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Citations de Caitlin Crews (91)


Maggy n’avait jamais vu un roi de sa vie et elle ne s’était pas davantage intéressée au comportement de monarques qu’à celui des licornes.
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— C’est professionnel, bien sûr. Je suis peut-être très égocentrique, mais je suis aussi capable, à l’occasion, d’écouter.
Lucas plongea son regard dans celui de Grace.
— Il m’arrive même d’être capable de traiter l’information que j’entends. C’est très étonnant.
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Il n’y a pas de honte à être né par accident, Lucas. Il n’y a que des parents qui ne sont pas à la hauteur.
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— Vous ne devriez pas croire tout ce que vous lisez, monsieur Wolfe. Ça peut provoquer des problèmes. Des chevilles qui enflent, par exemple.
A peine eut-elle prononcé ces mots que Grace se maudit. Elle n’aurait jamais dû employer cette expression…
Le ton malicieux de Lucas confirma ses craintes.
— Ce ne sont pas mes chevilles qui ont tendance à…
— Je vous en prie, coupa-t-elle d’un ton vif. Essayons d’imaginer que vous n’avez pas la mentalité d’un gamin de douze ans. Ne terminez pas votre phrase. 
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Demain, décida-t-elle en fermant les yeux. S’abandonnant à la fatigue, elle eut l’impression de laisser tomber la lourde armure sous laquelle elle se protégeait d’ordinaire. Mais pour un moment seulement. Le souvenir du sourire ravageur de Lucas envahit son esprit et un feu délicieux se répandit dans tout son corps.
Demain, elle reprendrait le contrôle d’elle-même.
Demain.
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Votre air réprobateur suggère que je n’ai peut-être pas été très… correct avec vous hier soir. A moins que j’aie été trop correct au contraire, et que vous le regrettiez. 
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La princesse Valentina de Murin avait une existence programmée dans les moindres détails, sans la plus petite zone d'ombre. Son nom était gravé dans la pierre sur le fronton du palais que ses ancêtres habitaient depuis des générations. Il n'y avait jamais eu de place pour l'inconnu, pas un seul moment de flottement, même pendant son adolescence ou sa jeunesse. Elle ne s'était jamais posé de questions sur le chemin à prendre car il n'en existait qu'un, tracé d'avance.
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– Les rumeurs font parfois plus de mal que des faits, dit-il. La plupart du temps, ceux-ci peuvent être prouvés ou réfutés, tandis qu'une rumeur peut s'installer et persister. Et tôt ou tard, quoi que vous fassiez, vous comprenez que vous vivez avec, dedans. Contre votre gré.
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– Mme Redding dit que je suis difficile. Que je n'obéis pas.
– Et toi, qu'en penses-tu ?
La petite fille parut un peu désarçonnée.
– Elle a peut-être raison.
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Elle le sentait dans son sexe toujours fermement logé en elle et qui enflait déjà de nouveau, provoquant une nouvelle avalanche de frissons.
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Elle avait toujours considéré que son corps était un atout à utiliser pour parvenir à ses fins et avait pensé qu’elle pourrait s’en servir, dans les bonnes circonstances. Après tout, pourquoi pas ? C’était son corps. Elle pouvait en faire ce qu’elle voulait.
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Jamais encore il ne s’était laissé dominer par ses émotions. Les émotions étaient un carburant pour lui, rien de plus ; et ce n’était pas maintenant que ça allait changer. Cette femme ressemblait peut-être à une goutte de glace sucrée, abandonnée au milieu de son océan juste pour lui faire perdre la tête, pour le regarder dans les yeux et refuser de jouir pour lui ; mais ce n’était pas ce qui la motivait. Elle n’était pas un rêve devenu réalité. Elle était l’un de ces requins en tailleur qui essayaient depuis des mois de le transformer en patron obtus, à l’image de ce père qui n’avait été qu’un donateur de sperme pour lui.
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De toute manière, sa vie était déjà brisée. Elle n’avait plus rien à perdre et, sachant que personne ne la connaissait ici, qui sait, elle finirait peut-être par apprendre que demander grâce en pleine extase était bien plus drôle qu’elle le pensait.En tout cas, ce ne serait pas ennuyeux.Quand elle remonta la falaise en empruntant les mille et une marches de l’interminable escalier médiéval, ce fut d’un pas un peu plus léger. Elle arriva au sommet essoufflée mais heureuse, et regagna l’hôtel. L’immense bâtisse de grès rose s’élevait, gracieuse et élégante, et Maya prit le temps d’admirer les jardins en terrasses remplis de bougainvillées et d’autres fleurs qu’elle n’aurait su identifier.Son regard s’arrêta aussi sur l’homme qui était en train de réparer une barrière.
