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Citations de Carlos Montero (33)


La cocaïne aussi aidait à confirmer cette impression. Et avec cette fatuité que seul donne le jeune âge, il sourit à son image. Il passa les doigts dans ses cheveux pour relever le quiff dont il était aussi fier que de ses abdos, et qui lui demandait quasiment autant de travail.
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Je ne le lui ai pas pardonné. Je ne lui ai pas pardonné de n’avoir pas voulu me déranger, d’avoir cru devoir m’épargner sa maladie ou pensé que, comme j’étais fâchée, je n’allais pas venir quand elle aurait besoin de moi. Et je ne me le suis pas pardonné non plus. Je ne me suis pas pardonné d’être restée sur cette dispute si bête, dont je ne me rappelle pour ainsi dire plus la cause – enfin si, mais quelle importance – et de ne pas l’avoir appelée, de ne pas avoir essayé de lui tendre la main.
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Elle a eu beau me dire de faire ce que je voulais de ma vie, je savais que, pour elle, c’était une déception que je n’aie pas choisi des études de médecine afin de suivre sa voie. Mais comment y parvenir ? Il valait mieux emprunter un autre chemin, parce que je n’aurais jamais été à la hauteur. Ma mère était la meilleure dans sa spécialité et elle avait toujours voulu être la meilleure.
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C’est trop le bon plan, d’être ta mère, et, ma belle, je sais pas comment tu peux vivre comme une tragédie le fait qu’elle t’ait laissé cet appart de malade. Moi, je sauterais de joie et je tiendrais des orgies toutes les semaines. Je baiserais sur tous les balcons, et les riches en train d’exhiber leurs beaux habits sur la promenade seraient scandalisés.
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Un baiser de ceux qui avant guérissaient et qui désormais ne sont qu’un écho de ce qu’ils ont été, je ne sais pas s’ils ont le même pouvoir.
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Avec le petit Nanouk, j’ai appris des choses fondamentales, ou plutôt, j’ai retrouvé la valeur de l’essentiel. C’était révélateur, de découvrir avec lui toutes les merveilles qu’offre la vie ; pour lui, tout ce qui comptait, c’était jouer, manger, se promener. Rien d’autre, et ça suffisait. Le sentir profiter de chaque découverte, de chaque caresse, m’a poussée à réévaluer mes priorités.
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Il a peut-être raison. Je ne devrais peut-être pas me fermer à ce qui nous attend. Sa ville n’est pas mal, sa famille n’est pas mal, même certains de ses amis ne sont pas mal. Pourquoi ne serait-ce pas le début de quelque chose qu’on mérite ? Je veux me battre pour notre couple. Vraiment. Et, pour qu’il fonctionne, il ne suffit pas de tourner la page, d’oublier, je dois aussi m’impliquer entièrement. Je suis prête à le faire.Je le suis.
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À force de mettre au pluriel, tu finis par croire que la décision a été prise à deux et c’est moins dur à avaler.
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J’ai les pieds sur terre, ma vocation est tardive, j’ai un certain âge. Trente-quatre ans, ce n’est pas un certain âge, ma belle, un certain âge, c’est soixante, me dirait Teresa. Bref, tout cela fait de moi quelqu’un de réaliste.
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Nous sommes convaincus que nous pouvons y survivre et notre tâche se poursuit ici. C’est peut-être dur de l’admettre, mais les deuils nous ont aidés à tenir le cap. Dans les moments les plus difficiles, nous nous sommes beaucoup appuyés l’un sur l’autre.
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Selon elle, tout ce qui dépasse notre âge, trente-quatre ans, est considéré comme vieux. D’où le fait que maintenant elle a décidé de se taper un ou deux mecs par semaine, pour profiter de sa dernière année avant la décadence. Je lui dis que je ne parle pas comme une vieille, je suis simplement avec Germán depuis ma deuxième année d’études. Déjà douze ans, un mariage, deux fausses couches, la mort de son père, celle de ma mère, quatre déménagements, ses deux ans et demi de chômage qui s’éternisent, même s’il refuse de reconnaître qu’il est inactif : il écrit, sauf qu’il n’écrit pas et que ne pas écrire le déprime. Il entre dans la dépression et en ressort avec une facilité déconcertante.
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C’est peut-être pour cette raison que nous sommes en couple depuis plus de douze ans. Parce que parfois on rit encore ensemble. Pourtant, depuis son père, j’ai chaque jour plus de mal à lui arracher un sourire. « Son père » signifiant « la mort de son père », bien sûr. Comme c’est étrange, les euphémismes et tous les efforts que nous faisons pour effacer la mort de la vie et du langage.
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J’ai lu quelque part que les plus grandes causes de stress, par ordre décroissant, sont : la mort d’un être cher, une rupture amoureuse et un déménagement.Mort d’un être cher : c’est fait. Ou plutôt, c’est doublement fait.
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