Citations de Cecelia Ahern (525)
Je ne suis qu'un chapitre de ton existence, il y en aura beaucoup d'autres.
Rappelle-toi nos merveilleux souvenirs, mais n'aie pas peur de t en faire d'autres.
Attrape la lune, et si tu la rates, tu seras toujours parmi les étoiles.
Je n’apprécie pas les débats sur le bien et le mal ; je préférerais que tout le monde sache faire la différence de naissance.
*Parfois on a besoin de toute la colle qu’on peut trouver, juste pour ne pas tomber en morceaux.
Les gens oublient qu'ils ont le choix. Et ils oublient que les problèmes d'argent comptent pour du beurre. Ils devraient se réjouir de ce qu'ils ont, au lieu de pleurer sur ce qu'ils n'ont pas... Au fait, espérer et rêver, ça ne signifie pas pleurnicher sur son sort. Il s'agit de positiver et d'encourager les ambitions, la confiance, pas les jérémiades.
P.S. Je t'aime, Holly, et je sais que tu m'aimes. Tu n'as pas besoin de mes objets pour te souvenir de moi, tu n'as pas besoin de les garder comme preuve que j'ai existé ou que j'existe encore dans ton esprit. Tu n'as pas besoin de porter mon chandail pour me sentir autour de toi ; j'y suis déjà... et mes bras t'entourent, à jamais.
Ma famille appartenait à une communauté religieuse très stricte baptisée l'Eglise des Bonnes Manières. Les membres de cette Eglise s'appelaient les Gens. Pour chaque action entreprise, chaque mot prononcé, on se référait à ce que "les Gens" allaient penser.
Gemma avait accepté de revenir après que je lui avais envoyé un livre intitulé " Comment reconnaître que vous vous êtes trompé sans passer pour une girouette". Le lendemain j'avais trouvé " Apprendre à gérer un patron difficile" sur mon bureau. Le lendemain, elle était de retour au travail.
- Pensez-vous que l'amour non partagé soit un véritable amour ?
- La réponse est dans la question , n'est-ce-pas ? (..)
À nos yeux, être Imparfait est une force, Celestine. Quand on commet une erreur, on en retire une leçon. Si on ne se trompe jamais, on n’apprend jamais rien.
Je viens de découvrir que le courage consiste à ressentir la peur, à chaque étape. Le courage ne la surmonte pas, il la combat à chaque parole qu’on prononce, chaque geste que l’on fait. C’est une bataille, ou un drôle de tango.
Je ne crois pas au bonheur éternel, il y a juste quelques bons moments.
Les souvenirs, c'était bien joli, mais on ne pouvait ni les toucher, ni les sentir, ni les serrer contre soi. Ils ne collaient jamais complètement au moment présent et s'effaçaient avec le temps.
Lorsqu'on est enfant, les parents représentent une sorte d'échelle de Richter pour mesurer la gravité d'une situation. Quand tu tombes et que tu ne sais pas trop si tu as mal ou non, tu les regardes. S'ils ont l'air inquiet et se précipitent vers toi, tu fonds en larmes. S'ils rient, tu te relèves et tu continues.
Elle ne se souvenait pas de la dernière fois où elle avait été vraiment heureuse. Elle avait la nostalgie de l'époque où elle se couchait sans un souci en tête. Où elle prenait plaisir à ce qu'elle mangeait, alors que maintenant elle s'alimentait pour rester en vie. Elle détestait avoir la gorge serrée et sentir le froid l'envahir chaque fois qu'elle pensait à Gerry; elle avait la nostalgie de l'époque où elle se délectait en regardant ses émissions de télévision préférées, alors que maintenant elle fixait l'écran d'un œil vague pour passer le temps.
Elle détestait de n'avoir rien à attendre de la journée qui s'annonçait; se réveiller avec cette sensation lui était insupportable. Elle détestait l'impression de n'avoir aucun désir, aucun plaisir.
L’ignorance c’est le bonheur. Savoir… c’est une sacrée responsabilité.
Holly cessa de rêvasser et dirigea de nouveau son regard vers son reflet dans le miroir. Elle ne se sentait pas trentenaire. D'ailleurs, qu'est-ce qu'on était censé ressentir à trente ans? Quand elle était plus jeune, ses trente ans lui paraissaient si lointains. Elle croyait qu'une femme de cet âge-là devait être sage, expérimentée, bien assise dans la vie, avec un mari, des enfants, une carrière. Elle n'avait rien de tout cela. Elle avait l'impression d'être aussi ignorante qu'à vingt ans, à ceci près qu'elle avait quelques cheveux blancs et des pattes-d'oie en plus.
"Quoi que l'avenir lui réserve, elle savait qu'elle ouvrirait son coeur et le suivrait où il la mènerait. En attendant, elle vivrait".
Holly avait les yeux douloureux d'avoir pleuré toute la nuit. Comme toutes les autres nuits de ces dernières semaines, elle avait sombré sur le matin dans un sommeil entrecoupé. Chaque jour, elle se réveillait vautrée dans une posture inconfortable quelque part dans la maison ; aujourd' hui, c'était sur le canapé. Une fois de plus, elle avait été tirée de son sommeil par la sonnerie du téléphone. Ses amis ou des membres de la famille s'inquiétaient à son sujet. Ils devaient tous croire qu'elle passait ses journées à dormir. Pourquoi ne téléphonaient-ils pas pendant qu'elle circulait dans sa maison comme un zombie, cherchant dans les pièces... Quoi au juste ? Que s'attendait-elle à trouver ?
Elle trouve que se battre pour la paix, c' est comme se faire sauter pour rester vierge.