messieurs intéressés. Chaque mari se braque sur la femme du voisin et oublie la sienne. On s'amuse. Les femmes aussi s'amusent. Quand un homme sort de l'eau, ruisselant, les cheveux pleureurs, moulé ou de pauvre académie. Elles savent apprécier, sourire, tousser. C'est entre les deux sexes un discret échange d'attitudes. » L'Écornifleur, Jules Renard, 1892. Bienvenue dans ce théâtre balnéaire ! On y retrouve acteurs et spectateurs dans ce lieu particulier dénommé « la plage ». Bonnes manières et règles de savoir-vivre n'ont cessé d'encadrer la pratique des bains de mer depuis que cette activité s'est développée, à la fin du XIXe siècle. De multiples facteurs culturels, religieux ou tout simplement les habitudes ont défini les convenances, ces dernières variant avec le temps et les latitudes. L'auteur s'est donc efforcé, en particulier au travers des chroniques de journaux, de témoignages d'écrivains célèbres ou non, de nous conter l'histoire des bains de mer.
24. Un siècle de bords de mer (1850-1950)
Albéric de Palmaert
Nous avons tous au fond du c?ur le souvenir de vacances passées au bord de la mer... mais les plages ont, elles aussi, leurs souvenirs et leur enfance. En effet, le tourisme balnéaire n'est pas si ancien que cela. Longtemps les grèves ont été abandonnées aux travailleurs, marins, pêcheurs, goémoniers, paludiers, etc. Rares étaient ceux qui venaient arpenter cette frontière entre deux mondes. Ce n'est vraiment qu'au cours de la seconde moitié du XIXe siècle que les rivages vont attirer les premiers " touristes " puis les " estivants ". Les côtes alors vont se transformer ; des villes vont changer de nature, des " station " vont se construire depuis Bray-Dunes jusqu'à Menton. C'est à ce voyage dans l'espace et dans le temps qu'invitent ces pages, le temps d'un rêve et d'une émotion.
25. Amer Azur : Artistes et écrivains à Sanary
Manfred Flügge
4.00★ (3)

Entre 1918 et 1940, une charmante petite ville située près du Cap Sicié, le point le plus au sud de la Côte d'Azur, devient un véritable centre artistique européen. Des peintres, des écrivains, des journalistes originaires de plusieurs pays s'y donnent rendez-vous. Les écrivains anglophones sont parmi les premiers : Katherine Mansfield, D. H. Lawrence, Aldous Huxley, Sybille Bedford. Après les peintres comme André Masson, Moïse Kisling, Rudolf Levy, Walter Bondy, des auteurs allemands et autrichiens viennent chercher refuge, notamment après 1933, à l'ombre de la tour médiévale qui constitue le noyau historique de Sanary-sur-Mer. Avec des noms prestigieux - Thomas Mann, Bertolt Brecht, Lion Feuchtwanger, Franz Werfel, Alma Mahler-Werfel, Franz Hessel... - Sanary se transforme pour un temps en " capitale de la littérature allemande en exil ", selon l'expression de Ludwig Marcuse, qui écrit à propos de ce lieu symbolique de l'exil devenu sa patrie d'adoption : " Tout revêtait la couleur bleu azur, excepté notre âme. Nous étions au paradis, mais par contrainte et nécessité. " Amer azur est un retour sur les artistes et les ?uvres qui ont fait la légende du Petit Littoral.
26. Matisse Derain 1905, un été à Collioure
Joséphine Matamoros
4.30★ (9)

