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3.89/5 (sur 19 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Madrid , 1971
Biographie :

CARLOS SISÍ est un auteur espagnol, né à Madrid en 1971.
Dès 2008, il se met à l’écriture, et ses premiers chapitres sont
publiés sur internet avant que les éditions Dolmen ne s’intéressent à son travail pour leur catalogue zombie (Linea Z). En 2009, il voit paraître son premier roman Los Caminantes (Les Marcheurs). Le succès est presque instantané, et aujourd’hui, ce premier tome en est à sa 12e édition, un véritable tour de force pour cet autodidacte de l’écriture. En 2010, Carlos Sisí publie Necropolis, toujours avec les éditions Dolmen, puis en 2011, signe un contrat avec les prestigieuses éditions Minotauro pour la publication de son troisième roman Hades Nebula censé conclure la trilogie. Mais devant le succès de la série et la pression des lecteurs espagnols, l’auteur a récemment annoncé s’être attaqué à un quatrième opus : Aeternum.
En 2013, Carlos Sisí remporte le prix Minotauro de science-fiction pour son roman Pantéon (non traduit).
Il vit aujourd’hui à Malaga, là où se déroule l’action de son
premier roman, en espérant ne pas croiser ses personnages…
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
C’est incroyable. Pendant toutes ces années, Hollywood nous a vendu l’idée que les Américains sauveraient le monde en cas d’invasion extraterrestres ou autre, et dès qu’une catastrophe éclate chez eux, il n’y a plus personne.
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Je ne crois pas que la vie ait un sens précis, Jose. Le sens est contenu dans la vie elle-même. Les humains sont dotés d’un ego hors du commun. Nous nous sommes toujours considérés comme l quintessence de la création, en imaginant que notre existence devait nécessairement mener quelque part. Nous aimons penser que nous comptons, que nous sommes supérieurs aux autres espèces. Tu crois que la vie du termite qui évolue aveuglément dans sa colonie et voue son passage sur cette Terre à chercher de la nourriture a le moindre sens ? Non, pas plus que la tienne. Un jour l’humanité aura disparu et cette planète tout entière se réduira à une insignifiante boule de poussière desséchée au milieu de l’espace infini. Et tu crois que quelqu’un en aura quelque chose à cirer ?
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"Parfois, reprit-il, tu vois des trucs que t'as du mal à oublier une fois que t'es rentré au bercail et que t'es pieuté. Pas moyen de t'en débarrasser, même après une bonne nuit de sommeil, ou de les faire disparaître comme le sang sous la douche après une petite baston. Ces choses ne ressemblent pas toutes à des monstres. Parfois, y a un visage, des yeux qui se plantent dans les tiens et, pendant une seconde, t'aperçois l'humanité qu'ils ont perdue. Pour peu, t'aurais pitié. Et t'hésites. Mais c'est leur arme. C'est leur putain d'arme. C'est comme ça qu'ils ont réussi à tout détruire. On a... tout simplement pas le droit de se rappeler que tous ces cadavres étaient des hommes et des femmes, des amis, des conjoints, des gens ordinaires avec des crédits à rembourser et des projets pour l'été." (P92)
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"Telles des marionnettes mues par d'invisibles fils, les morts commencèrent à s'avancer. Ils tanguaient, se cognaient les épaules et tendaient les bras.
Le père Isidro resta figé dans ce moment d'éternité.
Les morts l'encerclaient...
Et ils passèrent devant lui sans s'arrêter. Les morts-vivants l'entouraient, frottant parfois contre lui leur peau blafarde, et entraient dans l'église pour la fouiller, agités de spasmes frénétiques. Le père Isidro cligna des yeux, interloqué. En quelques secondes, il se retrouva au beau milieu d'une mer de cadavres, comme s'il était l'un des leurs. Il regarda autour de lui, envahi par un mélange de nausée, de terreur... et de soulagement." (P110)
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"Là, enfermé dans une prison de fortune, le père Isidro dormait. Fébrile, la peau couleur de cendre, il respirait difficilement, hanté par des cauchemars dans lesquels Dieu lui reprochait de ne pas avoir accompli sa sombre mission. Isidro l'implorait de se montrer patient. Une occasion finirait bien par se présenter, un moment d'inattention, une faiblesse dont il pourrait tirer profit.
Le père Isidro attendait son heure." (P14)
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Puis il l'entendit... une sorte de chanson aux accents mélancoliques. Une voix riche et profonde s'élevait depuis l'entrée.
"A la combe au loup,
Coule une rivière
De sang espagnol."
(P142)
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