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3.81/5 (sur 1428 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 27/04/1986
Biographie :

Catherine Webb est une romancière britannique de fantasy et de science-fiction.

Elle écrit également sous les pseudonymes de Kate Griffin et Claire North.

Elle fait ses études à la Godolphin and Latymer School et à la London School of Economics.

Elle baigne depuis son enfance dans le monde de l’édition entre une mère auteur et un père, Nick Webb, l'éditeur. C’est donc tout naturellement qu’elle écrit son premier roman, "La Guerre des rêves" ("Mirror Dreams") à l’âge de 14 ans. Celui-ci sera publié deux ans plus tard, en 2002.

Elle continuera ensuite par une série jeunesse contant les aventures d’Horatio Lyle (2006-2010) avant de se tourner vers une fantasy plus adulte avec le cycle de "Matthew Swift" (2009-2012), paru sous le pseudonyme Kate Griffin.

"Les quinze premières vies d'Harry August" ("The First Fifteen Lives of Harry August", 2014) est son premier roman publié sous le pseudonyme Claire North.

Elle a obtenu son diplôme de la Royal Academy of Dramatic Art en 2010 et continue en parallèle d’écrire.

Elle travaille également comme concepteur d'éclairage au théâtre et vit à Londres.

son site : https://www.clairenorth.com/
Twitter : https://twitter.com/clairenorth42?lang=fr

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FESTIVAL DES UTOPIALES 2023 Dans la série The Leftovers, 2% de la population disparait brusquement le 14 Octobre 2011 laissant les survivant·e·s à la merci de mouvements sectaires. Pendant la pandémie covid, nombreux·ses sont celles et ceux qui ont profité du chaos. Comment transmettre la parole scientifique quand les escrocs, avec ou sans blouse blanche, occupent le terrain médiatique ? Moderateur : Olivier Cotte Intervenants : Christian Lehmann, Nicolas Martin, Claire North, Stéphanie Simon

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Citations et extraits (246) Voir plus Ajouter une citation
L’aube se lève dans les rues de Venise. Sa lumière grise baigne les îles de la lagune, traverse les ateliers endormis de Murano puis l’orgueilleuse Place Saint-Marc, bâtie pour défier l’ambition byzantine, longe les eaux paisibles du Grand Canal jusqu’à atteindre San Polo, où se révèlent les trésors de Thene.
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L'homme a appris à sculpter avec les outils de la nature, mais il n'a aucune vision de l'oeuvre qu'il est en train de créer.

p411
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Nous marchons un peu en silence. La cité se resserre autour de nous ; nous nous écartons de plus en plus du Grand Canal, des rues passantes de la ville, pour visiter des voies sombres, des voies étroites, les ruelles et les cavernes formées par les maisons en saillie ; nous traversons des cours d’eau trop étriqués pour les gondoles mais trop larges pour être qualifiés de caniveaux, nous dépassons des sanctuaires consacrés à des saints en pleurs et des héros martyrs, des braseros autour desquels se rassemblent les mendiants et les dames de la nuit frigorifiées pour réchauffer leurs doigts blanchis. Nous marchons, nous marchons à travers des rues qui ne changent jamais, où le sang est aussi vieux que la pierre, le sang d’antiques familles dont les grands-parents ont été nourris par l’eau de la lagune qui aspergera un jour le front du nouveau-né destiné à porter le même nom dans la même maison, la même rue de cette cité figée qu’est Venise. Nous marchons et nul ne connaît notre importance ni notre force, nul sauf ceux qui savent et en qui nous saluons des inconnus familiers, des amis méconnus. Nous marchons.
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Alors qu'ensemble dans l'obscurité elles chuchotent en toute discrétion, un voile couvrant le visage d'une des femmes, un masque celui de l'autre, avec la lumière du feu de cheminée et le vacarme des ivrognes dehors, dans la rue, la Reine de Coupe, Pisana, femme de lettres et dame de la nuit, déclare :
« Faliere est tellement froid que je commence à me demander s'il est seulement humain, si c’est un homme ou une statue animée à laquelle il arrive de chier et de cracher, mais qui ne montre pas davantage que ces fonctions naturelles.
-J'en déduis que vous n'avez pas réussi à infiltrer sa maison, murmure Thene.
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Un batelier décharge des tonneaux de serpents vivants. Il a récolté dans les marais de l’est ces grandes masses enchevêtrées, rouge, noir, marron, vert, dont les éléments cherchent à se mordre les uns les autres tandis qu’on les accroche au bout d’une perche. Sa fille de quatre ans, assise à l’avant de la péniche, joue avec un tout petit reptile curieusement épris de la courbe de son poignet, jusqu’à ce que le frère de la fillette, dix ans mais déjà de taille adulte, empoigne l’animal par sa gueule ouverte et le jette avec ses pareils, le condamnant à un destin culinaire ou médical.
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Le passé est le passé. Tu es vivant aujourd'hui, c'est tout ce qui compte. Tu ne dois pas oublier, parce que tes souvenirs sont ton identité, mais tu ne dois pas non plus nourrir de regrets. Jamais. Regretter ton passé, c'est rejeter ton âme.

p211
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Venez.
Observons ensemble, vous et moi.
Nous écartons les brumes.
Nous prenons pied sur le plateau et effectuons une entrée théâtrale : nous voici ; nous sommes arrivés ; que fassent silence les musiciens, que se détournent à notre approche les yeux de ceux qui savent. Nous sommes les arbitres de ce petit tournoi, notre tâche est de juger, restant en dehors d’un jeu dont nous faisons pourtant partie, pris au piège par le flux du plateau, le bruit sec de la carte qu’on abat, la chute des pions. Pensiez-vous être à l’abri ? Croyez-vous représenter davantage aux yeux du joueur ? Croyez-vous déplacer plutôt qu’être déplacé ?
Comme nous sommes devenus naïfs.
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New York, l’été. Une ville à deux climats. Dedans, l’air conditionné abaisse les températures jusqu’au froid arctique ; dehors, les ventilateurs extracteurs ajoutent à la chaleur déjà miroitante jusqu’à ce que l’air même semble fondre et couler sur la peau en un désespérant déluge de transpiration.
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Le grand jeu est pour bientôt.

Pas encore, pas encore, le plateau n’est pas tout à fait prêt, les pièces ne sont pas en place, mais il est pour bientôt. Pourquoi ne nous a-t-elle pas détruits ? Elle si belle, en tout point si gracieuse, pourquoi ne nous a-t-elle pas écrasés quand nous étions tellement plus faciles à écraser ?

Peut-être parce qu’en tout point, le jeu le plus grand est celui qui apporte le plus de plaisir.

(Incipit)
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Nous voilà arrivés — enfin ! —, nous voilà tout au bout.
Nous pratiquons ce jeu depuis si longtemps, vous et moi, sans jamais effectuer le moindre déplacement.
Venez, à présent, venez. Le plateau est disposé ; les cartes sont prêtes.
Le denier qui a été lancé doit enfin retomber.
(Incipit)
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