Collioure, été 1905 : un petit port catalan, des rues étroites aux maisons serrées, aux toits de tuiles rouges, une vie locale haute en couleurs, rythmée par la cadence régulière des barques de pêche et le balancement des voiles sur la mer. Et autour, la nature, le vert des vignes qui tapisse les flancs des coteaux, les pins, les oliviers et les genêts. Et dans ce décor, deux artistes, venus de Paris, l'un a 36 ans, l'autre 25. Pour y peindre " à son aise ", Matisse a loué sur le quai une chambre avec vue sur la mer, André Derain l'a rejoint. Sous cette " lumière blonde qui supprime les ombres ", ils vont oser peindre sans la contrainte de la couleur réelle, de la perspective ou du dessin, pour mieux faire chanter les paysages de Collioure... Exaltant les couleurs pures, ils élaborent une nouvelle façon de peindre qui, bientôt, prendra le nom de " fauvisme ". Véritable " épreuve du feu " pour les deux peintres,l'été 1905 marque ainsi le début de l'art du XXe siècle.
28. La Mer en Peinture
Roberto Mussapi
5.00★ (6)

Véritable voyage visuel, La Mer en peinture nous invite à un parcours maritime dans des époques et des civilisations diverses, des plus reculées aux plus proches de nous, et met en lumière la complexité des rapports que l'homme entretient avec la mer. Tour à tour présentée comme simple moyen de transport ou réduite à l'élément naturel, lieu de loisir et de plaisir, lieu de travail pour les pêcheurs, elle est également une véritable source d'inspiration pour l'imaginaire poétique. Présente aussi bien dans les premières scènes mythologiques que dans l'art contemporain, elle est avant toute chose représentation esthétique, pour le plus grand plaisir des yeux. Les illustrations et les artistes choisis - Canaletto, Turner, Friedrich, Dali, entre autres - constituent le plus bel hommage au monde maritime, capable de sérénité extrême et de déchainement féroce.
30. Avec vue sur la mer
Didier Decoin
3.70★ (166)

" J'ai fait ce livre pour dire que je n'habite pas une maison mais que je suis habité par elle. " Lorsqu'il était enfant, Didier Decoin a passé des vacances dans le Nord du Cotentin. Il est tombé amoureux de cette région et a consacré des années à y chercher la maison de ses rêves. Il nous raconte ici joliment se mésaventures immobilières, les péripéties inévitables liées aux travaux, les tempêtes, son jardin, les petits bonheurs du voisinage et des nourritures terrestres qu'offre ce pays normand battu par le vent et la mer. Pour un écrivain, parler d'une maison que l'on aime, c'est une autre façon de parler de soi. En passant, Didier Decoin nous offre ainsi de très belles pages autobiographiques où se mêlent la tendresse, l'humour et l'émotion.
31. Sur les pas des écrivains de la mer du Nord
Yvan Dusausoit
3.00★ (3)

De la frontière hollandaise à la frontière française, quelques dizaines de kilomètres de côtes riches en souvenirs, en récits, en tableaux, en films aussi. Ponctuée de cités balnéaires qui ont pour noms-Knokke, Zeebrugge, Le Coq, Ostende, Nieuport, Saint-Idesbald, La Panne-, la côte belge a accueilli, hébergé ou vu passer nombre d'écrivains et autres artistes tels que Honoré de Balzac, Pierre Mac Orlan, Stefan Zweig, Rainer Maria Rilke, Emile Verhaeren, Marguerite Yourcenar, James Ensor, André Delvaux, Jean Muno, Georges Simenon... Yvan Dusausoit (1963) qui nous emmène visiter ce "vieux théâtre" comme il l'écrit dans son avant-propos, nous fait découvrir des personnages hauts en couleur et redécouvrir des textes superbes, passionnants ou amusants. Il faut dire qu'il connaît son sujet et lui a déjà consacré plusieurs ouvrages dont La Mer du Nord du Zoute à La Panne (tome 4) , Les Ecrivains et l'Imaginaire du Lieu (1997) et James Ensor à la lumière d'Ostende (1999);
32. La mer dans la littérature française (coffret 2 volumes)
Simon Leys
4.00★ (18)

