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Critiques de C. L. Grace (49)
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Meurtres dans le sanctuaire

Apres avoir terminé les aventures de frère Cadfael, j'étais à la recherche d'un nouveau personnage évoluant au moyen-âge. Ayant éclusé, je dirais même dévoré, les aventures de soeur Fidelma, j'espérais trouver un personnage à la hauteur des deux précités.

Et là, je viens de faire une jolie découverte, et une fois de plus en fouinant sur Babelio.

L'auteur, Paul C. Doherty, qui a écrit cette série sous le pseudonyme de C.L. Grace, n'est pas un inconnu pour ma part. En effet, j'avais déjà lu et apprécié les aventures du juge Amerotkê, juge officiant à l'époque de la reine-pharaon Hatchepsout.

Cette fois-ci, il nous fait suivre les aventures d'une femme médecin, Kathryn Swinbrooke pendant sept épisodes. Et je dois dire que j'ai bien apprécié le premier épisode de cette série et que je compte bien continuer sur ma lancée.

Maitresse Swinbrooke exerce ses activités professionnelles à Canterbury en pleine Guerre des Deux Roses.

Je dois reconnaître, que n'étant pas très calée en histoire de l'Angleterre, j'ai d'abord fait quelques recherches pour connaitre les différents protagonistes et comprendre les tenants et aboutissants de cette lutte fratricide entre les maisons de York et de Lancastre.

Ce n'est qu'à l'issue de ces lectures que je me suis lancée dans la lecture de « Meurtres dans le sanctuaire «. Et je suis ravie d'avoir découvert une nouvelle héroïne dans ce genre qu'est le polar historique.

Kathryn est une héroïne intelligente, attachante, évoluant dans un monde d'hommes. Sa sagacité lui permettra de découvrir qui est à l'origine des nombreux empoisonnements qui ont lieu dans sa ville natale.



Une belle découverte !



Challenge Mauvais Genres 2022

Challenge A travers l'Histoire 2022

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Meurtres dans le sanctuaire

Eté 1471.

Alors que les York semblent défaire peu à peu toutes les troupes des Lancastre, la ville de Cantorbéry se retrouve dans le mauvais camp. Son maire, fervent partisan de la maison Lancastre a pris la fuite et les institutions sont désorganisées. Cantorbéry n’en demeure pas moins un lieu de rassemblement pour les pèlerins qui se pressent dans sa cathédrale, sanctuaire de Thomas Becket, le saint martyr.

Or, justement, les instances religieuses frémissent d’horreur lorsque des pèlerins meurent empoisonnés. Si l’affaire venait à être publique, l’image de la ville en pâtirait et les visiteurs se feraient plus rares.

Les magistrats du conseil, persuadés que le tueur est un médecin, missionnent l’un d’entre eux, ou plutôt l’une d’entre eux, pour résoudre le mystère. Maîtresse Katryn Swinbrooke, médecin et apothicaire, comme son père avant elle, se lance donc dans l’enquête, épaulée par Colum Murtagh, un soldat irlandais, mandaté par le roi en tant que commissaire spécial.



Quel plaisir de découvrir une ‘’nouvelle’’ série de polars historiques ! Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance de Katryn Swinbrooke, femme médecin qui soigne les braves gens de Cantorbéry. Possiblement veuve, elle n’a plus de nouvelles de son époux, parti rejoindre les troupes des Lancastre dans le conflit qui les opposent aux York. Mais cette guerre fratricide des Deux-Roses n’est pas la préoccupation essentielle de la très sérieuse Katryn. Elle s’efforce de venir en aide aux nantis comme aux plus pauvres, secondée par sa domestique, et surtout amie, Thomasina. Personnage haut en couleur, cette dernière n’a pas la langue dans sa poche et sa faconde fait fuir ceux qui voudrait s’en prendre à sa maîtresse. Aux deux femmes, s’ajoute l’Irlandais Colum Murtagh, l’envoyé du roi. Un homme énigmatique qui cache quelques secrets et dont Katryn et Thomasina ne savent si elles doivent se méfier.

L’enquête, quant à elle, gravite autour des pèlerins qui viennent se recueillir sur la tombe de Thomas Becket et implique les célèbres vers de Geoffrey Chaucer, autre illustre personnalité de la ville.

