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Critiques de Cassandra Clare (1606)
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The Mortal Instruments, tome 1 : La Cité des ..

Ce premier tome de la série, est une très belle entrée en matière. Ce roman est plein d'imagination, il est vrai que d'imaginer un monde invisible est séduisant, je ne verrai plus jamais les gens autour de moi avec le même œil.



J'ai été surprise tout au long de ma lecture, je n'étais jamais sur la bonne piste.

J'ai beaucoup aimé la relation entre Jace et Clary, toujours à se lancer des piques et des vannes.

Le personnage de Jace est très mystérieux, on ne sait au final pas grand chose de lui, il reste une énigme.

Clary est une fille pleine de ressources, mais l'auteure n'en a pas fait une super héroïne qui sauve la planète... Elle reste cette jeune fille qui découvre un monde mystérieux et totalement inconnu et ne sait pas comment y faire face.



Ce roman ruissèle de magie, de démons, et de toutes sortes de créatures plus ou moins agréables... Une belle découverte et un bon moment de lecture.




Lien : http://livresque78.over-blog..
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The Mortal Instruments, tome 3 : La cité de v..

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le dernier tome de cette première trilogie est plus que palpitant. Je n'en attendais pas moins, c'est vrai, mais peut-être pas autant de la part de l'auteur. le second tome avait été intéressant, mais pas autant que le premier… Il manquait un petit quelque chose qui est présent dans ce tome trois, et c'est une très bonne chose.

J'attendais depuis un petit moment la découverte d'Idris. L'auteur nous en parle depuis le premier tome, et j'étais assez impatiente de voir la fameuse citée prendre enfin vie. Et étonnamment, je me l'imaginais exactement comme cela. le fait que Clary la découvre pour la première fois, donne aussi une note authentique, comme si on voyait réellement Idris à travers les yeux de quelqu'un… comme nous, tout simplement. Et c'est en grande partie, ce que j'aime dans ce roman. Clary est une Chasseuse d'Ombres, un être totalement différent de nous, mais pourtant de part son côté « terrestre », pour reprendre l'expression, on peut vivre pleinement toutes ses découvertes en se mettant dans sa peau, sans que cela soit étrange. Et c'est un réel atout pour le roman.



Je ne sais pas trop par quoi continuer, car j'ai beaucoup de choses en tête vu que je viens tout juste de finir le roman… Disons les personnages, car mine de rien, il y a eu pas mal de chamboulements à ce niveau-là. Simon, tout d'abord. J'aime vraiment ce personnage, et le fait qu'il soit beaucoup plus présent dans ce tome a été un réel plaisir. Sa façon de penser et de voir les choses a évolué, il ne pense toujours qu'au bien de Clary et cette pensée dicte la plupart de ses décisions, mais c'est une bonne chose. Il est foncièrement bon, et pas de façon niaise. C'est un personnage qui apporte une toute autre dimension aux idées que l'on peut se faire sur les créatures obscures. Jace aussi m'a semblait différent. Ou du moins, Cassandra Clare nous a offert une vision de lui plus claire, dans le sens où, on prend réellement conscience de certaines de ses facettes. le fait qu'il soit beaucoup plus attentif qu'on peut le croire, la culpabilité qui le ronge sans cesse, ce besoin de trouver un lieu d'encrage… Car au final, il ne sait pas qui il est vraiment, tiraillé entre le fait d'être le fils de Valentin et en même temps de ne pas vraiment l'être de part sa façon d'être et de penser. Là encore, j'ai beaucoup aimé ce dont l'auteur a fait de ce personnage torturé.



Je ne vais pas parler de Clary, car elle est égale à elle-même, et j'ai déjà fait son éloge dans mes deux autres critiques. Mais plutôt de deux personnages qui m'ont fait hérisser le poil… le nouvel Inquisiteur par exemple… Il m'a tout de suite fait penser au personnage de Dolores Ombrage dans Harry Potter… Son physique, sa façon de se comporter… le fait qu'il est censé être le représentant de quelque chose de bien, et qu'il en profite pour rendre cette autorité malsaine… le personnage d'Ombrage m'avait beaucoup marqué à l'époque (je me rappelle encore la traiter de nombreux noms d'oiseaux…) et elle est en quelque sorte mon personnage de référence pour ce qui concerne les êtres… pas abjectes, mais pas loin non plus. Et ressentir de nouveau ce sentiment envers un personnage, ce n'est pas agréable… Enfin… le second, n'est pas Valentin qui au final est quelqu'un que je peux arriver à cerner en quelque sorte, mais Sébastien. Un peu comme Jace, dès son apparition, je n'ai pas pu supporter ce personnage. Je me suis vite rendu compte que je ne m'étais pas trompée, et les soupçons que j'avais eus à la fin de la lecture du tome deux m'ont conforté dans cette idée. Je suis d'ailleurs contente des événements qui ont découlé suite à la découverte de sa véritable identité ! Je ne sais pas si l'auteur a, indirectement, conduit à ce ressentiment, mais j'avoue que les indices glissés de-ci, de-là, étaient très intéressants. Je me suis d'ailleurs rendu compte que je prêtais beaucoup attention à certains choses que les personnages disaient ou pensaient pour chercher une information d'apparence banale, mais qui au final avait son importance.



Quant à l'histoire en elle-même… Pleine de rebondissements, palpitante, et vraiment menée de mains de maître. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, et il était parfois difficile de lutter contre l'envie pressante de découvrir la suite, si bien que je devais un peu ralentir ma lecture pour ne pas manger certains passages. J'ai beaucoup aimé les différents messages, aussi, présents à de nombreux endroits du roman. La tolérance, bien entendu, mais aussi les liens familiaux, l'apprentissage que chaque adolescent doit faire pour apprendre à se définir soi-même, le fait que le pouvoir peut corrompre de différentes manières… Sans entrer dans un côté moralisateur, Cassandra Clare a très bien su intégrer tout cela dans son roman. Et je pense que si on enlève le côté surnaturel, ce sont beaucoup de choses qui nous parlent car encore et toujours contemporaines.



Et puis, bien entendu le combat que l'on attendait tous. Et ce n'est pas vraiment les combats en eux-mêmes qui ont été intéressants, mais plutôt toute la psychologie de l'avant bataille. Voir les personnages essayaient de survivre face à Valentin et son armée de démons, les alliances qui se forment, les opinions qui évoluent... J'ai d'ailleurs hâte de voir ce que ces combats vont changer que cela soit pour les Créatures Obscures ou bien pour les Chasseurs d'Ombre.



Maintenant, la question que je me pose est : vais-je continuer le tome quatre dans la foulée… ? Je sais que cela peut paraître contradictoire quand j'annonce que ce roman est un coup de coeur, mais j'ai très peur de ce qui pourrait arriver aux personnages par la suite. La fin de ce tome trois est parfaite pour moi, et j'ai quelques réticences à devoir voir des personnages que j'aime beaucoup de nouveau souffrir (parce que oui, sans spoiler, il ne faut pas non plus se leurrer, la seconde trilogie ne sera pas de tout repos… du moins j'imagine).
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The Mortal Instruments, tome 6 : La cité du f..

Et c'est aujourd'hui que s'achève ma lecture du sixième et ultime tome de la série The Mortal Instruments. J''ai le droit de verser ma petite larme ? Non ? Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé de faire traîner sur la fin de ma lecture pour que ce moment arrive le plus tard possible mais bon, c'est fait. Maintenant que la Guerre Obscure opposant les forces de Sébastien aux Chasseurs d'Ombres et autres créatures obscures est terminée, il est temps d'être forte et de rentrer dans le vif du sujet.



