Citations de Camille Jourdy (96)
Tu sais, les chagrins d’amour au début ça fait toujours très mal.
Comme un coup de poignard dans le cœur BAM ! On a envie de mourir !
Et puis avec le temps …
On rencontre un Pablo ou un Émilio …
Et nos ailes recommencent à pousser …
On est sept milliards sur terre cocotte ! Y a toujours quelqu’un à aimer.
Et si un jour te prend l’envie de faire une fugue pleine d’aventures, de rêves et de merveilles, viens faire un tour dans la forêt des Vermeilles.
– Elle est amoureuse ou quoi ?
– Ouais, elle voudrait l'épouser sur la bouche mais elle n'ose pas.
- Mais toi, tu n'es pas comme toutes ces mères égoïstes. Toi, par exemple, tu comprendrais très bien que je préfère passer le soir du nouvel an avec des amis. Parce que ce que tu désires le plus, c'est le bonheur de ton fils.
- Évidemment.
- Je ne serai pas là pour le réveillon. Mais je viendrai vous rejoindre ici le lendemain midi.
- Hein ?!
Et puis de toute façon, c'est inévitable, tous les parents traumatisent leurs enfants.
Dis, tu m'as l'air bien débile, toi aussi…
Tout a commencé un soir de la Saint Valentin. Comme d'habitude, j'étais seul, mais une soirée spéciale célibataire avait été organisée au Coconight. Alors avec les copains, on y est allés. Évidemment la soirée a été nulle et la seule personne que j'ai réussi à ramener ici c'était un jeune étudiant mal dans sa peau et complètement bourré. Je ne sais plus comment on a eu cette idée, mais on s'est mis à écrire des déclarations d'amour anonymes et à les dispatcher dans les boîtes aux lettres de la ville. Depuis c'est comme une tradition. J'écris des lettres tout au long de l'année et le 14 février si je suis seul, alors les je les glisse dans les boîtes aux lettres.
Ça va à peu près, mais maintenant j'ai peur d'avoir un problème au cerveau. En fait quand je fais comme ça, quand je tire la tête, ça me fait mal derrière les yeux. Et quand je baisse la tête comme ça, ça me fait un ploc dans l'oreille et ça m'inquiète. J'ai aussi remarqué que j'avais des points qui flottaient devant mes yeux, surtout quand il y a beaucoup de lumière. Du coup, j'ai regardé sur internet…
Dépression ? Je préfère dimension tragique.
Oh, je ne la déteste pas vraiment. Je trouve qu'elle pue, qu'elle est moche et qu'elle ne sert à rien, mais je pourrais dire la même chose de pas mal de gens que je connais et je les aime quand même.
C'est vrai ça… Pourquoi ils inventent pas des gosses avec un bouton On/Off ?
Une Vermeille ventrue vit toujours merveilleusement vieille.
Viens, on va vandaliser les vivres.
La dépression, c'est le novembre de l'âme, le décembre du désir.
On fait tout d’abord semblant de dormir et lorsqu’on entend « ton moulin va trop vite » on fait des tourniquets avec les mains dans un sens, puis dans l’autre.
C’est l'histoire d'une colère assagie,
D'une enfant qui grandit
Le bleu du soir envahit la forêt
C’est l'heure des loups, des feux follets
L'heure de rentrer, de se retourner
Demain on pourra encore jouer
Aux billes, aux cartes, à la poupée
Aux cow-boys, aux brigands, aux bagarres pour semblant
Ainsi va la vie,
Et si un jour te prend l'envie
De faire une fugue pleine d'aventures, de rêves et de merveilles
Viens faire un tour dans la forêt des Vermeilles…
- C'est parce qu'il faut le code.
- Hein ?
- On n'a qu'à essayer celui de mon immeuble. Maman dit que c'est toujours les mêmes partout... 1... 7... 8... 9... C'est la révolution.
- De quelle espèce êtes-vous ? [...] Êtes-vous une espèce de chouineuse ?
- Je dirais plutôt une espèce de chipie... Enfin, c'est ce que dit mon père !
- Jamais entendu parler. Je dois rentrer chez moi. Au revoir...
- J'étais sûre que vous existiez !
- Super, mais fais plutôt comme si on existait pas.
- Ouais, ça voir là-bas si on y est.
- Vous êtes des lutins ?
- C'est qui celle-là ?
- Je t'avais dit de parler moins fort.
- J'ai lu des tas de trucs sur les lutins.
- Pourquoi faut-il toujours que l'on nous traite de lutins...
- J'étais sûre que vous existiez !
- Super, mais fais plutôt comme si on existait pas.
- Ouais va voir là-bas si on y est.
- Vous ne vous demandez pas ce qu'une petite fille comme moi fait toute seule dans la forêt ?
- Ne lui réponds pas sinon elle va rester.
- Eh bien j'habite ici maintenant, je vais construire une cabane et ce sera chez moi.
- Génial !
- Qu'est-ce que j'ai dit !
- Je me coucherai très tard et je n'irai plus jamais à l'école.
- L'école, c'est quoi ?
- Ouvre encore la bouche et je demande le divorce.
- J'ai fugué pour toujours. Ça leur apprendra.
- Ma belle-mère c'est une vraie sorcière.
- Genre elle jette des sorts et tout ?
- Bon je divorce !
- Nooon... C'est pas une sorcière pour de vrai... C'est juste que... Enfin du vois quoi ?
- Non.
- Bon alors faisons un jeu : Ni oui Ni non, vous connaissez ?
- Oui
- Non