Cecilia Sahlström

Ecouté en audio, pas de chance avec mes polars en ce moment.

Je vais commencer par le pire (et cela me fend le cœur d’écrire ça) : la narratrice. Ségolène Birien pour ne pas la nommer. Pendant tout le calvaire qu’à représenté mon écoute, je me suis persuadé que c’était une intelligence artificielle, un logiciel en cours de développement pour lire à partir d’un texte... Que nenni ?

Une brève recherche sur la toile m’a montré une photo d’une jolie jeune femme qui, apparemment existe...

Soyons francs : je n’y crois pas. Je crois que l’image, le CV sur le site de voix professionnelle est à l’aune de la voix : artificielle, non humaine. Si je me trompe, je m’en excuse auprès de la personne en question et lui suggère de passer à autre chose que la lecture de romans, ce n’est simplement pas possible.

Par contre, carton rouge à « saga egmont », apparemment grand éditeur de livres numériques nordique, qui choisit de détruire un livre (enfin s’il y avait besoin) avec ce genre de pratique.

Le polar en lui-même : indigeste. Axé autour de la réprobation d’une coutume que tous les immigrés venus de régions peu fréquentables (traduction : zones pauvres d’émigration) pratiquent : le mariage forcé. L’association de ces deux mots était comme un mantra de ce bouquin : coutume rétrograde par ci, pratiques condamnables par là... Fatiguant.

Le reste : la société habituelle des polars nordiques qui constituent apparemment le modèle des sociétés du Nord de l’Europe : BDSM (« Bondage, Domination, Soumission, Sado-Masochisme »), bisexualité, trisexualité, scatophilie, violences conjugales.... Oh zut, je viens d’essentialiser, pardonnez-moi mais je sors juste d’une lecture audio qui l’a fait à longueur de pages pour les coutumes pakistanaises !

Voilà, c’est carrément nul, hormis peut-être de comprendre à, mots couverts, entre les lignes, le glissement qui s’opère actuellement en Europe, où les anciens flics alcooliques et meurtris par les travers de leur propre société ont laissé place à des jeunes justiciers propres sur eux, pleins de l’envie de bonheur. Mais hélas, il y a les autres...