Carl Pineau

2ème volet de la tétralogie des Nuits nantaises, Carl Pineau nous livre une toute autre narration.

Ce n'est plus Greg Brandt, mais Françoise, psy de Luc, et Bertrand son meilleur ami, qui nous racontent l'histoire de L'arménien, Luc Kazian.

Roman policier mais pas que... je dirais également, Roman noir mais pas que...



Une enquête en arrière plan, le livre fait la part belle aux personnages, leurs histoires, leurs vies.

Luc va s'immiscer dans le milieu de la nuit, et tout ce que ça implique...

Très empathique et dévoué auprès de ceux qu'il aime, qu'il apprécie, sa montée hiérarchique va poser problème auprès de certains.

D'où vient Luc ? Qui est-il ? On ne sait rien de lui, à part qu'il est arrivé en France à l'adolescence chez sa tante.



Ce livre est magistral. Construction atypique qui commence par un article de presse annonçant le décès le Luc.

Ce sont les souvenirs de ses amis qui vont retracer les faits marquants de sa vie. Comment, par qui et pourquoi est-il mort ?



Personnages très forts, très présents, ils sont l'âme du livre. Le lecteur est touché par la plume de l'auteur, par sa sensibilité

L'écriture est douce et addictive. On dévore ce récit avec délectation. On aurait pu tomber dans la sur-violence, mais le juste équilibre est élégant, savamment posé, pour mon plus grand bonheur.



Fin totalement inattendue, bien joué Carl.

Amitié, fraternité, trahison, tout y est.

J'adore.

Très beau travail de Caroline Lainé pour la couverture, une fois de plus.

Bonjour tout le monde , je viens de terminer MAUDITS FRANÇAIS ! de Carl Pineau publié chez Editions Lajouanie .



Je découvre cette auteur avec ce roman et le premier mot qui me vient et simplement WAOUH !!

C'est presque frustrant de refermer ce livre...



Nous n'avons pas affaire ici à un simple roman policier, car même si l'intrigue est extrêmement bien construite et addictive, l'auteur met en avant et ce grâce je pense à un important travail de recherche l'histoire du Québec, la condition des autochtones et parfois même une pointe de racisme antifrançais.



Dans cette intrigue nous rencontrons Roman Kermarec ,un policier démissionnaire qui pour sauver son couple décide de quitter la police et de s'expatrier au Québec avec sa femme et sa fille adoptive Linoa rescapée Haïtienne.

Kermarec breton d'origine souhaite initialement écrire un roman mais est très vite sollicité par la police locale pour les aider à enquêter sur les disparitions de plusieurs jeunes français, d'autant plus que selon la police Linoa en sait plus qu'elle ne le dit.

C'est accompagné de la belle Wyome Beausoleil policière amérindienne que Roman Kermarec va se lancer dans cette mission dans le but de retrouver les lycéens disparus.

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Une très bonne intrigue, des personnages très bien construits, et des informations sur l'histoire de la province font que ce roman est un coup de coeur pour moi, il y a du Coben et du Dicker dans cette plume qui mérite d'être connue.

C'était une première pour moi mais clairement pas la dernière.

Ma note: 5/5



Belle journée livresque à tous et à toutes.

Nuits nantaise c'est tout d'abord un univers, la France des années 70, les policiers d'avant, proches des malfaiteurs, les 4L, la fumée de cigarette dans tous les lieux publics.

Nous déambulons au côté de Greg, inspecteur fraîchement nommé à la sureté de Nantes, dans les rues animées la nuits par les activités des voyous.

Un roman policier qui se lit bien, aussitôt immergé dans l'ambiance (cela peut être un peu dur au début).

Ce livre est un 4eme opus mais il se lit sans problèmes en indépendant.

Retour dans le passé et ambiance rétro assurée!

Bonne lecture !

