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Les Marcheurs tome 1 sur 3
EAN : 9782809448542
Panini France (05/11/2014)
3.88/5   12 notes
Résumé :
La ville de Malaga est morte, mais ses habitants ne connaîtront point le repos éternel. Quelques survivants réfugiés dans un centre sportif s'efforcent de subsister au jour le jour et de reprendre peu à peu le contrôle de la ville. Dans un quartier naguère animé, une jeune femme jette des tracts du haut d'un immeuble, dans l'espoir qu'ils finissent entre les mains d'autres survivants? Mais ses messages s'éparpillent comme autant de feuilles mortes parmi les hordes d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Premier tome d'une quadrilogie espagnole dont seuls les deux premiers semblent avoir été traduits en français.

La littérature zombies - ils existent depuis plusieurs décennies ceux-là mais - a vu un regain d'intérêt au début 2010 je pense, avec l'ultra populaire première saison TV de The Walking Dead et World War Z de Brooks. le grand public était prêt pour bouffer du zombies à toutes les sauces.
Ce bouquin a été écrit en 2014 et surfe allègrement sur la vague.

On a été chercher un truc espagnol, traduit en Anglais puis en Français.
En soi le bouquin est bien écrit. Mais l'histoire est désespérément banale. Rien de neuf sous les feux post apocalyptiques de l'enfer sur Terre. Et l'enfer, c'est les autres disait le fameux. Là encore, le plus dangereux ce n'est pas les marcheurs, c'est l'Humain, un humain en particulier et un prêtre de surcroît. D'où la couverture.

Mes plus grands reproches ?
Un début très brouillon et j'ai eu du coup un peu de mal à me lancer. du coup, des a priori pour le reste du livre.
Mais surtout des personnages trop indistincts, mal définis. OK ils meurent à tour de bras, comme il est d'usage dans ce type de littérature, mais même les survivants manquent cruellement de consistance. Et comment apprécier une histoire si on ne connaît pas, on ne s'attache pas, on ne s'identifie pas ou on ne déteste pas les personnages du roman ?

Bref, perfectible et surtout dispensable.
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Les oeuvres de la collection "Eclipse" chez Panini ne sont pas toujours marquantes ou captivantes, mais il arrive de tomber sur des petites perles avec un contenu original et une plume plaisante. A noter que, jusque là, je n'ai pas été déçue par les sagas espagnoles publiées chez Panini (ex : "Apocalypse Z" de Manel Loureiro). J'achète donc souvent ces ouvrages... Alors la saga "Les marcheurs" de Carlos Sisi n'a pas fait exception ! D'autant plus qu'ici, la couverture est bien choisie : on aperçoit un prêtre dément avec un large sourire aussi carnassier que dérangeant, tandis que des revenants s'avancent dans son dos... Cela annonce déjà la couleur : durant la lecture, on va rencontrer un psychopathe qui ne semble pas être dérangé ou attaqué par les goules... ! Avant d'ouvrir cet ouvrage, cette couverture m'avait intriguée. Je me demandais "pourquoi" les zombies ne se jetaient pas sur lui... Et la quatrième de couverture ne m'éclairait pas vraiment plus. C'est donc avec une grande curiosité que j'ai ouvert ce livre...

Le début de ce roman est assez classique et ressemble à beaucoup de livres du genre... Mais, peu à peu, il va se démarquer grâce à un personnage affreux et troublant : un prêtre qui n'est pas attaqué par les morts-vivants ! Ce dernier pense que c'est l'heure du Jugement Dernier, qu'il est le messager de Dieu et souhaite punir les infidèles/les pêcheurs (les survivants) en guidant et envoyant les zombies sur eux. Cela fait donc de lui un homme très dangereux. Déjà qu'il est difficile de survivre avec des hordes de zombies et l'estomac dans les talons, si en plus les morts sont aidés ou dirigés... le père Isidro est vraiment un personnage terrifiant : il n'hésite pas à attendre la nuit pour repérer la lueur des bougies (et donc les rescapés) pour conduite son troupeau de zombies... Il prend des voitures pour casser les murs d'infortune, il utilise des armes, s'infiltre dans les bâtiments pour ouvrir de l'intérieur, ... Bref, il y met tout son coeur pour éliminer les derniers Hommes ! J'ai trouvé cela angoissant... Et cela m'a plu ! L'idée est vraiment géniale.

