AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Carley Fortune (31)


𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒉𝒐𝒔𝒆 𝒅’𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒍𝒆 𝒃𝒆́𝒈𝒖𝒊𝒏, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒆𝒔 𝒏𝒖𝒊𝒕𝒔 𝒕𝒐𝒓𝒓𝒊𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒍 𝒇𝒊𝒏𝒊𝒓. 𝑴𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒆𝒖𝒓 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒏𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒔𝒖𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒏’𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝑾𝒊𝒍𝒍 𝒒𝒖’𝒖𝒏 𝒎𝒐𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒉𝒐𝒓𝒔 𝒅𝒖 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔.
Commenter  J’apprécie          10
- Ne me regarde pas comme ça.
- Comment ça ?
- Comme si tu t’intéressais à moi.
- Eh si c’est le cas ?
- Eh bien, je ne te le permets pas.
- Pourquoi ?
- Parce que tu m’as laissée t’attendre pour rien sur ce quai il y a neuf ans.
Commenter  J’apprécie          00
Ce que j'admire chez Will comme chez Fern, c'est qu'ils aiment fort. L'un et l'autre font de leur mieux pour ouvrir leur cœur, malgré le risque de rejet, de jugement et d'échec, et ils trébuchent en cours de route. Vers la fin du roman, Fern donne à Will la possibilité d'expliquer ses agissements.
Elle décide de lui tendre la main. C'est, à mes yeux, l'un des gestes les plus courageux et difficiles à faire durant les premiers stades de toute relation. C'est aussi ce qui rend Will et Fern plus forts. On fait tous des erreurs. On vit des traumatismes et des deuils, et bien sûr de mauvaises journées.
Il nous est arrivé à tous de nous casser la figure. Et les plus chanceux d'entre nous, en relevant la tête, ont trouvé la main tendue d'une âme précieuse.
(P. 388)
Commenter  J’apprécie          60
— Je ne sais pas comment ma mère a pu s'en sortir toute seule.
L'arrière-pensée, car c'en est une, s'est matérialisée malgré moi.
— Les mères célibataires sont des guerrières, dit Will. La tienne semblait savoir ce qu'elle voulait.
-— Cétait une force de la nature.
(P. 128)
Commenter  J’apprécie          50
Will lit des passages à voix haute:
- Les berceuses préférées d'Owen sont Edelweiss et
What a Wonderful World. (Il lève les yeux vers moi.) On ne rit pas.
—Je suis sûre que les médecins lui ont transplanté une nouvelle personnalité après l'accouchement.
Il poursuit sa lecture en silence, pendant que des rides de plus en plus prononcées strient son front.
- Devenir parent peut rendre n'importe qui cinglé.
(P. 127)
Commenter  J’apprécie          10
Sur l'arrière de ma culotte, le mot LUNDI écrit en grosses lettres est surmonté d'une image de Madame Chipie. En plus, on est mercredi.
(P. 124)
Commenter  J’apprécie          00
Ils déposent une pluie de baisers sur le crâne d'Owen et, enfin, s'en vont. Depuis la terrasse, je les regarde s'éloigner en agitant le bras dodu de leur fils en guise de salut.
Quinze minutes plus tard, Owen se met à crier.
J'ai tout essayé. J'ai changé sa couche, tenté de lui donner un biberon, l'ai fait sauter sur mon genou, ai épuisé mon répertoire de grimaces. J'ai chanté une version survoltée de Une souris verte, mais le petit continue de pleurer. Je me demande s'il ne va pas vomir à force de hurler à pleins poumons. Et je ne porte plus de pantalon parce que j'ai renversé du lait dessus. J'en viens à le supplier de se calmer en faisant les cent pas dans le séjour. Je suis à deux doigts de fondre en larmes.
- Owen, mon chéri. Arrête de pleurer, s'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît.
(P. 120)
Commenter  J’apprécie          00
Ce qu'il y a de bien avec les rencontres sans lendemain, c'est qu'on peut dire n'importe quoi sur soi sans que ça porte à conséquence.