" La mer a inspiré les écrivains les plus divers - mais qu'en ont-ils dit ? L'idée d'explorer la littérature française d'un point de vue marin paraîtra sans doute excentrique et arbitraire ; en fait, cette perspective rafraîchissante nous permet de promener un regard neuf sur des monuments familiers, et elle peut aussi nous apporter de surprenantes révélations. En mettant le point final à une entreprise de quelques dix années, je n'ai plus qu'un souhait : puissent les lecteurs tirer de la fréquentation de mon singulier monstre marin ne fût-ce que la moitié du bonheur que j'ai trouvé à le confectionner ! " Simon Leys La mer dans la littérature française ** Bien sûr, Pierre Loti est un écrivain marin - tout le monde sait cela. Mais Victor Hugo ? Hugo est tout simplement le plus grand écrivain marin de la littérature universelle. Qui oserait en douter en trouvera ici la démonstration triomphale et définitive. Et chemin faisant, le lecteur fera encore, auprès d'auteurs qu'il croyait connaître, des découvertes saisissantes, biscornues, inspirées, drôles, bouleversantes... L'imagination littéraire et artistique est la seule magie qui soit -et c'est grâce à elle que le lecteur de cette anthologie verra se réaliser, miraculeusement pour lui, le v?u du poète... " Qu'il y ait toujours à notre porte Cette aube immense appelée mer " (Saint-John Perse)
33. Matisse : Nice, 1917-1954
Xavier Girard
5.00★ (5)

Une fenêtre ouverte sur un ciel de céruléum, le panache éclatant d'un palmier pour horizon. C'est par un jour de grand soleil semblable à celui-là que Matisse a peint les chef-d'oeuvre de son séjour niçois. ÁÁUn séjour de presque quarante ans entre 1917 et 1954, où il trouva le calme, la lumière et cette sorte de luxe d'Orient qui étaient nécessaires à sa rêverie. Ce livre raconte l'histoire de ses saisons de peinture, l'exaltation de la lumière du Midi qui, chaque année, ramenait Matisse vers Nice.
34. Gauguin et ses camarades de l'école de Pont-Aven au Pouldu
André Cariou
3.50★ (1)

Lorsque Gauguin, installé à Pont-Aven, découvre Le Pouldu en 1886, il ne s'agit que d'un hameau isolé, en bordure des dunes, adossé à l'estuaire de la Laïta et à la mer : quelques maisons sur la route menant à la plage et deux ou trois villas. Il y reviendra à quatre reprises jusqu'en 1894, imaginant sur place un "atelier de Bretagne" réunissant ses camarades ou couvrant de peintures les murs de la salle à mager de la Buvette de la Plage. Sont ici narrés des pages marquantes de l'histoire de Pont-Aven et du postimpressionnisme, écrites par Gauguin et ses camarades de Haan Sérusier, Filiger, Slewinski, O'Conor, Maufra ou Seguin, dont on peut aujourd'hui admirer les ?uvres peintes au Pouldu sur les murs des musées à travers le monde.
36. La Normandie comme ils l'ont aimée
Yves Jacob
Un album où peintres et écrivains se rencontrent pour décrire et exprimer l'attachement profond à la Normandie, pays généreux entre tous. On devient normand sans s'en apercevoir... Cette constatation a été faite plus d'une fois par les écrivains en villégiature, notamment dans deux romans que sépare un siècle, l'un de Balzac et l'autre d'Antoine Blondin. Rien d'étonnant à cela puisque la Normandie vit de son ouverture ? sur la mer d'un côté et sur Paris de l'autre. Ses rivières, ses plages, son bocage, ses falaises, la diversité de ses paysages et la richesse de sa terre sont ainsi devenues au fil du temps le bien de tous les Normands d'adoption autant que celui des Normands de naissance, les uns et les autres devenant pareillement jaloux de sa beauté. Qu'ils y soient nés comme Flaubert ou Millet, qu'ils s'y soient mariés comme Sédar Senghor, qu'ils y aient puisé l'inspiration de leurs plus belles pages, comme Proust, ou qu'ils y soient venus voler ses lumières, comme Monet, Manet, Sisley, Seurat..., les écrivains et les peintres réunis dans cet album ont mis la quintessence de leur génie au service de la Normandie ? de la leur et de la nôtre. Cinq parties : Au fil de l'eau - Les horsains - conquêtes - D'amour et de pommes - Les trésors de la terre.
37. Les peintres à Etretat : 1786-1940
Bruno Delarue
3.75★ (2)