Découverte de l'auteur et de son univers grâce à Masse Critique. Je commence par ce volume qui est en fait l'histoire du début de carrière de Greg Brandt, policier parisien débarqué à Nantes. Univers des seventies très bien restitué. Atmosphère un peu glauque du monde de la nuit nantaise. Tableau plutôt noir de ma bonne vieille ville que je n'ai pas connue à cette époque; c'est donc très intéressant de découvrir cet aspect la vie nantaise. Un personnage central en nuances qui permet à l'auteur de nous plonger dans la vie de la police à cette époque: les "clopes" fumées à tout moment, n'importe où, l'homophobie, le racisme, les stigmates de la guerre d'Algérie, les 4L emblématiques des années 70.....et déjà le manque de moyens au sein de la police. Un entremêlement d'enquêtes suite à un braquage meurtrier. Un polar de bonne facture mais qui m'a surtout intéressant parce que l'action se passe à Nantes.

Je salue d'abord le travail de Caroline Lainé pour sa couv magnifique, qui nous transporte de suite dans les 70's.

Dans notre adolescence, on lisait Podium. Nos parents écoutaient Mike Brant, Demis Roussos et nous habillaient avec des pattes "d'eph", des chemises à col pelle à tarte, ou encore avec des sous-pulls en nylon. Les papiers peints étaient psyché, et les flics roulaient en Type H ou estafette, pendant qu'on montait à l'arrière des R16 ou des 504, sans ceinture.



Greg Brandt, jeune flic, porte l'héritage de son père ancien flic, avec plein d'envie et d'empathie. Il va être confronté aux Nuits Nantaises avec tout ce que ça implique.

Grand banditisme avec des caïds tels que La Massue, Tonton et Le Fêlé, mais aussi Francis Le Belge, Lucien Sens dit Bouboule, Jacottet dit Le Poète; les filles de bars de nuits comme Livia et Barbara, et des trafficants. Je ne parle pas de ses collègues et leur palette de caractères, aux méthodes par moments, comment dire, peu recommandable.



Greg a des principes et des convictions, qu'il va essayer de transmettre, tout en s'imprègnant des us et coutumes du milieu, pour être au service du mieux possible de ses enquêtes.



Connaissant parfaitement le milieu de la nuit à cette époque, l'auteur est sans concession. Il n'épargne rien, ni personne, mais avec beaucoup d'empathie.

Les atmosphères enfumées à la Gauloise, alcoolisées, brutales et sexy sont très visuelles, cinématographiques, qui sont reconnaissables à l'auteur.



J'ai beaucoup aimé ce 1er volet des Nuits Nantaises, 70's. Les 3 autres tomes, 80's, 90's et 2000 suivront, c'est certain.

Auteur à suivre ...

Un grand merci à Masse Critique pour et les éditions du Palémon pour l’envoi de ce roman.

Nuits Nantaises, le quatrième du lot, puisque l’auteur avait déjà relaté les années 80 puis 90 et 2000, il revient en arrière en nous faisant découvrir les années 70 et les débuts de Greg Brandt tout frais émoulus de l’école de police Parisienne de Cannes-Écluses. Il arrive à Nantes.

Beaucoup de chroniqueurs connaissent ce personnage au travers des 3 précédents tomes, mais pas moi. Je le découvre, et comme on le verra à la lecture de ce 4è tome, il est remarquable, il ira loin, une belle carrière lui est promise. Mais avant cela, il faut le démontrer, ce que va faire magnifiquement, Carl PINEAU tout au long des pages de ce roman.

J’ai bien aimé les descriptions des lieux, de l’environnement, (ha ! les 4L de la gendarmerie, les R12, R16 et autres voitures de l’époque, la vétusté des bâtiments de police/gendarmerie), bref, une ambiance !

Les enquêtes : oui, car il est tout de suite lancé sur le braquage d’une banque faisant 2 morts, puis, sur un viol, un assassinat, qui sont mêlés.