C’est un vrai bonheur de suivre les pas des enquêteurs dans les rues moyenâgeuse de Canterberry, de découvrir les petits métiers, les forces en puissance, les superstitions et d’en apprendre plus sur la guerre des Deux-Roses.

Ce premier tome est une réussite totale et on a hâte de retrouver tout ce beau monde dans la suite de leurs aventures. Un régal !

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Meurtres dans le sanctuaire

Fin du XVème siècle pendant la guerre des deux Roses qui oppose la maison d'York et la maison de Lancastre pour gagner le trône d'Angleterre, une série de crimes par empoisonnement sévit à Cantorbéry.

Le roi Edouard nomme le soldat irlandais Colum Murtagh et la dame médecin-apothicaire Kathryn Swinbroke pour trouver l'empoisonneur ou l'empoisonneuse.

Kathryn exerce son métier transmis par son père.

Elle est accompagnée de sa fidèle dame à tout faire, Thomasina au franc-parler qui ajoute du piment au livre.

Les victimes viennent en pélerinage sur la tombe de Thomas Becket ancien archevêque de Cantorbéry et sont empoisonnés très souvent dans l'auberge où ils se rassasient.

En relisant les contes de Cantorbéry écrits par Geoffrey Chaucer, Kathryn trouve une similitude entre les empoisonnements et le physique déguisé de l'assassin encapuchonné.

Aidé de Colum qu'elle malmène un peu au début, ils arriveront à leurs fins : démasquer le criminel.

Personnellement, j'ai beaucoup apprécié les scènes où Kathryn soigne ses malades avec des remèdes du Moyen Âge mais aussi en les observant.

L'ambiance est très particulière et même si nous sommes prévenus en tant que lecteurs que nous avons à faire à une pure fiction, l'auteur nous signale quand même que beaucoup de femmes exerçaient cette fonction à l'époque et même au temps de Chaucer.

Une très belle lecture à l'ambiance corsée par des dialogues très francs.

Les scènes semblent réelles.

Le livre date de quelques années : 1999 chez J'ai Lu pour l'édition française.

Il fait partie d'une série avec Kathryn Swinbroke comme enquêtrice.

Merci à Sandrine pour ta critique qui m'a menée à la lecture.
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L'oeil de dieu

L’Oeil de Dieu, ainsi que nous l’explique C.L. Grace alias Paul Doherthy dans la postface de son livre est un joyau médiéval qui a réellement existé. On le connait aujourd’hui sous le nom de « joyau de Middleham » et est exposé dans le musée d’York. Ce magnifique bijou ( si si, allez jeter un coup d’œil sur le net, il est vraiment unique en son genre ) a été découvert en 1985 près du château de Middleham et les spéculations sur son origine et surtout sur ses propriétaires l’apparentent certainement à la famille royale des York lors de la guerre des deux Roses.

C’est ce joyau qui va être au centre de cette histoire puisqu’il va disparaitre. Edouard IV va alors charger l’irlandais Colum Murtag et maitresse Kathryn Swinbrooke de mener une enquête pour le retrouver.

Mais les enjeux derrière la disparition d’un tel joyau sont bien plus importants qu’ils ne le paraissent et les morts s’accumulent sur le chemin des deux enquêteurs.

Une fois de plus, j’ai apprécié cette nouvelle héroïne créée par Paul Doherty. Kathryn Swinbrooke allie compétences professionnelles (car elle est herboriste et médecin) et sens de la déduction ce qui lui permet de mener avec brio ses enquêtes, assistée par Colum Murtag.

L’histoire ne se résume pas à cela bien sûr, et on en apprend un peu plus sur la vie personnelle de ces deux personnages fort sympathiques et qui me donnent surtout envie de poursuivre à lire leurs aventures.





Challenge Mauvais Genres 2022

Challenge A travers l’Histoire 2022

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Le marchand de mort

J'ai découvert il y a quelques mois déjà un nouveau personnage dans le genre « polar historique » qui mérite le détour : Kathryn Swinbrooke, médecin herboriste qui exerce ses talents de détective à Canterbory au quinzième siècle. Ce personnage, créé par C.L Grace, alias Paul Doherty , va pendant sept épisodes nous emmener dans l'Angleterre de la Guerre des Deux Roses.