Comme je vous le disais, cet ouvrage est très sombre car Sébastien Morgenstern, fils de Valentin et frère de Clary, l'une de nos héroïnes et protagoniste, a trouvé un moyen encore plus diabolique que feu son père Valentin pour déclarer la guerre aux nephilims. Quel meilleure solution pour combattre des Chasseurs d'Ombre que de les diviser et d'utiliser leurs propres ressources armées afin de prendre enfin le plein pouvoir ? Sachant pertinemment que les chasseurs d'ombres refuseront de trahir l'Enclave et de se joindre à ses lui de leur plein gré, Sébastien a don inventé la coupe infernale dans laquelle il obligera tous ceux et celles qu'il réussira à faire prisonnier à boire dedans afin de les avoir sous sa coupe (ah ah, quel jeu de mots débile !), bref, sous son emprise. Ainsi, avec les démons et les Obscurs (appellation employé pour tous ceux et celles qui ont été ainsi transformés et privés de leurs souvenirs et surtout, de leur libre arbitre), Sébastien va ainsi s'engager dans une guerre contre les chasseurs d'ombres et les créatures obscures qui ont rejoint leurs rangs, à savoir loups-garous, vampires, sorcier et petit peuple (du moins, c'est ce que tout le monde croit et je ne vais pas vous en dire plus à ce sujet car si il y a un traître dans cette armée, ne comptez pas sur moi pour le dénoncer, vous êtes bien assez grands pour le découvrir seuls !



Ici, nous retrouvons dons nos principaux héros favoris à savoir, Clary, Jace, Isabelle, Alec et Simon qui vont se battre côte à côte et auxquels je me suis très attachée au cours de ma lecture des cinq premiers tomes (notamment à Jace et à Clary) mais si j'avais un léger doute concernant ce sixième tome, c'est que le premier chapitre s'ouvre avec d'autres chasseurs d'ombres : les enfants Blackthorn et la meilleure amis de l'un d'entre eux Emma Carstairs. Quelle place ces derniers vont-ils prendre dans l'histoire ? Là encore, même si je peux vous dire que leur rôle ne sera pas à négliger et leur importance de taille, ils sont, à mon grand soulagement loin de remplacer l'importance des enfants Lightwood (Isabelle et Alec), de Clary bien évidemment, Simon Lewis, mon adorable sorcier Magnus Bane et puisque j'ai commencé à donner des noms de famille, vous serez probablement surpris d'apprendre que celui de Jace n'est ni Lightwood (cela il le savait déjà), ni Morgenstern comme Clary et Sébastien...euh pardon Jonathan (cela, il l'a longtemps cru pour son plus grand désespoir et celui de Clary) mais...ah ah suspense !



Une série qui a été réellement à la hauteur de mes attentes et espérances (même si je doutais à chaque fois que Cassandra Clare puisse faire mieux que dans le tome précédent ou du moins aussi bien mais pourtant, si, elle l'a fait) que je ne peux que vous recommander !
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The Mortal Instruments, tome 1 : La Cité des ..

Enfin un autre coup de cœur. Je m'y attendais plus ou moins vu les critiques que j'ai pu en lire, le résumé et l'engouement des fans un peu partout dans le monde. Il faut dire que nous sommes assez gâtés en ce qui concerne la littérature young adulte ces derniers temps. Et je suis très heureuse de découvrir toutes ces séries alors que pratiquement tous les tomes sont déjà sortis (ça a du bon finalement, d'avoir du retard dans mes découvertes de petits chefs d’œuvre !).



J'ai découvert La cité des ténèbres de Cassandra Clare grâce au film qui sortira cette année. J'ai tout de suite adoré l'univers qui s'en dégageait. Et même si après ma lecture, je me dis que les réalisateurs ont pris pas mal de libertés par rapport au roman d'origine, il n'en reste pas moins que je suis très impatiente de sa sortie - encore plus maintenant - pour enfin voir Clary, Jace, Isabelle, Simon et Alec en action. Comme quoi, cela a vraiment du bon tous ces films qui sortent, basés sur des romans young adulte.



Mais revenons un peu à l'histoire en elle-même. Je l'ai dévoré... en deux jours à peine, et je vais devoir faire beaucoup d'efforts pour ne pas acquérir le second tome tout de suite, ma PAL débordant plus qu'il ne se le doit. Il faut dire que Cassandra Clare a vraiment un don pour rendre son récit captivant. On ne s'ennuie à aucun moment car au final il n'y a pas de temps mort, ou si peu. L'histoire est très dynamique, bien construite surtout quand on voit les complexités se dévoiler petit à petit. Il aurait été très facile de s'emmêler les pinceaux avec ses diverses intrigues, mais l'auteur a su s'en tirer avec brio. Tout est très bien ficelé, même si un détail en particulier me chiffonne un peu, mais je pense que les tomes suivants m'éclaireront plus sur le sujet.



J'ai aussi beaucoup aimé l'univers. Il regroupe pas mal de créatures du surnaturel, et en même temps le choix se posant sur les héros, à savoir ces êtres mi-anges, mi-humains, est fascinant. Si bien qu'en lisant le roman, je n'ai pas eu la sensation que l'auteur suivait la tendance vampires/loup-garous du moment. Bien au contraire, la complexité de l'univers des Chasseurs d'Ombres est vraiment exquise et c'est un bol d'air frais à l'heure actuelle.



Je me suis aussi beaucoup attaché à Clary. Elle n'est pas vraiment l'héroïne typique forte et courageuse, elle reste très humaine au final dans cette aventure et je pense que ce détail la rend plus accessible aux lecteurs. Elle se découvre petit à petit, entre dans un univers qui aurait dû être le sien et qui au final lui est complètement étranger. Une sorte de métaphore du passage à l'âge adulte en quelque sorte. Et j'ai aimé ses doutes, ses questionnements, le fait qu'elle se débatte, qu'elle doive au final avancer par ses propres moyens. J'ai dit qu'elle n'était pas une héroïne typique forte et courageuse, mais elle le devient à sa manière. Elle change en restant elle-même. C'est sûrement toute la beauté du personnage.



Les personnes qui l'entourent ne sont pas en reste. Que ce soit Simon, Alec, Isabelle, Luke ou Magnus, j'ai aussi énormément apprécié ces personnages. Chacun à son propre caractère, sa propre façon d'appréhender la vie, et surtout ses propres liens avec Clary. Ces liens qui se tissent d'ailleurs sont toujours pour moi quelque chose de très important. Je pense que sans eux, un roman ne peut pas réellement tenir debout.



La cité des ténèbres est donc un petit bijou qui je l'espère saura me charmer tout autant dans les tomes suivant.
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The Mortal Instruments - La malédiction des a..

Ce n’est plus un secret, je suis une grande fan de la saga The Mortal Instruments. J’ai tous les romans, recueils et comics. Du coup, je suis toujours très contente de voir que PKJ continue à traduire les œuvres de Cassandra Clare et des petites mains qui l’aident à développer l’univers.



La malédiction des anciens est ce que j’appelle une trilogie compagnon. Elle n’est pas vraiment écrite par l’auteure mais par Wesley Chu, et met en avant un couple phare de la saga originelle : Magnus et Alec (ou Malec pour les intimes). Le premier tome m’avait beaucoup plu, je m’attendais donc à avoir le même ressenti avec Le livre blanc, d’autant plus que l’on retrouve Alec et Magnus trois ans après, l’époque donc où ils sont officiellement en couple et papas du petit Max. Les deux personnages sont donc plus matures dans leur relation, et on retrouve en plus toute la petite bande. De quoi me faire réellement plaisir. Mais voilà… j’ai plus eu l’impression de lire un roman fanservice (et oui, je sais dans le fond, c’est ce qu’est cette trilogie).



Je me suis ennuyée assez rapidement. Un côté trop fleur bleue avec des personnages qui expliquent ce qu’ils ressentent tout le temps, alors que leurs actions parlent d’elles-mêmes, cette sensation de tourner en rond les trois quarts du roman et des schémas déjà utilisés. Sans compter une traduction qui laisse parfois à désirer avec notamment des erreurs de prénoms et des tournures de phrases très bizarres.



Je suis fan. Entendez bien que j’ai normalement un avis biaisé. Du moins, c’est ce que je croyais. Et Le livre blanc a été une lecture sympathique tout de même, mais voilà, à trop laisser la main à un autre auteur… cela finit par être assez bancal. Et clairement, c’est là qu’on se rend compte que le nom de Cassandra Clare est clairement là pour vendre. Elle a sans aucun doute donné son aval, mais cela s’arrête là. Il y a trop de différences entre sa saga originelle et ce roman-là.