Je le suivais, Greg et son collègue Pierrick dans les bars, les restaurants, au commissariat pour les interrogatoires, je reconnais qu’il s’en sort bien, ce Greg, il sait s’y prendre, et sa hiérarchie sait reconnaître ses qualités.

Une belle écriture et un don pour que le lecteur ne pense pas à s’endormir alors que les heures de lectures défilent et que le cadran de l’horloge continue inlassablement de tourner.



Il faudrait bien que je lise les 3 premiers tomes, je vais voir si j’ai le temps…

Cher Vous,

Il fut un temps où le banditisme n’était pas que la drogue, non, c’était le braquage de banques, de convoyeurs.

Ce temps-là, c’était les années 70.

Ca tombe bien, c’est dans cette période que Carl Pineau nous promène à Nantes.

Une promenade certes mouvementée, fort prenante, une véritable immersion dans les Seventie’s, c’est presque un film de Melville ou de Granier-Deferre, ça a des relents de Ralf Valet, bref c’est immersif et rondement mené !

Une très belle découverte, un bouquin qui aurait pu être édité dans les années 70, à la Série Noire ou dans les Spécial Police…



Stanislas Petrosky




Lien : http://cecibondelire.canalbl..

La double Chronique sur Collectif Polar

Quand deux Flingueuse lissent le même polar :



Sylvie K la Polardeuse : Après la trilogie Des Nuits Nantaises ce 4ième opus retrace les débuts du jeune Greg du coup vous pourrez même commencer par la fin !



Dany la Flingueuse : Comme Franck Thilliez nous avait présenté la jeunesse de Sharko dans 1991, Carl Pineau passe la parole à son flic fétiche de la trilogie nantaise, qui devient de ce fait une quadrilogie .



Sylvie la Polardeuse : Greg débute dans le métier dans l'ombre de son père mort, un policier connu sur Nantes. Sa première affaire un braquage qui tourne mal bilan 2 morts !

Tout frais émoulu, il arrive à Nantes, il ne sort pas, ne boit pas l'apéro et fera équipe avec Pierrick qui est tout son contraire. Celui-ci va lui faire découvrir les quartiers chauds de cette petite ville de province, avec ses voyous, les macs, le racket, les soirées, les prostituées, la pègre et comment faire parler les indics. Et en plus Greg va s'occuper d'un jeune homme qui a été violé.



Dany la Flingueuse :

Ainsi Greg, promis à un bel avenir par la protection de sa mère, a choisi d'arriver à Nantes pour débuter sa carrière de flic de terrain. Un braquage de banque qui aurait dû être un gentil bizutage, se transforme peu à peu en plongée dans le milieu Nantais avec ses ramifications à Marseille, Lyon et Paris. La géopolitique du crime des années 70 est ainsi décryptée avec beaucoup de précision : ses petits et grands malfrats, ses indics et repentis, ses victimes collatérales dont on fait peu de cas



Sylvie la Polardeuse : A cette époque pas de scientifique, d'ADN, les flics sortent dans les bars, picolent, sont parfois plus corrompus que les voyous qu'ils poursuivent où qu'ils côtoient... de ce fait la droiture de Greg va être mise à rude épreuve, il va s'endurcir, faire sa petite place, grandir d'un coup, il va aussi découvrir les femmes et voir que l'amour pour les flics n'est pas chose facile. Il y a de tout dans ce polar, de l'action, un peu de politique et de magouilles, de l'amitié le tout servi par une écriture fluide et réaliste et le cocktail 70' est parfait !



Dany la Flingueuse : L'action se déroule à Nantes, sur toute l'année 1976, ce qui fait de ce livre un roman presque historique. Bref, loin de l'image d'Epinal, il ne faisait pas bon y avoir une activité nocturne … l'auteur nous distille également quelques vérités sur ces années post 68 et égratigne au passage nos institutions et leur népotisme gaullien.

