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Critiques de Catherine Voyer-Léger (16)
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Nouées

Très belle écriture. On sent que l'auteure a du millage dans ce domaine. La relation mère-fille est analysée avec style et profondeur. Ma préférence va à la première partie (l'adoption: un texte très émouvant). Dans les deux autres, l'auteure m'a un peu perdue.
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Métier critique : Pour une vitalité de la criti..

Le commentaire de Martine :

Catherine Voyer-Léger dresse un portrait de la critique au Québec, c’est un portrait juste, éclairant, et pertinent dans la société actuelle. Je pense qu’elle a un regard assez sombre, torturé et important de la place du message et de l’accueil de ce dit message dans la communauté culturelle. Elle nous amène à réfléchir sur la portée de la critique, comme analyse de l’œuvre et non de l’appréciation ou non. Elle conclut avec la question de la survie de la critique comme espace de dialogue, est-elle menacée ?

Dans cet essai, Catherine Voyer-Léger démontre une grande rigueur dans sa pensée et elle partage qu’il est un métier essentiel dans la société démocratique que nous sommes. Je dénote une belle connaissance de ce métier des réalités, des besoins et des limites de cette profession. Elle propose des outils et des pistes de réflexions pour la suite.

J’ai bien apprécié cette lecture, cet essai est un outil de référence et de réflexions que je souhaite relire dans quelque temps après avoir porté une attention plus éveillée pour ce métier en prenant compte des différents domaines de lieu de critique. C’est une lecture enrichissante, que je recommande à tous les gens que la critique intéresse, ou qui sont aux études en communication.


Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Prendre corps

Ce mois-ci sur Instagram, le challenge #varionsleseditions nous invitait à lire un auteur des éditions @editionslapeuplade . En furetant sur internet, le titre m'a tout de suite attirée et le graphisme de la couverture également. J'ai donc choisi ce livre en ne sachant ce que j'allais trouver puisque ma lecture de la couverture n'a pas intégré le dernier mot du bas de cette page.

L'auteur nous propose des microrécits c'est-à-dire des textes composés de 2 à 22 lignes environ. Ces mots s'articulent autour d'une thématique : le corps. L'auteur n'exploite pas uniquement les parties du corps mais aussi les maladies, les caractéristiques spécifiques et ce qui ne se voit pas forcément. Aussi, s'attache-t-'elle à mettre des mots sur la folie, l'ampoule, la narine, l'allaitement, le désir, la toux etc

🖍️ J'ai aimé la capacité de l'auteur à réussir à mettre en mots certains états liés à notre corps. Certains passages sont tout à fait justes, poétiques et font écho à ce que l'on a vécu/fait/pensé. Il y a une belle acuité de la part de l'auteur. L'inconvénient de tels livres est que je n'en garde jamais de souvenirs. Ce sont juste des parenthèses dans ma vie de lectrice. Quoi qu'il en soit, cette parenthèse fut jolie.
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Prendre corps

Le corps. Nous parlons de notre enveloppe charnelle au singulier. Systématiquement. Pourtant, nous pourrions utiliser le pluriel. Parce que le corps prend des formes diverses et variées selon le temps, l’âge. Il est protéiforme. Mais surtout, il est une mécanique composée de plusieurs pièces qui ont chacune leur fonction, leur vie, leurs problèmes. Nous abritons un immense puzzle que nous avons parfois du mal à assembler, à faire nous ressembler.



Catherine Voyer-Léger nous propose dans cet ouvrage de partir à la découverte du corps et de ses composants à travers ses propres réflexions sur le sien. Loin d’être un livre linéaire, Prendre corps est un recueil de fragments de corps, de fragments de vie. Chaque page évoque une partie du corps ou une émotion : pilosité, honte, bronzage, larmes, colère, sourire, pleurs, bras, nuque… Peu importe l’ordre de lecture, ce qui compte c’est comment l’auteure parvient à poser des mots sur son physique, ses ressentis, ses doutes.



En dévoilant sa plastique morcelée avec pudeur mais sans concession, elle révèle son âme, ce qui en fait sa profondeur.



En dévoilant son corps, elle nous invite à réfléchir sur le nôtre.



Si le rapport au corps est différent selon les êtres, nous avons tous un regard critique sur celui-ci qui nous empêche parfois de se sentir soi-même. Pourtant, la somme de nos complexes et de nos beautés n’est-elle pas ce qui permet de prendre corps, de l’habiter pleinement avec lucidité et bienveillance ?



