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Critiques de Catriona Ward (224)
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La dernière maison avant les bois

Dans cette "Dernière Maison avant les bois", on ne voit pas grand chose d'abord, on avance à tâtons, entre Ted, Olivia, Lauren, les narrateurs qui s'alternent. On sait qu'il s'y passe des choses louches, on comprend que la violence et la folie rôdent, on a la certitude que cette maison est la clé. D'ailleurs, c'est la conviction de Dee également, la grande soeur de Lulu, petite fille disparue il y a une dizaine d'années au bord du lac tout proche.



Alors comme elle, on écoute les voix des habitants de cette masure étrange, l'homme dérangé, la chatte affectueuse et la jeune fille colérique, on observe leurs vies, on entend les bruits, on s'inquiète, on soupçonne, mais ce texte, un brin halluciné, ne va jamais où on l'attend.



Peu à peu le récit prend forme, et on parvient à entrevoir des pans de la réalité des habitants de la maison, on s'enfonce dans les pensées des personnages, en apnée, pour comprendre qui est Ted, où est Lulu. Qu'enfin la lumière pénètre dans la maison de Needless Street.



J'ai vraiment été bluffée par la construction de ce roman, dans lequel Catriona Ward joue avec nos nerfs et nos peurs, et quand la vérité éclate enfin, elle est à la hauteur de la tension élaborée avec patience et efficacité tout au long des chapitres de ce thriller psychologique impossible à lâcher. L'enfance, la peur, la complexité de notre psyché, l'autrice américaine les explore avec un sens de l'intrigue aiguisé et toujours troublant. Premier roman publié en France pour Catriona Ward, et pas le dernier on espère !
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La dernière maison avant les bois

Mais quelle quatrième de couverture prometteuse ! Comment ne pas succomber à ce roman aux multiples promesses et à la couverture intriguante ?!



Et pourtant… Je n’ai trouvé aucun plaisir à découvrir cette histoire. Je ne me suis attachée à aucun des personnages, je n’ai pas du tout aimé le type de narration et je n’ai pas ressenti à un seul moment l’envie de découvrir le dénouement. Vraiment je n’ai pas été dedans. J’ai quand même trouvé la force de terminer cette lecture et la fin ne m’a pas plu. Alors pour en parler j’en parlerai, mais sûrement comme une de mes plus grosses déceptions littéraires. Cependant pour être original c’est original ! C’est peut-être ce pourquoi d’autres lecteurs ont su être conquis.
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La dernière maison avant les bois

Dee et sa sœur Lulu étaient à la plage avec leurs parents quand Lulu a disparu. Dès lors, la seule obsession de Dee est de retrouver sa sœur. A Needless Street, dans la dernière maison de l'impasse, Ted un homme étrange vit avec son chat et sa petite fille. Après une énième investigation, Dee tombe sur la piste de cet homme et se met en tête de le surveiller. Elle décide d'aller habiter à côté de lui.

Ce livre m'a beaucoup plu car il est original.

Je n'ai fait que me poser des questions tout le long. Qui est Ted, cet homme si bizarre qui n'a pas l'air méchant du tout. Qui est Lauren ? Les chapitres où le chat parle m'ont perdue, s'agissait-il d'un livre avec une part de fantastique et dans ce cas-là vers où veux m'emmener l'auteur ?

Ce thriller m'a vrillé le cerveau tout du long et j'ai vraiment aimé ça. D'ailleurs à chaque fois que j'avais l'impression d'avoir tout compris l'auteur détruisait ma théorie.

C'est haletant, prenant et perturbant. Les sujets abordés sont dur, tel que la disparition et l'enlèvement d'enfant, ainsi que la maladie mentale.

Surtout quand on commence à entrevoir le fin mot de l'histoire et l'on comprend que Lulu n'est pas seule victime dans cette histoire.

Bref, c'est un livre qu'il faut lire comme il vient et faire confiance à l'auteure. Vous allez frissonner c'est sûr.
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La dernière maison avant les bois

Difficile de faire un retour sur cette lecture sans trop en divulguer donc je vais faire simple :

- un bois

- un marginal

- un chat

- une petite fille disparue



C'est un fantastique thriller qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière page.

L'intrigue est bien menée et même si j'ai deviné le dénouement en cours de lecture, je me suis rendue compte que ce n'était que la partie émergée de l'iceberg !