Au-delà des faits c'est aussi toute une réflexion sur la mission de protection de la police qui nous est proposée, ses valeurs donnant ainsi plus de relief aux opus suivants.



Sylvie la Polardeuse : Et qui mieux que Carl Pineau pour raconter Nantes avec ce retour en arrière. Pour ceux qui n'ont pas connu les années 70 c'est toute une ambiance qui est retranscrite dans ce dernier opus. Cela me ramène aux polars de JP Manchette, aux séries noires que mon père avait dans sa table de nuit et les polars au ciné (pour moi les meilleurs) avec les flics en imper, les jolies filles en mini-jupes et les voyous avec des gueules patibulaires mais presque !



Dany la Flingueuse : Les lecteurs qui ne connaissent pas Carl Pineau peuvent commencer par ce roman, les autres qui ont déjà fait connaissance avec Greg y trouveront un plaisir réactivé.

Vous avez entre les mains un vrai polar noir où l'on constate que le goût de l'auteur pour le cinéma en technicolor a laissé des traces … Agréable lecture, exotique par son ambiance rétro !



Sylvie la Polardeuse : Vous l'aurez compris du très bon polar !



Dany et Sylvie : On remercie l'auteur et son éditeur pour leur confiance.






Lien : https://collectifpolar.blog/..

Après la trilogie Des Nuits Nantaises ce 4ième opus retrace les débuts du jeune Greg du coup vous pourrez même commencer par la fin ! Greg débute dans le métier dans l’ombre de son père mort, un policier connu sur Nantes. Sa première affaire un braquage qui tourne mal bilan 2 morts !

Tout frais émoulu, il arrive à Nantes, il ne sort pas, ne boit pas l’apéro et fera équipe avec Pierrick qui est tout son contraire. Celui-ci va lui faire découvrir les quartiers chauds de cette petite ville de province, avec ses voyous, les macs, le racket, les soirées, les prostituées, la pègre et comment faire parler les indics. Et en plus Greg va s’occuper d’un jeune homme qui a été violé.

A cette époque pas de scientifique, d’ADN, les flics sortent dans les bars, picolent, sont parfois plus corrompus que les voyous qu’ils poursuivent où qu’ils côtoient... De ce fait la droiture de Greg va être mise à rude épreuve, il va s’endurcir, faire sa petite place, grandir d’un coup, il va aussi découvrir les femmes et voir que l’amour pour les flics n’est pas chose facile. Il y a de tout dans ce polar, de l’action, un peu de politique et de magouilles, de l’amitié le tout servi par une écriture fluide et réaliste et le cocktail 70’ est parfait !

Et qui mieux que Carl Pineau pour raconter Nantes avec ce retour en arrière. Pour ceux qui n’ont pas connu les années 70 c’est toute une ambiance qui est retranscrite dans ce dernier opus. Cela me ramène aux polars de JP Manchette, aux séries noires que mon père avait dans sa table de nuit et les polars au ciné (pour moi les meilleurs) avec les flics en imper, les jolies filles en mini-jupes et les voyous avec des gueules patibulaires mais presque ! Vous l’aurez compris du très bon polar !

Nantes. Les années 80. L’Arménien, un truand torturé, manipulateur, habile et diablement séduisant, est assassiné. Qui l’a tué ? Et pourquoi ?

Avec cette enquête, Carl Pineau esquisse le personnage de Greg Brandt, cet inspecteur de la police judiciaire nantais qui va s’épanouir, s’étoffer au fil des romans de la série nantaise. Dans L’ Arménien, Greg Brandt reste dans l’ombre. Il enquête mais en sourdine, en non-dits, presqu’en apartés, mû par une intuition qui murit au fil des pages jusqu’à devenir conviction. Une façon très originale et subtile de gérer une enquête policière : le flic surgit de temps à autre, de préférence à des moments où on ne l’attend pas, semble agir de façon contre-productive, sans jamais lâcher le fil de son idée de départ. Il ne résout rien, les événements s’en chargent à ses dépens. Déroutant.