Nous sommes en plein hiver 1471, et maitresse Swinbrooke va être mandatée pour participer à deux enquêtes car deux meurtres ont eu lieu à Canterbury à peu près au même moment. Si le coupable du premier meurtre a avoué et est connu et apprécié de la jeune femme, la victime du deuxième meurtre est quant à elle, bien moins populaire. En effet, le corps d'un collecteur de taxes royales a été découvert dans une auberge, et les suspects semblent plutôt nombreux.

C'est avec l'irlandais Colum Murtagh, qui officie en tant que coroner que la jeune femme médecin va devoir déployer tous ses talents pour découvrir la vérité.

Une fois de plus, j'ai apprécié cette héroïne créée par Paul Doherty qui est décidemment un écrivain fort prolifique. Kathryn Swinbrooke allie compétences professionnelles et sens de la déduction ce qui lui permet de mener avec brio ses enquêtes, assistée par Colum Murtag.

L'histoire ne se résume pas à cela bien sûr, et on en apprend un peu plus sur la vie personnelle de ces deux personnages fort sympathiques et qui me donnent surtout envie de continuer à lire leurs aventures.



Challenge Mauvais Genres 2022

Challenge A travers L Histoire 2022

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Le temps des poisons

Et voilà, la boucle est bouclée pour ma part avec le dernier épisode des enquêtes de Kathryn Swinbrooke, médecin apothicaire officiant dans l’Angleterre de la fin du quinzième siècle.

Cette fois-ci, et c’est une première, cette histoire va se dérouler ailleurs qu’à Canterbory qui avait servi pour l’instant de cadre aux six épisodes précédents.

En effet, Kathryn, jeune mariée, va être sollicitée pour se rendre à Walmer, avec son époux, Colum Murtagh pour participer à une rencontre entre des représentants du roi de France, Louis IX, et un noble anglais , sir Henry , qui est quant à lui, le représentant d’Edouard IV.

Cet endroit, qui pourrait être idyllique au vu de sa situation en bord de mer va cependant être le théâtre de plusieurs meurtres. Je rajouterais même que les meurtres vont s’enchainer à un rythme tellement effréné que l’on peut se demander quelles sont les réelles motivations du coupable.

J’avoue avoir eu de la peine à rentrer dans l’histoire, car le côté « espionnage » n’a vraiment pas trouvé écho en moi. Mais une fois les premières pages qui mettaient le décor en place passées, j’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Kathryn qui va avoir fort à faire, il faut le dire…C’est vrai qu’à cette époque, on empoisonnait assez facilement voire à tour de bras….

Challenge A travers l’Histoire 2022

Challenge Mauvais Genres 2022

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La rose de Raby

Mes congés me laissant un peu plus de temps pour lire, j’en profite pour enchainer les tomes de cette série crée par Paul Doherty, qui est, ne l’oublions pas, professeur d’histoire médiévale.

Les tomes s’enchainent, certes, mais ne se ressemblent pas, il faut le dire.

Je suis retournée avec plaisir à Canterbory, même si elle est présentement infestée par une multitude de rats. C’est dire si l’ambiance est au rendez-vous.

Cependant, ce ne sera pas cette affaire qui va retenir l’attention de Kathryn Swinbrooke . Elle va être sollicitée par les autorités pour enquêter sur la mort d’un moine. Cette mort ne semble pas suspecte et l’on parle même de canonisation. Cependant, ce moine avait un passé semé de violence et de plus, il semblait être proche de la mère d’Edouard IV. La reine-mère, que certains surnomment la « Rose de Raby » aura son rôle à jouer dans cette histoire , et de plus, au fur et à mesure qu’apparaissent des éléments en lien avec ce décès, des meurtres surviennent au monastère.

Kathryn, à force de vouloir découvrir la vérité, commence à risquer sa vie, car son côté pragmatique et curieux commence à gêner plus d’une personne en haut lieu.

Mon préféré de la série pour l’instant, incontestablement !



Challenge A travers l’histoire 2022

Challenge Mauvais Genres 2022

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Le livre des ombres

Quatrième épisode des enquêtes de Kathryn Swinbrooke, médecin apothicaire exerçant ses talents dans l’Angleterre de la guerre des Deux Roses et plus précisément t à Canterbury.

J’ai retrouvé avec plaisir la jeune femme et son entourage dans cette Angleterre de la fin du quinzième siècle. Quel entourage d’ailleurs ! J’avoue que j’adore les joutes verbales où se trouve mêlée Thomassima, la truculente servante et amie de Kathryn. Il faut dire qu’avec Colum Murtagh, elle trouve du répondant et je ne peux m’empêcher de sourire à chaque ces deux se renvoient la balle avec beaucoup d’humour.