En somme, n'hésitez pas à visiter La dernière maison avant les bois.
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La dernière maison avant les bois

Installer vous bien confortablement dans votre fauteuil, un plaid, une boisson chaude, une petite gourmandise et surtout aucun bruit autour de vous.



Ce roman requiert toute votre attention et chaque phrase lue, à son importance, oui, il faut rester hyper concentré et en aucun cas se laisser distraire.



Oublier de lire, le résumer et laisser vous porter par le récit de cette histoire, car comme moi, en refermant les pages de ce roman, vous ne pourrez pas oublier cette histoire, tant elle marque les esprits.



Ici, dans une rue qui s'appelle rue inutile, il y a une maison où habite Ted, il vit avec sa fille, Lauren et son chat Olivia.



Ted est un homme effacé, discret, calme, il adore la bière souvent un peu trop jusqu'à l'ivresse, les recettes de cuisine, regarder les compétitions de Monster truck à la télévision, il a souvent de gros problèmes de mémoire et pour remédier à cela, il donne des petits surnoms aux gens.



Puis il y a Dee sa nouvelle voisine qui vient d'emménager en face de chez lui et pour Ted la nouvelle voisine l'intrigue et le perturbe.



Ted reste également traumatisé par la disparition de la fille avec la glace au sirop.



Beaucoup trop de perturbation pour Ted.



Je n'en dirais pas plus, car sinon j'en divulguerais trop et ça gâcherait le plaisir de la lecture de ce récit.



Roman où les rebondissements sont nombreux, j'étais sûr de moi, j'avais trouvé la solution de l'intrigue.



Que nenni ! J'avais faux sur toute la ligne et pourtant le bourricot que je suis était sûr de son coup.



Il y a tellement de mystère dans ce récit, et cela, tout autour des personnages, tout et intriguant dans ce roman, le début m'a dérouté, je me suis dit, mais tu lis quoi en fait ma fille, tu as encore trop abusé du chocolat, mais une fois le cerveau bien enclenche, je suis rentré complètement dans l'histoire et je me suis laissé porter totalement.



L'écriture de l'auteur est fascinante et saisissante, quant à la construction du roman carrément incroyable, réussir à faire alterner chaque personnage de cette façon, c'est vraiment bien pensé.



Je me revois fière comme un coq faire une pause et me faire un schéma dans ma tête et me dire, c'est bon ma fille t'a capté le truc de l'histoire, c'est sur, c'est comme cela comme je citais plus haut, bah non pas du tout.



Je ne dirais pas piège par le récit, je dirais franchement bravo à l'auteure, car c'est épatant, unique.



J'avais la sensation d'avoir plusieurs pièces d'un meuble à assembler et de ne pas avoir la notice et d'être largué.



J'ai réellement aimé ce roman, j'ai aimé avoir un roman insolite et assez ambigu et de ne pas savoir sur lesquels de mes petits pieds danser.



Par moments, c'est tellement bien d'être surpris, dans une de mes lectures, de ne pas savoir à quoi m'attendre et d'en ressortir avec les émotions à la fois perturbe, chamboule, retourner.



Gros coup de cœur pour ce roman qui m'a bousculé et conquise, comme je le disais juste au début, je pense que je ne vais pas l'oublier de sitôt.



Je remercie chaleureusement babelio qui m'a proposé de le découvrir à travers une masse critique privilégié, car je serais vraiment passé à côte, dans une librairie et je ne me serais hélas pas arrêté, je remercie également les éditions sonatine et je comprends leur coup de cœur pour ce roman et ainsi que les différents auteurs qui ont eu la chance de lire également.
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La dernière maison avant les bois

J'ai laissé passer un jour et une nuit avant de faire ce mot. J'en suis arrivée à la conclusion que je n'étais sûrement pas assez intelligente pour comprendre cette histoire. de plus, j'ai un gros défaut : j'aime les "belles lettres"! J'ai donc détesté ce mélange de masculin /féminin, singulier/pluriel, tutoiement / vouvoiement pour un même objet ou une même personne. (Je me suis parfois demandé si le traducteur parlait un Français correct.) Que dire, voilà une lecture qui m'a pesée , seul l'épilogue m'a intéressée et que je vais très vite oublier.
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La dernière maison avant les bois

L’histoire commence bien : un homme étrange et solitaire aimant se balader dans les bois, une disparition de fillette onze ans auparavant non élucidée, la sœur aînée qui enquête toujours, obsédée par ce tragique événement dont elle ne s’est jamais remise. La narration alterne les points de vue, l’atmosphère oscille entre le thriller et l’horreur.