Plus déroutant encore, le traitement du temps narratif. La chronologie est prise au collet. Elle existe bel et bien mais elle est traitée à l’envers. En fait, le récit s’ouvre sur la mort de l’Arménien et s’applique à reconstituer son parcours depuis son arrivée à Nantes vingt ans plus tôt. Autrement dit, le récit n’avance pas, jamais. Il recule mais pas de façon linéaire, par saccades, en alternant les retours en arrière et les moments d’actualité au cours desquels tout le monde, les personnages, l’enquêteur, le lecteur, piétinent et s’enlisent au point que la seule issue est de se tourner vers le passé.

Mais le plus étonnant, c’est l’usage que le narrateur – subtilement embusqué au cœur de sa narration – fait de la première personne. Les deux personnages de premier plan, la psy et le meilleur ami de l’Arménien, sont omniprésents et s’expriment à la première personne. Deux « je » qui s’ignorent ou se croisent sans se reconnaître, et qui tissent la toile du récit. Les épisodes de cette double narration se répondent, se complètent ou se contredisent dans un jeu de mise en miroir qui permet au lecteur d’emboîter une à une, en tâtonnant, chaque pièce du puzzle de la vie de l’Arménien au fur et à mesure de sa lecture. Et ces deux personnages, aux antipodes de la société, de la morale, de la vie, dont le seul point commun est leur lien de nature radicalement différente, mais au bout du compte paradoxalement identique, avec l’Arménien, vont finir par se ressembler, quasiment fusionner au point qu’au bout d’un certain temps de lecture, il faut quelques paragraphes pour distinguer qui parle, de l’un ou de l’autre. Un véritable tour de passe-passe dont la magie se dissipe avec le dénouement.

Une technique narrative délicate mais efficace qui permet d’échapper à l’exigüité du récit à la première personne et qui, gérée avec une grande maîtrise, favorise l’accumulation des paradoxes, humains et dramatiques, des interrogations, des effets de suspens pour livrer au lecteur un récit haletant, jamais obscur mais toujours déroutant. Un vrai régal. A lire absolument…ainsi que les récits suivants de la série nantaise bien sûr.

Dernier tome de la trilogie nantaise. Je dois dire que c’est une excellente idée de finir sur les débuts de Greg Brandt, tout jeune policier. Ce retour dans le passé est une parfaite réussite. Je me suis régalée, vraiment. C’est même celui que j’ai préféré sur les trois !

Il décrit parfaitement le quotidien des policiers des années 70, face au déferlement de la violence, avec, pour Greg, des instants de calme, notamment dans son amitié avec Kim, le restaurateur, que j’ai beaucoup aimé. Greg est vraiment un personnage chouchou !



J’ai souri en voyant intégré le fameux boxeur Marcel Cerdan, une légende !!!



Un grand bravo à Carl Pineau, pour ce super moment de lecture, et merci aux Ed. Lajouanie

Tout d'abord, je voudrais féliciter la créatrice, Caroline L'aîné, de cette couv de dingue. Elle est juste magnifique.



C'est donc par un gros coup de cœur que je découvre cet auteur, par ce "roman policier, mais pas que ..."



La construction de ce récit, se fait en deux parties.

La première se concentre sur l'intrigue et les personnages, pour glisser doucement vers une partie enquête (mais pas que ...) dans la deuxième moitié.



La lecture est fluide et intelligemment écrite.

Les pages défilent avec plaisir et délectation. C'est très visuel, cinématographique, et une adaptation serait probablement très intéressante, tant les sujets traités sont d'actualités : comptes off-shore, corruption, détournements de fonds, etc ...



Les personnages sont travaillés dans les moindres détails. On est dans un panier de crabes, on ne sait à qui se fier. Escrocs, bandits, politiciens, flics, businessmen, escorte, et au milieu de cette brochette, Dahlia et Conrad, touchants et attachants.