Catherine Voyer-Léger réussit le pari de faire du physique la clé d’accès à la richesse intérieure.
Lien : http://www.leslecturesdumout..
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Tricoteuses et dentellieres

Ces formes d’art ancestrales qui reviennent en force sont mises en lumières dans un magnifique recueil collectif, Tricoteuses et dentellières. On y apprend que le tricot n’est pas tout à fait un «passe-temps de grand-mère»: les tricoteuses sont aussi – ou ont été - des espionnes, des militantes... et de formidables créatrices.
Lien : https://www.journaldequebec...
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Nouées

J’ai dévoré ce cours livre, pestant contre mon travail qui m’empêchait de lire. Les relations mères-filles, est-ce que nous ne sommes pas toutes modelées par, contre, envers, malgré, grâce à…. ces relations. Même si la relation avec votre mère où avec votre fille ne correspond

pas à celle de l’auteur vous vous y retrouverez quand même. En tant que

femme. Femmes porteuses de cette

éternelle culpabilité, que nous transmettons malgré nous à la prochaine génération. Un message d’amour et d’espoir perce au travers de

cette culpabilité, malgré tout comme il fait bon d’aimer et d’être aimée.







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Prendre corps

Solaire, aérien, « Prendre corps » est de glaise et d’éveil. Lire ces éclats, surtout à voix haute, c’est prendre acte avec respect et chance du magnétisme pressenti dans ces lignes salvatrices. Catherine Voyer-Léger modèle la littérature de sens et d’authenticité. La force des mots est créatrice. Le corps n’est plus une chape de plomb. Il s’évapore dans un filigrane où la gestuelle, le ressenti vont œuvrer et créer les cinq sens en joyau grammatical. « Prendre corps ». Laisser les courants s’échapper. Engendrer les cascades d’une mise à nue qui s’exprime en diapason avec l’anatomie qui se déshabille subrepticement. La traversée du miroir s’allie au microcosme d’un charnel vivifiant. En pleine mutation, le corps est poésie, parchemin féminin qu’on déroule, et dont on prend à plein corps, les déliés, les boucles, les dires de Catherine Voyer-Léger. Les chemins ne sont plus de traverse. Il se passe au travers des textes cette rencontre avec le parcellaire. Chaque partie, mouvement du corps n’est pas fortuite. Les textes engendrent la raison, l’indéniable. La vérité criante d’une alliance avec l’intuition spontanée. « Nous ne nous étions jamais vus. Nous nous connaissions pourtant si bien. Je n’ai pas su s’il fallait l’embrasser ou lui tendre la main. Dans le doute, j’ai choisi d’être polie. Il a pris ma main entre les siennes comme si c’était un objet précieux. Il a pris ma main entre les siennes et il m’arrive de croire, après toutes ces années, qu’il l’a gardée. » Le style est déesse. Mature, formidablement sincère, il devient chair qui s’épanche, émois. La cartographie d’un corps féminin en transmutation sensorielle. « En jouant avec un ongle, j’ai vu dans mes doigts, l’ombre de ma grand-mère. » « Prendre corps » est une évasion fabuleuse. « Le poids d’une entaille enterre dix mille mots d’amour. » Lire, retenir, ne pas retourner ce sablier qui octroie le miracle d’une littérature régénératrice, puissamment femme. Publié par les majeures Editions La Peuplade qui nous prouvent une nouvelle fois leur haute qualité éditoriale. A lire d’urgence.
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Métier critique : Pour une vitalité de la criti..

Catherine Voyer-Léger pourfend le cliché de « l’artiste raté »
Lien : http://www.ledevoir.com/cult..
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Tricoteuses et dentellieres

Le collectif Tricoteuses et dentellières donne la parole à des femmes qui s’aventurent sur les territoires du textile, chacune à sa façon. Dans une société menée par la productivité, elles choisissent plutôt de revaloriser des pratiques de longue haleine, bien souvent boudées par les musées.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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Nouées

Autofiction, récit thérapeutique tout juste paru chez Québec Amérique, l’autrice reste dans l’intimité d’une femme écorchée, fragile et submergée par un sentiment de culpabilité, celui d’être trop ou pas assez, de porter un poids, non pas sur ses épaules, mais tout au fond d’elle.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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Mouvements

Accompagné de photographies, comme des instants figés, seules preuves de souvenirs qui tendent à se brouiller, le récit dévoile toute la fragilité d’une femme, une mère qui, faute de moins tourner en rond, « tourne sur un autre axe » en compagnie de sa fille et de quelques fantômes.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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En cas d'incendie, prière de ne pas sauver ce..