Mais au bout d’un moment, l’intrigue m’a perdue, le mystère se parant de confusion. Un chat qui parle (un chapitre sur deux est raconté par Olivia, la minette de Ted), une fillette qui semble séquestrée (et maltraitée) mais dont l’âge ne correspond pas avec celle qui a disparu (Que devient Lauren quand elle n’est pas chez Ted ? Est-il vraiment son père ? Où se situe « la maison du week-end » ? Pourquoi ne peut-elle pas marcher?)… Dee, qui s’est installée dans la maison voisine pour espionner, ne semble guère plus stable psychologiquement : si elle apporte un peu de rationalité au départ, on sent rapidement combien elle est elle aussi torturée. Les indices, chichement lâchés par l’autrice, ont tendance à épaissir le brouillard plutôt que de nous éclairer sur la situation. Malgré tout j’ai poursuivi ma lecture, curieuse de connaître le fin mot de l’histoire.



Je ne regrette pas parce que j’ai appris plein de choses sur le TDI, « trouble dissociatif de l’identité » (également abordé dans la BD jeunesse « Elle(s) » de Kid Toussaint). C’est une sorte de fragmentation de l’esprit qui survient dans une situation intolérable (« L'esprit est très malin : quand la vie devient trop difficile, il est capable d'inventer quelque chose d'acceptable. »). En fait, dans ce roman, personne n’est celui·celle que l’on croit et le dénouement réserve de sacrées surprises. Il aurait cependant gagné, selon moi, à être plus condensé.
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La dernière maison avant les bois

Comment se remettre d’un tel roman ? Après avoir été envoûtée du début à la fin, je referme cette histoire totalement sonnée par le choc d’un dénouement inattendu.



C’est d’abord l’histoire de Lulu, une petite fille de 6 ans, disparue au bord d’un lac et jamais retrouvée. C’est ensuite celle de Ted, un asocial qui vit barricadé dans « la dernière maison avant les bois », juste à côté du lac. C’est aussi cette existence recluse que Ted partage avec Lauren, une petite fille qu’il dit être sa fille et la chatte de la maison, Olivia. Et puis c’est la grande sœur de Lulu, Dee Dee qui, la cherchant depuis des années, vient s’installer dans la maison voisine de celle de Ted.



Mais ce n’est pas seulement une histoire d’enlèvement d’enfant. Cela va bien au delà. L’autrice ne nous épargne rien, la maltraitance, la manipulation mentale, la souffrance, la peur et il y a des moments où l’on se demande pourquoi on se fait du mal en le lisant.



Seulement, comme rien n’est vraiment normal dans cette histoire, on continue avec le petit espoir que l’on va être capable de résister au gouffre sans fond dans lequel nous entraînent les personnages.



Au bout d’un moment, on se dit même que ça n’est pas possible, qu’on ne va pas pouvoir continuer. Mais il faut dépasser ce moment de découragement pour parvenir à l’éclaircie finale qui répond brillamment à toutes nos interrogations.



La force de Catriona Ward, c’est de solliciter en permanence notre esprit pour trouver une raison aux actes de ses personnages et par là-même, un sens à ce roman.



Voilà une plongée en eau profonde dans les méandres de l’âme humaine, capable de tout dépasser et de mettre en place des mécanismes de survie insoupçonnés.



Un roman terrifiant que je ne suis pas prête d’oublier et qui, si l’on parvient à le lire jusqu’au bout, est une révélation passionnante sur la puissance de l’inconscient.





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La dernière maison avant les bois

Je ne vais pas vous en dévoiler beaucoup car pour apprécier ce livre à sa juste valeur il faut le découvrir par soi-même, en se laissant totalement porter par l’histoire.



Ted vit à la lisière du bois, avec sa fille Lauren et sa chatte Olivia. Il aime observer les oiseaux.

Dee est sa nouvelle voisine mais n’est pas arrivée là par hasard. C’est une disparition, survenue 11 ans plus tôt, qui la fait emménager juste en face de chez lui. Elle aime observer Ted.