De tous les sites maritimes français, Etretat a sans doute inspiré le plus grand nombre de peintres. Pendant un siècle et demi en effet, attirés par la lumière changeante de Normandie et les majestueuses falaises de la Côte d'Albâtre, des centaines d'artistes firent le voyage. Parmi eux, Delacroix, Courbet, Corot, Hugo, Monet, Boudin et jusqu'à Valloton et Matisse, mais également une véritable colonie de petits maîtres qui, à leur manière souvent remarquable, ont su livrer une vision très personnelle d'un lieu devenu mythique : Le Poittevin, Morel-Fatyio, Inness, René de Saint-Delis, entre autres, marquent les jalons d'un parcours qui commence avec les romantiques et naturalistes pour se poursuivre avec les peintres de la lumière et les plus révolutionnaires de l'époque moderne. L'ouvrage permet de découvrir ou de redécouvrir ces signatures fédérées par une même source d'inspiration tour à tour apaisée ou violente, puissamment colorée, habitée, mystérieuse toujours. Légendaire par sa beauté, exemplaire par sa reconversion, Etretat, autrefois port de pêche traditionnel devenu au XIXe siècle station balnéaire à la mode, est le territoire de prédilection de cette bourgeoise et intellectuelle en quête de loisirs dont Maupassant s'est fait l'observateur avisé. Le livre fait ainsi naturellement le parallèle entre les principales avancées artistiques et l'évolution du contexte social et culturel caractéristiques des grandes mutations de notre temps.
38. Eugène Boudin : Les plages
Laurent Manoeuvre
4.50★ (9)

"Je ferai autre chose, mais je serai toujours le peintre des plages". Lorsqu´il écrit ces mots, en 1865, Boudin est loin d´être un artiste reconnu. Au contraire, ses plages choquent par leur « modernité », chère à Baudelaire. Un siècle et demi plus tard, elles n´ont rien perdu de leur fraîcheur ni de leur liberté.
39. Des peintres au pays des falaises
Marie-Hélène Desjardins
4.40★ (12)

Dès les années 1830 et durant un peu plus d´un siècle, des centaines d´artistes ont décou-vert la côte normande, entre Le Havre et Dieppe. Académiques ou impressionnistes, ils y trouvent la lumière et les motifs propices à leur art. Y aurait-il donc une magie propre au pays des falaises ? Conçu comme une chronique des séjours des peintres sur la côte normande, cet ouvrage cite abondamment le témoignage direct des artistes, au travers de leurs mémoires ou de leurs correspondances. En replaçant ces témoignages dans le contexte de la production artistique de l´époque, il permet également de mieux comprendre les mutations qui bouleversent alors le monde de la peinture. Restituant parfaitement l´atmosphère de cette aventure picturale, l´auteur évoque aussi bien les peintres mondains, qui passent six mois de l´année dans leur riche villa de Dieppe ou d´étretat, que les peintres bohèmes, qui négocient leur nuit dans une auberge de campagne en échange d´un portrait rapidement brossé. Une superbe illustration, souvent inédite, a été soigneusement sélectionnée dans les musées français et étrangers ou chez les collectionneurs particuliers afin d´enrichir ce magnifique ouvrage.
40. Honfleur et les peintres : 1820-1920
Anne-Marie Bergeret-Gourbin
4.00★ (4)

