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Citations de Bruno Solo (16)


Louise quitte donc l'enseignement public pour fonder à Audeloncourt, toujours en Haute-Marne, une petite école libre, son école. Dans la salle à manger d'une maison, une vingtaine de filles et de garçons reçoivent une "coéducation". Trente ans avant les lois de Jules Ferry, elle rêve d'une école gratuite, laïque et obligatoire. Et mixte car, en pionnière du féminisme, elle compte bien instruire les filles. En formant des citoyens éclairés, elle aspire à "vider les classes et les têtes de nos enfants des crucifix".

(Louise Michel, L'école des flammes)
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A sa mort, en 511, Clovis a dévoré une bonne partie de la Gaule romaine. Mais il n'a pas envisagé de transmettre ce royaume à un dauphin - est-ce si étonnant pour un requin ?-, et le partage se fait donc entre ses héritiers.
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Ils sont onze magnifiques, avec moi en humble douzième. Pourquoi douze ?... Parce que treize à table ça fait toujours des histoires, mais pas de celles que nous avions envie de vous raconter.
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En janvier 1564, il* guide la plume de Charles IX qui, bien incapable de la tenir seul, signe et publie une ordonnance de trente-neuf articles. Parmi eux, la fixation du début de l'année civile au 1er janvier, à la place de Pâques.
-Non ! Du coup le réveillon et les cotillons c'est toi ?
-Oui et alors ?

(*) Michel de L'Hospital
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Depuis Clichy, la ville favorite de feu Dagobert, la régence du royaume de Neustrie est assurée par la dernière épouse de Dagobert, la reine Nantilde. Éloi continue à servir la couronne quelques mois, tout en se préparant à donner un nouveau virage à son existence. Avec l'ami Dadon, ils sont ordonnés prêtres à Rouen en 641. Ivres de joie, ils fêtent cela en se livrant à une débauche de prières. À chacun ses bringues.
Voici venu leur tour d'administrer l'Église. Didier, son collaborateur aquitain sus évoqué, prend la tête de l'évêché de Cahors, Dadon est consacré évêque de Rouen sous le nom de Ouen. Il meurt au palais de Clichy en 686. Canonisé, il donnera son nom à la commune voisine de Saint-Ouen, sur la route de la basilique de Saint-Denis. Paris, Clichy, Saint-Ouen, Saint-Denis... J'y vois une petite consolation pour les passagers de la ligne 13 du métro parisien : leurs trajets suffocants sont en quelque sorte des excursions sur les pas du bon roi Dagobert.

(Éloi aux mains d'argent)
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A propos de Cléopâtre :
Même à la fin, le 12 août 30, le mystère demeure. Jusqu'à son suicide. Cobra ? Poison ? La version officielle très hollywoodienne, sublimée par Elisabeth Taylor, est celle du serpent ;une autre évoque une épingle contenant un poison, préparé avec l'aide de son médecin.
Problème pour la version reptilienne : deux servantes sont retrouvées mortes aux côtés de la reine. Or, un seul serpent pour trois cadavres, c'est au-delà des compétences même d'un cobra de compétition. Un petit indice quand même : lors de son triomphe, Octave la représente en statue arborant un aspic autour du bras.
Finalement, est-ce si important ? Oui, me direz-vous...
Pour le mythe toujours. Le reste n'est qu'histoire.
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Lorsqu'elle (il parle de la Comtesse de Ségur) voit le jour à Saint-Pétersbourg le 1er août 1799 au sein de l'une des plus anciennes familles aristocratiques de Russie, son père, Fiodor, est ministre des Affaires étrangères et sa mère, Ekatarina, a été demoiselle d'honneur de Catherine II, impératrice de Russie entre 1762 et 1796. Le tsar Paul 1er qui lui a succédé est son parrain. Autant dire que sa caste appartient à la crème du gratin de la fine fleur du dessus du panier...du beau linge. Sofia Fiodorovna Rostopchina reçoit une instruction dispensée par des précepteurs et des gouvernantes, lui apprenant différentes langues (elle en parlera cinq). Elle est biberonnée, entre autres à la culture française, qui par-ci par-là distille en elle des idées "subversives"... Mais pas de quoi non plus balancer des cocktails molotov sur la famille impériale. Son espace de vie est celui de l'immense et luxueux domaine de Voronovo acheté par papa, à quelques kilomètres de Moscou ; un coquet paradis champêtre de 45 000 hectares entretenu par 4 000 moujiks. Elle mène là une existence à la fois privilégiée et bucolique, mais empreinte aussi de brutalité et de violence. Sa mère, catholique convertie, rigide et fanatique, la maltraite et la bat. Lorsque, selon ses préceptes, sa petite Sofia agit mal, l'enfant est privée de nourriture, enfermée, rouée de coups et même fouettée. Pour la "consoler", on l'emmène fréquemment voir les serfs se faire battre aussi avant qu'on ne les envoie en Sibérie. Histoire de cesser de geindre en constatant qu'il y a plus malheureux qu'elle.
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Le comédien Peter Ustinov était un grand amateur de cigares. Sur le tournage de Jésus de Nazareth, de Franco Zeffirelli (1977), la production lui demanda de s’abstenir de fumer, du fait des risques d’incendie. Ustinov refusa. Le studio engagea donc un pompier, spécialement pour garder un œil sur lui. Le salaire de celui-ci fut ensuite déduit du cachet d’Ustinov, avec sa bénédiction.
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Pour Lawrence d’Arabie de David Lean, (1962), Peter O’Toole, sachant qu’il allait devoir passer de longues heures sur des chameaux, mit au point un truc pour rendre sa position plus confortable : il plaça des éponges sous sa selle, jusqu’à constituer comme une sorte de matelas.

Cette idée fut reprise par les Bédouins jouant les figurants !
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En 1935, la Roumanie interdit le personnage de Mickey sous prétexte qu’il faisait peur aux enfants.
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Remplissant les verres d'une main tremblante, je leur clame, des flammes dans la voix, que nous recevons à présent celui qui a lancé dans notre pays cet objet littéraire inépuisable, alliage prodigieux du métronome et de la plume, capable de figer l'éphémère sans interrompre sa course, de dépeindre en le poursuivant un monde en perpétuel mouvement : le journal !
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On a vu plus haut avec l'impayable Grégoire de Tours que les biographes médiévaux et les moines copistes pouvaient être aux manuscrits ce que Photoshop est à une certaine presse. Ils arrangent, enjolivent, subliment.
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J'avoue mon plaisir coupable. Républicains contre monarchistes, laïcards contre cathos, gauchos contre réacs... Evoquer Clovis, c'est s'empoigner. Et c'est ce qui me régale chez lui. Clovis est un convive savoureusement infréquentable.
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La raison, la prudence, tout me poussait à ne pas inviter l'Oncle Cloclo.
Alors forcément, je l'ai invité.
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Je réalise qu'au regard des mœurs politiques mérovingiennes, Game of Thrones, c'est L'île aux enfants.
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Mais j'ai préféré laisser à d'autres le soin de remplir les centres. Ma mission à moi était , je le sentais de nourrir les têtes.
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