Tenebrae est un mage très célèbre, et qui compte d’ailleurs parmi sa nombreuse cliente Elisabeth, l’épouse du roi Edouard IV.

Cependant sa célébrité et surtout son art des prédictions ne l’empêcheront pas d’être assassiné de manière assez mystérieuse.

Kathryn et Colum vont être mandatés pour découvrir ce qui s’est réellement passé. Alors amateurs de science occultes et d’histoires sentant le soufre, passez votre chemin… Le côté pragmatique de la jeune femme nous permettra de découvrir que Tenebrae excellait principalement dans le métier de maitre chanteur…Mais de là à découvrir qui est coupable au vu du nombre impressionnant de suspects….





Challenge A travers l’Histoire 2022

Challenge Mauvais Genres 2022

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Le Lacrima Christi

Encore un très bon cru dans la série « Kathryn Swinbrooke », personnage créé par le prolifique Paul C. Doherty. En effet, dans le genre polar historique l’auteur a mis en place une enquêtrice qui est avant tout médecin et apothicaire et la fait évoluer dans l’Angleterre de la fin du quinzième siècle, à Canterbory pour être plus précise.

Une fois de plus, son esprit de déduction et son pragmatisme vont être mis à rude épreuve au vu des évènements qui viennent de survenir.

Un joyau, le « Lacrima Christi » vient d’être dérobé de manière bien mystérieuse dans un monastère de la ville de Canterbory qui en avait la garde. Personne n’est capable de comprendre comment il a été subtilisé au vu des précautions mises en place par la communauté religieuse. Le mystère va gagner en intensité quand on apprend que l’ancien propriétaire du bijou, sir Walter Maltravers vient d’être assassiné de manière particulièrement atroce.

C’est le début d’une enquête où les meurtres vont s’enchainer et où Kathryn va risquer sa vie en s’approchant trop près de la vérité.

J’aime beaucoup cette série, et l’auteur (qui est historien, rappelons-le ) excelle a restituer l’ambiance de l’époque. De plus, comme il le précise en postface de son livre, les conditions des femmes dans l’Angleterre à cette époque étaient bien différentes de ce que véhiculent les idées préconçues sur le Moyen-Age .En effet, les femmes exerçant des métiers comme médecins et apothicaires n’étaient pas rares à cette période, et Paul Doherty nous rappelle qu’elles avaient plus de droits en Angleterre à cette époque qu’au dix-neuvième siècle.



Challenge A travers l’Histoire 2022

Challenge Multi-Défis 2022

Challenge Mauvais Genres 2022

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Meurtres dans le sanctuaire

Je découvre avec grand plaisir cette série policière historique, série qui se déroule au moyen-âge en Angleterre, et dont ce volume est le premier de la série.

L’héroïne est une femme médecin et apothicaire, Kathryn Swinbrooke , elle va être amenée à élucider des meurtres par empoisonnement.

L’auteur décrit admirablement l’ambiance qui règne à cette époque, la guerre des Deux Roses, les exécutions, la misère, la violence au sein des villes, mais aussi la saleté, les plats servis dans les gargotes, comment soigner tel ou tel maux.

Pas besoin d’être féru d’Histoire pour comprendre le roman, tout est expliqué simplement : qui sont les alliés, qui sont les traites, quelles sont les personnes influentes jouissant des bonnes grâces du pouvoir en place…

On découvre aussi le poète et écrivain Geoffrey Chaucer, célèbre pour avoir écrit les « Contes de Canterbury ».

J’ai pris plaisir à cette lecture, l’intrigue policière est bien menée, Kathryn est un personnage sympathique et ses rapports avec l’Irlandais, censé lui apporter de l’aide au cours de cette enquête sont assez drôles.

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L'oeil de dieu

Une belle découverte !



Une époque troublée et passionnante, la guerre des deux roses en Angleterre. Une des villes les plus anciennes d’Angleterre pour cadre, Cantorbéry et son histoire déjà riche en 1471. Une succession de citations du poète Chaucer dans la bouche d’un soldat irlandais qu’on a juste envie de connaître mieux. Une charmante apothicaire enfin, Kathryn Swinbrooke qui soigne avec les remèdes d’antan en ayant toujours en tête la voix de son père, médecin décédé il y a peu. Un meurtre troublant où plane un soupçon de traîtrise et de convoitise lié à un joyau activement recherché par la couronne.