Je secouai la tête.
— Il y a toujours des conséquences.
Je l'avais appris à dix-sept ans.
(P. 83)
Commenter  J’apprécie          40
Pourtant, je sais que les secrets sont essentiels, même dans les amitiés les plus sincères.
(P. 67)
Commenter  J’apprécie          00
Quand on a grandi dans un centre de villégiature à la Dirty Dancing, on se ramasse avec un surnom à la Dirty Dancing. «Bébé ».
Commenter  J’apprécie          00
Philippe était mon amoureux jusqu'à ce que je le trouve penché sur la chapelière dont la boutique jouxtait notre tout premier café. J'aurais dû avoir la puce à l'oreille quand il a commencé à porter un feutre mou. Morale de l'histoire: sortir avec le patron est une mauvaise idée.
Nous avons rompu il y a deux ans, et depuis j'évite les hommes. En fait non. J'ai réintroduit le sexe dans l'équation après cinq très longs mois. Mais les relations, ça ne m'intéresse plus. Tout ce temps, ces compromis et cette énergie gaspillée pour quoi? Pour des chaussettes sales qui traînent partout et pour constater un jour que les choses ne marchent pas. Sans façon.
(P. 60)
Commenter  J’apprécie          60
Je t'aimais tellement que le mot «aimer» ne suffisait pas à définir ce que je ressentais pour toi.
Commenter  J’apprécie          00
J’ai consacré des heures à étudier le jeu subtil des émotions sur ses traits. Elles étaient comme la pluie qui balaie le lac depuis l’autre rive, apparemment tranquille jusqu’à ce qu’elle touche terre et vienne battre les vitres du chalet. J’avais mémorisé les reflets de ses polissonneries, le tonnerre lointain de sa jalousie et les moutons de son extase.
Commenter  J’apprécie          20
- Tu peux passer la nuit chez moi, sur moi, même sous moi, dit mon interlocuteur d'une voix traînante. Comme tu veux, Perse.
- Charlie?
-Le seul et unique, répondit-il. Pas trop déçue?
Commenter  J’apprécie          20
Maman m'a dit qu'elle était prête. Qu'elle en avait assez de lutter, qu'elle s'ennuyait trop de papa.
Commenter  J’apprécie          00
Je me serais réjouie de n'importe quelle compagnie cet été là, mais tomber sur Sam, c'était comme gagner à la loterie de l'amitié.
Commenter  J’apprécie          120
Certaines personnes ont cette chance. Elles rencontrent leur meilleur ami, l'amour de leur vie, et ont la sagesse de ne pas le laisser filer.
Commenter  J’apprécie          30
Or à force de dévorer des histoires d'épouvante, je devins fascinée par l'écriture qui lui donnait forme, c'est-à-dire la manière par laquelle les auteurs rendaient crédibles des situations impossibles.
J'aimais que chaque histoire soit à la fois prévisible et singulière, réconfortante et inattendue.
Commenter  J’apprécie          10
Et je l'ai sentie, l'attraction entre nous. La même qui nous lie depuis nos treize ans et qui n'a fait que grandir avec les années. La même que j'ai tenté de rejeter, il y a douze ans.
Je ne l'ai pas brisée. Je nous ai brisés. C'est réparable.
Commenter  J’apprécie          00
𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒆𝒖𝒙, 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔, 𝒕𝒐𝒊 𝒆𝒕 𝒎𝒐𝒊. 𝑻’𝒆𝒔 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒒𝒖𝒊 𝒋’𝒂𝒊 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒆 𝒅’𝒆̂𝒕𝒓𝒆, 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒒𝒖𝒊 𝒋’𝒂𝒊 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒍𝒆𝒓. 𝑬𝒕 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋’𝒂𝒊 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒆 𝒅’𝒆𝒎𝒃𝒓𝒂𝒔𝒔𝒆𝒓.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Carley Fortune (289)Voir plus

Quiz Voir plus

Le jeu des titres

Quel animal est élégant pour Muriel Barbery ?

Le chat
Le hérisson
La taupe
L'écureuil

12 questions
9635 lecteurs ont répondu
Thèmes : littératureCréer un quiz sur cet auteur

{* *}