J’ai passé un bon moment globalement, mais je me demande si cela n’est pas dû au fait que j’aime ces personnages. Et j’ai l’impression que tout ce que j’ai à dire pourtant est négatif. L’intrigue en elle-même a ce petit quelque chose d’attrayant, car on voyage à Shangaï, ville qui a une façon de gérer les relations avec les créatures obscures plus civilisée, sans compter la culture chinoise et le folklore local qui donne un côté plus exotique. Un vieil ami de Magnus refait aussi surface, nous permettant encore de combler des blancs et d’en apprendre plus sur le sorcier. On voit aussi potentiellement se profiler ce que pourrait être la grande bataille finale (je parle de la trilogie The Wicked Powers qui doit suivre la jeune génération dans le présent). La dynamique avec les personnages est toujours présente et je l’adore. Mais à côté de cela, les méchants ont ce côté dérisoire et pathétique. Simon que j’aime énormément, a un comportement erratique et loin de lui faire honneur. La fin en elle-même n’est pas assez développée et comme Magnus, on ne comprend pas trop ce qu’il s’est passé.



Donc voilà. Le deuxième tome de La malédiction des anciens ne m’a pas vraiment convaincu. Il n’est pas mauvais, loin de là, mais clairement je m’attendais quelque chose de plus palpitant et de plus approfondi, de moins jeune aussi. Le fait qu’il n’y ai pas de suspens, surtout si on a lu la trilogie Renaissance, ajoute aussi peut-être ce manque m’implication dans la lecture. Pourtant, encore une fois, j’avais vraiment aimé le premier tome. La malédiction du tome d’entre deux dans une trilogie aura peut-être encore frappée… du moins je l’espère.

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The Mortal Instruments - Les origines, tome..

Je me suis enfin relancée dans les aventures de Tessa, Will et Jem. Après une petite déception avec L’ange mécanique j’espérais retrouver l’entrain que j’ai habituellement avec la saga The Mortal Instruments. J’ai plus apprécié ce second tome, mais je pense vraiment que l’époque n’est définitivement pas ma tasse de thé vis-à-vis de l’univers… Ni le triangle amoureux, mais ça, c’est le cas pour tous les romans que je lis.



J’ai cependant été bien plus happée dans l’histoire avec Le prince mécanique, ce qui a été un vrai soulagement. Même si clairement pour moi l’intrigue principale n’a pas avancé d’un iota, il y a pas mal de petites choses autour des héros qui prennent plus d’ampleur et qui permettent de mieux appréhender l’Enclave et nos chasseurs d’ombre. Il faut dire qu’il y a beaucoup de « drama » dans chacune des familles que l’on découvre et il y a de quoi faire. On ne s’ennuie pas entre les secrets honteux, et les mystères à gogo.



Bien que l’on n’avance pas vraiment, j’ai trouvé ce second tome plus prenant. Il faut dire qu’il y a beaucoup d’action et on entre clairement plus dans le vif du sujet. Si Mortmain n’est qu’une ombre durant tout Le prince mécanique, les ficelles qu’il tire se dévoilent au fur et à mesure. Dans le genre machiavélique, je pense que le méchant de la trilogie Les origines est vraiment pas mal. Il semble toujours avoir plusieurs coups d’avance et même quand nos héros semblent l’avoir coincé, nous avons l’impression que c’était exactement ce que voulait Mortmain. De quoi installer une ambiance bien paranoïaque. On se demande tout au long du roman quelle sera la prochaine trahison.



Comme je le disais au début de ma chronique, par contre, je ne suis pas très fan de certaines choses liées à la période. Tessa est trop prude, et vraiment cela me tape sur le système. Elle n’est pas constante aussi dans ses sentiments et dans sa façon d’agir. J’oublie souvent qu’elle n’a que seize ans… mais Clary était tellement d’un autre niveau dans la saga originelle et comme, encore une fois, je connais la Tessa adulte, j’ai beaucoup de mal. Elle est mignonne, et on voit la chasseuse d’ombre / sorcière badass en devenir, mais il manque encore quelque chose pour moi pour l’apprécier pleinement.



Le triangle amoureux est aussi pénible à voir. Alors oui, je savais à quoi m’attendre, car on connait l’histoire du trio grâce aux autres romans. Mais je trouve qu’il y a un côté vraiment trop dramatique entre la mort imminente de Jem, le fait que Will et Jem soient parabatai, que Tessa les aime tous les deux à sa manière… C’est émotionnellement trop épuisant. Le seul point positif dans ce tome c’est que le personnage de Will est beaucoup plus exploité et qu’il avance vraiment dans sa quête personnelle. Mais la souffrance globale qu’il y a entre le trio n’est pas vraiment agréable à voir, surtout parce que j’apprécie les trois adolescents.



Le prince mécanique est clairement un tome d’entre-deux qui permet de faire table rase au niveau des intrigues secondaires. J’espère que la suite aura une ambiance plus épique tout en épargnant un peu nos héros.

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The Mortal Instruments - Graphic Novel, tom..

J’avais un peu de mal à me souvenir quel était la trame de la seconde trilogie de The Mortal Instruments donc j’avoue que pour cette lecture, je ne saurais dire si l’adaptation est réussie. Je ne vois pas pourquoi elle ne le serait pas, vu les autres tomes, et beaucoup d’éléments me sont revenus en mémoire au fur et à mesure. Mais je pense que cette seconde partie du roman graphique sera plus une « découverte » pour moi, et ce n’est pas plus mal.



Sans trop de surprise, j’ai encore passé un excellent moment. Je n’arrive vraiment pas à me faire au design d’Isabelle, mais à part cela, nous retrouvons tous les éléments qui font que cette saga est un plaisir coupable. L’univers est toujours bien exploité, les personnages restent intéressants, et j’aime d’autant plus les interactions qui sont plus nombreuses entre eux depuis la fin de la guerre avec Valentin.



Comme c’est le « premier tome » d’une nouvelle aventure, pour l’instant, nous restons un peu dans le vague. Simon est au centre de l’histoire, devant s’adapter à sa condition de vampire, à la marque de Cain, et au fait qu’il ne soit pas sensible à la lumière du jour. C’est plutôt sympa de le voir prendre plus de place, car il a été dès son apparition, un personnage très attachant. Le seul humain du groupe aussi… et du coup sa transformation est un peu un parallèle de nous, lecteurs, entrant dans un monde tout à fait nouveau. L’arrivée de Kyle aussi est l’un des événements que j’avais beaucoup apprécié lors de la lecture du roman. Et c’est chouette de le revoir de nouveau. Je ne sais pas si les Praetor Lupus seront bien développés ou pas, mais j’ai hâte de voir ce que les auteurs ont prévu pour eux.



Pour l’intrigue principale, des morts déposés sur les territoires de toutes les créatures obscures, une ancienne vampire qui refait son apparition, des expériences sur des nourrissons, et Jace qui part un peu en cacahuètes… Rien qu’avec cela, on sent que les choses vont très vite dégénérer. Tout est encore très flou, bien entendu, mais avec la situation précaire de l’Enclave, les alliances trop fraiches qui ont été conclues, et le fantôme de Valentin qui plane encore… On sent que ça ne va pas être une partie de plaisir. L’émotion est là, la tension aussi, donc rien à redire, j’ai même hâte de voir ce qu’il va se passer par la suite.



Je me répète, mais le roman graphique tient largement la route. Pour un univers aussi complexe, c’est plutôt chouette de voir que l’on continue sur une bonne voie, et je suis d’ailleurs toujours aussi impressionnée en voyant le travail, qui n’a pas dû être évident, pour transformer le roman en œuvre graphique.

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The Mortal Instruments - Graphic Novel, tom..

Dernier tome couvrant la première trilogie de The Mortal Instruments, ce sixième volume du roman graphique est encore une réussite. L’adaptation est toujours aussi fidèle, prenante et les choix de « coupe » des auteurs est juste parfait. Je suis toujours impressionnée de voir comment une brique de 600 pages peut être adaptée en version graphique sans perdre l’essence même de l’histoire.



Lecture toujours en anglais pour moi car je suis la parution américaine depuis le départ. Comme nous sommes dans la conclusion de la bataille opposant les Nephelims à Valentin il y a, à mon sens, plus de texte et peut-être un niveau de langue un peu plus poussé, mais cela reste abordable. Je trouve d’ailleurs que c’est une façon plutôt sympathique d’améliorer son anglais surtout quand on connaît l’histoire de base.



