AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Cédric Charles Antoine (134)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La couleur du testament

Les Guerlain décèdent brutalement, fauchés par un camion. A l'ouverture de la succession, le notaire remet à Alexandre, le fils unique du couple, un mystérieux message signé K.V., indiquant que les morts n'étaient pas ce qu'on croyait, et accompagné d'une photo...

Piqués au vif, Alexandre et Laure, son épouse, décident d'enquêter. Ils découvrent successivement que la photo a été prise à Leningrad/Saint-Pétersbourg au milieu des années 1970 et un second courrier caché près de la cheminée de la maison de famille...

Que cache le passé des Guerlain ?



Roman ou roman noir ? Peu importe... L'auteur nous propose une plongée dans le monde de la guerre froide, avant la chute de l'URSS. La recherche de son passé est toujours un bon prétexte pour s'intéresser à l'histoire contemporaine. Et c'est plutôt bien réussi, même si la clé du dénouement paraît assez improbable...

Les personnages sont tous très attachants ; sans doute un peu trop. Cela rend encore plus imprévisible, et improbable, le dénouement. C'est un peu le point faible du roman.

J'ai bien aimé l'écriture, simple et sans excès de fioritures. Le texte est bien rythmé, sans grands rebondissements, mais avec une alternance de points de vue. La lecture est fluide.

Un bon roman noir et rouge ?
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
Commenter  J’apprécie          561
Tu as le regard des oubliés

A la suite d'un accident et après de longues souffrances, le mari de notre personnage principal meurt.

Elle lui a promis de retourner dans un château en Normandie rechercher le carnet où elle a conservé les mémoires de leur rencontre, dans une cave aménagée en bunker pendant la guerre.

Son mari veut que leur histoire soit connue par leur fille unique.

Elle respecte sa volonté et part à la recherche de ce fameux carnet en se faisant passer pour une journaliste suisse qui fera paraître des photos du château et des actuels propriétaires qui tombent dans le panneau.

Le suspense est très bien mené car l'auteur, Cédric-Charles Antoine que je ne connaissais pas, a omis de signaler en quelle année le roman commence.

De plus, les noms n'ont aucun rapport avec le passé. De ce fait, on ignore si les faits racontés pendant la deuxième guerre mondiale ont été vécus par la soi-disant journaliste.

Tout s'éclaire au fur et à mesure et de façon subtile.

Les faits racontés se passent pendant la 2ème guerre mondiale dans un château réquisitionné par les Allemands mais sous un aspect que je ne connaissais pas et sur un ton loin d'être ennuyeux, avec des personnages qui réagissaient chacun différemment aux évènements intenses de ces années-là.

Une belle lecture et une belle découverte par un auteur qui mène habilement son récit, avec une très belle écriture.

Commenter  J’apprécie          484
La couleur du testament

Et si vos parents n’étaient pas ce qu’ils prétendaient être ?



Telle est la douloureuse et bouleversante question à laquelle Alexandre Guerbain se trouve confronté à la mort de Bertrand et Alice. Au moment de régler la succession, une lettre énigmatique, signée K.V, semble remettre en cause l’intégrité de ses parents. Qui se cache derrière ces mystérieuses initiales ? Dans la demeure familiale, Alexandre et Laure, son épouse, découvrent une photo et un courrier d’une certaine Natalya qui vivrait en Russie. Pourtant Alice, qui était agrégée de Lettres, et Bertrand, qui possédait plusieurs librairies, ne sont jamais allés là-bas. Alexandre décide d’enquêter pour démêler le vrai du faux et savoir qui étaient vraiment ses parents. Sa quête le mènera jusqu’à Saint-Pétersbourg, qui s’appelait Leningrad du temps de l’URSS.



