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4.1/5 (sur 43 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Catherine Kembellec est auteure pour la jeunesse.

Après avoir enseigné sur 3 continents, au Niger en Afrique, puis en Nouvelle Écosse au Canada et enfin en Europe, elle a affûté sa plume à l'IUFM de Chartres au cours d'une formation continue avec des écrivains auteurs jeunesse et romanciers qui l'ont incitée à l'écriture.

Elle partage cette passion avec les collègues enseignants du primaire surtout ceux des multi niveaux qu'elle a pratiqués durant de nombreuses années. Ce goût de l'écriture, elle le transmet à ses élèves qui écriront et publieront leur premier roman d'intrigue dans une petite école d'Eure & Loir.

Catherine continue d'écrire pour les enfants mais aussi parfois pour les adultes. Thèmes d'écriture: La nature humaine chez les petits et les grands, avec une pointe de poésie.

Lauréate du Prix de la littérature jeunesse décerné par les Bibliothèques pour Tous de Bretagne, en 2014, pour l'ouvrage "Graine de Vérité", son roman pour adulte, "L'île du bout du monde et autres petits rivages" (2022), est présélectionné pour le grand prix 2023 du roman des Écrivains de Bretagne.

page Facebook : https://www.facebook.com/catherine.kembellec/
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Bibliographie de Catherine Kembellec   (15)Voir plus

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
"_Toutes les graines de vérité sont toutes petites. Regardez-la bien. Elle est plus petite qu'une graine de moutarde, la plus petite des graines potagères. Il en est ainsi de toutes les graines de vérité.
Comme les parents restaient perplexes devant la minuscule taille de la graine, le Sage ajouta :
_Sachez que les graines de grosseurs supérieures et attrayantes appartiennent au rayon des calomnies, mensonges, tromperies, duperies, mystifications, supercheries et autres menteries.
Le père et la mère se regardèrent, désappointés devant la petite taille de la Vérité. Mais le Sage avait sûrement raison, pensaient-ils en eux-mêmes."
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"Eléphas très attentif et admiratif des récits de la petite souris, se dit que rien ne sert d'avoir de grandes oreilles si elles restent fermées aux confidences des amis...
Mais, vieux vaut tard que jamais !!!"
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"Les parents de Pierre le firent venir et lui demandèrent pourquoi il racontait tant de mensonges. L'enfant répondit calmement que les gens aiment entendre des choses extraordinaires. Qu'ils ne cherchent pas à savoir si ce qu'il raconte est vrai ou faux mais veulent simplement des émotions nouvelles."
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Comme toutes les vérités, elle lui apportera des moments sombres. Elle ne lui apportera ni honneur, ni gloire. Tout au plus quelques manifestations de reconnaissance. Il sera parfois haï et rejeté. Cependant, il jouira de la paix intérieure, celle de savoir qu'il ne nuit à personne.
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"Quand nous cessons d'écouter, nous cessons d'aimer."

(Michel Bouthot)
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Rien ne sert d'avoir de grandes oreilles si elles restent fermées aux confidences des amis.
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Cultivons les mots, et sauvons ceux en voie de disparition, pour élever la paix et la grandeur d'âme dans notre société. Commençons.Il y a les jolis mots que l'on peut collectionner. Il y a les mots qui nuancent les propos et rendent ainsi la conversation, la compagnie de l'interlocuteur, plus plaisantes, qui donnent de la couleur, du relief au discours, qui fascinent, qui passionnent; qui donnent envie de vivre...
Rappelez vous :
"Une bibliothèque est un hôpital pour l'esprit"
Ceci est inscrit sur un écriteau de la Bibliothèque d'Alexandrie.
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Aujourd'hui, en vous racontant cette histoire, le bonheur que je connus ce soir-là resurgit encore à la simple vue d'un coucher de soleil.

Page 27.
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Dans le village de mon enfance comme dans beaucoup de villages du Sahel, il y avait sur la place un grand arbre, un vénérable baobab, sous lequel le conseil des sages se réunissait. Ces hommes y discutaient de questions très importantes et pendant qu’ils palabraient, les femmes allaient et venaient faisant face aux tâches quotidiennes.

Comment sarcler les ignames ?
Les femmes dans un geste lent et majestueux arrachaient la terre rouge faisant voler une poussière sèche.
Comment rapporter le plus d’eau possible du marigot qui se trouvait éloigné de plusieurs kilomètres ? Ce n’était pas compliqué. Les femmes hissaient sur leur tête une grosse bassine ou un seau à l’émail écaillé. Elles laissaient dérouler sous leurs pieds le long ruban poudreux de la piste. Le balancement de leurs hanches assurait l'équilibre de leur corps fragile. Puis, dans une posture de déesse insolente de courage, elles refaisaient le chemin en sens inverse jusqu’au village....
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Quand nous cessons d'écouter, nous cessons d'aimer.
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