Comme je le disais, conclusion du premier arc, donc une tension palpable, des révélations, un peu d’action… de quoi ne pas s’ennuyer. Comme pour le roman, j’ai particulièrement apprécié le fait que l’on sent qu’un basculement est sur le point de se produire et que les nouvelles générations de Shadowhunters vont ouvrir la voie vers un monde plus ouvert. La coopération entre les créatures obscures et les chasseurs de démons est un point pivot de l’histoire. Comme Luke le dit, Valentin offre un ennemi commun à des peuples qui se… haïssent peut-être pas, mais qui ont cette dynamique de police et population dangereuse à garder dans le droit chemin, si je puis dire. C’est très important pour moi car comme il y a une part de religion dans l’histoire, le fait que les Nephelims s’ouvrent plus, acceptent l’autre est vecteur d’espoir. Ça ne sera pas facile, mais c’est un premier pas.



Beaucoup de révélations aussi notamment avec le réveil de Jocelyne, la mère de Clary. Dans le roman déjà, je n’étais pas fan du côté girouette concernant les origines de Jace, même si elles servent l’histoire. Ici, c’est un peu atténué et cela passe mieux. Vu que l’histoire est condensée c’est en partie normale, et je trouve aussi qu’il est plus facile de comprendre tout le bazar derrière les enfants de Valentin.



Pas beaucoup d’action au final par rapport au grand combat, mais je trouve que le reste est tellement plus intéressant que c’était un bon choix. Certaines choses vont un peu vite, je vous l’accorde, mais l’ensemble est crédible et la tension de la fin du tome est assez réaliste pour que cela passe crème.



C’est encore avec bonheur que j’ai retrouvé l’une de mes histoires préférées. The Mortal Instruments reste une valeur sûre et j’ai hâte de poursuivre l’aventure avec Cassandra Jean.

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The Mortal Instruments - Les origines, tome..

Je suis une grande fan de l’univers de The Mortal Instruments. J’ai adoré les deux premières trilogies, ainsi que Renaissance, et j’ai lu quasiment tous les ouvrages dérivés. Pourtant je n’avais pas encore sauté le pas pour les trilogies narrant le passé des Chasseurs d’Ombre… Je pense qu’en grande partie j’avais peur d’être déçue.



Will, Tessa et Jem sont un trio phare qui ont déjà une place énorme dans la saga. Nous les connaissons de plus en tant qu’adultes, qu’êtres accomplis. Les découvrir à l’adolescence était quitte ou double. Et malheureusement, même si j’ai aimé ma lecture, je n’ai pas trouvé les personnages à la hauteur… J’avais des attentes, sûrement trop. Je me dis aussi que nos héros ont une marge d’évolution assez grande et que les voir à cette période me permet aussi de mieux les comprendre dans leur globalité. Ils m’ont « déçu » mais j’ai aussi conscience de ce que j’attendais et de ce que Cassandra Clare peut nous offrir pour la suite.



L’époque comme l’intrigue sont intéressantes. On y voit déjà combien l’Enclave a évolué et en même temps pas autant qu’on le souhaiterait. On retrouve des problèmes récurrents à l’époque présente mais avec plus de contraintes. Pour moi, de part son côté religieux, l’Enclave était déjà de base pénalisée. Moins de tolérance, l’arrogance aussi, le fait de se sentir supérieur car pourvu d’une mission divine. A contrario, nos héros sont aussi la preuve d’une évolution. Un peu la lumière qui nous permet de garder espoir. L’époque se prête aussi à des inégalités, vis-à-vis des femmes notamment. On sent clairement les prémices de la révolution que l’on connaît. Découvrir les bases de ce mouvement, à travers des personnages que l’on aime déjà, était super. Il y a de plus de l’action, et une intrigue pleine de promesses. Même si les « embrouilles » sont assez prévisibles et qu’il n’y a pas de grande surprise, je me suis prise au jeu sans souci.



Mais à côté de cela, et je vais sûrement m’y pencher plus en détails, les personnages sont bourrés de défauts dans L’ange mécanique. Et des défauts guère oubliables. Au choix : Jessamine imbuvable, insipide et pédante. La jeune femme est une caricature qui a aucun moment ne nous permet de l’apprécier. Will est toujours en colère, ou presque. En cela, il ressemble trop à Jace et je trouve le parallèle dommage, tout comme la gestion de son problème. Tessa est trop pudibonde. D’accord, c’est l’époque… mais quand même, je m’attendais clairement à plus venant d’elle. Un esprit plus fort, plus aventureux. Nate est clairement le pire. Un imbécile à la morale douteuse. Il méprise sa famille et vendrait père et mère. Je déteste ce genre de personnage. La relation entre Charlotte et Henry est aussi bancale pour moi. Nous avons l’impression qu’ils se sont mariés sans vraiment connaître l’autre, et leur dynamique est très étrange. Il faut dire qu’on oublie vite leur jeune âge. Pour moi, ils ont la trentaine alors qu’en fait, ils n’ont que la vingtaine. Et j’ai eu du mal à garder cette information en tête.



Jem, par contre, sort carrément du lot. Alors qu’il semble être celui qui devrait être plus dans l’ombre, son passé et son attitude font que j’ai tout de suite été charmée. J’ai clairement retrouvé le personnage que je connaissais adulte. Il est touchant par tellement d’aspects et j’adore sa façon de voir la vie et d’interagir avec les autres. Il y a même du trop peu pour moi envers ce héros.



Alors oui, encore une fois, j’avais énormément d’attentes. J’ai retrouvé l’univers que j’aime, des personnages aussi que l’on retrouve comme Magnus ou Camille, et je ne vais pas me mentir, l’affection que j’ai pour la saga me rends autant exigeante que non objective. Mais je m’attendais à plus. Je n’ai pas détesté les personnages mais j’aimerai quelque chose de plus solide pour la suite. Les mystères et les secrets que l’on voit se profiler, ainsi que l’intrigue en place piquent carrément ma curiosité. L’ange mécanique n’a pas été une lecture en demi-teinte car j’ai adoré m’y plonger mais j’ai eu l’impression de lire un premier tome d’une saga et pas le énième roman d’une auteur dont je connais le travail. L’exercice n’est pas évident, cependant à ce niveau-là, j’attends plus.

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The Mortal Instruments, tome 1 : La Cité des ..

J'ai toujours adoré ce qui a trait au surnaturel et pour ça, mon mari me connaît bien. C'est lui qui m'a offert cet ouvrage et, anticipant un peu car il me connaît justement trop bien (ainsi que ma soif débordante de lecture), il m'a également déjà offert le deuxième tome. J'ignorais tout jusqu'à présent de Cassandra Clare, de son style d'écriture ainsi que de son monde mi enchanteur-mi démoniaque sans oublier les simples terrestres que nous sommes dans tout cela et je dois dire que je me suis laissée prendre au jeu. Clarissa Fray, plus connu sous le surnom de Clary ignore tout ou presque du passé de sa mère. Son seul ami est un garçon du nom de Simon et il est son seul confident. Aussi, lorsque sa mère lui apprend soudainement qu'elles vont partir pour toutes les vacances d'été dans un coin complètement perdu, Clary, en tant que bonne ado de 15 ans qui se respecte, ne saute pas de joie. Elles partiront toutes deux le plus rapidement possible avec Luke, un ami de sa mère qui a plus au moins joué le rôle de substitut dans la vie de Clary en tant que père même si cette dernière sait pertinemment que celui-ci est mort avant sa naissance. Cependant, ici, toutes les croyances et certitudes de Clary vont être mises à rude &preuve lorsqu'elle va être confrontée à des créatures merveilleuses, dont certaines plus bienveillantes que d'autres qui sont entièrement démoniaques. Si on lui avait dit il y a quelques jours à peine que loups-garous, vampires, sorciers ou tout simplement fées existaient, elle vous aurait probablement ri au nez mais si en réalité, tout au fond d'elle, elle l'avait toujours su mais l'avait tout simplement oublié ? Il faut vous dire que normalement, ces créatures ne sont pas visibles pour le commun des mortels alors comment se fait-il que Clary les voit ? Chasseur d'ombres, cela vous dit quelque chose ? C'est normal mais je vous en ai déjà trop dit...