J’ai aimé ce voyage captivant, au cœur de la Russie des années soixante-dix à nos jours. Ce roman est à la fois plaisant et instructif puisqu’il évoque les conditions de vie des habitants de Leningrad en Union soviétique, à travers le personnage de Natalya, qui fut et est restée une communiste convaincue. Elle est représentative des Russes qui ont mal vécu l’ouverture au libéralisme, au capitalisme sans régulation, avec l’arrivée des mafias qui interprètent à leur manière criminelle la liberté d’entreprise et la liberté individuelle. Elle est une nostalgique de l’ancien système, malgré le totalitarisme qui le caractérisait, qu’elle a subi et qui a anéanti les idéaux égalitaires et de justice sociale dans la barbarie du Goulag, de la police politique, de l’espionnage généralisé, de la délation pour se protéger des « ennemis de l’intérieur » et « de l’extérieur ».



Peu d’auteurs osent aborder le thème de l’existence dans les pays de l’ancien bloc de l’Est qu’on appelait curieusement « démocraties populaires » alors que c’étaient plutôt des dictatures. Peut-être est-ce un sujet trop récent, qui suscite parfois des réactions virulentes. Je m’intéresse à l’Histoire du XXe siècle, les totalitarismes nazi et soviétique, le mur de Berlin, les auteurs russes, dont Dostoïevski et Vassili Grossman. J’ai eu l’occasion de lire Vie et Destin de ce dernier, qui décrit l’enfer vécu par les Russes sous Staline, derrière « le rideau de fer » : la privation de liberté, le soupçon permanent, la peur de déplaire, d’être arrêté et emprisonné. J’ai retrouvé cette atmosphère effrayante dans certains passages de La Couleur du testament.



Ce roman se lit facilement et mon seul regret est de l’avoir si vite terminé. Il m’a permis d’en apprendre davantage sur une période de l’Union soviétique que je connaissais peu, celle de Brejnev, qui a succédé à Khrouchtchev, l’auteur de la « déstalinisation », et a maintenu une certaine forme de « stagnation » politique, problématique pour les libertés individuelles.



J’ai apprécié les citations de la fin, en référence à Soljenitsyne, qui inscrivent le livre dans une tradition littéraire et un hommage à la culture russe. J’ai des affinités avec cette manière d’écrire qui mêle histoire, thriller et réflexion sur des thèmes qui peuvent être considérés comme polémiques, sources de débats. La Couleur du testament m’a fait réfléchir aux différents modèles de civilisations, leurs réussites, leurs échecs, l’écart entre l’idéal et la réalité et cela m’a fait penser à notre époque. Quel modèle de civilisation souhaitons-nous ? Vaste question intemporelle.

Commenter  J’apprécie          454
La petite Hongroise au manteau vert

Cédric Charles Antoine n’est pas un écrivain comme les autres. Autrefois agent immobilier, ce quadragénaire a changé de mode de vie en se lançant, il y a six ans, dans l’écriture de romans. Il en assure lui-même l’édition, un travail à temps plein mené avec son épouse, selon une stratégie qu’il a finement élaborée et à laquelle il se tient avec constance.



Une stratégie qui repose sur l’écriture et la publication d’un livre par trimestre ; un rythme effréné qui exige beaucoup d’énergie et grâce auquel il s’est constitué un lectorat fidèle, une clientèle qui le suit et s’est attachée à lui. Autre élément stratégique, la publication exclusive sur Amazon / Kindle ; il en juge les algorithmes comme le meilleur atout promotionnel possible pour un auteur indépendant.



Il s’agit donc d’un processus totalement intégré d’écriture-édition-publication. Une démarche novatrice, qui semble marcher et durer. Bravo !



Je me suis intéressé à Cédric Charles Antoine, parce que des amies m’avaient conseillé l’un de ses romans, La petite Hongroise au manteau vert, publié début 2019. Après avoir salué l’approche professionnelle de l’auteur, voilà l’occasion de me faire une opinion sur ses qualités littéraires.



… J’aurais aimé aimer ce livre, si je puis m’exprimer ainsi.



La fiction imaginée par l’auteur met en scène deux femmes, en 2010, sur un bateau de croisière qui remonte le Danube. En fond de plan, l’histoire de la Hongrie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et les événements tragiques qui l’ont marquée.



