Cecelia Ahern

Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page.

Conor et moi nous sommes assis sur un banc dans le parc et quand il n'y a eu plus personne aux alentours, je l'ai posé sur la balançoire. Je savais qu'il n'existait pas mais par compassion pour Claire et lui, je l'ai poussé jusqu'à ce que le soleil disparaisse derrière les arbres en espérant que sa petite âme, où qu'elle soit, y prenne plaisir tout comme la mienne.

Cette lettre ne mentionnait pas les deux premiers rendez-vous dont je n'avais pas tenu compte. Cette façon de fermer les yeux sur mes mauvaises actions me rappelait ma mère.

Les souvenirs, cétait bien joli, mais on ne pouvait ni les toucher, ni les sentir, ni les serrer contre soi. Ils ne colaient jamais complètement au moment présent et s'effaçaient avec le temps.

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Un coup d’œil même furieux vaut mieux qu’une indifférence marquée : c’est quand on devient transparent aux yeux des autres qu’il faut commencer à s’inquiéter.

La vie est faite de rencontres et de séparations. Chaque jour, des gens croisent ta route, tu leur dis bonjour, bonsoir ; certains font un bout de chemin avec toi quelques minutes, d’autres quelques mois, un an, voire une vie entière. Après la rencontre vient la séparation, invariablement.

Le plus souvent, les décisions faciles sont de mauvaises décisions, et parfois, quand on a l'impression de reculer, on avance en réalité.

La mort sépare les gens mais elle a aussi une manière bien à elle de lier ceux qui restent.

Vise la Lune car même en cas d'échec, tu atterriras dans les étoiles.

Ce n'est que du papier, mais en réalité, non. Ce ne sont que des mots, mais c'est plus que ça. Nous ne sommes que de passage et le papier vivra plus longtemps que nous, il criera, hurlera rugira, chantera nos pensées, nos sentiments, nos frustrations et toutes les choses qu'on ne dit pas dans la vie. Le papier sera le messager qui permettra à leurs proches de les lire et de les garder ; des mots sortis d'un esprit et contrôlés par un cœur battant. Les mots, c'est la vie.

On n'oublie jamais les choses qu'on voudrait oublier. Elles tournent dans notre tête comme un cambrioleur rode autour d'une maison pour préparer son prochain coup.

They say you're the average of the five people you spend the most time with, he says, glaring at me, nostrils flaring like a wolf. Doesn't say a lot about the company you keep, does it. That's one, he points in Paddy's direction. I wonder who the other four losers are in your life.

- L'électorat masculin est plus bruyant. Et parce qu'il est plus bruyant, ses pensées et ses problèmes ont droit à des unes de journaux de plus grande taille. J'ai appris ça de la bouche d'un éditeur d'un de nos journaux les plus importants. Ils couvrent plus de problèmes masculins dans les pages les plus populaires parce qu'ils ont plus de lecteurs que de lectrices, parce que les mains des hommes sont plus grandes et plus adaptées à la taille de ce journal.
- Chef, nous pensons que les femmes lisent des journaux de la même taille que les hommes et la part des médias numériques ne fait que croître. Il y a beaucoup d'autres sources maintenant. Les unes des journaux et la taille de la police de caractères n'ont plus aucune importance.

Votre mari a fait quelque chose d’incroyable que d’autres personnes essaient d’imiter. Il a lancé un truc assez fou. Votre mec ne peut pas rivaliser avec un mari mort, n’est-ce pas ?

S'il y a un message que j'aimerais transmettre, c'est le suivant : personne n'est partait. Ne nous leurrons pas. N'ayons pas peur d'être imparfaits. Ne collons pas d'étiquettes aux gens, pour ensuite nous prétendre différents. Acceptons qu'il est humain d'être imparfait, et tâchons d'apprendre de nos erreurs, afin de ne pas les répéter.

- Les paroles sont moins fortes que les actes, garde bien ça en mémoire. Tout le monde n'est pas fait pour les projecteurs et les micros. Trouve-toi un compagnon, de préférence un Imparfait. Vous obéirez aux mêmes règles. Tombe amoureuse. Fonde une famille. Fais des bébés. Aime-les. Aime ta vie.

Quoi qu’ils pensent d’elle, de ses actes et de ses paroles, l’herbe serait toujours plus verte de son côté de la rivière.

La réponse de son cœur est plus profonde et plus grande que tous les mots qu'elle aurait pu trouver.

C'est maladroit et imparfait. C'est réel, c'est honnête et c'est tout ce qu'elle veut.

Quelque chose a été déverrouillé, comme si un code secret aviat été transféré d'une femme à l'autre, une formule magique qui lui aurait appris à s'accepter comme elle est et à ne pas s'excuser d'être elle-même, à parler quand elle en a envie et à ne jamais retenir ses mots de peur d'être maltraitée.