C'est en rencontrant un trio pas très ordinaire avec Jace, Isabelle et son frère Alec que Clary va enfin découvrir qui elle est vraiment et surtout lever le voile sur son passé et sur celui de sa mère qu'elle croyait pourtant connaître...



Un premier tome que j'ai littéralement dévoré et j'ai hâte d'en commencer le second puisqu'il n'attend que moi (prônant bien en évidence sur ma PAL) et je ne peux que vous recommander, surtout pour ceux et celles qui sont fans de fantasy et de créature étranges comme moi, d'en faire autant !
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The Mortal Instruments - Graphic Novel, tom..

C’est toujours un plaisir de retrouver des personnages que l’on adore sur un autre support. Et je suis toujours aussi fan de l’adaptation de Cassandra Jean de The Mortal Instruments. Il y a vraiment juste le character design d’Isabelle avec lequel j’ai beaucoup de mal (ses yeux sont étranges), mais sinon clairement c’était encore un super moment.



Pas de parution française prévue pour l’instant, mais si jamais vous voulez vous lancer, n’hésiter pas. C’est un roman graphique, donc pas trop de textes, et le niveau est tout à fait abordable. Il n’y a pas d’argot non plus ou de vocabulaire trop complexe. Donc pour moi, un parfait moyen pour commencer la lecture en anglais.



Mais revenons à ce quatrième tome de The Mortal Instruments. Cela fait un petit moment que j’ai lu la première trilogie, donc mes souvenirs peuvent être un peu flous, mais il me semble que ce tome prend plus de liberté que les précédents. Rien de très grave, on reste fidèle à l’histoire et je trouve même que cela permet de faire des coupes, ce qui se prête assez bien au format roman graphique.



Cet « épisode » reste pour moi un moment clé de la saga. On a un début de révélation sur Jace, Simon va clairement bouleverser la donne, et s’est le début de la coopération des êtres nocturnes et des shadowhunters contre Valentin. Sans ses événements, les choses auraient été totalement différentes par la suite, et à les relire, je me fais toujours cette réflexion. C’est donc un plaisir de les voir prendre vie sous les dessins de Cassandra Jean.



Elle arrive encore une fois à très bien dépeindre les caractères des personnages et l’on ressent sans mal leurs émotions. Ce n’est pas toujours évident donc c’est plutôt chouette. Et encore une fois, ce sont d’ailleurs les relations entre les personnages que j’aime le plus voir. Que se soit le début de la romance entre Alec et Magnus, Luke et son côté paternel, Simon et Clary qui naviguent maladroitement avec leurs sentiments… Jace montre aussi ses faiblesses, baisse la garde et on voit clairement cette personnalité double que j’apprécie autant chez lui.



Maintenant, ce que j’aimerai beaucoup, c’est aussi voir des passages inédits ! Des petits moments de la vie courante des personnages qu’il n’y avait pas forcément dans les romans (ou bien dans les nombreux tomes regroupant des nouvelles de The Mortal Instruments). Je trouve que le format s’y prête bien et ça ne serait pas pour me déplaire d’avoir cette touche d’originalité.

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The Mortal Instruments, tome 3 : La cité de v..

J'adore ! Il faut croire que mon mari me connaît extrêmement bien car c'est lui qui m'a offert les deux premiers volets et je n'avais qu'une hâte dès lors, lire la suite. Je crois que l'on devient rapidement à croc...en tout cas, en ce qui me concerne, je ressens un peu comme un manque, il faut toujours que j'en sache plus, à tel point que ce troisième volet, dévoré tel un vampire en manque de sang et donc bien trop vite, j'ai déjà commandé la suite. Il faut que je sache !



Ici, énormément de rebondissements.



Attention SPOILER (lecteurs n'ayant pas encore lu cet ouvrage, arrêtez vous ici !



Quel soulagement d'apprendre en réalité les liens qui unissent (ou pas d'ailleurs) notre héroïne, Clarissa alias Clary à Jace. Je suis peut-être un petit peu romantique mais j'avoue que c'est ce qui m'intéresse le plus dans ces ouvrages. Bien entendu, le sort réservé aux créatures obscures, au petit peuple et autres mais surtout aux aux chasseurs d'ombre me préoccupe. Savoir si Valentin va réussir son terrible coup maléfique en réunissant les trois instruments mortels et prendre définitivement le pouvoir sur le territoire d'Alicante est assez stressant en soi (bon d'accord, j'avoue que je me suis peut-être un peu trop imprégnée de l'histoire) mais plus que tout, je n'avais réellement envie que de découvrir ce qui se passerait entre Clary et Jace mais je crois que je vais m'arrêter là afin de ne pas trop vous en révéler ! Leur alliance malgré le fait (prétendu) qu'ils soient frère et sœur est-il encore envisageable ?



Bref, je vais me répéter mais j'adore et ne peux que vous recommander cette lecture. Avec son style soigné et son scénario rondement bien mené, Cassandra Clare sait tenir son lecteur en haleine jusqu'à la dernière ligne ! Je crois qu'il n'y a rien d'autre à ajouter. A vous de voir...
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The Mortal Instruments - Graphic Novel, tom..

De retour dans l’un de mes univers préférés : The Mortal Instruments. Et je poursuis ma lecture de l’adaptation graphique de Cassandra Jean toujours avec autant de plaisir, d’autant plus que ma lecture de la première saga remonte à assez de temps pour que tout ne soit pas trop redondant. De quoi même me donner envie de relire les romans.



Un cinquième tome pivot qui narre l’un des passages que je préfère le moins. Non pas que je n’ai pas apprécié m’y replonger, mais la tension, les mensonges qui torturent nos héros et un événement dramatique font que nos émotions ne sont pas vraiment épargnées. Une guerre se prépare et chacun des personnages va devoir faire des choix.



L’adaptation est toujours aussi fidèle. Il y a des raccourcis, bien sûr, car The Mortal Instruments est quand même une saga pavé, mais l’essentiel est bien là. Je ne sais pas comment les deux auteurs ont fait pour tout condenser et que cela sonne juste, mais c’est un super travail qui est encore fait. Je me régale donc toujours autant.



La seule chose que je pourrais critiquer est la ressemblance entre certains personnages, notamment Alec et Sebastian. Si je ne connaissais pas l’histoire, j’avoue qu’à certains moments je me demanderai qui est qui. Mais sinon, rien à redire.



Un cinquième tome qui laisse nos héros face à une perte douloureuse et injustice, et le monde qu’ils connaissaient sur le point de basculer. La suite promet d’être intense.

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The Shadowhunter's Codex

Si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez que je suis une fan inconditionnelle de la saga Shadowhunters ou The Mortal Instruments. C'est l'une des rares sagas où je lis quasiment tous les ouvrages officiels s'y relatant : livres compagnons, comics et recueils de nouvelles... Mais avec The Shadowhunter's Codex, j'hésitais grandement. Pourtant après avoir vu un avis sur Instagram d'une fan, j'ai eu envie de lui laisser sa chance... Au vu de ma note, cela n'a pas été un franc succès malheureusement.



Je ne vais pas y aller par quatre chemins, la version anglaise originale de presque 300 pages est indigeste. J'ai commencé à le lire soigneusement, pour poursuivre en diagonale et finir par ne lire que les annotations de Clary, Simon et Jace. Et c'est dommage, parce que je pense que l'idée était bonne mais prise trop au pied de la lettre. Nous avons vraiment entre les mains le codex donné aux jeunes shadowhunters, écrits par des adultes bienpensants. Une petite bible pompeuse avec beaucoup beaucoup beaucoup de détails sur des éléments qui n'en méritent pas autant.



Alors certes, je suis assez tranchante avec mon avis. Il n'en reste pas moins que l'on apprend des choses que ce soit sur l'origine des Shadowhunters, de leurs armes, des démons et autres créatures, des runes... Mais il n'y a pas de côté ludique. Encore une fois, l'ouvrage est vraiment réaliste dans le sens où on a un vrai Codex entre les mains. Je m'attendais plus à une petite bible de la saga avec des anecdotes, des rappels aux romans déjà sortis, aux personnages.