Anna rentre à Budapest, après vingt ans passés à Belgrade. Née dans les années trente au sein d’une famille d’aristocrates hongrois, elle a vu les siens outragés et dépossédés de leurs terres en 1946, lors de la prise de pouvoir des communistes, sous l’égide de l’URSS. Dix ans plus tard, Anna est en première ligne pendant l’insurrection populaire contre le régime, avant qu’elle ne soit écrasée par plusieurs centaines de chars soviétiques. La répression sera implacable et sanglante : procès expéditifs, exécutions arbitraires, emprisonnements expérimentaux. Anna vivra des moments très difficiles, qui se rappelleront incidemment à elle une trentaine d’années plus tard.



Viky, une jeune journaliste hongroise, fait la connaissance d’Anna dès son embarquement. En dépit de leur différence d’âge, les deux femmes sympathisent. Viky semble vouloir en savoir toujours plus sur le passé d’Anna, laquelle ne peut s’empêcher de lui raconter sa vie. Mais est-ce vraiment le hasard qui les a fait se rencontrer ?



Il y avait là matière à faire un roman historique intéressant et captivant. Dommage de devoir se contenter d’une construction un peu paresseuse. Au lieu d’être intégrés subtilement dans le corps du roman, en contrepoint sous forme de flashbacks, les mésaventures historiques vécues par Anna font l’objet de chapitres dédiés, baptisés avec une solennité un peu précieuse « livre des événements », et constituant une narration intégralement indépendante.



Dans ces chapitres-là, une prose ampoulée, pseudo-savante et redondante, s’attarde à développer sur plusieurs pages ce qu’on comprend dès la première, avec parfois des mots surprenants, mal adaptés, dissonants. A l’inverse, j’ai trouvé creux et insipides les dialogues des deux femmes. Des travers dans lesquels on peut tomber quand on écrit trop facilement et qu’on laisse sa plume ou son clavier bavarder, comme certaines gens qui parlent indéfiniment sans s’arrêter.



Le livre, un peu décevant, n’est pas vraiment déplaisant. Disons que ses défauts sont la conséquence structurelle de la stratégie productiviste de l’auteur.


Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
Commenter  J’apprécie          322
Les cigognes ne pleurent jamais

Cédric Charles Antoine nous fait revisiter l'Histoire dans ses romans.

Il m'amène cette fois en Russie, enfin au départ en URSS.



On part dans un petit village dirigé d'une main de maître par la belle-mère de Kristina. Mais un jour, Kristina, qui vit avec son fils Misha, apprend que son époux est mort en Afghanistan et sa belle-mère décide de reprendre ce qui lui appartient et d'imposer sa façon de voir et de faire à Kristina.

Cette dernière, ne supportant plus ces conditions va prendre une décision qui va bouleverser tout le restant de sa vie.



Ce roman est différent des autres dans la façon dont les personnages se parlent.

Tout va plus vite. Les personnages se connaissent et se comprennent en se rencontrant. Il faut dire qu'ils ne sont pas très nombreux.

Le langage utilisé est plus franc, plus vulgaire aussi pour décrire certaines scènes violentes.

L'auteur nous dépeint rapidement l'URSS de l'époque et encore plus brièvement les conditions carcérales.



C'est ce que je trouve un peu dommage dans celui-ci car c'est ce que je préfère habituellement dans les romans de cet auteur, les descriptions réelles de l'Histoire.

Petit roman qui se lit vite.

Je continuerai à lire les romans de cet auteur et je vous les conseille.
Commenter  J’apprécie          151
Je me souviens de toi

Je suis habituée à la plume de Cédric Charles Antoine.

Il mélange habillement l’histoire à l’Histoire et c’est encore une fois ce qu’il a fait dans ce roman.

J’ai trouvé que la couverture couleur sépia était très jolie même si d’entrée, elle nous plonge dans un sentiment de nostalgie.