La palette de caractères est totale, et personne ne laisse indifférent, pour ses propres raisons.

À noter la part belle faite aux femmes.



Carl Pineau entre, pour moi, par la grande porte des auteurs à suivre.

La série du Nantais est d'ores et déjà programmée, et la prochaine sortie, prévue en mai 2024, est elle aussi attendue de pied ferme.

431 pages lues en 3 fois... A votre avis, j'ai aimé ?



Vous avez déjà sûrement ressenti cette sensation, amis lecteurs, de "coller" immédiatement à un héros et à son auteur. Ca m'arrive de temps en temps. Et là, bingo ! Et puis, j'y reviendrai, il y a une certaine parenté littéraire qui me trottait dans l'esprit...



Alors, voici donc un prequel. Ce terme un peu barbare signifie qu'on a ici le 4e tome qui est en fait le 1er de la tétralogie nantaise. Le livre qui précède les 3 autres mais qui a été écrit après..



Greg Brandt est un jeune flic qui vient d'être nommé à Nantes au commissariat Waldeck. Fils d'un héros de la police, il est suivi et protégé de loin par de hautes autorités. Et ça l'agace. Il préfèrerait qu'on reconnaisse son travail plutôt que sa filiation. Carl Pineau nous plonge (ou nous replonge selon votre âge) dans le Nantes de 1976. On roule en 4L, on écoute Claude François, on danse le disco au Macumba et les flics sont encore parfois en costume-cravate (ils jouent aussi du bottin... lors des interrogatoires sans avocat). Je n'étais pas jusqu'ici un afficionado de Carl Pineau, j'ai des lacunes. On me pardonnera les erreurs. L'auteur installe donc ici Greg dans Nantes et ses nuits, lui fait rencontrer épisodiquement des personnages dont je devine qu'on les retrouvera par la suite, il brosse ici un portrait des flics des seventies avec un bar dans le commissariat (!), beaucoup d'alcool, de tabac... aucun ordinateur ni portable, aucune analyse ADN...



Des bars de nuit, des restaurants vietnamiens tout nouveaux, des boîtes où on danse dans la fumée des cigarettes, des hôtesses... de club qui vous entraînent à boire du champagne, un parrain local, des rivalités et des luttes de territoires entre truands et... et... et un tueur violent détraqué. Parce que tout commence par un braquage de banque sanglant, puis le vi.ol d'un jeune homme qui n'a apparemment rien à voir avec le casse. J'ai retrouvé l'atmosphère de ma jeunesse : VGE, le SAC, le machisme éhonté et l'homophobie policière, Gaëtan Zampa et Francis le Belge, les militants FLB même si j'étais encore un peu trop jeune (et trop sage) en 76 pour passer mes nuits à siroter du whisky en tirant sur un joint. Non non, je n'ai pas dit hélas 🤣!



On s'attache très vite à Greg avec son mal-être suite à une rupture, le souvenir pesant du paternel et l'inquiétude de sa mère-poule de mère (si j'ose la formule). On le suit avec inquiétude et empathie dans sa relation avec la sublime Barbara, ses errances nocturnes alcoolisées avec son collègue Pierrick. Et dans la lente progression des enquêtes, entrecoupées de faits divers particulièrement sordides. Mais c'est ça la vie d'un flic. Alors bien sûr on trouvera le tueur, le vi.oleur mais la conclusion pourrait vous surprendre. La justice est une notion toute relative.



Ce qui est bien avec un prequel, c'est qu'on n'a pas besoin d'attendre un an ou plus pour lire la suite puisqu'elle existe déjà. Ca n'empêche pas de piaffer ! Je parlais d'une parenté littéraire. Un type avec un imperméable et en costume qui arpente la nuit, l'alcool, les cigarettes, les dames de petite vertu et quelques coups de savate bien appliqués.. Je pensais à un certain Nestor. Cela me trottait dans la tête et Carl Pineau m'a fait ce plaisir de le confirmer à la fin. Hommage et référence commune de qualité. Léo Malet et ses mystères de Paris, Carl Pineau et ses nuits nantaises. Double bonheur.