C’est un thriller original, inattendu et plein de sens que nous offre l’autrice ! J’ai été complètement désarçonnée au début car je ne comprenais pas, ne voyait pas où cela allait. Mais au fur et à mesure, en tâtonnant, quelques indices ont mis mes sens en alerte… & si finalement…



Cette lecture « entre les lignes » a donné une toute autre dimension à ce roman, bien plus intelligente, bien plus profonde et bien plus touchante. L’approche du sujet de fond est extrêmement pertinente! Je ne savais pas à quoi m’attendre mais la surprise n’en a été que plus fascinante ! & J’espère que c’est ce qui vous attendra quand vous découvrirez le secret de la dernière maison avant les bois…
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La dernière maison avant les bois

Quand lors d'un été, une petite fille disparaît au bord du lac, Ted devient le suspect numéro un. Fautes de preuves, les forces de l'ordre le laisseront tranquille.

Les années passent et Dee emménage dans la maison d'en face, persuadée qu'il est le coupable de l'enlèvement de sa sœur.

La maison de Ted, peu avenante avec ses fenêtres dissimulées derrière des panneaux de bois, et Ted lui même, inquiétant avec ses bizarreries, confirme intimement les profond doutes de Dee à son égard.



Si cette trame peut s'avérer classique, Catriona Ward lui donne un second souffle bien mérité à travers des rouages solides configurant l'intrigue.

Ce thriller psychologique à plusieurs voix nous tient véritablement en haleine, nous berne sans nous perdre, forçant le lecteur à émettre ses propres hypothèses pour les voir se fracasser contre la narration et ses révélations.

L'écriture rend l'ambiance obsédante et la touche finale de cette histoire est unique, à lire !!!
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Mirror Bay

Des rumeurs courent à Wistler Bay: un rôdeur sévit la nuit, entre par effraction chez les habitants pour photographier les enfants endormis. Les clichés nonchalamment abandonnés dans la lande sont retrouvés par les parents terrifiés. Les rochers qui bordent l’océan chantent une mélodie lugubre et une légende hante les lieux : celle d’une déesse vivant dans une grotte qui dévore les âmes égarées. Mieux vaut ne pas s’éloigner du rivage lorsque l’on se lance dans quelques allers-retours à la nage. Des femmes ont disparu au fil des ans dans les environs, des nageuses expérimentées, et leurs corps n’ont jamais été retrouvés… Les parents de Wilder Harlow décident de passer tous leurs étés à Whistler Bay dans le Maine, où ils viennent d’hériter d’un cottage avec vue sur l’océan. Wilder, adolescent plutôt timoré, fait la rencontre de Harper, une jeune fille férue de magie et de Nat, un garçon qui ne le laisse pas indifférent. Ensemble ils vont vivre l’été qui va bouleverser leur vie à jamais. Des années plus tard, Wilder devenu écrivain, rédige ses mémoires.



Je n’ai pas pu résister : Catriona Ward est une énigme pour moi. Après La dernière maison avant les bois, lu l’an passé, la voici qui réitère l’exploit d’un roman totalement atypique et fascinant, qui méle plusieurs genres à la fois et aborde plusieurs thématiques insolites. On est vite happé par l’histoire de ces trois adolescents, qui se testent au départ par des défis singuliers puis se partagent entre premiers émois amoureux et réelle amitié. Se mêlent à leur quotidien estival, des rumeurs impliquant un psychopathe qui erre sur la côte et la disparition en mer de plusieurs femmes, dont les corps ne sont pas retrouvés… L’été s’achève sur quelques révélations et rebondissements éprouvants. Tout ceci nous est raconté par Wilder lui-même au travers de ses mémoires qu’il rédige dans le but de les faire publier. Car cette affaire est désormais connue, il s’agit de celle du « rôdeur de la côte », devenue célèbre des années plus tard. A cette occasion, Wilder revient sur les lieux de son adolescence et renoue avec le passé.



Evoqué comme je viens de le faire, ce roman a l’air simple. Il n’en est rien. Amis lecteurs, accrochez-vous, soyez très concentré, n’en perdez pas une miette et vous serez récompensé. Comme lors de son précédent roman, Catriona Ward a le don, comme par magie dont il est un peu question dans ce livre, de vous passer le cerveau au shaker. Au fil de ma lecture, j’ai songé à diverses oeuvres étranges, parmi lesquelles celles de Dennis Lehane, Lewis Carroll ou David Lynch. Ce livre m’a autant subjuguée que déroutée et m’a emmenée là où je ne suis jamais allée. Mon estomac s’est plus d’une fois noué pour le personnage de Wilder, qui ne comprend pas plus que nous lecteur, ce qui lui arrive. On a parfois l’impression de franchir les portes d’une quatrième dimension… A quel genre de jeu est-il confronté, est-ce une farce, une manipulation? Tout comme les personnages, nous sommes les jouets de Catriona Ward, des marionnettes qu’elle aime secouer et projeter tête en bas…