Adèle est une jeune veuve qui a une petite fille et pour l’aider, elle peut compter sur ses parents.

Elle écrit des biographies, mais son agence va mal financièrement jusqu’au jour où elle reçoit un courrier qui pourrait lui permettre de se remettre à flot.

Viktor Lassberg, un ancien officier de la marine allemande sera certainement le prochain sur lequel elle écrira.

Mais que cache cet homme ?



Il y a un peu moins de rebondissements que dans les romans précédents. L’auteur a moins approfondi l’histoire et non les personnages qui restent toujours très intéressants.

Ce roman reste agréable à lire mais, il est vrai, qu’il manque un petit quelque chose.

Peut-être sur la partie historique où l’auteur nous en dit beaucoup plus habituellement.



On ne peut toutefois pas s’empêcher de penser à toutes ses familles déchirées. Ses enfants qui se sont retrouvés seuls. Quelle que soit leur nationalité.

Il a fallu les placer. Certains s’en sont sortis mieux que d’autres. Mais il reste les souvenirs.

On ne peut pas tout occulter même si le temps va aider à adoucir les rancœurs et les peines.

Certaines choses finissent par remonter à la surface comme un sous-marin et on se souvient…
Commenter  J’apprécie          140
J'ai hérité de ton passé

Encore une fois, l’auteur va mêler l’Histoire à l’histoire.

On démarre pourtant avec Caroline qui enterre en 1983 sa maman qu’elle aime tant et qui lui rendait bien. Elle va devoir s’occuper de la succession avec ses deux frères qui, eux, ne sont pas dans son cœur. Le notaire va donc lui faire passer des documents qui vont remettre en question toute sa vie et la faire basculer en 1944.



L’Histoire n’a pas été tendre avec les Français durant la seconde guerre mondiale et l’auteur pointe du doigt, dans ce roman, l’horreur qu’a pu commettre certains Français alors que de l’autre côté, on a pu voir la bonté dont été capable certains Allemands.

L’ennemi n’était pas forcément toujours du côté que l’on pensait.



Ce roman commence doucement mais fort !

Je m’explique. Comme si le personnage de Caroline ne souffrirait pas assez par la suite, l’auteur lui fait vivre une petite vie tranquille dans sa ferme jusqu’au pire drame que peut rencontrer un être humain. Il va lui laisser un peu de répit avant la seconde secousse.

A partir de là, je suis complètement prise dans le roman et il est difficile de le lâcher.

L’auteur y place des rebondissements aussi nombreux qu’inattendus.

Le personnage d’Isabelle m’a fait passer par beaucoup de sentiments mais il faut aller jusqu’à la fin, bien sûr, pour comprendre ce qu’elle a vraiment vécu.

Il est indispensable d’avoir toutes les versions pour que l’histoire soit complète et correctement décrite.

Parfois, il vaut mieux ne pas savoir.



Et vous ? Voulez-vous être informé de l’héritage de Caroline ?

Laissez-vous tenter.
Commenter  J’apprécie          143
Mery

Deuxième roman que je lis de cet auteur et j'y prends goût.

Je me laisse porter par l'histoire qui nous est comptée. Pour moi c'est plus un roman qu'un polar bien qu'il y est quelque chose à découvrir. Mais contrairement aux autres polars que j'ai lu jusqu'à présent, le fait notamment qu'il n'y ait pas d'enquêteur mais plus une quête d'un des protagonistes pour découvrir un évènement en fait une lecture bien différente.



Deuxième fois que l'auteur utilise une succession pour lancer son histoire, j'espère que ça ne sera pas la même chose pour les suivants, sinon, j'aurai quand même vite fait le tour de la bibliographie de l'auteur.

Laure est photographe est vie à Paris avec son fiancé. Elle irrite d'une maison sur l'île de LocMaria de Mery Lo, une célèbre peintre avant-gardiste décédée 6 mois plus tôt. Laure va partir vivre quelques jours dans cette maison et tentée de découvrir pourquoi on lui a fait don d'une si belle demeure.