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La seule chose dont elle se souviendrait par la suite, c’était ce qu’il lui avait dit quand il avait cessé de faire mine de s’inquiéter pour elle. Il s’était mis à lui expliquer sans détour qu’en fait, il n’avait plus de sentiments pour elle depuis longtemps. Et qu’il se demandait même s’il l’avait jamais aimée.
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La dernière fois qu'elle avait pris ses jambes à son cou, Sterling McRae était une adolescente rebelle, armée de plus de courage que de bon sens. Évidemment, il n'était plus question de courir aujourd'hui, pas avec le bébé qu'elle portait. Mais le principe était le même. Fuir. Fuir le plus loin possible maintenant qu'Omar était mort.
*Pars. N'importe où. Assure-toi juste qu'on ne pourra pas te retrouver.*
Cette fois, elle n'était plus une gamine de quinze ans mais une femme de vingt-sept. Elle ne fuyait pas un foyer d'adoption de Cedar Rapids, Iowa, et la réussite de son plan ne dépendait pas des horaires du prochain bus Greyhound. Non, elle était désormais bardée de cartes de crédit sans plafond de dépenses et elle disposait d'un chauffeur qui l'emmènerait où elle l'exigerait.
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Après avoir répondu par un sourire au signe de tête respectueux du chasseur en livrée rouge posté à l’entrée de l’hôtel, il traversa le vaste hall dallé de marbre où de moelleux canapés en velours attendaient les clients. Puis il pénétra dans le salon Eiffel, célèbre pour son immense dôme et ses chandeliers en baccarat, dans lequel une foule d’invités bavardaient, une coupe de champagne à la main.
Des buffets somptueux, des fleurs à profusion, un orchestre de renom : la soirée était magnifique, et l’assistance particulièrement triée sur le volet, car il s’agissait d’un des galas de charité les plus courus de la Côte d’Azur.
Mais Luc ne prêta pas attention aux jolies femmes en robes du soir, pas plus qu’aux doctes messieurs en queue-de-pie.
Il cherchait l’organisatrice de la soirée, la princesse Gabrielle de Miravakia, sa future épouse.
Ou du moins en avait-il décidé ainsi, même si elle ne le savait pas encore…
Il n’eut aucun mal à la trouver.
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Ce que je veux dire c'est que si l'envie me prenait de me présenter sur un tapis rouge vêtue d'un sac-poubelle, je le ferais avec un tel entrain que les sacs-poubelle pourraient très bien devenir la dernière tendance. C'est ça, le chic.
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Cela faisait des années qu’elle envoyait la moitié de ses revenus à sa famille qui l’avait pourtant bannie. Ce qui n’empêchait pas cette dernière d’encaisser ses chèques ni de lui réclamer davantage de manière récurrente, sans éprouver le moindre scrupule.
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— Sommes-nous censés nous regarder en chiens de faïence pendant des heures, Votre Altesse Silencieuse ? demanda Brittany d’un ton ironique. Est-ce ainsi que les choses se passent dans votre monde ? J’ignorais que les intrigues royales étaient aussi ennuyeuses.
Il était grand temps pour Cairo de reprendre le contrôle de la situation avant qu’elle lui échappe. Se redressant de toute sa hauteur, il épousseta inutilement l’une de ses manches et planta son regard dans celui de Brittany.
— Bien sûr qu’elles le sont, convint-il. C’est la raison pour laquelle les rois fomentent des complots ou provoquent des guerres. Pour vaincre leur ennui.
— On se demande pourquoi votre famille a été chassée de son pays…
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Brittany était plus ou moins immunisée contre les hommes depuis son plus jeune âge. Enfant, elle avait vu les amants de sa mère se succéder dans leur misérable roulotte. Le fait qu’elle se soit mariée trois fois, de son plein gré et pour des raisons purement pratiques, n’avait altéré en rien l’opinion qu’elle s’était forgée sur les hommes. Et aucun de ses époux ne lui avait fait battre le cœur comme ce roi exilé…

Cette situation était insensée. Détournant les yeux du regard inquisiteur de Cairo, elle observa le reste de sa silhouette.
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