« Les écrivains sont des monstres, quand on y pense. Ils dévorent tout ce qui passe à leur portée. »



Les écrivains dévorent leurs personnages, (leurs lecteurs peut-être aussi…), ils font ce qu’ils veulent avec eux, mais l’inverse est vrai également, l’auteur devient vite dépendant de ce qu’il a créé. La réflexion sur la création littéraire qui hante ces pages est surprenante, les jeux de mots auxquels se livrent les personnages sont étonnants. Pour être honnête, je suis déroutée par le dénouement et le fait que la magie devienne prépondérante à la fin du récit, ce auquel je ne m’attendais pas. Mais il y avait tout au long de ma lecture une forme de fascination pour le style et les personnages inventés par Catriona Ward. Parmi mes lectures récentes, elle est l’autrice la plus singulière que j’ai pu découvrir. Je remercie pour cela les Editions Sonatine via Netgalley.










Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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La dernière maison avant les bois

🏚 La dernière maison avant les bois - Catriona Ward 🏚

Traduction : Pierre Szczeciner



Résumé :

Dans l'impasse de Needless Street se dresse une maison isolée et solitaire, à l'image de son propriétaire, Ted Bannerman, un étrange personnage. Dee, qui vient d'emménager dans la maison voisine, est persuadée qu'un terrible secret pèse sur les lieux. Ted aurait-il un lien avec cette disparition d'enfant survenue onze ans plus tôt dans les environs ? Que se passe-t-il vraiment derrière la porte de la dernière maison avant les bois ?



J'ai vu ce roman passé sur Insta et les différents avis m'ont tellement intriguée que je n'ai pas pu résister à l'envie de le lire. Grand bien m'a pris car c'est une belle découverte. L'intrigue de départ est prenante, Dee recherche la personne à l'origine de la disparition de sa petite soeur des années plus tôt et son enquête la mène jusqu'à Ted. C'est une base efficace mais somme toute assez classique, là où le roman commence à se différencier des autres c'est que chaque chapitre donne la voix à un personnage et que l'un d'eux n'est autre qu'un chat! C'est plutôt atypique non?

J'ai beaucoup aimé ce passage d'un narrateur, à l'autre, qui non seulement dynamise l'histoire mais permet également à l'auteure de nous balader en nous faisant douter sur la temporalité ou sur de petits détails divergents d'un point de vue à l'autre.

Le seul bémol, si il faut en trouver un, est que juste avant le dénouement, l'histoire commençait à traîner un peu en longueur, surement dû au fait qu'on a hâte d'en découvrir le fin mot. Et en parlant de fin, je l'ai adoré mais je n'en dis pas plus.

Une très bonne découverte.
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La dernière maison avant les bois

Il y a Ted, le mec chelou par excellence avec sa fille Lauren, ado rebelle et Olivia sa chatte fan de Dieu. Il y a aussi Dee qui recherche sa petite soeur disparue il y a presque 10 ans. Les premiers chapitres sont énigmatiques mais où va-t-on bon sang? Et bien on se sait pas trop (même si les fans de films d'horreur auront quelques pistes plus évidentes) mais ce qui est sûr c'est qu'il est impossible de lâcher ce récit angoissant entre horreur quotidienne et suspense psychologique.
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La dernière maison avant les bois

La dernière maison avant les bois se classe dans la littérature noire. C’est un roman avec beaucoup de particularités que ce soit dans l’écriture ou le contenu, et dans lequel j’ai eu du mal à entrer.



Il y a Ted, suspect idéal, accusé par certains de la disparition onze ans auparavant d’une petite fille. Dee, la sœur aînée de la disparue qui revient s’installer dans la région. Et il y aussi le chat, Olivia, fidèle compagne de Ted !

L’intrigue semble évidente et pourtant… c’est là que réside le génie (ou la folie) de l’autrice.



L’univers sombre est très marqué et l’immersion totale. On visualise aisément le quotidien de Ted dans cette maison soumise à l’obscurité. Peu de clarté entre les lignes.

Le récit est construit de telle façon que les narrateurs de succèdent ce qui rend le roman plus vivant mais aussi plus compliqué, car l’imbrication n’est pas toujours évidente. L’écriture s’adapte aux personnages et là encore, ces derniers étant particuliers, ça n’aide pas à la lecture.

Honnêtement le fond de l’histoire est intéressant mais je n’ai pas aimé la forme.