Seule une personne va pouvoir lui raconter l'existence excentrique, pour l'époque, menée par la célèbre Mery Lo.



Petit bémol, j'aurai aimé un peu plus de descriptions. Je trouve que seul le dernier tableau a été mis en avant et que les autres ne permettaient pas d'être visualisés.

Commenter  J’apprécie          120
Adieu mon Amérique

Le Club des Cinq en Alaska...



L'histoire se déroule en Alaska, territoire à la charnière entre le monde capitaliste et le monde communiste, que se disputent Russes et Américains.

L'occasion pour moi de découvrir sur wikipédia l'histoire originale de cette contrée glaciaire devenue en 1867 le 49 ème état des États-Unis.

A l'occasion du 150 ème anniversaire de ce ralliement obtenu après rachat aux Russes, l'auteur imagine un scénario catastrophe intéressant du fait de la situation géopolitique des grandes alliances actuelles.

Malgré les nombreuses maladresses dans la narration, cette simulation n'est pas inintéressante...



Malheureusement, en parallèle à ce scénario destiné à un lectorat adulte, l'auteur nous narre, dans un style enfantin, l'histoire guimauve d'un microcosme confronté à cette situation catastrophique.

Les sentiments fleurent "bon" le feelgood, les invraisemblances, voire la niaiserie. de plus, l'écriture semble être une mauvaise traduction automatique d'un texte en langue étrangère !



Pour conclure, je dirais que la juxtaposition de ces deux histoires à destination de deux lectorats totalement différents, confère à l'ensemble une incohérence qui frise le ridicule.

Mais peut-être Cédric Charles Antoine ne cherche-t-il qu'à se faire plaisir ?...



Commenter  J’apprécie          110
Si loin de mon rivage

J'ai eu du mal sur ce roman de Cédric Charles Antoine.

D'abord, car il met un moment à débuter.

J'ai attendu un bon quart de roman avant de trouver un début d'action intéressante.

Il se divise en deux parties, comme souvent, le présent et le passé.

Et autant j'étais prise dans la partie passé, autant la partie présente m'a déçue et ce, jusqu'à la fin ! Ce qui ne m'est jamais arrivé avec cet auteur.



Une jeune femme trouve dans une boite en fer, chez son grand-père, un carnet ayant appartenu à son père. Son père et sa mère qu'elle a toujours cru décédés dans un accident de voiture.

Elle va entreprendre un voyage afin de retrouver... Mais je n'en dis pas plus.



J'ai trouvé étrange les sentiments qu'elle a éprouvé pour Marta.

Dans cette histoire, on imagine bien l'amour, la haine, l'envie de vengeance, l'horreur de tant de situations qui ont dû se produire durant toutes les guerres qui ont impacté notre planète.

Je n'ai pas aimé la fin, non pas parce que ce n'est pas une fin heureuse mais plutôt, car, pour moi, on manque d'informations.

C'est peut-être l'une des question que l'auteur voulait que ses lecteurs se posent ?



Si vous voulez commencer à lire cet auteur, je vous conseille ses autres romans qui, pour moi, sont mieux.
Commenter  J’apprécie          110
La couleur du testament

Combien de fois ai-je vu passer des couvertures de livre de Cédric Charles Antoine sans les laisser franchir ma PAL ? Pas attirée à priori par la quatrième de couverture.

Et encore une fois, pour participer à challenge Mauvais Genres pour la deuxième année consécutive, j'ai cherché des polars et je suis tombée sur celui-ci et je lui ai donc laissé sa chance.



C'est une belle trouvaille.

L'écriture de cet auteur est très fluide et si au départ j'ai pensé, dans les premiers chapitres, que c'était un petit polar bien sympa et léger, dû au ton employé par le couple formé par Alexandre et son épouse, c'est une surprise totale lorsque ce dernier part en Russie.