Une écriture fluide, une enquête amusante, un fond super bien documenté, un amour en devenir, de l’humour raffiné et des personnages vraiment bien campés, j’ai adoré.



A la recherche donc d’autres récits de C.L.Grace aussi connu sous les noms de Paul C. Doherty et Paul Harding ;-) Trois séries avec trois personnages récurrents et si les deux autres sont aussi attachants que Kathryn Swinbrooke, alors j’ai encore de la lecture policière historique pour un petit bout de temps :-p
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Le livre des ombres

Je pensais lire au début un livre rempli de magie, mais c'est bien un policier historique , dans la plus pure tradition... Enquête médiévale sous fond d'intrigues, de crimes, de chantage.

C'est la quatrième enquête de « Maîtresse Kathryn Swinbrooke , médecin et apothicaire, ainsi que de Colum Murthagh Irlandais de son état et commissaire au roi.

Petite enquête bien menée, sans trop d'horreurs décrites (ce que je préfère) les personnages sont bien campés, l'histoire est agréable à lire, le suspens bien entretenu. C'est un livre sans prétention que de passer un bon moment à une époque que j'apprécie énormément. De plus, j'aime beaucoup le domaine des plantes médicinales et des simples utilisés par les médecins de l'époque.



Bon moment de lecture....
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Le marchand de mort

Nous sommes en Angleterre en 1471.... Kathryn Swinbrooke est femme médecin, et aussi médecin légiste au cours des enquêtes qui lui sont confiées... Cette fois elle est appelée sur deux scènes de crimes.... Un crime passionnel et un mort dans une chambre close..... Des personnages bien sympathiques, une bonne enquête policière... Un agréable moment de lecture.... 
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Le marchand de mort

Genre : Polar historique

Angleterre 1471

Kathryn Swinbrooke est médecin.

Elle vit entre sa maisonnée, ses patients et les enquêtes qu'on lui confie en tant que médecin légiste. Son mari (qu'elle détestait) a été porté disparu suite à une guerre récente.

Elle est appelée sur deux scènes de crimes en même temps. Pour la première, il s'agirait d'un crime passionnel, un homme aurait tué sa femme et ses deux amants avec une arbalète. La deuxième victime, collecteur d'impôt pour le roi, est mort empoisonné dans une chambre d'auberge en huis clos; dehors une tempête de neige fait rage.

A une époque, j'adorais ces histoires impossibles de meurtre en chambre close et j'ai beaucoup apprécié celle ci.

J'ai beaucoup aimé suivre ces deux enquêtes en parallèle (elles ne se rejoignent d'ailleurs pas) , les meurtriers ne sont pas identiques et ont des mobiles très différents.

Pour l'aider, Kathryn peut compter sur le coroner, un irlandais nommé Colum. En plus de l'enquête, le lecteur assiste à la naissance de leurs sentiments l'un pour l'autre.

J’ai également aimé le côté policier de l’enquête : tout en déductions subtiles ....

Un excellent moment de lecture
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Le marchand de mort

C'est avec plaisir que l'on retrouve ici les aventures de Kathryn Swinbrooke, médecin détective, pendant la guerre des Deux Roses.

Ais alors que nous raconte « Le marchand de mort »

Noël 1471, dans la ville de Cantorbéry, Richard Blunt avoue à Kathryn et à sa cuisinière Thomasina qu'il vient de tuer sa femme et deux hommes qu'il a surpris en train de folâtrer avec elle. Kathryn apprend la mort du collecteur des taxes royales, sir Reginald Erpingham, suspecté d'avoir été empoisonné. Elle enquête sur cet assassinat et cherche le lien qui le relie à Richard Blunt. Elle devra user de son habituelle sagacité pour démêler cette sombre affaire.

Une nouvelle enquête de la déjà célèbre médecin de Cantorbéry toujours aussi plaisante à lire. Paul C. Doherty (C.L. Grace est un de ses nombreux pseudo) restitue parfaitement le contexte historique. Il nous dévoile les désordres du Moyen Age anglais. Et son récit émaillé de nombreux rebondissements participe au succès de ce troisième opus.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Le marchand de mort

Une écriture agréable. Une intrigue simple mais qui fonctionne bien. Des personnages attachants...

