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Citations de Carlos Montero (33)


C’est ton premier jour, profite de cette énergie, certes un peu ramollie par l’insomnie et l’allergie, et altérée par le café. Mais, si tu recherches bien en toi, ta joie de rencontrer les élèves et les collègues est intacte. Comme quand tu étais petite et que tu attendais en secret la rentrée des classes. Cette odeur de livres neufs était aussi merveilleuse que celle d’une baguette tout juste sortie du four. Les senteurs enivrantes n’ont pas leur pareil.
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J’ai lu quelque part que les plus grandes causes de stress, par ordre décroissant, sont : la mort d’un être cher, une rupture amoureuse et un déménagement.
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« Remplaçante jamais découragée ». J’adore mon travail, même si je ne peux pas rester aussi longtemps que je le voudrais avec les mêmes élèves. Ma vocation n’était pas précoce, bien au contraire : je ne m’étais jamais imaginée professeur. Mais, quand j’ai essayé, ça m’a rendue accro. Avec le temps, il m’arrivera peut-être comme à beaucoup de profs de me sentir lasse, de voir les années passer et moi vieillir alors qu’en face ils ont toujours le même âge, la même dynamique, et moi non. Mais pour l’heure cette perspective me semble difficile à croire.
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Quand ils décèlent une faiblesse, ils foncent. Ils sont comme des piranhas attirés pas le sang.
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On pouvait vivre avec les absences. Avec la mort d'un être aimé et avec la fin d'un mariage. Parce que ce n'est pas la fin du monde. Et, souvent, la peur de l'absence est plus terrible et paralysante que l'absence elle-même. Je commençais une nouvelle vie. Et le mieux de tout, c'est que, même si j'étais morte de peur, j'étais aussi pleine d'envie.
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Comment Iago n'aurait-il pas été ému par cette histoire ? C'était la sienne. Parce que toutes les horreurs possibles ont déjà été commises. Surtout dans ces temps difficiles, ceux d'avant, ceux de maintenant. Les temps difficiles sont un terrain fertile pour faire germer tout acte misérable.
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C'est un travail de titan, jamais rien ne m'avait demandé autant d'efforts que cette demi-heure où je dois m'obliger à réagencer le monde. Un monde où elle n'est plus là. Certains jours, j'échoue, je n'arrive pas à l'accepter, rien n'a de sens et rien n'en vaut la peine. J'erre dans l'appartement, dans le lycée, dans la ville, dans la vie.
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Les disputes, ça a détruit notre couple. Tu sais, quand tu montres ton pire visage et que tu vois aussi le pire visage de l'autre et qu'il n'y a plus de retour possible ? Tu ne peux pas redevenir ce que tu étais, parce que tu as déjà montré le monstre qui t'habite, et tu as vu celui qui vit en l'autre. Et personne ne veut vivre avec un monstre.
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Et je maudis cette époque où nous avons décidé d'étaler notre intimité sur la toile. Nous en avons assez de nous faire rabâcher que le concept de vie privée s'est transformé avec les nouvelles technologies, ou qu'il s'est volatilisé, mais avant de le vivre soi-même on n'a pas conscience de tout ce que ça implique. Nous sommes coupables de partager chaque minute, chaque instant sur le Net. Et coupables aussi de ne pas protéger de manière plus sûre notre intimité dans notre ordinateur.
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Ce couple dont je me demande depuis un moment s'il en vaut la peine. Je vis dans le doute constant, me demandant si on est trop lâches pour rompre ou courageux de continuer d'essayer.
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Des pirates ont détourné mon nuage. Comment une phrase presque poétique, qui ne voulait rien dire il y a quelques années, peut engendrer aujourd'hui une si grande tragédie pour moi ?
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Ne donne pas tant de pouvoir aux mots. Ne les laisse pas trop te conditionner. N'intellectualise pas tant. [...] La vie doit être autre chose qu'une torture continuelle sur l'insignifiant, sur le rien. Tu dois bien avoir appris quelque chose avec la proximité de la mort, la réalité de la mort. C'est le seul drame. Les autres, nous pouvons les gérer, les atténuer, les fuir, les éviter.
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...nous l'avons décidé. Ou plutôt, c'est lui, mais parler au pluriel quand certaines décisions prises unilatéralement ne sont pas au goût de l'autre est l'un des secrets du mariage pour ne pas tout laisser tomber.
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"Son père" signifiant "la mort de son père", bien sûr. Comme c'est étrange, les euphémismes et tous les efforts que nous faisons pour effacer la mort de la vie et du langage.
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Je ne comprends pas de quoi elle me parle, mais elle va s’occuper d’autres clients et me laisse là avec mes doutes. Je termine le gâteau et, quand je cherche à régler, la dame refuse.
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J’ai envie de lui dire que c’est inutile. Elle pourrait continuer à me parler en galicien. Ce n’est pas que je n’aie pas compris, mais que sa question m’a prise de court. Mais comme elle s’est déjà remise à parler, je ne veux pas l’interrompre.
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Ce que je ne sais pas, c’est pourquoi je suis en train d’inviter un inconnu à prendre un café. Je suppose qu’il éveille en moi un instinct de protection. Ou simplement que je suis intriguée par ses larmes et ses lunettes noires par temps de pluie.
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Chaque fois qu’on lui demande comment elle va, elle répond à la galicienne : « on fait aller ». Avec résignation, sans cesser d’essayer, en faisant contre mauvaise fortune bon cœur, mais pas trop non plus, parce que ce n’est pas le moment de plaisanter. Qu’on sache qu’on avance, qu’on fait des efforts, sans reculer, mais sans se voiler la face non plus. Aller ? On va. Avec joie ? Non, on fait aller.
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Sans transition, il se mit à se savonner en fredonnant un rap très sexuel. Il accompagnait les phrases les plus obscènes de caresses savonneuses sur ses parties génitales. La cocaïne était bonne, aucun doute là-dessus. Il avait déjà envie de mettre fin à sa douche pour s’enfiler un autre rail d’un kilomètre de long.
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Même si la crise l’avait aussi atteint et qu’il avait dû prendre des mesures. La famille de Roi, en revanche, avait été touchée de plein fouet. Ses deux parents étaient au chômage et, pour parvenir à boucler les fins de mois, son père prenait de petits boulots et sa mère faisait des ménages.
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