L'auteur a fait beaucoup de recherches pour baser son histoire en URSS, en utilisant donc des faits réels, ce qui donne un ton bien moins léger qu'il n'y parait.

Alexandre va découvrir une partie de la vie de ses parents qu'il ne soupçonnait pas. Il va pouvoir compter sur une vieille russe pour comprendre une partie de son passé qui sera déjà bien difficile à digérer mais le pire ou le meilleur reste à venir.



Je vais ouvrir ma PAL aux autres romans de l'auteur et vous invite à en faire autant si vous ne le connaissez pas.
Commenter  J’apprécie          110
L'exil primitif

J'ai enfin lu mon premier roman de l'auteur Cédric Charles Antoine qui m'a emporté dans une histoire très distrayante. L'exil primitif, c'est un retour dans le passé et retour vers le future en une histoire très fantaisiste.



Carl prend la fuite suite à des actes qui le mettent en mauvaise posture.



C'est dans la cave de ses parents autrichiens que débute une aventure incroyable.



Il se retrouve en pleine forêt où il devra apprendre à survivre en milieu hostile, il va rencontrer des personnes très étranges qui ont un mode de vie assez particulier. Je ne vais pas vous mentir mais ça m'a bien amusé de de passer d'un univers mythologique et de me retrouver transportée en pleine science-fiction.



Cette histoire très surprenante est pleine de dangers pour Carl notre survivant. Sa différence dérange les habitants de cet endroit mystérieux, ce qui va lui permettre de rester vivant et complet à l’écart de ces femmes combattantes et castratrices.



Sauvez Carl, il est en danger et lisez ce livre afin de connaître son histoire qui sort vraiment de l'ordinaire.



Un livre qui fait réfléchir sur la condition humaine, sur les expériences que font les humains sur leurs semblables. Sur l’évolution humaine qui peut s’écrouler à chaque instant. Les hommes toujours en quête d'aller plus loin et plus haut, de vouloir toujours plus et de tout détruire sur leurs passages étant incapables de vivre en paix. Le conditionnement des humains dans le but de les transformer en être forts et puissants mais qui seront condamnés a ne plus pouvoir jouir de leurs propres pensées et de leurs libertés.



C’était très sympa comme lecture du coup je continuerais de lire les autres romans de cet auteur très productif et plein d’imagination.




Lien : https://sabineremy.blogspot...
Commenter  J’apprécie          100
Le Messager du parc

Premier thriller que je lis de cet auteur, j'avais déjà lu deux de ses polars mais j'aime surtout sa manière de raconter plus que le côté enquête et résolution.

Il a une plume assez surprenante.



Il commence l'histoire avec deux fous qui s'évadent de leur asile. Puis il passe à un autre personnage durant une longue période, avant de faire revenir ses deux barges !



Je me suis donc demandée sur plus de la moitié du livre, où était caché le thriller dans ces 271 pages ?



Son personnage principal a quand même pas à se plaindre ! Il a une belle épouse qu'il aime, deux petites filles, des parents qui le soutiennent, un super pote, une belle perspective d'évolution pour sa société mais comme souvent dans la vie, il passe par une période de remise en question.

Il va croiser le messager du parc et de là, toute sa vie va changer.





J'aurai quand même aimé que la fin, qu'il nous décrit, soit un peu plus vraisemblable en la développant un peu plus.

Mais je reste sur la bonne note de cette fin surprise.
Commenter  J’apprécie          100
Le courage d'une invisible

Cédric Charles Antoine est un auteur assez peu connu et pourtant prolifique.

Il écrit des romans qui se basent sur l'Histoire et je trouve évidemment qu'il le fait bien.



Dans celui-ci, c'est Magda une vieille femme qui vit seule dans une grande villa avec son jardinier et sa cuisinière, qui va retenir notre attention.

Elle vient d'engager Clarisse comme femme de chambre et cette dernière va surprendre une conversation qui va changer le regard qu'elle porte sur sa nouvelle patronne.