Fort heureusement, en plus des illustrations de Clary, nous avons ces fameuses annotations. Et elles ont sauvé ma lecture. Je voyais très bien le trio griffonnait ça et là sur le Codex. Et j'ai ri de très nombreuses fois en les lisant. Je retrouvais les personnages que j'adore ainsi que leur dynamique.



En somme donc, un objet pour les fans, comme un collector, mais pour moi, clairement pas une lecture distrayante et passionnante.

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The Mortal Instruments, tome 5 : La cité des ..

Cela faisait un petit moment que j'avais abandonné cette suite, la mettant de côté pour plus tard...afin de faire durer le plaisir ! Ouvrage acheté en août dernier, ce n'est que maintenant que j'ai eu envie de m'y replonger dedans, de retrouver Jace et Clary et je ne le regrette ô combien pas. Cependant, étant donné qu'il ne me reste qu'un tome à lire, je crois que je vais essayer de faire durer cette lecture au maximum, tout en sachant que je n'y parviendrai pas car une fois que vous êtes plongé dedans, impossible de vous arrêter en chemin !



Ici, bien que Valentin, la menace grandissante sur tous les chasseurs d'ombres et sur les créatures obscures ait été anéanti, la menace persiste. Comment ? C'est Jonathan Morgenstern, qui se fait dorénavant appeler Sébastien puisqu'il a usurpé et volé la vie de ce dernier, jeune âme innocente, qui prend la relève. Tout comme son père, il a le désir de s'allier avec des démons mais pour un dessein bien plus diabolique encore. Ayant réussi à posséder Jace, Clarry se voit devant un choix qu'elle ne peut supporter : si elle blesse l'un, l'autre est automatiquement blessé, donc si elle tue son diabolique de frère, son amour périra avec lui. Comment faire pour anéantir la plus grande menace qui plane actuellement sur le monde entier (terrestre ou non) sans pour autant perdre celui qu'elle aime ?

Aidé de son ami de toujours, dorénavant vampire, Simon et des frères adoptifs de Jace, Isabelle et Alec, elle va tenter de sauver la prunelle de ses yeux tout en libérant le monde d'une terrible menace. Cependant, prévenir l'Enclave des risques qu'elle s'apprête à encourir pour délivrer Jace reviendrait à sa perte. Alors qu'ils viennent à peine de la déclarer innocente, elle ne peut pas se permettre de prendre un tel risque et sait désormais qu'elle ne pourra compter que sur elle-même et sur ceux qui la soutiennent.

Si ces deux personnages sont toujours aussi attachants, il en va de même pour Alec et son amant de sourcier Magnus qui vont connaître des hauts et des bas dans ce cinquième volet. En effet, Alec ne pouvant qu'il vieillira et mourra de façon certaine avec Magnus, qui, de par sa classe, est immortel, va s'allier avec les forces du mal pour essayer de rendre ce dernier mortel. ESt-ce par égoïsme ? Certainement pas mais par amour mais celui-ci ne se rendra compte que trop tard que ce n'est pas de cette façon que l'on doit considérer ce si beau mot que l'on appelle Amour !



Clary réussira-t-elle sa mission qui paraît suicidaire voire impossible ?



Un cinquième tome toujours aussi bien écrit et ce qui est super, c'est qu'avec de petits rappels de temps à autres sur les événements antérieurs,, le lecteur ne perd jamais le coche et j'ai beau avoir laissé autant de temps entre ma lecture du quatrième et du cinquième volet, pas une seule fois je me suis sentie perdue...bien au contraire ! Il me tardait de découvrir cet ouvrage mais je suis un peu déçue de l'avoir lu aussi vite. En même temps, quand on aime, peu importe me direz-vous ? C'est ce que Jace et Clary vont mesurer ici à savoir la force de leur amour...et ils ne seront pas les seuls mais si vous voulez savoir à qui je fais allusion, il ne vous reste plus qu'à vous plonger dans cette lecture que je ne peux, évidemment, que vous recommander !
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The Mortal Instruments, tome 1 : La Cité des ..

Challenge plumes féminines 2020 – item n°29



Ce livre m’a été prêté par une collègue lectrice depuis au moins 5 ans. À l’époque, je venais de le voir en film, j’ai donc attendu d’en avoir oublié les détails pour le lire. À la fin, c’est lui que j’ai oublié dans ma pal. Il m’ait revenu à l’esprit grâce à ce challenge. Ma collègue ayant un de mes livres, je ne me suis jamais fait de souci de ce côté-là. Je ne connais pas du tout cette auteure et je n’ai que de rares souvenirs de l’histoire du film.



L’histoire semble intéressante mais je trouve le style un peu plat. Clary découvre assez rapidement un monde différent du sien mais l’enchaînement sur ce monde ne se fait pas. On part dans la petite vie tranquille de Clary en nous décrivant sa mère, sa famille, ses amis, … J’ai eu l’impression d’un soufflet qui retombe aussitôt… Même quand l’histoire semble se lancer, on repart dans des considérations de tous les jours. J’en ai lu une partie en diagonale et contrairement à d’autres romans, je n’avais pas envie de retourner en arrière pour savoir ce que j’avais manqué. Les personnages sont stéréotypés, on voit arriver les quelques actions grosses comme des maisons. Beaucoup de descriptions qui ne servent pas à grand-chose, à part pour un film… Je n’arrêtais pas de penser à ma prochaine lecture sans avoir envie de retourner dans celui-ci. J’avais retardé sa lecture jusqu’à présent peut-être parce que je me doutais que le style n’allait pas être à mon goût. Le précédent prêt de ma collègue, Never Sky, avait eu le même résultat car l’histoire aurait pu m’intéresser mais pas le style de l’auteure.



Comme vous l’aurez compris, ce premier tome aura été une déception et un abandon à 90p sans regret. Ça me fait une série de moins à lire même si je pensais y trouver des réponses par rapport au film. Ça ne m’empêchera pas de le revoir car je l’avais beaucoup apprécié (en même temps, ils ont supprimé les longueurs du bouquin). Je vous conseille de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je passe mon chemin pour cette série, peut-être que j’essaierai une des suivantes si j’en ai l’occasion.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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The Mortal Instruments, tome 6 : La cité du f..

J'avais une certaine appréhension en commençant le dernier tome de The Mortal Instruments. Bien entendu parce que je savais que j'allais quitter ces héros que j'adore mais aussi parce que depuis le tome quatre, Jace s'est beaucoup affadi. Il n'est pas le héros principal, certes, mais le fait qu'il soit "victimisé" depuis deux tomes a une grande répercussion sur l'ensemble de l'histoire. Et fort heureusement, en plus d'avoir très bien conclu sa saga, Cassandra Clare nous rend notre Jace avec son humour décapant, son sarcasme, son impétuosité et son charme. Une vraie bouffée d'air frais, et donc, par la même occasion, une lecture qui a été très plaisante.



Sans surprise, j'attendais beaucoup de ce tome. Je le voulais épique, avec une conclusion digne de ce nom, et surtout retrouver mes personnages préférés à leur plus haut niveau. Exigeante, sûrement, mais quand il s'agit du saga que l'on a adoré, je pense qu'on est en droit de vouloir du spectaculaire. Il y avait, de plus, pas mal d'intrigues qui je l'espérais, devaient avoir leur conclusion. Et franchement, je n'ai pas du tout été déçue. Il y a tous les ingrédients qu'il faut, de l'émotion, de l'action, un moment où l'on croit tout perdu, des pertes et du spectaculaire. Après deux tomes qui étaient sympathiques mais sans raviver la flamme, j'ai enfin retrouvé le bonheur de mes lectures de la première trilogie.