Beaucoup l’ont apprécié et je pense que pour les adeptes de romans noirs, il faut le lire car il se démarque.

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La dernière maison avant les bois

Une fois n’est pas coutume, j’aurais préféré lire la postface avant le roman car au cours du récit, j’ai été passablement agacé de ne rien comprendre à cette histoire de chat, de fille sans pieds, de dieux et tutti quanti.

Néanmoins, cette jeune autrice retombe parfaitement sur « ses pattes » en expliquant et donnant toutes les réponses dans les dernières pages, malgré tout ma lecture fut bien laborieuse et j’ai failli abandonner plus d’une fois. J’ai apprécié le sujet mais pas la façon d’y parvenir. Je salue cependant le travail fourni.

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La dernière maison avant les bois

Voilà un thriller complètement déroutant : du début à la fin du roman , le lecteur que je suis a été embarqué malgré lui dans une histoire dérangeante où le serial killer n'est pas forcément celui que l'on croit , et tout ça dans une atmosphère oppressante , où tout peut basculer à chaque page .

Car il y a plusieurs histoires dans l'histoire : un cold case quasi insoluble , une jeune femme à la recherche de l'assassin de sa soeur , et obsédée par sa disparition , une histoire de tueur en série et un homme qui vit en marge de la société , dans une maison où toutes les fenêtres sont condamnées (il est celui que la jeune femme croit avoir trouvé) .

Naturellement , plusieurs disparitions ont eu lieu dans le même secteur , et l'on peut être tenté de relier ces disparitions aux personnes qui vivent dans ce secteur . But who knows ...

Ajoutons à cela que Ted , l'homme suspecté des disparitions d'enfants , a une personnalité complexe , il est tour à tour ce marginal qui disparait la nuit dans les bois , une jeune fille de 12 ans et un chat qui récite la Bible avec une grande précision . Avouez qu'il y a de quoi être dans le brouillard .

Tout cela pour dire que l'on a affaire à un thriller inhabituel mais passionnant et foisonnant .

Je tiens d'ailleurs à remercier La Sonatine et Babelio pour m'avoir fait découvrir ce roman ô combien addictif .
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La dernière maison avant les bois

J'ai reçu ce roman lors d'une masse critique, et je remercie bcp Babelio de me l'avoir proposé - très bien vendu d'ailleurs, comme une sorte d'ovni difficile d'accès, labyrinthique : les mots magiques pour me séduire !

C’est un roman qui brouille effectivement les pistes. Parce qu’on navigue entre plusieurs points de vue, dont un est très étrange, puisqu’il s’agit d’Olivia, un chat;

des « je » au présent, dont on ne sait pas bien quand ils parlent, à qui, ni quand ils se situent par rapport à ce qu’ils racontent. On croit comprendre qu’il s’agit d’enregistrements au magnétophone. Et enfin, deux fils narratifs : la disparition de Lulu et sa recherche par sa sœur aînée d’un côté, et la vie de Ted entouré de sa fille Lauren et de son chat Olivia de l’autre;

Le roman est un voyage entre passé et présent, dans les deux trames narratives. Aucune indication de date n’est jamais donnée, ce qui ne facilite pas la tâche.

Un thriller efficace

J’ai avalé ce roman en moins de 48 heures, complètement happée par ce récit.



C’est extrêmement facile à lire : chapitres courts, alternance de points de vue, écriture au « je » et au présent, rapidité du récit… La dernière maison avant les bois est un excellent page turner.

Côté thriller, le roman fait aussi le job : suspense, brouillage de piste, légère enquête policière dans le fond, disparition inquiétante, personnages flippants, cadre glauque. La tension monte peu à peu, extrêmement bien dosée, et l’autrice nous perd très facilement dans son récit. A vrai dire, je pensais avoir deviné au bout d’un tiers les tenants et aboutissants de cette histoire, avant de me rendre compte que je m’étais fourvoyée. Alors j’ai échafaudé d’autres pistes, toutes détruites durant ma lecture. J’ai dû attendre le dernier quart pour enfin découvrir ce que l’autrice avait derrière la tête, et j’ai vraiment été surprise.



Car il y a deux histoires en une dans ce roman, et l’une se cache derrière l’autre de manière très habile.