Les survivants, Juan, Isabel, Moses, Aranda, Antonio et les autres, sont intéressants à suivre. Au départ dispersés, ces personnages vont se rencontrer et vont décider de s'unir. Très vite, les équipes se forment pour survivre : certains protègent un complexe dans lequel ils ont trouvé refuge, d'autres vont chercher des vivres ou des objets utiles, ... Ils sont bien organisés. C'est un schémas assez classique, cependant la plupart des protagonistes sont intéressants et plutôt bien développés.
Tout n'est pas rose pour les vivants et c'est loin d'être le cas ! Très vite, leur nombre diminue et le pire est à venir lorsqu'Isabel jette des lettres depuis son refuge en espérant que des rescapés viennent rejoindre son groupe et ne perdent pas espoir... C'était sans compter le Père Isidro qui, lui aussi, tombe sur l'un des messages... Dès lors, l'action s'enchaîne, si bien qu'il est impossible de s'ennuyer. Comme les survivants, on n'a pas le temps de souffler ou de s'arrêter : en très peu de temps, leur havre de paix peut basculer.
La plume de Carlos Sisi m'a très vite plu : elle est fluide et additive. Certains lecteurs n'aimant pas le sang, la violence ou les scènes gores devront sauter quelques passages, car l'auteur ne nous épargne pas. Certes, c'est quelque chose d'attendu dans ce type d'ouvrages, mais je tenais à le signaler au cas où...

Pour un livre de fiction avec des revenants, j'ai trouvé cohérente la raison pour laquelle le Père Isidro n'était pas attaqué par les zombies (cela arrive vers le milieu/la fin du récit). En revanche, j'aurais souhaité savoir pourquoi l'épidémie s'est déclenchée. Ce n'est pas nécessaire pour comprendre et apprécier l'intrigue, c'est tout simplement de la curiosité. Peut-être que cela sera développé plus tard ?
Cette saga prometteuse m'a vraiment plu... Je l'ai d'ailleurs recommandée à mes proches fans du genre "Zombie" qui ont également été conquis. le Père Isidro fait toute la force de ce premier tome... Et j'ai hâte de le retrouve dans les prochains ! E.C.
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Les marcheurs est un bon roman de zombies. Si le début est classique et ressemble à beaucoup de romans du genre, peu à peu il finit par se démarquer en proposant un personnage unique et troublant, plus dangereux encore que les zombies. Roman de survie en milieu zombie, il n'est pas sans rappeler les meilleurs romans du genre et si le début est lent à se mettre en place, peu à peu on commence à sentir les choses changer pour notre plus grand plaisir !

La plume de l'auteur est addictive, aucun souci. le roman se lit sans aucun problème, on comprend clairement ce qui se déroule sous nos yeux. Les zombies se réveillent soudainement et aucune explication n'est donné quand à leur origine. J'espère néanmoins que dans un prochain opus l'auteur nous offrira une explication sur cette soudaine épidémie qui arrive très vite. On attend de savoir la raison, mais aucun élément ne nous est donné dans ce premier opus si ce n'est que pour certains, l'heure du Jugement dernier a sonné.
Je disais donc que ce roman n'a rien à priori d'innovant ou de différent des autres romans zombies. Certaines scènes sont très sanglantes et violentes, les zombies dévorant avec plaisir les rares survivants qu'ils trouvent. Malgré tout, on se sent captivé tout de même par Juan, Moses, Isabel et les autres dans leur survie. Les groupes dispersés au départ finissent par se rassembler pour tenter au mieux de survivre. Les uns protègent le complexe, d'autres s'occupent de trouver de quoi manger, chacun ayant un rôle qui lui est attribué. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé Juan qui devient très vite un pilier du roman. Très vite, il devient un élément clef et va prouver son courage et son désir de protéger l'humanité.

