Tout a commencé par une missive dans ma boite aux lettres. Une lettre m'indiquant qu'un ouvrage était en voyage en direction de ma demeure. Alors, j'ai attendu et l'ouvrage est arrivé avec son bagage. Il souriait.
Je vais vous avouer que j'ai été enveloppé d'un châle de poésie. Même si je n'ai pas été sensible à tous les textes qui m'ont été proposés par l'autrice, il n'en demeure pas moins qu'il faut reconnaitre que la plume de l'autrice manie le mot comme une caresse historique et que la douceur magique qui s'en dégage fait plaisir.
Ce petit moment doux et de repos qui vous permet de respirer un petit coup. J'ai d'ailleurs été sensible aux différentes symboliques dans les nouvelles que j'ai appréciées.
Aujourd'hui, c'est le dernier jour pour rédiger ma chronique. le jour va s'évaporer comme la fumée d'une tasse de thé fumante.
Je m'en vais, reviendras-tu plus tard ?
Merci encore.
A Babelio
A mots contés.
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Tout d'abord merci aux édition A mots comptés pour cet envoi dans le cadre de Masse Critique.
La nouvelle est un genre que j'affectionne particulièrement et qui est plus exigeant qu'un roman où l'auteur a un peu plus de temps pour installer ses personnages, une ambiance, une histoire.
Le résultat est mitigé pour moi, non que ce soit franchement désagréable mais quelques jours après avoir refermé ce livre, aucune ne me revient vraiment en mémoire, aussi lu, aussitôt effacé.
Le vocabulaire est simple, parfois un peu simpliste, on sent que l'auteur a l'habitude de s'adresser à des enfants. La lecture est toutefois agréable à 2 exceptions près et là, je m'adresse à l'éditeur : il reste des fautes de grammaire ("tout à chacun" page 21 et une autre que je n'ai pas relevée) et le papier glacé est très désagréable quand on lit le soir avec une lumière qui se reflète dessus.
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Dans le cadre de l'opération masse critique, le titre de ce livre m'a fait de l'oeil! Et ce fut l'occasion de découvrir un auteur contemporain inconnu, de lire des nouvelles (genre que j'apprécie mais que je ne lis pas beaucoup). J'ai apprécié l'écriture, le style, l'ambiance générale positive. L'ouvrage est subdivisé en grands chapitres. le premier m'a vraiment beaucoup plu. Teinté d'un peu de mystère, voire de fantastique, d'humour et de réflexion , il a ma préférence. du coup j'ai été un peu déçue par la suite, un peu plus conventionnelle.
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Pure moment de poésie et d'évasion. En fait, la couverture reflète bien l'atmosphère du livre.
Je recommande aux personnes qui souhaitent se sortir la tête des préoccupations du jour. Éventuellement, autre petit conseil, lire une histoire par jour pour rester dans l'ambiance car les atmosphères sont fortes, bien imprégnées des lieux.
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Dans le village de mon enfance comme dans beaucoup de villages du Sahel, il y avait sur la place un grand arbre, un vénérable baobab, sous lequel le conseil des sages se réunissait. Ces hommes y discutaient de questions très importantes et pendant qu’ils palabraient, les femmes allaient et venaient faisant face aux tâches quotidiennes.
Comment sarcler les ignames ?
Les femmes dans un geste lent et majestueux arrachaient la terre rouge faisant voler une poussière sèche.
Comment rapporter le plus d’eau possible du marigot qui se trouvait éloigné de plusieurs kilomètres ? Ce n’était pas compliqué. Les femmes hissaient sur leur tête une grosse bassine ou un seau à l’émail écaillé. Elles laissaient dérouler sous leurs pieds le long ruban poudreux de la piste. Le balancement de leurs hanches assurait l'équilibre de leur corps fragile. Puis, dans une posture de déesse insolente de courage, elles refaisaient le chemin en sens inverse jusqu’au village....
Cultivons les mots, et sauvons ceux en voie de disparition, pour élever la paix et la grandeur d'âme dans notre société. Commençons.Il y a les jolis mots que l'on peut collectionner. Il y a les mots qui nuancent les propos et rendent ainsi la conversation, la compagnie de l'interlocuteur, plus plaisantes, qui donnent de la couleur, du relief au discours, qui fascinent, qui passionnent; qui donnent envie de vivre...
Rappelez vous :
"Une bibliothèque est un hôpital pour l'esprit"
Ceci est inscrit sur un écriteau de la Bibliothèque d'Alexandrie.
Parlons des personnes de la conjugaison. Bien souvent, les personnes dont réduites au je. Chacun parle de soi.
Tu, sert à accuser ou à donner des ordres. D’ailleurs la deuxième personne de l'indicatif , n'est elle pas la première personne de l'impératif ? Et les troisièmes personnes: il,elle,ils,elles, ne sont elles pas toutes désignées pour subir la critique ?
Aujourd'hui, en vous racontant cette histoire, le bonheur que je connus ce soir-là resurgit encore à la simple vue d'un coucher de soleil.
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