Une lecture plaisante, essentiellement servi par le milieu et l'époque où se situe le récit, même pour ceux qui, comme moi, ne sont pas amateur de roman policier.
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Le Lacrima Christi

(...)

Nous sommes donc ici dans une enquête se déroulant au Moyen-Âge, à l’époque des croisades. Beaucoup de personnages sont des vétérans des campagnes au Moyen-Orient, mais aussi de la Guerre des Deux-Roses, qui a déchiré l’Angleterre pendant des années. Ce passé militaire récent tient une place assez importante dans le récit et j’ai trouvé intéressant que l’auteure aborde les séquelles de ces évènements, tant du point de vue des traumatismes qui affligent les anciens soldats que de celui de ce que j’appellerai la « réconciliation nationale » et les tensions qui en résultent.



La reconstitution historique m’a semblé crédible, même si la liberté et les responsabilités dont jouit l’héroïne m’ont paru un peu étendues pour une femme de l’époque, mais c’est peut-être moi qui ne suis pas assez calée sur la question. Pour le reste, il y a beaucoup de points communs avec Frère Cafael et ses enquêtes, tant sur le fond que sur la forme.



La plume est agréable, mais pâtit parfois du fait que l’auteure utilise des termes « d’époque ». Certains sont faciles à comprendre, d’autres peuvent laisser perplexe. ça coupe un peu la fluidité de la lecture je trouve.



Mais le plus grand reproche que je fais à ce livre, c’est que le lecteur n’a que peu d’éléments pour raisonner en même temps que l’héroïne. Bien sûr on finit par soupçonner (à tort ou à raison) certains personnages, mais plutôt parce qu’on a du mal à les apprécier que parce qu’on a des éléments à charge contre eux. Du coup la fin m’a paru un peu rapide et la conclusion trop facile. J’avoue que Kathryn m’a un peu agacée aussi par moments, je ne l’ai pas trouvée tellement attachante. Et les autres personnages ne sont pas assez développés pour qu’on s’y intéresse réellement.



Globalement, si j’ai trouvé ma lecture assez agréable, je n’ai jamais réussi à vraiment me sentir concernée par ce qui se passait. J’ai l’impression d’être restée tout du long à l’extérieur du récit, je ne m’y suis pas investie ni émotionnellement, ni intellectuellement. Quelques jours après avoir refermé ce livre, j’ai déjà presque tout oublié et je reste sur une impression d’insatisfaction générale. Malgré tout, ce livre peut plaire aux amateurs du genre, mais je vous conseille de commencer par les 1ers tomes de la série pour découvrir les personnages et le contexte.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Meurtres dans le sanctuaire

Paul Charles Doherty (né en 1946) est un auteur, disons euh… prolifique : c’est un historien de formation qui un jour s’est mis en tête d’écrire des romans historiques. Il s’est lancé en 1986 et… il ne s’est jamais arrêté ! Il a écrit aujourd’hui plus de quatre-vingts ouvrages, la plupart auréolés de succès. Bien qu’il s’intéresse à toutes les périodes historiques, c’est au Moyen-Age qu’il a placé ses meilleures enquêtes : voici les trois plus importantes :



Sous son nom, Paul C. Doherty il a écrit la série « Hugh Corbett », qui se passe sous le règne d’Edouard 1er d’Angleterre, au début du XIVème siècle. Le héros éponyme est un clerc royal qui plongé dans un Moyen-Age sanglant, doit élucider meurtres complots et trahisons dans toutes les couches de la société y compris dans le palais royal



Sous le nom de Paul Harding, puis sous son nom réel, il signe les aventures de « John Cranston et Frère Athelstan ». L’histoire se passe un plus tard dans le XIVème siècle, à la mort d’Edouard III. Frère Athelstan, un frère dominicain, assiste (et souvent supplée) son ami John Cranston, coroner de la cité de Londres.



Enfin la troisième série médiévale de Paul C. Doherty (qui prend ici le pseudonyme de C. L. Grace) concerne « Les Contes de Cantorbéry de Katherine Swinbrooke » dont l’action se déroule pendant la guerre des Deux-Roses (1455-1485) « Meurtres dans le sanctuaire » (1993) est le premier titre de cette série.