Le prochain c'est ? L'Arménien !



Faites comme moi, l'essayer c'est l'adopter, comme disait la pub !
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com

Que dire... J'ai pris tout mon temps pour lire ''Greg Brandt, nuits nantaises 70's'' parce que j'adore ce flic !

Quel plaisir de se plonger dans les années 70, j'ai discuté des différents modèles de voitures de cette époque avec mon mari.

On s'attache aux personnages de l'histoire : du patron de bar, au petit gamin des banlieues, aux filles qui cherchent à s'en sortir... On aime détester les malfrats.

Merci à l'auteur de nous avoir écrit ce nouvel opus de la vie de Greg Brandt !

N'hésitez pas à vous plonger dans cette tétralogie qui nous fait voyager dans les années 70, 80, 90 et 2000 !

Un gros coup de coeur ❤

Ce livre, comme tous les livres de Carl, est juste extraordinaire !!

Le Meilleur des 5 livres de Carl !!



Très bien écrit, du rythme, des rebondissements, beaucoup de suspense jusqu’au dénouement !!

Le suspense est haletant, on est totalement pris dans l'histoire dès les premières pages.

C’est sombre, noir, parfois vraiment dur mais l’intrigue est vraiment extra !! Livre super addictif !!



L’histoire est très bien menée, des personnages attachants pour certains, extrêmement révoltants pour d’autres … et Carl nous emmène dans ce Nantes des années 70 qui nous prend dans ses brumes, ses quartiers, ses silences et son Milieu naissant qui suit Marseille, Lyon …



Greg Brandt est un jeune policier très doué, très intelligent, instinctif, observateur mais aussi humain, plein d’empathie, plein d’idéaux et il va devoir faire face à des évènements extrêmement durs (braquages sanglants, viols, meurtres sadiques … commis et/ou orchestrés par des Caïds du Milieu, des psychopathes …) et il va être mis durement à l’épreuve pour démêler tous les fils de ces évenèments car l’omerta dans le Milieu est impossible à percer mais c’est sans compter sur son instinct et son sens de l’observation et de la déduction ainsi que sa capacité à créer des connexions dans les différents milieux où il va devoir naviguer pour mener à bien cette enquête difficile.



On découvre les relations entre les flics de l’époque et les différents milieux mafieux car rien n’est ou tout blanc ou tout noir … Ces relations sont complexes, risquées mais nécessaires



J’ai absolument adoré ce livre, ses personnages et son ambiance !! On est tenu en haleine jusqu’au dénouement, la fin est un vrai tourbillon et le suspense nous tient jusqu’aux dernières pages !! Tellement Addictif !!



Je recommande totalement ce livre, comme tous les livres précédents de Carl. Il est un auteur super talentueux.

Roman policier mais oas que....er comment !!!Non seulement, Carl Pineau nous décrit leonde lafieyx de Nantes avec ses dealers de drogues dures, ses voyous interlopes, ses flics véreux mais aussi il nous fait découvrir les problèmes, et des Arméniens rejetés de partout ceux des immigrés intègres ou de deuxième génération, mais encore ceux de certaines professions libérales qui croient bien faire. En bref tous les problèmes des années 80 à Nantes tout spécialement. Luc l'Armenien, Bertrand le coiffeur, Françoise la psy, Grég le policier tenace, bourru, mais avant tout humain, nous emmènent dans un maelström infernal qui nous xaptive et ne nous lâche plus. Un policier, mais pas que....car c'est également un hymne à l'amitié "qui est certitude à la différence de l"amour" comme à dit Marguerite Yourcenar, l'amitié, la vraie qui survit jusqu'à la mort avec Luc et Bertrand. Cer ou rage est également une étude approfondie

De chaque personnage, une analyse sociologique de Nantes et une mise en perspective des composantes humaines que sont le sexe, l'amour et l'amitié.,Avec une une incisive et sans fioriture, Carl Pinezu nous entraîne au cœur d'une intrigue fascinante qui captive et notre intellect et non sens. Si vous n'avez pas encore lu "l'Armenien ", courez vite vous le procurer.