On a plutôt l’habitude, dans les thrillers, d’avoir des antagonistes déséquilibrés, et des cadavres dans le placard qui sortent en fin de roman. J’ai souvent fait le parallèle entre ce roman et ceux de Paula Hawkins. D’abord parce que je lis peu de thrillers, donc je n’ai pas beaucoup de références, mais aussi parce que j’ai trouvé le rythme, l’immersion et le côté page turner similaires. Les bouquins de Paula Hawkins mettent en scène un quotidien, le vôtre, le mien, celui du voisin… mais révèlent toujours des choses sordides et des antagonistes psychopathes. Je m’attendais donc à ça ici.

Sauf que pas vraiment. Enfin si, mais non. L’horreur et le sordide ne sont pas là où on les attend habituellement. Et c’est là que réside l’originalité de La dernière maison dans les bois. Catriona Ward aborde un sujet pointilleux, méconnu, difficile. Que je ne vais pas dévoiler pour ne pas vous gâcher la surprise. Mais habituellement, comme elle le dit dans sa postface, ce sujet est à la base des thrillers et romans horrifiques. Mais là, l’autrice renverse complètement le point de vue et permet aux lecteurs d’aborder ce sujet de manière différente. Avec une grande sensibilité, beaucoup de tact et d’intelligence. On n'est plus vraiment dans le roman horrifique, de ce fait.



Difficile d’en dire plus, je risquerais de spoiler le roman. Sachez juste que ce renversement est fort bien exécuté, et de ce fait, déplace habilement l’horreur et le sordide. Catriona Ward nous apprend à changer notre regard. Il faut souligner le gros travail de documentation qu’elle a mené. La postface décrit sa démarche, et le roman est accompagné d’une bibliographie assez fournie.



Finalement, excellente lecture ou pas ?

Je n’irais pas jusqu’à dire excellente. Très bonne, certes. Vite avalée, hyper prenante, originale. Et vraiment j’ai aimé la sensibilité que l’autrice a infusée dans ses pages.

Mais il m’a manqué quelque chose. On ne m’aurait pas vendu un OLNI ardu et une lecture décourageante, je pense que mes attentes auraient été moindres. Mais là, j’attendais un petit quelque chose de plus.

J’aurais aimé par exemple une mise en scène un peu plus élaborée dans l’alternance de points de vue. Des entêtes avec les dates et numéros d’enregistrements, par exemple. Une langue également un peu plus élaborée. Ca se lit vite et bien, c’est très facile d’accès : un peu trop pour me séduire totalement. Le langage est très courant, le vocabulaire pas très fourni…

J’ai aussi trouvé que le propos manquait un peu de clarté parfois. C’est évident que vu le sujet traité, ça ne pouvait pas être évident, transparent et facile. Finalement, on peut même penser que ce flou reflète bien l’ensemble du roman et la thématique évoquée. Malgré tout, ça nuit un peu à la compréhension globale du texte à mon sens.

Enfin, certains points m’ont semblé écartés très rapidement, et pas très crédibles. Quelques facilités.



Rien de grave ni de rédhibitoire cependant, ce qui fait que cette maison s’en sort avec un score tout à fait honorable !
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/c..
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La dernière maison avant les bois

ALERTE OVNI



Avez-vous vu le film Memento de Christopher Nolan ? Nous y suivons Léonard dont la mémoire à court terme est défaillante. Pour nous mettre dans la peau de son personnage, qui chaque matin doit tout remettre en question, le réalisateur choisi de monter le film sans tenir compte de la chronologie. Les scènes mises bout à bout ne se suivent pas, les tenants et aboutissants sont différents selon l’ordre des scènes. C’est au spectateur de faire le tri et ainsi faire la lumière sur la réalité. Nolan prend un malin plaisir à nous transporter dans la même confusion que le personnage principal. Tiens, tiens… et si ce procédé, était appliqué à un livre ? BAM, Catriona Ward l’a fait !



La dernière maison avant les bois est un roman choral, nous y faisons la connaissance de Ted, un homme plutôt simplet avec un gros penchant pour l’alcool. Il a une chatte, Olivia et une fille Lauren. Elles ne quittent jamais la maison crasseuse et calfeutrée de Ted. Enfin, nous accompagnons Dee dans son enquête. Sa jeune sœur a disparu lors d’une journée au lac, 11 années auparavant. Ted, l’homme marginal, est son principal suspect.