Depuis la fin du XVIIIe siècle, Honfleur, situé entre les deux Normandie, dans l'estuaire de la Seine, a accueilli les artistes de toutes générations et de tous pays. A la suite des peintres et dessinateurs anglais, les peintres de formation académique, puis les peintres paysagistes ont admiré la situation géographique de la ville de Honfleur, blottie entre deux collines, la vue de l'estuaire depuis la côte de Grâce, le port vieux et la Lieutenance, vestiges historiques de l'époque de Louis xrv. Ils ont traduit, avec des sensibilités diverses, la lumière changeante de l'estuaire et le tumulte des flots mêlés de la Seine et de la mer. Les artistes de passage et les artistes normands, connus ou méconnus, se sont rencontrés, ont échangé idées et techniques et ont noué des amitiés profondes, créant à Honfleur un foyer artistique fécond : Corot, Courbet, Troyon, Boudin, Monet, Jongkind, Baudelaire, Cals, Dubourg, Seurat, Vallotton, Dufy...Cet ouvrage témoigne d'un siècle de peinture, de 1820 à 1920, de Corot à Dufy, marqué par le développement de la peinture de paysage et reflétant les révolutions picturales du romantisme, de l'impressionnisme, du fauvisme. Il laisse une place aux témoignages des artistes pour recréer l'atmosphère des rencontres informelles à l'auberge Saint-Siméon.
41. Monet en Normandie
Robert L. Herbert
4.00★ (5)

Entre 1867 et 1886, Monet retrouva les lieux de son enfance et peignit une série de paysages marins le long de la côte normande, de Sainte-Adresse à Etretat, en passant par Trouville, Fécamp et Pourville. D'abord séduit par le spectacle des touristes, il élimina peu à peu tout élément humain de ses toiles et chercha à traduire le caractère sauvage des falaises d'Etretat ; Il entendait ainsi préserver l'identité des villages et des paysages en occultant le développement des sites balnéaires. Cependant, même sans personnage, les ?uvres de Monet entretiennent un dialogue avec le phénomène des vacances, car l'artiste, admirant les paysages normands, se met à la place du touriste qui fuit la vie urbaine pour se plonger dans une nature intacte. Pour Robert L. Herbert, la modernité de Monet réside autant dans sa touche et ses cadrages dramatiques que dans la production de mythes néo-romantiques, illusoires échos à la nature vierge qu'attendaient les galeries parisiennes et les grands collectionneurs. Le choix de la Normandie à cette époque donne à l'auteur l'occasion d'étudier des tableaux et des sites particulièrement bien documentés, qu'il s'agisse de tourisme ou de peinture. L'historien de Monet se fait alors historien du tourisme précise Robert L. Herbert qui nous livre ici une interprétation sociale et culturelle de la période normande de Monet à travers l'histoire des premiers sites balnéaires.
42. Monet à Belle-Ile
Denise Delouche
5.00★ (9)

Le 12 septembre 1886, Claude Monet débarque au port de Le Palais, à Belle-Île. Il y séjournera dix semaines. " Je me donne beaucoup de mal et me fais un mauvais sang, écrit-il le 12 novembre. Pourtant, ce sont 39 tableaux peints face à l'océan, qui marqueront l'oeuvre de Monet, et plus encore l'histoire de la peinture à Belle-Ile-en-Mer. L'étude de Denise Delouche met en valeur la démarche sérielle de l'artiste, initiée à Goulphar, en s'appuyant sur ces 39 tableaux, reproduits ici ensemble pour la première fois.
43. Albert Marquet : Itinéraires maritimes
Véronique Alemany
Albert Marquet (1875-1945) est considéré comme l'un des plus grands peintres français de l'entre-deux guerres. Il fut élève de Gustave Moreau et se lia d'amitié avec Matisse et Manguin avec lesquels il participe à la première exposition fauve au Salon d'Automne en 1905. Dessinateur cursif, son ?uvre peint manifeste de rares qualités de synthèse et de concision, dans une écriture souple et colorée. Né à Bordeaux, Albert Marquet fut saisi par l'ambiance des ports, la magie des embarcations et surtout les lumières changeantes qu'il restitue sur le motif dans ses huiles, aquarelles et dessins, tout au long des voyages qu'il entreprend avec frénésie. C'est ici le premier ouvrage entièrement consacré au thème de la mer dans l'?uvre de Marquet. Il présente des ?uvres souvent méconnues, issues de collections privées et publiques, à travers un itinéraire maritime allant de l'Europe du Nord et jusqu'aux pays du Maghreb, en passant par les côtes françaises. Il analyse, également, d'une façon inédite les similitudes entre l'?uvre de Marquet et l'estampe japonaise.
44. Signac : Les ports de France
Bruno Gaudichon
4.83★ (5)