Le feu est pris. Mais devant l'incendie, les réactions sont multiples. Prise de parole, maison d'édition franco-ontarienne, a demandé à 12 auteurs et autrices francophones de partout au Canada de s'éloigner des discours écologistes pour aller dans la confidence.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Détails et dédales

La préface de Marie-France Bazzo m’a vraiment donné envie de plonger dans ce livre!



La section Détails c’est le côté très cérébral de Catherine. Elle partage avec nous des écrits de journalistes qu’elle a aimés, détestés ou tout simplement fait réagir. Son côté franc m’a happé très rapidement et le fait qu’elle porte une grande importance aux mots. Là j’ai eu la chienne, j’ai l’impression de ne jamais avoir le bon 😅

On découvre ses couleurs, ses opinions et ses prises de position sur une variété de sujets tels que l’évaluation par étoiles, les médias, la virilité, le printemps érable, etc.



La section Dédales c’est davantage le cœur de Catherine. C’est plus anecdotique qu’argumentaire (quoi que...). Elle nous parle de plusieurs lectures qui ont eu un impact sur elle. On y découvre son rapport à son corps, à la beauté, à la laideur, à l’intimité et j’en passe.
Lien : https://youtu.be/2Gn2NH_SwGM
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Prendre corps

Le livre est séparé en 4 parties

- La première est en lien avec différentes Parties du corps

- Les 2-3-4 sont plus diversifiées dans leurs thématiques.



Il y a une grande différence quant à la relation de l’auteure avec son corps en comparaison du premier livre (Détails et dédales) et ce livre-ci. D’ailleurs dans le premier livre de l’auteure elle parle pendant un chapitre complet de son malaise du mot nu alors qu’il est utilisé abondamment dans ce livre-là.



Les tables des matières ont un côté très esthétique que j’ai apprécié.

Les chapitres sont d’une page ou moins.

Ça se lit tellement rapidement, c’est fou.

J’ai eu plusieurs moments de rire (pffft)

Le livre en général a un aspect plus poétique et moins cérébral que ces précédents, plus métaphorique aussi.

Les noms de chapitre qui reviennent sont des histoires en discontinues, j’ai vraiment aimé.
Lien : https://youtu.be/2Gn2NH_SwGM
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Prendre corps

Prendre corps est un recueil de microrécits poétiques sur le corps et sur ce qu’il contient. C’est une lecture qui fait du bien parce que Catherine Voyer-Léger met des mots sur des choses qu’on peut ressentir alors que nous ne sommes pas toujours en mesure de mettre des mots dessus.



Prendre corps est constitué d’un peu moins de 250 textes. Les pages ne sont pas numérotées. Et il n’y a ni introduction ni conclusion. À mon avis, il n’y a pas d’ordre (mais j’imagine qu’il y en a un puisqu’il y a 4 sections). On peut piger des textes au hasard.
Lien : https://julielitaulit.com/20..
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Détails et dédales

Les textes réunis dans cet ouvrage, qui couvrent des sujets qui sont aussi divers que la critique culturelle, le féminisme, la place des arts dans notre société, l'écriture, le rapport au corps, la littérature, etc. sont tirés du blogue de l'auteure, Catherine Voyer-Léger. Pour cette raison, nous ressentirons parfois, à la lecture de l'ouvrage, un manque d'unité, un coq-à-l'âne en son discours. Catherine Voyer-Léger, connue comme étant une "blogueuse prolifique" et une "tweeteuse hyperactive" , se passionne pour les arts et la culture. Cela se sent dans sa plume, plume qui ne mâche pas toujours ses mots.



Qu'en penser? Certes, ce n'est pas une lecture "légère". C'est plutôt une lecture qui a le mérite de nous porter à réfléchir sur divers sujets, sujets qui souvent, ont fait ou font encore l'actualité. Sans nécessairement être en accord avec l'opinion de l'auteur, ses chroniques nous feront nous questionner, nous "sortiront de notre confort et de notre indifférence".



Seul bémol? Que Mme. Voyer-Léger se permette de "critiquer" plusieurs choses, par exemple, des films, ou la télé-réalité, sans les avoir vues ou expérimentées. Oui, je comprends qu'elle s'attaque parfois aux "concepts", mais j'aurais tout de même aimé qu'elle pousse la "rigueur professionnelle" et qu'elle aille plus loin dans certaines critiques, en justement, expérimentant ce dont il est question.
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