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Critiques de Camille de Toledo (112)
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Thésée, sa vie nouvelle

Encore un livre trouvé dans un passage des livres qui est arrivé à point pour moi. Est-ce pour cela que sa lecture m’a été tellement précieuse et révélatrice ? Une lecture en dehors des sentiers battus, une construction extrêmement singulière en spirales avec des voix qui se répondent , des questions auxquelles il n’existe pas de réponse, des pensées magiques peut-être, des souffrances qui se répètent en écho. Un livre magnifique dont la lecture poursuit le lecteur une fois achevée comme une lecture fondamentale.
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Thésée, sa vie nouvelle

Très beau roman, Thésée, sa vie nouvelle débute avec le suicide du frère de l'auteur qui se suit par le décès de ses parents. Très marqué par cet événement, Thésée décide de quitter la France, d'échapper aux morts trop présents soudainement dans sa vie. Il part avec seulement des cartons d'archives et s'ensuit alors des douleurs physiques, se rajoutant à celles morales.

J'ai beaucoup apprécié ce roman traitant de la mort et du deuil. Le rajout des photos au roman et ces petites phrases très poétiques rajoutent vraiment quelque chose au texte.
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Thésée, sa vie nouvelle

Tel un long poème, Camille de Toledo nous plonge dans la tragique malédiction de sa lignée familiale



Grosse déception pour moi. Pourtant assez réceptif aux témoignages, je me suis totalement perdu dans le texte sans arriver à sortir la tête de l’eau. On avance de plusieurs pages avant de découvrir qu’on a pas compris grand-chose… Dommage pour moi
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Thésée, sa vie nouvelle

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Le fantôme d'Odessa

Isaac Babel est un écrivain difficile à découvrir et à comprendre pour le public français. Difficile car il faut se plonger dans toute la complexité et les ambivalences de l'identité du personnage, et de son époque, ultra violente. Difficile également d'aller à la rencontre d'un auteur dont l'oeuvre est fragmentaire puisque les censeurs soviétiques ont confisqué ses travaux avant de l'exécuter purement et simplement.

Ses textes n'ont été diffusées en France que tardivement et il était probablement compliqué de saisir leur ambiguïté dans un contexte idéologique où le communisme restait un idéal à défendre...



Pour faire connaître cette figure tragique des lettres soviétiques, Camille De Toledo et Alexander Pavlenko ont imaginé ce roman graphique qui n'est pas vraiment biographique et pas vraiment fictionnel non plus. Je suis toujours circonspecte avec les projets qui mélangent l'histoire vraie et la fiction mais dans ce cas, les auteurs ont pris beaucoup de précautions pour contextualiser la démarche et ne pas embrouiller le lecteur.

Le récit s'accompagne également d'une annexe tout à fait biographique (chronologie et entretien avec la traductrice des œuvres complètes) qui permet de poser des faits.



Le récit est construit sur 3 trames : les années 2000 avec un dialogue entre la fille de Babel et un historien de l'association Mémorial, à propos d'une lettre posthume retrouvée. La réclusion de Babel à la fin des années 30, emprisonné et torturé, ses pensées tournées vers sa fille a qui il écrit cette fameuse lettre (imaginee par les auteurs). Et enfin la mise en image du récit des aventures du "roi" de la pègre juive d'Odessa, Bénia Krik, personnage emblématique de Babel, dans sa version scénarisee pour le projet de film non abouti avec Einsenstein.



La lecture est passionnante même si je l'ai trouvée exigeante car le contexte n'est pas évident à remettre en place vu de France (sensation que j'ai eue aussi avec la lecture des nouvelles de Babel lui même). En outre, autant le dire, le tout est tragique et j'ai ressenti beaucoup d'émotions.

J'ai apprécié les partis pris graphiques : couleurs ternes, flash noir et blanc, les cadrages sont intéressants. J'ai été moins séduite par le dessin et le lettrage que j'ai trouvé un peu frustes. C'est sûrement plus le projet intellectuel qui compte dans la démarche des auteurs que l'aspect esthétique.



Ce roman graphique est une bonne porte ouverte à qui veut découvrir cet écrivain dont le destin et les œuvres font bouger et réfléchir dans nos petites vies tranquilles...
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Le livre de la faim et de la soif

L'idée de départ est intéressante. le héros est le livre lui-même. Il est accompagné par son scribe, surnommé la pieuvre. Ce héros se déplace géographiquement et littérairement. Le lecteur découvre les contours d'un monde dont les limites l'empêchent de se libérer de sa condition d'objet. Le livre et son acolyte, la pieuvre-Mahomet Panza, traversent la littérature mondiale et les Livres des religions Du Livre à la recherche d'une faille dans les mots, où s'engouffrer pour opérer sa métamorphose. Est-ce qu'un livre peut échapper à la mort ? A la désintégration de sa matière ? A l'histoire ? La littérature construit des royaumes, parmi des langues qui enferment.