Peu avant 1929, Signac fait la connaissance de Gaston Lévy, homme d'affaires imaginatif et fortuné, créateur de la chaîne de magasins Monoprix et ardent collectionneur. D'emblée, une relation privilégiée s'instaure entre les deux hommes, qui partagent beaucoup de convictions artistiques. Reconnu et célèbre, l'artiste, alors âgé de 65 ans, se décide très vite à soumettre à son nouvel ami et mécène un projet qui lui tient à coeur depuis longtemps, et le lui expose en détail dès décembre 1928 : " Depuis longtemps je rêve de faire une suite importante d'aquarelles sur "Les Ports de France". J'ai relevé 40 ports de la Manche, 40 ports de l'Océan; 20 ports de la Méditerranée. En tout une centaine ". Il lui propose de parrainer cette opération, et la précision de sa lettre prouve qu'elle était loin d'être improvisée. " Si ce projet avait votre agrément, je commanderais une conduite intérieure C4 Citroën, je prendrais un chauffeur et je partirais en février pour les ports de la Méditerranée. En avril je remonterais vers les ports de l'Océan pour terminer en été les ports du Nord. Je pense qu'il faudrait 5 ou 6 mois de travail, un peu fou ! Je ferais deux aquarelles dans chaque port, l'une pour volis et l'autre pour moi, différentes d'ailleurs, et vous choisiriez celle des deux qui aurait votre préférence. Nous déciderions ensemble du format et du prix. Les marchands n'auraient rien à y voir ! ". Gaston Lévy comprend tout l'intérêt de ce projet et accepte aussitôt de le financer. Signac entreprend donc son périple dès mars 1929 et achève son vaste projet en 1931. La série dite des Ports de France sera le couronnement de la carrière d'aquarelliste de Signac. Cet ouvrage s'attache à retracer chronologiquement son voyage, mais aussi .à confronter certaines aquarelles avec des tableaux antérieurs ou postérieurs à la commande, également réalisés dans des ports français, avec pour ambition de montrer comment le travail de l'artiste se situe dans une riche tradition historique, du Lorrain et de Vernet jusqu'à Corot, Turner et Boudin.
46. La Bretagne des écrivains: De Rennes à Brest
Marie-Christine Biet
3.00★ (2)

La vie des écrivains dans leur terre d'appartenance est racontée par leur meilleur biographe. Imaginons une terre qui a engendré le roman européen et le romantisme, une terre de légende(s) où sont nés des écrivains majeurs d'hier (Souvestre, Renan, Guilloux, Guéhenno, Jarry...) et d'aujourd'hui (Mona Ozouf, Michel Le Bris, Hervé Hamon, Yvon Le Men...), une terre d'inspiration pour Balzac, Hugo, Loti ... Imaginons des falaises, des plages et des forêts arpentées par Victor Segalen, Colette, Jean Grenier, Kenneth White, Erik Orsenna... Puis voyageons en Bretagne sur les pas de ces écrivains, et laissons-nous charmer par l'esprit des lieux en écoutant les savoureux récits de leur vie. Car, comme dit le poète, la littérature est une affaire sérieuse pour un pays, elle est, au bout du compte, son visage.
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