Un peu déçue toutefois sur les éléments essentiels qui sont vraiment prévisibles mais le reste de l'histoire est agréable à lire.

L'auteur nous fait passer du présent au passé sans nous perdre.







Agréable donc mais pas le meilleur de l'auteur je dois bien l'avouer.
Commenter  J’apprécie          90
Visages au crépuscule

Je m’étonne toujours que cet auteur soit si peu lu. Il mélange pourtant habillement ses histoires à l’Histoire. Il prend le temps de se renseigner et ça se ressent dans son écriture.



On démarre ici, sur un objet qui passe de main en main et qui ne semble pas porter chance. Au début, ce passage d’objet m’a fait penser « Au chapeau de Mitterrand » d’Antoine Laurain mais en plus rapide.

Puis, on bascule sur ce qu’elle contient et l’auteur alterne entre présent et passé. On finit enfin par se retrouver avec un personnage principal et une histoire très forte. Celle d’une femme courageuse, amoureuse qui rêve de liberté.



Pour en savoir plus, il vous faut bien évidemment le lire.



L’auteur est prolifique et il me reste de nombreux livres à découvrir.

J’aime la fluidité de son écriture, tout s’enchaîne rapidement, les descriptions sont très bien faites et pas trop longues en y ajoutant l’Histoire, il y met sa patte et c’est ce qui me plait le plus.

Traverser l’Histoire au travers de ces histoires qui auraient pu être.
Commenter  J’apprécie          92
Le Réveil du silence

Le Réveil du silence

Cédric Charles Antoine





Voici un excellent roman dont je vais devoir ne pas trop dire car l'intrigue est si bien ficelée que le moindre indice pourrait donner le fil conducteur de la résolution de l'énigme.

En bref, imaginez que vous ayez le coup de foudre pour une maison de maître, et même plus, un petit château, ( allez ! rêvez !! ) , alors que vous venez de décider de quitter la capitale après avoir tout vendu : changer de vie, retrouver la campagne avec tout le confort quand même, les bruits et les fragrances de la nature, en bref une vie bucolique et agreste.

« Les pierres ne parlaient pas, mais elles rayonnaient ; une renaissance attendue sous l'ombre des hauts plafonds. le réveil du silence imperceptible distillait un message fascinant à son hôte. »

C'est ce que Guillaume et Astrid accompagnés de leur jeune fille Bérénice ont décidé. Alors, bien sûr le château n'est pas tout neuf et des travaux s'imposent qui découragent un peu Astrid. Des tensions voient le jour au sein du couple.

Et puis voilà que des événements inattendus se produisent avec l'apparition d'un visiteur que cette demeure intéresse au plus au point.

Un mystère plane sur cette demeure à n'en pas douter.

Lisez et découvrez le secret du château de Métysière, « demeure insoumise brûlant d'alimenter la légende » , aux confins de la Mayenne dans le Haut-Anjou.

Un thriller tendu et culturel, tout en clair obscur à la Caravage, dans les couloirs du château, abordant avec intérêt le monde de l'art pictural, parfaitement construit, conduit et maîtrisé par Cédric Charles Antoine dans un style simple et fluide qui vous interdit de lâcher le livre avant d'avoir lu la dernière page.

Un super moment de détente, enfin si l'on veut, car le suspense est constant qui vous tient, vous angoisse et ne vous ménage pas.

Commenter  J’apprécie          80
Jusqu'à la dernière ligne

Un roman de Cédric Charles Antoine qui change des autres.

D'habitude, il écrit en mêlant l'Histoire à son histoire ce qui n'est pas du tout le cas ici.



Viktor est écrivain. Il a ses petites habitudes écrire uniquement dans sa villa, son petit tour en bateau, son petit verre chez son pote restaurateur Alain.

Un jour, ils voient arriver un nouveau bateau avec une jolie jeune fille à bord et ses parents.

Alors que Viktor rentre chez lui un peu éméché, il renverse la jeune fille avec sa voiture. Celle-ci ne se souvenant de rien, Viktor va lui inventer une nouvelle vie à ses côtés.