J'ai vraiment eu du mal à entrer dans ce roman innovant et inclassable. Je suis restée à la surface et c'est dommage car le texte vaut vraiment la peine. Je réessayai une autre fois mais auparavant, je lirai un autre texte de cet auteur.
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Herzl : Une histoire européenne

Le titre du roman graphique reprend le nom d’un journaliste et écrivain austro-hongrois Theodor Herzl, (1860-1904), fondateur du mouvement sioniste et du Fonds pour l’implantation juive pour l'achat de terres en Palestine à l’empire ottoman. Il a été l'un des premiers à mettre en place l'idée d'un État autonome juif.

Ce livre est le testament d’un Juif « sans terre », chassé de Russie par les pogroms, Ilia Brodsky, qui dans les années vingt et trente du xx e siècle rencontre dans l’un des premiers studios photographiques de Vienne le dénommé Herzl.

La vie des deux personnages est mixée, Ilia est le narrateur et nous suivons sa fuite de la Russie en 1882, son parcours à travers l’Europe et sa brève rencontre avec Herzl qui à l’époque n’est qu’un dandy nanti.

Quand les ambitions de Herzl prennent formes, la narration de son histoire fait se dissoudre la vie d’Ilia qui n’apparaît plus alors que comme faire parler de son mentor.

Ce qui est passionnant au delà de ce que ce roman graphique nous montre de ces deux existences c’est le tableau saisissant de l’Europe entre 1880 et 1930 approximativement, les courants politiques qui le traversent, la construction des sociétés juives et socialistes qui croyaient à la transformation sociale par l’Histoire, les interrogations des intellectuels sur le monde qu’ils souhaitent construire, la montée des nationalismes et de l’antisémitisme,

Le dessin d’Alexander Pavlenko est remarquable, il nous emmène tout au long du roman dans la description d’un rêve qui aurait pu émerger à la charnière du XIX et du XXe siècle, un rêve qui allait s’effondrer dans les flammes de l’Europe.

Comme le signale Camille de Toledo, il y a un livre «  à l’intérieur du livre, c’est une histoire subalterne de l’Europe, du point de vue du migrant, de l’exilé, celui qui est à côté des nations. Ilia Brodsky est le double, en miroir, de Herzl le bourgeois assimilé, qui s’est intégré dans la société viennoise ».

J’ai lu quelque part qu’il envisage d’écrire un livre sur l’histoire du Bund (1), c’est une excellente idée et je ne manquerai pas de le rechercher quand il sortira !



(1)

L’Union générale des travailleurs juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie, plus connue comme le Bund, est un mouvement socialiste juif créé au Congrès de Vilnius en septembre 1897 et s'est dissout en Pologne le 16 janvier 1949 au congrès de Wroclaw. C’est le premier parti politique juif socialiste et laïc destiné à représenter la minorité juive de l’empire russe.

Militant pour l’émancipation des travailleurs juifs dans le cadre d’un combat plus général pour le socialisme, il prône le droit des Juifs à constituer une nationalité laïque de langue yiddish. Son concept d'autonomie culturelle s’oppose donc tant au sionisme qu’au bolchévisme dont les bundistes critiquent les tendances centralisatrices. Ce parti est également profondément antireligieux et considère les rabbins comme des représentants de l’arriération. Le mouvement perd la plupart de ses adhérents et de son influence avec la Shoah.
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Thésée, sa vie nouvelle

Faisant partie d'un atelier d'écriture, ce livre nous a été conseillé par un membre de notre groupe.

Je parle de livre, car pour moi, c'est plus un essai qu'un roman.

Camille de Toledo, essaie de comprendre pourquoi son frère Jérôme s'est suicidé.

Il commence donc par ce tragique évènement pour ensuite nous dire que sa mère décède peu de temps après, le jour de l'anniversaire justement de son frère aîné et puis, vient la mort du père, qu'il va accompagner dans la maladie.

Pour essayer de se remettre de tous ces décès, il décide de partir avec sa famille en Allemagne, à Berlin.

Et enfin, il plonge dans l'histoire familiale : juif venant de Turquie, arrière-grand-père qui se suicide après le décès de son fils chéri...

Il essaie de comprendre s'il n'y a pas un lien entre l'histoire familiale, l'Histoire en général et le suicide de son frère.

