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Citations de Catherine Golliau (19)


Josias, roi de Juda, va profiter du déclin des Assyriens, menacés par les Babyloniens dès - 630, pour tenter de consolider l'importance religieuse et politique de Jérusalem. Il va bannir le culte de tous les dieux honorés dans la région et à Jérusalem, et faire du culte de Yahvé le seul culte légitime. Le temple de Jérusalem devient le seul lieu de culte du royaume.
(Thomas Römer)
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Durant la période prédynastique (3700-3000 avant notre ère), transition entre le néolithique et la formation d'un état unifié et centralisé aux mains des pharaons, se sont développées des cultures déjà avancées, d'influences diverses (chasseurs-cueilleurs, pasteurs, agriculteurs).
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Une seule alternative: rompre avec le discours théologique. (Malek Chebel)
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Abandonner l'islam était puni, en principe de mort.
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Mais nous le savons tous, ce refus de la différence de l'Autre ne s'explique pas seulement par le respect de soi-disant dogmes religieux. Elle trouve d'abord sa source dans l'incompréhension ou l'ignorance de ceux qui prétendent les faire respecter. Elle s'abreuve au manque de respect et au défaut d'information que d'autoproclamés « gardiens du dogme » ont de la religion des autres, voire de la leur. L'ignorance est la pire ennemie d'une société car il est toujours plus facile de condamner, d'exclure ou de tuer celui que l'on ne connaît pas.
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Comment peut-être aussi belle, même dans la mort ? La sueur, le sang, les crispations, tout ce qui accompagne la douleur de l'enfantement à disparu. La femme devant lui semble dormir. page 95
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Humberto Eco : « L’œuvre ouverte, c'est celle qui se veut aussi ambiguë que la vie elle-même. Je l'ai dit, un texte est une machine paresseuse qui vit sur la plus-valu de sens introduite par le lecteur. Mais le lecteur ne peut pas pour autant faire dire au texte quelque chose de contraire à sa vérité – par exemple que madame Bovary ne s'est pas empoisonnée à l'arsenic... »

46 – [p. 110]
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Ils s’appuient notamment sur saint Augustin selon lequel les « sages Gaulois » furent au nombre de ceux qui avaient reconnu « le Dieu suprême et véritable comme l’auteur de la création, la lumière de la connaissance ».
Ce père de l’Église écrivait encore : « En vérité, cette chose même que l’on appelle aujourd’hui chrétienne, existait chez les Anciens, et n’a jamais cessé d’exister depuis l’origine du genre humain, jusqu’à ce que le Christ lui-même étant venu, l’on ait commencé d’appeler chrétienne, la vraie religion qui existait auparavant ».
(page 52)
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Mon cœur est devenu capable de toutes les formes / Une prairie pour les gazelles, un couvent pour les moines / Un temple pour les idoles, une Ka'ba pour le pèlerin, / Les Tables de la Thora, le Livre du Coran. / Je professe la religion de l'Amour, et quelque direction / Que prenne sa monture, l'Amour est ma religion et / Ma foi.
(Ibn Arabî)
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L'amour comme gnose
Mais nombre de docteurs de la Loi ont eu du mal à suivre le soufisme dans son universalisme, pourtant issu de la parole de Muhammad. Pour les soufis, l'humanité constitue d'évidence une seule communauté d'adoration, qui transcende la diversité des croyances. Chaque religion reflète un aspect de la Divinité. Tout en suivant nécessairement une religion particulière, l'initié ne doit pas limiter son horizon à ce seul credo. C'est la "religion de l'Amour", évoquée par l'Iranien Rûmi, l'inspirateur des derviches tourneurs, par l'Andalou Ibn Arabi et bien d'autres. (page 74)
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Notre cœur est donc le siège de la raison et son principal organe corporel.
Si nous voulons nous appliquer à surveiller et à redresser notre raison, au moyen d’une attentive sobriété, quelle meilleure manière de le surveiller que de rassembler notre esprit éparpillé au-dehors par les sensations, le reconduire au-dedans de nous jusqu’à ce même cœur qui est le siège des pensées ? (…)
(C’est) l’organe directeur, le trône de la grâce, là où se trouvent l’esprit et toutes les pensées de l’âme. (Grégoire Palamas)
(page 49)
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L’hésychasme, du grec hêsuchia, tranquillité, est une voie monastique propre aux chrétiens d’Orient, élaborée dans les déserts d’Égypte au début de notre ère et transmise de maîtres à disciples.
Selon Élie, elle permet de faire revenir l’adepte à son centre essentiel, le cœur, pour franchir le voile mystique qui nous sépare de Dieu et réaliser, en entrant dans le Saint des Saints, l’union « expérimentale » à Sa Lumière Incréée (photophobie), dont le type biblique est la transfiguration du mont Thabor.
(page 48)
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Le Seigneur n’a pas révélé à beaucoup ce qui n’était pas à la portée de beaucoup, mais simplement à une minorité qu’il savait adaptée, capable de recevoir la Parole et d’être façonnée selon elle.
Les mystères, comme Dieu, se confient à la parole, non à l’écriture. (Clément d’Alexandrie)
(page 41)
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Le Christ révèle le sens caché de l’Ancien Testament : c’est la conception de saint Paul, le premier des théologiens chrétiens.
Pour lui, le voile de Moïse, symbole de l’ancienne alliance, recouvre l’identité du Messie, Jésus-Christ.
Il tombe quand ce dernier se révèle.
Tout prend sens à partir du Verbe incarné.
(page 42)
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Une première forme de la sobriété consiste à surveiller étroitement l’imagination et la suggestion, car Satan est incapable, sans l’imagination, de former des pensées pour les présenter à notre esprit et l’abuser par son mensonge.
(Hésychius - Première centurie sur la sobriété et la vertu)
(page 49)
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Toi qui est chair et esprit, traite avec bonté ce qui tombe sous les sens, mais prie aussi pour que le monde invisible te soit révélé.
Ainsi ne manqueras-tu de rien. Tu seras riche de tous les dons de l’Esprit. (Ignace à Polycarpe 2, 2) (page 39)
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L’universalisme soufi
Envisagé de l’extérieur, le soufisme a souvent été qualifié d’ »étranger » à l’islam, qu’on le dise « marginal », « hérétique » ou « syncrétique » du fait de ses rencontres avec la kabbale juive, la mystique chrétienne, le néoplatonisme, l’hindouisme, voire le bouddhisme… Avérés et féconds, de tels échanges demeurent perceptibles à travers bien des poèmes soufis, semblables à ceux de Rûmi, le fondateur des derviches tourneurs…
(page 82)
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L'ambition de ce livre ? Rendre accessibles au plus grand nombre les textes fondateurs de l'ésotérisme occidental, textes par nature difficiles car souvent cryptés et écrits dans un style lourds de symboles. Si l'ésotérisme est en effet un mot-valise qui, de la gnose chrétienne à la kabbale en passant par la franc-maçonnerie, recouvre de nombreux mouvements de pensée, il n'en possède pas moins une qualité constante : c'est un savoir "secret" et sa transmission est, en théorie, réservée aux seuls initiés... (page 4)
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L'Inde est comme un palimpseste antique sur lequel on a inscrit des couches et des couches successives de pensées et de rêveries, sans qu'aucune d'entre elles ne cache ou n'efface entièrement ce qui avait été écrit précédemment.
Métaphore magnifique de la complexité indienne.
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