Ce premier opus est très court et assez rapide. L'ennui n'est pas possible puisque chaque fois un rebondissement a lieu et met nos héros en mauvaise posture. Jusqu'à ce qu'il arrive : le Père Isidro. Cet homme fou et qui marche avec les zombies ne craignant rien d'eux et les amenant aux vivants. On ignore un peu pourquoi il agit de la sorte, si c'est la folie qui parle pour lui ou si c'est autre chose, un appel spirituel de son Dieu. Malgré son mauvais rôle et le fait qu'il détruise certains espoirs des vivants, il finit par leur montrer la voie du futur grâce à sa particularité : celle d'être invisible pour les zombies (comme dans d'autres films et romans). L'explication donnée à ce phénomène est convaincante et ne semble pas trop tiré par les cheveux, personnellement je l'ai trouvé naturel et plausible.

En bref, c'est un roman zombie classique, mais très bien écrit et qui peu à peu tente de se démarquer des autres romans du genre. A voir ce que nous réserve la suite !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je ne crois pas que la vie ait un sens précis, Jose. Le sens est contenu dans la vie elle-même. Les humains sont dotés d’un ego hors du commun. Nous nous sommes toujours considérés comme l quintessence de la création, en imaginant que notre existence devait nécessairement mener quelque part. Nous aimons penser que nous comptons, que nous sommes supérieurs aux autres espèces. Tu crois que la vie du termite qui évolue aveuglément dans sa colonie et voue son passage sur cette Terre à chercher de la nourriture a le moindre sens ? Non, pas plus que la tienne. Un jour l’humanité aura disparu et cette planète tout entière se réduira à une insignifiante boule de poussière desséchée au milieu de l’espace infini. Et tu crois que quelqu’un en aura quelque chose à cirer ?
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C’est incroyable. Pendant toutes ces années, Hollywood nous a vendu l’idée que les Américains sauveraient le monde en cas d’invasion extraterrestres ou autre, et dès qu’une catastrophe éclate chez eux, il n’y a plus personne.
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"Parfois, reprit-il, tu vois des trucs que t'as du mal à oublier une fois que t'es rentré au bercail et que t'es pieuté. Pas moyen de t'en débarrasser, même après une bonne nuit de sommeil, ou de les faire disparaître comme le sang sous la douche après une petite baston. Ces choses ne ressemblent pas toutes à des monstres. Parfois, y a un visage, des yeux qui se plantent dans les tiens et, pendant une seconde, t'aperçois l'humanité qu'ils ont perdue. Pour peu, t'aurais pitié. Et t'hésites. Mais c'est leur arme. C'est leur putain d'arme. C'est comme ça qu'ils ont réussi à tout détruire. On a... tout simplement pas le droit de se rappeler que tous ces cadavres étaient des hommes et des femmes, des amis, des conjoints, des gens ordinaires avec des crédits à rembourser et des projets pour l'été." (P92)
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"Telles des marionnettes mues par d'invisibles fils, les morts commencèrent à s'avancer. Ils tanguaient, se cognaient les épaules et tendaient les bras.
Le père Isidro resta figé dans ce moment d'éternité.
Les morts l'encerclaient...
Et ils passèrent devant lui sans s'arrêter. Les morts-vivants l'entouraient, frottant parfois contre lui leur peau blafarde, et entraient dans l'église pour la fouiller, agités de spasmes frénétiques. Le père Isidro cligna des yeux, interloqué. En quelques secondes, il se retrouva au beau milieu d'une mer de cadavres, comme s'il était l'un des leurs. Il regarda autour de lui, envahi par un mélange de nausée, de terreur... et de soulagement." (P110)
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Puis il l'entendit... une sorte de chanson aux accents mélancoliques. Une voix riche et profonde s'élevait depuis l'entrée.
"A la combe au loup,
Coule une rivière
De sang espagnol."
(P142)
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