Le titre générique fait bien sûr allusion au poète Chaucer auteur des fameux « Contes de Canterbury », équivalents anglais du « Décaméron » de Boccace. L’histoire se situe en effet dans cette ville, et Chaucer lui-même participe à plusieurs épisodes de la série.

Kathryn Swinbrooke est une femme apothicaire et médecin. Son mari qui la battait a disparu. Elle vit seule avec sa nourrice Thomasina et deux enfants qu’elle a recueillis : Agnès et Wuff. Elle a deux amis, Simon Luberon, secrétaire de l’archevêque, et Colum Murtag, un irlandais au service du roi Edouard IV.



De terribles meurtres par empoisonnement sont commis à Cantorbéry sur des pèlerins. Les magistrats, craignant des retombées pour le tourisme local (ou ce qui en tenait lieu à l’époque), font appel à Kathryn Swinbrooke, qui en sa qualité de médecin-apothicaire, va mener sa première enquête.



Il y a au total sept enquêtes : « Meurtres dans le sanctuaire » (1993), « L’Œil de Dieu » (1994), « Le Marchand de mort » (1995), « Les Livres des ombres » (1996), « La Rose de Raby » (2001), « Le Lacrima Christi » (2003), « Le Temps des poisons » (2004).



Ces trois séries sont également passionnantes, mais j’accorderai un petit plus à la dernière (Kathryn Swinbrooke) pour le portrait extrêmement attachant de cette docteur Quinn du XIVème siècle, bien de son époque et en même temps très féministe et d’un très grand capital de sympathie. Autour d’elle les autres personnages sont à la hauteur. Doherty (ou Grace, si vous préférez) fait un tableau du Moyen-Age plus vrai que nature, sans concession, en faisant ressortir avec une grande intelligence la spiritualité de l’époque, l’emprise des superstitions et la violence pas toujours bien canalisée, même chez les « gentils »…



Si vous aimez les polars médiévaux, vous adorerez Kathryn Swinbrooke, un Cadfaêl laïque… et en jupons !

















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Le temps des poisons

C'est avec plaisir que l'on retrouve ici les aventures de Kathryn Swinbrooke, médecin détective, pendant la guerre des Deux Roses.

Mais alors que nous raconte « Le temps des poisons » :

Kathryn Swinbrooke et son nouveau mari Colum Murtagh se rendent dans la ville de Walmer pour une affaire d'Etat mettant en scène l'Angleterre et la France de Louis XI et participer à des négociations politiques entre ces deux pays. Mais lors de leur séjour, un double assassinat par empoissonnement est perpétré dans le village. Walmer est marquée par le double meurtre du forgeron et de sa femme.

Lord Henry Beauchamps , seigneur des lieux, demande à Kathryn de mener l’ enquête. Notre célèbre apothicaire découvre une bourgade où l’on cache de lourds secrets. Et plus elle avance dans ses investigations, plus les meurtres et les empoissonnements se succèdent. Il va falloir toute la sagacité habituelle à Kathryn pour empêcher le pire d’advenir.

Une nouvelle enquête de la déjà célèbre médecin de Cantorbéry toujours aussi plaisante à lire. Paul C. Doherty (C.L. Grace est un de ses nombreux pseudo) restitue parfaitement le contexte historique. Et son récit émaillé de nombreux rebondissements participe au succès de ce septième opus.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Meurtres dans le sanctuaire

Un ouvrage rafraîchissant. Un ouvrage fidèle à sa description. Nous sommes à la fin du XVème siècle à la fin de la guerre des deux roses dans la ville de Canterbory.

Plusieurs meurtres de pèlerins inquiètent les autorités de la ville. En effet, si cela venait à s'ébruiter, cela pourrait avoir des répercussions bien dommageables sur le flot des pèlerins et donc sur la richesse de la ville. Persuadés que ces empoisonnements ne peuvent être que l'oeuvre d'une personne ayant accès à ces poisons, les autorités de la ville et un envoyé du nouveau Roi font appel aux services de Kathryn Swinbrooke, elle-même femme médecin et apothicaire.



D'un point de vue historique, je ne sais pas vraiment si on avait des femmes médecins à cette époque si surtout si on leur prêtait autant de crédits et de liberté mais suivre la vie, l'enquête et les déambulations de Kathryn Swinbrooke dans Canterbory pour découvrir l'identité du meurtrier nous livre un ouvrage qui est une bien belle distraction sans grande prétention mais vraiment bien agréable à lire et bien écrit.
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