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4.17/5 (sur 21 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Catherine Belton est une journaliste d’investigation britannique, longtemps correspondante du Financial Times à Moscou.

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Mais lorsque les procureurs ont finalement terminé leur enquête, ils ont découvert que les deux principales bombes placées à l'intérieur de l'auditorium étaient essentiellelment fausses....
"Les bombes n'avaient pas été préparées pour être utilisées: les détonateurs n'étaient pas alimentés, disait ;le rapport. Il n'y avait pas de piles...Les boimbes se sont avérés être des mu nitions à blanc."Il en a été de même pour les ceintures d'explosifs portées par certaines femmes, ainsi que d'autres engins explosifs. Nombre des femmes qui portaient les ceintures avaient été présentes avec les otages dans l'auditorium, mais plutôt que de déclencher les appareils comme elles avaient menacé de le faire, elles se sont évanouies à cause du gaz. Et puis, au lieu de les interroger pour aller au fond du complot terroriste, les services de sécurité russes les ont toutes abattues.
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Mais il était beaucoup plus difficile d'écarter les conclusions d'une troisième enquête menée par un expert en armes et explosifs , Iouri Savelyev, un deputé indépendant de la Douma, qui a découvert que les explosions initiales ne pouvaient avoir été causées que par des roquettes tirées de l'extérieur de l'école. Son rapport concluait que les forces spéciales avaient tiré des grenades propulsées par fusée sans prévenir, alors même que lesc négociations se poursuivaient. En substance, constatait-il, c'est l'intervention des forces russes qui avait conduit à la série d'explosions qui avaient causé tant de morts inutiles.
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Les principes de l'Eglise orthodoxe ont fourni un puissant credo unificateur qui remontait au-delà de l'ère soviétique, jusqu' à l'époque du passé impérialiste de la Russie. Cela évoquait le grand sacrifice, la souffrance et l'endurance du peuple russe, et appelait une croyance mystique selon laquelle la Russie était la troisième Rome, le prochain empire régnant sur la Terre. C'était un matériau idéal pour reconstruire une nation qui avait traversé des épreuves et connu des pertes. Selon un oligarque qui considérait la montée de la croyance religieuse avec scepticisme, elle était comme par hasard conçue pour faire à nouveau des Russes des esclaves et les garder à l'époque du Moyen Age, et ce afin que Poutine le Tsar puisse gouverner avec un pouvoir absolu: "Le vingtième siècle en Russie- et aujourd'hui le vingt et unième - a été un prolongement du seizième siècle : le tsar est au-dessus de tout et c'est un rôle sacré.... Ce pouvoir sacré crée autour de lui un cordon absolument impénétrable de non-culpabilité.
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on ne peux pas s'arrêter de vouloir.
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Ce qu'il est sorti de la mainmise du KGB sur l'économie- et sur le système judiciaire et politique du pays-,c'est un régime dans lequel des milliards de dollars à la disposition des sbires de Poutine devaient être activement utilisés pour saper et corrompre les institutions et les démocraties de l'Occident. La stratégie du KGB de la guerre froide, quand l'Union soviétique a déployé des "mesures actives" pour semer la division et la discorde à l'Ouest, pour trouver des partis politiques alliés et pour discréditer son ennemi " impérialiste" , était maintenant complètement réactivée. Ce qui est différent aujourd'hui , c'est que ces tactiques sont alimentées financièrement par un puits financier bien plus profond, par un Kremlin qui est devenu un adepte aguerri des marchés et qui a insinué ses tentacules au sein des institutions de l'Occident. Des pans entiers du KGB, dont Poutine, ont adopté le capitalisme comme outil pour faire égal avec l'Occident.Ce processus a commencé il y a longtemps, des années avant la chute de l'URSS.
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Le soutien du Kremlin aux groupes nationalistes russes d'extrême droite visant à fracturer l'Ukraine et à l'empêcher d'adhérer à l'Union européenne commençait à ressembler à un retour en arrière de l'époque soviétique de Poutine à Dresde. A l'époque, le KGB(Poutine inclus, selon les deux anciens associés que nous avons rencontrés auparavant) avait infiltré des agents dans des groupes néonazis allemands et dans la faction d'extrême gauche de l'Armée rouge qui a assassiné des officiers militaires américains et des titans de l'industrie ouest-allemande pour semer le chaos et l'instabilité.
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Il apparaissait comme une continuation du processus par lequel, juste avant l'effondrement soviétique, le KGB s'est associéau crime organisé pour commencer à acheminer la richesse du Parti communiste vers des comptes bancaires à l'étranger...
Mais les bénéficiaires comprenaoent également des gangsters , le crime organisé italien et, apparemment, des membres de la Famille Eltsine. Le KGB et les économistes du crime organisé travaillaient ensemble de manière informelle : ils créaient les plans et ensuite , ils en faisaient la promotion auprès de tout le monde.
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Au Kremlin d'Eltsine, et dans les postes de second rang dans les institutions et sociétés du pays, il y avait des réprésentants du KGB. Certains d'entre eux avaient même, dix ans auparavant, soutenu les efforts pour instaurer une économie de marché en Russie. Ils ne compreniaient que trop bien que l'Union Soviétique ne pouvait pas rivaliser avec l'Ouest avec une économie planifiée. Ils avaient regardé dans l'ombre des réformes qu'ils avaient lancées devenir hors de contrôle sous le pouvoir d'Eltsine.
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Ce qui est sorti du chaos et de l'effondrement- et de l'inefficacité de Sobtchak -, a été une alliance entre Poutine, ses alliés du KGB et le crime organisé qui a cherché à faire tourner la plus grande partie de l'économie de la ville en faveur de leur propres intérêts. Au lieu d'imposer l'ordre pour le bien de la population de la ville, ils le faisaient principalement pour eux-mêmes. Par-dessus tout, l'effondrement signifiait pour eux une opportunité pour leur propre enrichissement - et, en particulier pour Poutine et ses alliés du KGB, une opportunité pour la création de la caisse stratégique qui devait préserver leurs réseaux et sécuriser leur position pour les années à venir. Cette caisse noire avait ses racines dans les combines de troc des sociétés amies gérées par le KGB. Plus tard, elles se sont étendues au port maritime, puis au terminal pétrolier lui-même. Et c'était le gang de Tambov de Saint-Pétersbourg qui avait la mainmise sur tout ça. Cétaient des affaires qui, selon un ancien agent du FSB local, consistaient en "meurtres et braquages : le gang de Tambov avait les mains couvertes de sang."
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Galona Starovoitva, la même activiste des droits de l'homme, robuste et nature, aux cheveux bruns soyeux, que Poutine avait abordée après son retour de Dresde, à Léningrad, a été tuée par balles dans l'entrée de l'immeuble de son appartement, un soir de Novembre 1998. A l'époque elle était la chef de file démocrate, sa plus ardente militante anticorruption.
Toute la ville a pleuré sa mort, la nation était en état de choc. De nombreux commentateurs ont relié son assassinat aux tensions des élections du parlement régional de Saint-Pétersbourg qui devaient se tenir le mois suivant. Mais un des anciens assistants de Starovoîtva, Rouslan Linkov, qui était avec elle au moment des coups de feu mais qui s'en est tiré avec la vie sauve, pensait qu'elle avait été tuée à cause de ses investigations sur la corruption. ... "Elle avait un dossier sur le groupe de personnes qui contrôlaient le business du pétrole à Saint-Pétersbourg.
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