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Citations de Caitlin Crews (91)


Déjà, Jason avait le pressentiment qu’un corps de rêve se cachait sous ces absurdes couches de vêtements noirs. Un corps doux. Un parfait petit en-cas pour un homme à l’appétit aussi gargantuesque que le sien. Elle avait des cheveux couleur de feu, et Jason était un type plutôt instinctif. Il aurait voulu libérer sa crinière de la torture de ce chignon trop serré et y glisser les doigts. Il aurait voulu sentir le parfum de tout ce feu, maintenant que le soleil et l’air marin s’étaient glissés dedans et avaient ébouriffé quelques rares mèches plus rebelles. Il aurait adoré enfouir le visage dedans pour voir à quel point ça l’excitait.

Et ce n’était que la partie émergée de l’iceberg…
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Elle avait bien l’intention de faire feu de tout bois pour convaincre cet homme, c’est du moins ce qu’elle pensa en s’asseyant sur le divan d’en face, prête à négocier.

Avec son corps tout entier s’il le fallait. Parce qu’elle était venue pour gagner.

Quoi qu’il lui en coûte.
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Il n’avait pas besoin d’argent. Il était déjà relativement célèbre. Tous les contacts de Lucinda lui avaient assuré qu’il était presque impossible de lui parler, qu’il ne fallait pas espérer négocier avec lui.

Mais elle avait quelque chose que les autres n’avaient pas…

Déjà, elle n’était pas là pour représenter une vieille chaîne hôtelière à bout de souffle. Et elle était une femme qui n’avait pas peur de se servir de tous les charmes dont elle était dotée pour arriver à ses fins. À quoi bon avoir des atouts de ce genre, si c’était pour ne pas s’en servir ? Jamais elle n’avait compris les gens qui s’offusquaient à cette idée.
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Il ressemblait à l’amant idéal qu’un genre de femme auquel elle n’appartenait pas aurait pu inventer, tout droit sorti de la mer et de ces îles volcaniques couvertes d’immenses forêts tropicales. Un homme que ces autres femmes auraient voulu satisfaire toute leur vie durant au cœur de ce paradis chaud et verdoyant.

Depuis quand Lucinda se laissait-elle aller à des fantasmes pareils ? Même dans sa tête, elle ne se permettait jamais de tels débordements !

Elle en fut d’autant plus mortifiée en voyant le sourire amusé de son hôte qui avait presque l’air de lire dans ses pensées.
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L’homme qu’elle était venue voir était bien plus impressionnant que sur toutes les photos de lui qu’elle avait pu trouver. Et, pourtant, elle avait passé assez de temps sur Internet pour rassembler chaque image existante de lui – car elle avait toujours été plus que minutieuse dans son travail.

Hélas, toutes ses intenses recherches ne l’avaient pas préparée à ça.
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Le but d’une île privée comme celle-ci était la séduction. Le mystère et l’imagination. Pas le bloc de béton carré et fade qui se dressait devant elle comme une vieille prison d’Europe de l’Est.

La crique appelait la magie. Elle méritait d’être parsemée de bungalows intimes et de petites plages privées, pour faire oublier à ses habitants le monde extérieur. Il fallait à tout prix la libérer de cette horreur grise, à peine plus élégante qu’un motel de bord de route…

Lucinda traversa ce qui avait sans doute été l’allée de l’entrée avant que la jungle fasse valoir ses droits sur le béton et passa dans le hall. L’intérieur était sombre et silencieux. Elle cligna des paupières pendant quelques instants, attendant que ses yeux s’habituent à l’obscurité, puis jeta un coup d’œil expérimenté sur la pièce.

Un peu partout, on avait disposé des plantes en pot visiblement fausses – ce qui était une honte quand on était entouré de collines recouvertes de feuillages vert vif et de fleurs parfumées.
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Elle était efficace. Capable. Et elle avait l’habitude qu’on se comporte avec elle conformément à l’image qu’elle entretenait soigneusement. Austère. Intransigeante. Une femme de fer, comme avait dit l’un de ses premiers patrons. Il avait pensé l’insulter en disant ça, mais elle avait pris cette remarque comme le plus grand compliment qu’on puisse lui faire et avait passé les années suivantes à polir cette façade.
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Si elle réussissait tout ce qu’elle entreprenait, c’est parce qu’elle n’envisageait jamais la possibilité d’un échec. Elle n’avait pas laissé de place pour cette éventualité dans sa vie, depuis ses débuts modestes au sein d’une des plus célèbres agences immobilières de Glasgow jusqu’à son poste actuel de vice-présidente d’une entreprise florissante, au cœur de Londres. Ni le Pacifique ni les chaleurs tropicales ne pourraient rien y changer.
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Quand l’échec n’est pas envisageable, se répétait-elle souvent, la seule option reste la réussite.