Il souffre dans son corps tant il ne comprend pas.

C'est un roman sur la transmission, particulièrement intéressant et écrit de façon originale (pas de Majuscule, sauf pour les prénoms), parfois en italique, des photos...

Vraiment très intéressant.
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Une histoire du vertige

Cette histoire n'aura pas créer chez moi le vertige annoncé. La distance suscité par l'adresse pénible au lecteur ("tu vois", "tu sais", "si tu veux bien" à tous les carrefours. Avec même un ton qui se veut amical "je te résume" ou "va voir si tu en as le temps" et qui frôle le surplomb et même la condescendance) a sans doute beaucoup joué. Mais surtout, je trouve que le fond de l'affaire est confus et souvent verbeux. le hiatus entre le langage et ce que l'auteur appelle joliment "la vie nue" n'est pas nouveau. De nombreux poètes en ont parlé de cet arbitraire du signe et de ces "encodages" dont il faudrait se dégager pour trouver la présence (selon la terminologie de Bonnefoy par ex). Ces "habitations narratives" (autre gimmick qui revient sans cesse) auraient mérité d'être plus précisément explorées, plus posément discutées, plus précises aussi (à titre d'exemple, il postule que le "narrateur de Danube [Magris] va vers la source"- p.68 alors que le mouvement du texte va de la source à l'embouchure). Je trouve que Camille de Toledo se pose un peu en poète-penseur avec des phrases qui sonnent bien mais assez creux selon moi. Ce n'est ni Jean-Christophe Bailly, ni Baptiste Morizot. Et si sa "vision inconsolable de notre condition narrative"(p.100) suscite par instants de l'intérêt et des réflexions justes, l'ensemble aurait gagné à chercher un ton plus modeste, plus murmuré, plus "tremblé" justement. Faute de quoi, et malgré dessins et schémas "conceptuels" (qui relèvent paradoxalement d'un encodage didactique voire autoritaire, une grille de lecture presque rigide et dogmatique), j'ai trouvé les analyses ou les allusions à Glissant, Faulkner, Pessoa ou Sebald assez convenues et superficielles. Dommage. Mais cela reste une déception intéressante et quelquefois féconde.
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Une histoire du vertige

Un récit de haute tenue sur la rupture de l’homme contemporain avec la nature.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Une histoire du vertige

Je n'apprécie pas le tutoiement de l'auteur..., c'est pourquoi ma note ne monte pas très haut mais pour l'analyse, le constat qu'il fait de nos prédations (écritures) et la manière dont on n'en sort jamais vraiment (titre), il y a peu à redire



C'est un travail de chercheur et même d'explorateur dans la mesure où, sans pessimisme, d'autres façons d'écrire (passées et à venir) sont interrogées malgré tout
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Thésée, sa vie nouvelle

Thésée, sa vie nouvelle, est avant tout une réflexion sur « les approches transgénérationnelles de la psychologie » concernant les traumatismes. Bien que le narrateur se nomme Thésée et non Camille comme l’auteur, le récit apparaît comme autobiographique. Il traite des pathologies somatiques auxquelles les médecins ne trouvent pas de causes ; Thésée, mis au pied au mur par son corps qui le lâche, est obligé de se tourner vers d’autres hypothèses thérapeutiques. Le livre est le récit de cette tentative acharnée de guérir, à travers le tissage méticuleux d’une histoire de famille faite de morts violentes et de deuils inachevés. L’impossibilité de dire la peur, de dire la fragilité face à la mort des proches, cause une omerta qui se transmet d’une génération à l’autre, jusqu’à ce que les corps ploient, cassés et ne comprenant pas de quel mal ils souffrent. L’intérêt est de mettre cette histoire familiale en lien avec l’histoire européenne et mondiale : celle des juifs marranes, qui ont du cacher ou abandonner leur religion dans l’espoir d’être inclus à la France, le traumatisme des deux guerres mondiales, le refoulement qu’ont constitué les « Trente Glorieuse », où on veut croire à la possibilité d’oblitérer le passé pour construire un avenir de progrès infini… Ce livre critique abondamment la « modernité », source des maux dont souffre Thésée, comme de l’impasse du capitalisme dans l’anthropocène. Un livre important je pense, et souvent émouvant, qui me rappelle un peu Lignes de faille de Nancy Huston.
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Une histoire du vertige

Grâce à l’exploration d’œuvres allant du Don Quichotte de Cervantès aux écrits de l’Allemand W.G. Sebald, l’auteur redéfinit notre manière d’habiter la vie.
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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Une histoire du vertige