La guerre de Sébastien est aux portes de notre monde, nos héros et leurs alliés doivent se préparer au pire, et les trahisons sont à prévoir, comme de nouvelles alliances. Dès le départ, le roman commence de façon angoissante, nous plongeant directement dans l'ambiance de cet affrontement qui va être douloureux et dévastateur. Nous ne sommes pas épargnés, tout comme les personnages. Et c'est bien, car cela ne pouvait pas se passer autrement. Bien sûr, j'aurais aimé que certains personnages soient épargnés, dans tous les sens du terme, mais voilà, c'est une guerre. Et avec Sébastien comme ennemi, à n'en pas douter, cela va être sanglant et machiavélique. Pour ma part, aucun faux pas. Nos cinq amis, bien que positionnés comme des héros au sens le plus noble, arrivent à vaincre coûte que coûte. Il y a un côté très héroïque à son paroxysme même dans le sens où, ce ne sont que des enfants après tout, mais ils parviennent à faire front face à cette guerre.



Ce dernier tome est une lecture à fleur de peau. Mais il a aussi le mérite de nous dévoiler toutes les intrigues de la guerre. J'ai beaucoup apprécié les changements de points de vue. Les Nephilims ne sont pas les seuls à être au centre de l'action. Les sorciers, les loups-garous et les vampires sont aussi de la partie. Cela étoffe bien entendu le récit en lui donnant plus de poids mais cela montre aussi l'évolution de la société du monde obscur. Les Chasseurs d'Ombre ne sont plus les seuls concernés et ils vont devoir, encore plus maintenant, faire avec les autres sociétés. Nous avions déjà eu un aperçu avec la précédente guerre contre Valentin, mais j'ai trouvé ici que la dimension était plus vaste. C'est aussi le reflet de nos héros qui ont beaucoup évolué depuis le début de l'histoire. Nous suivons donc le cheminement qui conduira à la grande bataille, avec cette impression de retenir son souffle. Jusqu'où Sébastien va-t-il aller ? Sa psychose semble n'avoir aucune limite. Et la peur s'installe pour ne plus nous quitter.



Du côté des personnages, en plus du plaisir de retrouver Jace, les autres personnages sont un vrai bonheur à suivre. Simon et Isabelle baissent leurs gardes et arrivent enfin à aller de l'avant. Ce petit couple est absolument trognon et nous avons droit à des scènes vraiment excellentes. Alec est devenu moins antipathique au fil des tomes même s'il garde ce côté pince sans rire qui est parfois étouffant. Il parvient cependant ici à explorer des émotions qui le rendent plus "humains" et moins lisse. Clary est toujours égale à elle-même. Elle a gagné en force et en maturité. Son côté "je ferais n'importe quoi par amour" est parfois un peu pesant, mais c'est elle et cela a toujours été elle. J'ai aussi particulièrement aimé la dynamique Luke, Jocelyn, Clary. Bon Jocelyn m'énerve et cela depuis le départ, mais ces trois-là forment maintenant une vraie famille. Voir que Luke parle de Clary en employant le terme "sa fille"... et inversement Clary l'appeler "son père"... Rien de tel pour faire fondre mon petit coeur. Autre point au top, la présentation de nouveaux personnages, comme Emma, Julian, Tessa et Zachariah. On sent que ces personnages sont là pour lancer une nouvelle série, c'est sans appel, et c'est parfait parce que savoir que je vais pouvoir continuer l'aventure... ça n'a pas de prix.



La, ou plutôt, les fins sont aussi une réussite pour moi. Une très bonne conclusion avec des petits pincements au coeur tout de même. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais un petit mot sur Jonathan/Sébastien qui a droit à une conclusion que j'ai beaucoup apprécié. Le côté réaliste et pas "bisounours" de la fin est aussi plaisant. On sent que la guerre a laissé des traces et que des décisions sont prises avec peur et rejet. Il y a du positif qui sort de tout cela mais pas que. Du coup, j'ai refermé ce dernier tome sans vraiment de nostalgie. Je suis contente de cette fin et de la saga dans sa globalité. Nos héros ont été au bout de leurs aventures. Je sais que je reverrai certains avec la suite, ce qui ne gâche rien, bien entendu !

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The Mortal Instruments, tome 2 : La cité des ..

Je n'ai aucune volonté, je l'avoue. J'ai pourtant près d'une cinquantaine de romans qui attendent d'être lus et je m'étais jurée de n'acheter aucun autre roman mais... Je n'ai pas pu résister bien longtemps. Il faut dire qu'avec la sortie du film qui se rapproche, il est difficile de passer outre la saga The Mortal Instruments. J'ai donc pris le second et troisième tome pour assouvir ma curiosité et poursuivre mon aventure dans le monde des Chasseurs d'Ombre.



Malgré les quelques mois qui se sont écoulés depuis ma lecture du tome un, je n'ai pas été perdue en reprenant l'histoire de Clary. Cassandra Clare ne résume pas rapidement les faits qui se sont déroulés dans le tome précédent, et on entre directement dans le vif du sujet. Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié cela. Non pas que, dans certains romans, cela est plus que nécessaire, mais pour ma part, je n'en voyais pas l'utilité. D'autant plus que je trouve que cela casse très souvent l'action, et j'ai tendance à lire en diagonale dans ces moments là... Donc, un bon point dès le début de ma lecture.



Nous poursuivons donc le périple de nos jeunes héros face aux machinations de Valentin. Tout va assez vite, et l'action ne manque vraiment pas du début à la fin (une fin d'ailleurs palpitante, mais j'y reviendrais plus tard). Il se passe énormément de choses, et pourtant, à aucun moment, je me suis sentie perdue. Cassandra Clare sait très bien où elle va, et c'est avec plaisir que les intrigues s'enchaînent. Je ne me suis jamais ennuyée, car il n'y a pas vraiment de temps morts. Il était donc très difficile de devoir poser le roman, car chaque chapitre entraînait beaucoup de questions et que c'était une torture de ne pas savoir.



Et pourtant, ce n'est pas l'action qui m'a le plus plu dans ce second tome. Je ne sais plus si c'était le cas dans le tome un, mais La cité des cendres met réellement en avant les relations qui existent entre les différents protagonistes. Et personnellement, c'est ce que je préfère. Les personnages prennent de l'importance, de la profondeur et il est d'autant plus facile de s'attacher un peu plus à eux. La justesse des relations m'a aussi beaucoup touchée. Il est souvent assez difficile de faire ressortir certaines relations par des mots. Je trouve que les gestes en disent souvent plus longs, mais ici, l'auteur a fait un travail remarquable. Je pense en particulier à Maryse, la mère d'Alec et Isabelle. Les sentiments qu'elle a envers Jace, son fils adoptif, sont très bien décrits et le tourment qu'elle ressent tout au long du roman est très réaliste. J'aime d'ailleurs beaucoup le concept que l'on peut créer soi-même sa famille, que les liens du sang ne font pas tout et qu'au final, ce sont les liens que l'on tisse soi-même qui ont de l'importance.



Quant à l'histoire, eh bien, on continue à en apprendre un peu plus sur l'Enclave, les Chasseurs d'Ombre et les Créatures Obscures, toujours comme si on était dans la peau de Clary. Son côté fragile et "humain" fait qu'il est encore très facile de se mettre à sa place et d'être empathique malgré son avancé en tant que Chasseuse d'Ombre. Et encore une fois, c'est une très bonne chose. Il nous reste encore beaucoup de choses à découvrir (je pense notamment à Idris par exemple dont on entend le nom très souvent mais qui reste un nom encore maintenant), et j'ai hâte de plonger un peu plus dans l'univers des Chasseurs d'Ombre.



Et bien entendu la fin... Une fin assez épique qui se termine par un flot d'émotions assez contradictoires... La partie "action" était très palpitante mais ensuite les derniers événements laissent une impression de mélancolie, et ce n'est pas dû au fait que j'avais terminé le tome. J'espère donc que le tome trois sera un peu plus tendre avec nos jeunes héros, car oui, vous le savez... J'aime les happy-end !
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The Mortal Instruments - Les origines, tome..

Et voilà une autre trilogie de la saga The Mortal Instruments bouclée. Bien que ce dernier tome m’ait plus plu, j’avoue que ce ne sera pas l’arc qui m’aura le plus enchantée. L’époque y fait beaucoup, mais aussi certaines longueurs et choix vis-à-vis des personnages. Il n’en reste pas moins que je suis heureuse d’avoir pu découvrir des héros que nous avons entraperçu ou connu dans la sage originale et de voir que nos trois familles Herondale, Fairchild et Lightwood sont bien plus connectées qu’on le pensait au tout début.