Le coucou dans lequel Lucinda se trouvait à présent était à peine assez large pour le pilote et elle – l’idéal pour une femme qui ne se sentait à son aise dans un avion de ligne que parce que la taille de l’appareil lui faisait presque oublier à quelle altitude il volait.
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Les restes de leur repas commandé chez un traiteur étaient encore sur la table. Elle était très fière de s'en être chargée elle-même. Pour les gens normaux, cela paraissait sans doute très simple. Mais pour une princesse, c'était tout à fait extraordinaire de téléphoner à un petit restaurant new-yorkais pour se faire livrer.
Elle avait parfois l'impression d'être dans un film.
Toutes les victoires étaient bonnes à prendre, même dérisoires en apparence.
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Natalie contrôlait l'accès à Achilles, connaissait son emploi du temps dans les moindres détails, prenait ses appels téléphoniques, lisait ses e-mails et était censée être au courant de ses humeurs.
– C'est un jour comment, aujourd'hui ? demandaient les collaborateurs avant une réunion.
Derrière leur sourire entendu se cachait toujours une certaine appréhension.
En fait, Natalie avait beaucoup de pouvoir. On lui posait toutes sortes de questions, sur la manière d'aborder un problème, les sujets à éviter... Durant sa première semaine à New York, Valentina découvrit que les gens s'adressaient d'abord à elle pour tâter le terrain. Tout tournait autour d'elle, et Achilles en avait parfaitement conscience.
– Voyez d'abord avec Natalie, disait-il parfois en pleine réunion, généralement en coupant la parole de son interlocuteur.
Les choses ne devaient lui parvenir qu'après avoir été filtrées par son assistante.
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Elle n’arrivait plus à respirer. Et le simple fait de contempler la beauté antique, irréelle tant elle était parfaite, de cet homme allongé près d’elle la rendait… faible.
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n’aime pas les choses vraies, Maya. Ce n’est pas ce que je suis. Je te l’ai dit : on m’a élevé pour escroquer les gens. Pas pour m’intéresser à la vérité.
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J’ai travaillé très dur pour atteindre l’idéal de mes parents. J’ai passé toute ma vie à courir après les succès, pour obtenir enfin leur approbation. Mais, à la vérité, je n’y ai jamais vraiment réussi : je pense qu’ils ne savent simplement pas se satisfaire de quoi que ce soit.
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Mes parents sont les gens les plus froids qu’on puisse rencontrer, lâcha-t-elle comme si la digue qu’elle avait entretenue toute sa vie venait de se fissurer. En fait, je ne crois pas les avoir jamais vus se toucher. En tout cas, je suis certaine de ne jamais avoir assisté à la moindre démonstration d’affection entre eux ni envers qui que ce soit d’autre. Je suis sûre qu’ils voient leur mariage comme une sorte de partenariat d’affaires. Et ils nous ont élevées dans la même optique, ma sœur et moi : pour faire de nous de parfaites petites vice-présidentes de cette entreprise familiale. Des personnes froides et déterminées, capables de traquer le succès sans faiblesse.
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Elle le sentait comme elle sentait ses hanches l’accueillir et ses seins se tendre. Elle le sentait comme si Charlie faisait déjà partie d’elle, de son corps, de ses désirs et de ses passions.Chaque fois que le plaisir l’emportait, elle s’envolait au sommet d’une montagne encore plus raide, pour en dégringoler de nouveau.
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Elle était déjà à bout de forces et totalement perdue quand il revint près d’elle et s’assit au milieu du lit, pour l’inciter à se placer à califourchon sur lui.Ce n’était pas la première fois qu’ils faisaient l’amour dans cette position, mais là, ce fut différent.Son sexe triomphant se dressait entre eux, à la fois dur et d’une douceur de satin. Charlie poussa un soupir tremblant quand elle referma la main dessus. Ce n’était pas le moment de jouer – pas quand il la regardait comme ça. Comme un aveugle qui retrouve soudain la vue.Et qui la dévisageait sans ciller.Elle s’agenouilla, se guidant des deux mains pour se placer sur lui. Puis, soutenue par les grandes paumes posées sur ses hanches, elle se laissa descendre et le fit entrer en elle d’un seul coup, savourant la manière dont leurs deux corps s’adaptaient. Ou essayaient, du moins.Ce mouvement aussi prit des allures de prière.Elle n’aurait pas su dire lequel d’entre eux bougea le premier. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’ils se coulaient l’un contre l’autre, l’un en l’autre. Le visage de Charlie avait pris une expression qu’elle n’aurait pu décrire mais qu’elle ressentait dans sa chair. À chaque puissant coup de reins, elle comprenait un peu plus.Elle devenait cette sensation.
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Joignant le geste à la parole, il la souleva de terre pour la porter comme une princesse de contes de fées jusqu’à la chambre encore plongée dans l’obscurité. Il n’appuya pas sur l’interrupteur, préférant la coucher sur le lit à tâtons, comme s’il y déposait un trésor précieux. Puis, s’allongea près d’elle.Elle pensait le connaître. Elle s’attendait à l’extase brute de ses mains sur elle, à la sauvagerie. L’excitation, la magie du plaisir, et la fièvre folle pour finir.Il n’y eut rien de tel cette fois-ci. Il se contenta de la tourner face à lui d’un geste doux, puis se mit à la caresser. On aurait presque pu croire qu’il n’avait encore jamais connu de femme dans sa vie.Ses yeux bleus brillaient dans la pénombre et son visage restait grave.Il l’aida lentement à se déshabiller et se débarrassa ensuite de ses propres vêtements. Puis il prit son temps, profitant de la lumière tamisée qui venait du salon, pour rendre hommage à chaque partie de son corps.Maya plongeait dans un rêve éveillé. Leurs peaux glissaient l’une contre l’autre. Les dents et la barbe de Charlie éveillaient sa chair. Une flamme la parcourait chaque fois qu’il posait la bouche sur elle.
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Il y a des gamins qui aiment jouer aux gendarmes et aux voleurs, mais ce ne sont pas leurs parents qui les élèvent comme ça. Et ils ne finissent pas comme les gens de mon entourage. Ni comme moi.
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Parce que, si tu veux savoir, là d’où je viens, on ne raconte pas toute son histoire à la première venue ! Même si elle est renversante dans un lit.
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