Camille de Toledo livre un essai littéraire qui, à travers quelques grandes œuvres de la littérature mondiale, revient sur les fictions qui nous lient ou nous éloignent du monde.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Thésée, sa vie nouvelle

Camille de Toledo se drape de la puissance du mythe, pour tenter de s’orienter au sein du labyrinthe.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Herzl : Une histoire européenne

Un livre intéressant et original, riche en informations sur Théodore Herzl et son époque, vue à travers les yeux d'un jeune juif fuyant la Russie et les pogroms pour se réfugier à Vienne puis à Londres, mais restant néanmoins un éternel errant sans attache. Ce livre témoigne d'une grande sensibilité et d'une nostalgie prégnante. L'auteur possède un réel talent , qui s'appuie sur une documentation solide. Deux réserves cependant :

- les caractères sont très petits, certes à l'image du message du héros, qui évoque un murmure, voire une voix intérieure, mais néanmoins un peu difficiles à déchiffrer.

- une illustration dans les jaune et noir, aux contours parfois imprécis, ce qui accentue le côté onirique de ce récit ressenti parfois comme un songe.

Le tout donne une oeuvre belle, attachante, travail conjoint d'un écrivain érudit et d'un dessinateur talentueux qui nous offrent un ouvrage de qualité, à conseiller plus particulièrement aux amateurs de BD et d'Histoire contemporaine.
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Le fantôme d'Odessa

Le fantôme d'Odessa retrace le parcours de l'écrivain Isaac Babel, accusé de trahison envers le régime stalinien. Sa mort en prison, longtemps tenue secrète a été enfin révélée lorsque la dernière lettre de l'écrivain a été retrouvée.

Grâce à une libre adaptation du scénario Bénia Krik qu'Isaac Babel a écrit pour le cinéma, c'est la révolution bolchévique à Odessa qui est retranscrite. La volonté de cet écrivain n'était pas de dénoncer le régime, simplement de raconter, à la manière d'un peintre. Cette BD rappelle que la vérité est l'ennemie des dictatures.

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Thésée, sa vie nouvelle

Un livre magnifique, envoutant,bouleversant, époustouflant....

Un style qui va crescendo, un coup de poing.

L'histoire d'un cheminement suite à des deuils successifs. Une volonté tout d'abord de partir pour oublier et se faire une nouvelle vie mais le constat que notre histoire, notre passé nous rattrape d'où la nécessité de reconstituer et comprendre le passé, les choix des ancêtres qui ont servi à cacher, occulter la fragilité et la peur et qui s'inscrivent dans notre Corps et tisse un fil jusqu'aux générations futures.

Je pourrais citer beaucoup, énormément de passages de ce livre, passages essentiels, qui parlent, émeuvent et démontrent qu'il est très difficile d'occulter son histoire. A lire et à relire.
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Thésée, sa vie nouvelle

Il y a des livres dans lesquels vous vous plongez, vous ne sauriez pas vraiment dire pourquoi. Thésée a eu cet effet pour moi. C'est hypnotique, vertigineux. Une dose de mystique dans un monde pratique et raisonné. Camille, de son vrai prénom Alexis, raconte parfaitement ici le poids terrible des traumatismes sur plusieurs générations. Il parle de mort, de suicide, plus précisément de celui de son frère et des hommes de cette famille avant lui. Il n'y a pas vraiment d'histoire ici, hormis la plus importante de toutes : la sienne.
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Le fantôme d'Odessa

Scénarisé par Camille de Toledo et illustré par Alexander Pavlenko, ce roman graphique suit deux trajectoires parallèles : celle d’Isaac Babel, écrivain incarcéré rédigeant dans ses derniers jours une lettre à sa fille Nathalie, et celle de Bénia Krik, personnage de bandit né de l’imagination de cet auteur russe. Le récit des derniers jours d’Isaac Babel est illustré par un trait brut et anguleux, dans des cases où dominent le noir et le blanc. Sa lettre secrète est une réflexion sur son rôle de père et d’écrivain, sur les idéaux de la révolution, et sur les dérives d’un régime politique dont il s’est éloigné à mesure que s’intensifiaient la censure, les purges et autres mesures autoritaires. L’histoire de Bénia Krik, à l’inverse, évoque la liberté des bas-fonds et de la communauté juive d’Odessa à la veille de la révolution de 1917 : le trait est plus souple et les premières planches débordent de vie et de couleurs, tandis que les auteurs évoquent avec tendresse cet univers perdu au bord de la mer Noire. L’alliance malheureuse de Bénia Krik avec les bolcheviks fait écho aux désillusions d’Isaac Babel, préfigurant sa fin tragique dans une prison stalinienne.
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