J’ai adoré retrouver Greg Brandt pour connaître le début de sa carrière à Nantes.

Carl Pineau a la capacité de rendre vivant une époque passée et on y plonge avec bonheur.

J’ai lu le plus doucement possible pour rester encore un peu avec ce personnage attachant. Greg défend les faibles et les minorités à une époque où ce n’était pas tellement le cas. Je n’avais pas envie de finir le livre mais en même temps je voulais savoir ! Je conseille ce livre évidemment. !

Si j'avais lu ce roman avant la suite, jamais je n'aurai insisté.

C'est une histoire de trafiquants, de meurtre, d'enquête et de quartiers nantais.

Je serais bien incapable de résumer l'intrigue, qui implique de nombreux personnages plus ou moins sympathiques, liés entre eux par l'amour, l'amitié, la trahison, les liens familiaux...

C'est dense, compliqué et j'avoue qu'en fin de livre j'ai survolé quelques pages car je m'ennuyais franchement.

C'est dommage, j'aime bien me promener à Nantes et certains noms de lieux ont réveillé des souvenirs: les Arcades, le Molière, le Bouffay...

Mais franchement je ne pense pas retourner à ces polars.

J’ai adoré retrouver l’atmosphère des années 70. Cette immersion est un des points forts du roman, fruit d’un travail de fourmi de l’auteur qui nous inonde, à bon escient, de détails d’époque. L’intrigue est bien ficelée. Les personnages attachants. Cerise sur le gâteau : plusieurs références à l’Arménien et au Nantais sont glissées habilement. Dotée de moyens à la Netflix, cette tétralogie donnerait une série magistrale en quatre saisons.

J’ai hâte de lire le prochain Carl Pineau et me demande ce qui sortira prochainement de son imagination fertile. Personnellement, un récit au Canada où il a vécu ou bien la suite de Greg Brandt qui relaterait l’histoire d’amour tragique avec Nhan seraient des gourmandises irrésistibles.

Après avoir découvert Carl Pineau avec son roman Pour quelques millions, j'avais hâte de découvrir ce roman.



Alors, ça peut paraître assez illogique de démarrer une série par son 4e opus, sauf que s'il s'agit du dernier volet des aventures de Greg Brandt, chronologiquement c'est en fait le 1er :) Donc commencer par la fin, pourquoi pas ?



L'auteur nous ramène au début de carrière de son héros, l’inspecteur Greg Brandt, nouvellement affecté à la Sûreté urbaine de Nantes.



La plongée dans l'atmosphère des années 70 sonne juste mais oubliez tout de suite toute référence au mouvement hippie. Ici, une petite partie histoire et politique pas inintéressante sur la France post-guerre d'Algérie et des références à des choses aujourd'hui révolues « que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ». Mais c'est surtout le grand banditisme et les tensions entre bandes rivales qui ont le vent en poupe dans ce roman : braquage de banques, réseaux de prostitution, prémices du trafic de drogues, agressions, viols et meurtres... Autant dire que l'ami Greg Brandt ne va pas chômer.



Les personnages sont bien travaillés et ancrés dans leur temps, avec des rapports entre flics et gangsters souvent ambigus.



Une intrigue emplie de rythme et impeccablement construite que je quitte à regret. J'ai donc maintenant très envie de rattraper le temps en retrouvant Greg Brandt dans les Nuits nantaises des années 80, 90, et 2000.



Merci à Babelio et aux éditions Lajouanie pour ce très bon moment de lecture.