Mais revenons un peu à La princesse mécanique. Comme je le disais, ce troisième tome a été beaucoup plus intéressant pour moi. Il est le dernier de la trilogie donc avec plus d’action, bien entendu, mais surtout des révélations et une conclusion par rapport à de nombreuses intrigues. Clairement, de quoi me tenir beaucoup plus en haleine. Je suis très satisfaite de la fin d’ailleurs qui est à la hauteur de la saga, et je ne parle même pas de l’épilogue qui permet vraiment de boucler la boucle (même si ce n’était pas une surprise).



Autre point que j’ai aimé : les relations entre les différents personnages. Beaucoup de romance, mais en y regardant bien cela n’étouffe pas le reste. On voit surtout des liens se resserrer, des sentiments s’affirmer et des prises de conscience. Au fil des trois tomes, nous avons pu voir se construire une famille à part entière. Qui n’est pas liée par le sang, mais qui a beaucoup plus de poids au final. Et j’adore. On peut aussi voir les personnages évoluer, apprendre à penser par eux-mêmes et mûrir. Quand on voit que la moyenne d’âge est de dix-sept/dix-huit ans, c’est vraiment quelque chose d’important. Et ici, j’ai trouvé que l’auteur arrivait vraiment à sortir son épingle du jeu.



L’Enclave et surtout les enjeux politiques sont aussi mis en avant. On voit une petite révolution pointer le bout de son nez, notamment avec Charlotte et William. Et pour une société basée sur la religion, c’est toujours très enrichissant de voir les mentalités évoluer et devenir moins sectaires.



Maintenant quelques points négatifs : comme je le disais il y a des longueurs. Dans les descriptions, dans les événements aussi (la course poursuite de William, les romances, les bisbilles politiques, la maladie de Jem…), et surtout la manie de Will et Tessa à citer des auteurs et à se comparer à des héros littéraires. Franchement, on avait compris qu’ils étaient tous les deux fans de littérature, pas besoin d’utiliser ce processus qui est assez lourd et qui les fait passer très souvent pour plus jeunes qu’ils ne le sont. J’ai aussi trouvé la résolution du conflit trop vite expédiée, et surtout avec un côté facile. Mortmain est au final un méchant assez ridicule alors qu’il est censé effrayer tous les Chasseurs d’Ombre.



Un tome qui a ses défauts mais qui a su me convaincre, et c’est après tout, tout ce que je demande. Encore une fois, l’histoire de Will, Tess et Jem n’aura pas eu le même charme pour moi qu’avec leurs contemporains, mais j’ai été très contente de les découvrir, car le trio est attachant à souhait.

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The Mortal Instruments - Renaissance, tome ..

Cela me chagrine un tout petit peu, mais il y a plusieurs passages pour cette dernière partie de La reine de l'air et des ombres qui ont quelque peu alourdi le récit et qui m'ont paru durer une éternité. Il n'en reste pas moins que j'ai tout de même adoré cette conclusion qui a été à la hauteur de mes attentes. Une jolie réussite qui me pousse à poursuivre avec les autres romans et les nouvelles de la saga.



Après avoir échappé in extremis aux soldats de la Cour des Ténèbres, Emma et Julian se retrouve à Thulé, un monde parallèle plongé dans la terreur et sous la gouvernance de Sebastien. Je redoutais ce début de tome, je ne vais pas mentir. Déjà parce qu'il me rappelait beaucoup le passage à Edom et ensuite parce qu'on s'éloignait pour moi de l'intrigue principale. Ce passage dure d'ailleurs assez longtemps. Certes, on apprend certaines choses, et ce "voyage" a un intérêt à plusieurs niveaux même, mais j'ai cru qu'il ne se finirait jamais. Pour commencer une lecture, ce n'était pas l'idéal. Une fois terminé, j'ai retrouvé le monde que nous connaissons et les choses ont été de mieux en mieux.



J'étais impatiente de voir l'affrontement final arriver. Les agissements de la Cohorte devenaient de plus en plus énervants, pour rester polie, une autre guerre sanglante pointait le bout de son nez, et le destin de nos héros était sur la sellette. Pas de quoi se réjouir, certes, mais les émotions et la tension faisaient qu'il était impossible de lâcher le roman. La reine de l'air et des ombres arrivait à un tournant majeur pour l'Enclave et les Créatures de l'Ombre, et je m'attendais à quelque chose d'épique. Je n'ai pas été déçue le moins du monde. D'autant plus que Cassandra Clare a clairement joué avec ma corde sensible : l'effet de groupe. Voir les différentes forces en marche se rallier et agir ensemble pour le bien de tous. C'est quelque chose que j'adore. Il y a un élan d'espoir, des alliances qui se créent, une cause commune à défendre. Bien entendu, la peur de perdre l'un des personnages principaux était toujours là, mais il était difficile de ne pas être excitée de voir cet affrontement arriver, surtout pour rabaisser le caquet de la Cohorte.



Epique et prenant, toute la partie centrale du roman tient en haleine. Sans temps mort, le tout est réalisé avec soin et cohérence. J'ai beaucoup aimé suivre les différents personnages et qu'on ne se focalise pas seulement sur Emma et Julian. Chacun a sa part, mention spéciale à Drusilla qui arrive enfin à s'imposer, et nous avons droit à une vue d'ensemble du dénouement. Ce n'était pas évident à gérer, mais il n'y a eu aucun couac pour moi. Nous obtenons une conclusion digne de l'ensemble de cette trilogie, avec des personnages qui portent l'histoire de façon prodigieuse. Bien entendu, il y a beaucoup de romance, un point que certains ont trouvé négatif. Pour ma part, j'ai toujours vu les différents trilogie de la saga comme des romances épiques. Et avec plus de personnages, il y a forcément plus de relations amoureuses à mettre en avant. Mais chacune est unique, ne prenant pas le pas sur une autre. Tout est encore une fois bien dosé.



Si j'ai apprécié ce dernier tome, il n'est clairement pas une fin pour moi, et j'ai hâte de voir ce que donnera The Wicked Powers. Déjà du point de vue de la solution trouvée vis-à-vis de la Cohorte. Je la comprends, mais je ne sais pas si j'aurais fait la même chose dans cette situation. Elle est, pour moi, source de conflits à venir et ne clôt pas la discorde, ni le fanatisme. Mais elle est miséricordieuse et c'est aussi cela que Cassandra voulait mettre en avant. Le retour de la mission première des Chasseurs d'Ombre : être des protecteurs. Deuxième point : Kit. J'ai eu un réel plaisir à le suivre. Son évolution est potentiellement la plus spectaculaire. Cependant, même si son destin semble aller dans une direction plutôt heureuse, il y a un déchirement que je n'arrive pas à accepter. Ce qui me donne encore une fois envie d'avoir The Wicked Powers entre les mains, sans compter l'épilogue qui n'augure rien de bon.



Fort heureusement, avant cela nous avons droit à une fin des plus plaisante, voire peut-être un peu trop. Je suis plutôt du genre à aimer les fins bisounours, mais à trop mettre de paillettes et d'arc-en-ciel avec des nounours tout doux... on casse tout. C'était mignon et adorable, mais il y avait tellement de couples à mettre en avant que cela s'est beaucoup éternisé. J'étais contente, ne vous méprenez pas, mais je pense qu'il y aurait pu avoir quelques petits coups de serpe pour alléger le tout.



La reine de l'air et des ombres est donc une réussite (oui malgré mes deux points "négatifs"), qui arrive à clore un épopée tout en laissant la porte ouverte à de nouvelles aventures. Joli coup de maître. Si les personnages sont très réussis, c'est aussi les valeurs que l'auteur cherche à véhiculer qui rendent son histoire addictif. On aimerait avoir des héros comme cela à nos côtés pour nous défendre, et comme eux, nous souhaitons un monde plus harmonieux et respectueux (la perfection, c'est ennuyeux).



J'aurais, pour finir, une critique concernant la traduction. Les erreurs de prénoms sont trop récurrentes, et cela est pénible... Etre obligée de revenir plus haut parce qu'on ne comprend pas qui parle est assez agaçant, et cela s'est ressenti dans les quatre tomes...

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