Comme Léonard de Memento, la mémoire de Ted lui fait défaut, si bien qu’il enregistre régulièrement ses pensées (envie d’un chocolat chaud à la menthe ? Ted a enregistré la recette). Son discours n’est pas toujours cohérant, il a sa propre façon de définir les choses, on voyage dans ses souvenirs flous, les ellipses temporelles sont fréquentes. Il est compliqué de se fier à lui pour démêler ce qui relève du fantasme ou de la réalité. Quant à sa chatte, elle entend des brides de conversations, voit des choses... mais quel est le sens de tout ça ?



La lecture de ce livre n’est pas difficile dans le sens littéraire. L’écriture est assez simple et fluide. La difficulté réside surtout dans la capacité à ne pas décrocher à force de lutter contre un sentiment omniprésent de confusion. C’est un livre exigeant qui demande de l’engagement mais cela vaut le coup, la révélation finale est vraiment intéressante !



Vous voilà averti, si vous débutez la lecture de ce livre : accrochez-vous. Vous allez vous perdre dans les théories encore et encore. Les apparences sont trompeuses, rien n’est jamais ce qu’il semble être.
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La dernière maison avant les bois

Il est des livres qui vous bousculent sans ménagement, vous questionnent et peuvent vous mettre mal à l'aise.

Celui-ci en est un parfait exemple. Un roman noir qui ne vous laissera pas de marbre qui vous marquera.

La dernière maison avant les bois est ce type de livre que vous ne savez pas reposer car vous en voulez toujours plus, juste quelques pages... qui vous emmènent bien vite à la fin.

Des livres qui vous hantent quand vous ne pouvez pas continuer la lecture, qui perturbent votre sommeil qui sont toujours avec vous.



Si vous tentez l'expérience (car il est une sacrée expérience) vous serez sans doute plein de certitudes puis plein de doutes, d'incompréhension avant la vérité, telle une délivrance. C’est une avalanche de questions et de doutes qui vont se présenter à vous. Parfois, vous aurez peut-être comme moi l’impression d’avoir loupé une partie, mais non. L’auteure maîtrise son sujet à la perfection. Une plume qui vous angoissera, qui vous obsèdera et qui vous manipulera jusqu’à la fin. Et lors de la révélation, tout vous paraîtra limpide, vous verrez l’évidence, les indices disséminés au fil des pages.



Je pense que c’est un livre que je ne pourrai pas oublier, qui se démarque et qui nous marque. J’ai aimé être angoissée, j’ai cru savoir, j’ai cru tout comprendre, mais ce n’était qu’un leurre. Un thriller psychologique comme je les aime qui nous emmène plus loin que notre imagination. Ce livre à plusieurs voix (dont un chat…) est rondement mené. Il nous permet de voir la réalité par différents moyens, il nous permet de dérouler le fil de l’histoire. Inquiétant, angoissant, ce roman est un OVNI. Il m’a dérangée, il m’a bousculée, mais qu’est ce que j’ai aimé.

Si vous tentez l’expérience, surtout allez bien jusqu’à la fin sous peine de louper une véritable pépite.
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La dernière maison avant les bois

On frôle le coup de coeur de très près avec ce thriller déroutant !



Tout d'abord, il faut savoir qu'il est difficile de parler d'un pareil livre car ce type d'intrigue ne se chronique pas, elle se lit et se laisse décortiquer. Je suis d'ailleurs moi même entrée dedans sans savoir à quoi m'attendre. Et je pense que même en y étant préparée, la surprise aurait été la même. Le genre de surprise qui fait d'abord sourire, qu'on se plait à vouloir désamorcer. Et si vous me permettez encore une fois de trop l'usage de ce mot, tout le long de la lecture on n'est justement pas au bout de nos surprises !



J'ai tout aimé dans cette lecture : la plume addictive et assez unique, la psychologie à la fois cafouilleuse pour nous et brillante de la part de l'auteur autour de Ted, cet homme étrange qui fait des recettes de poulet au curry et au chocolat et de sandwich au vinaigre et aux fraises, le changement de points de vues avec plusieurs protagonistes complexes et inattendues et l'alternance avec l'enquête de Dee qui rajoute un rythme palpitant à la lecture.



Il y'a aussi ce retournement de cerveau maîtrisé d'une main de maître, lorsqu'à la moitié du récit on pense avoir compris l'essentiel sans savoir que l'auteure va encore se jouer de nous et nous balader un bon moment entre deux (ou même plusieurs autres) théories.



J'ai bien conscience que cette chronique est floue, mais ne vous attendez pas à davantage d'éclaircissements à la lecture. Je n'ai donc qu'un conseil : laissez vous embarquez. Croyez-moi, vous ne le regretterez pas !


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