Cédric Charles Antoine nous livre son histoire en plusieurs parties. Avec plusieurs années d'écart entre chaque partie. Le suspense monte rapidement.

Nous n'avons jamais la perception de la jeune fille qu'il nomme Marion.

Le personnage de Viktor est très étrange, assez malsain dans son comportement.



Prise dans l'histoire jusqu'à la dernière ligne afin de connaître la fin de l'histoire de Marion et Viktor.

Une fin que je n'imaginais pas comme ça.

Finalement, Cédric Charles Antoine m'a déstabilisée sur ce roman-ci mais ce n'est pas pour me déplaire.
Commenter  J’apprécie          70
Tu as le regard des oubliés

J’aime bien cet auteur qui allie histoire et Histoire avec un peu de romance et du suspense, de quoi satisfaire de nombreux lecteurs.



On démarre avec Elise qui est auprès de son mari mourant. Il lui fait promettre de retourner en France récupérer un calepin et d’en parler seulement après à leur fille.

Elise va donc, sous couvert d’un reportage pour un magasine sur les demeures de style, se rendre en Normandie. Mais elle ne pourra pas porter se lourd fardeau toute seule et elle va se confier et raconter, entre autre, l’histoire d’amour qui s’est déroulée durant la seconde guerre mondiale entre un Français, Philippe, et une Allemande, Maria.



Cédric Charles Antoine, comme dans plusieurs romans que j’ai lus, a fait des recherches sur l’Histoire pour s’en servir dans ses romans. Dans ses descriptions sur la demeure, aussi bien que sur le temps d’occupation des nazis en France et le débarquement, tout se déroule sous nos yeux comme si on y était.



Un auteur prolifique, ça tombe bien, ma PAL a besoin de nouveaux compagnons.

Vous laisserez vous tenter par cette jolie plume ?
Commenter  J’apprécie          70
Seule de l'autre côté

bonjour a vous tous voici un cour résumé de ma lecture

En 1992 à Londres, j'ai repéré un étrange tableau exposé chez un antiquaire de quartier. C'était le parfait sosie d'une femme que j'avais aimée en secret à Berlin, en 1961. Elle franchissait le Checkpoint quand j'étais en poste comme officier britannique.

L'œuvre la représentait à la perfection, les détails de son visage m'ont sauté aux yeux. Impossible d'oublier Eva, même 31 ans après. Le vendeur ne connaissait pas son origine, ni le nom de l'artiste.

De retour chez moi, je n'avais qu'une idée en tête, la retrouver, là-bas, en Allemagne. J'ai reconstitué mes souvenirs avec l'aide de mon ami Paul, un ancien de la marine. J'étais un jeune veuf en pleine reconstruction, cette enquête me redonnerait certainement goût à la vie.

Emporté par l'élan de l'espoir, aveuglé d'égoïsme, je n'ai pas su appréhender le drame que mon action allait provoquer...



j'en tendais beaucoup de ce roman le début étais super bien

et apres quelque pages j'ai ete tres décus de la suite de cet histoire

j'ai quand meme fini le roman. une chose est sur je pense pas

relire un autre roman de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          70
La petite Hongroise au manteau vert

L’histoire d’ANNA militante activiste lors de l’insurrection hongroise de 1956. Récit de son incroyable destin qui commença le 10 février 1946 dans un village au nord de BUDAPEST pour se terminer dans cette même ville en septembre 2010.



Après "le voile rouge des apparences" en Russie, et "seule de l’autre côté" à Berlin, on retrouve l’auteur CEDRIC CHARLES pour une croisière sur le danube en HONGRIE !



Sur cette croisière ANNA va rencontrer une jeune femme journaliste à qui elle confiera l’enfer de sa jeunesse et sa fuite en Serbie pendant 20 ans. ANNA sympathise avec VIKI cette journaliste mais lorsque cette dernière lui avouera la vraie raison de sa présence à bord, sa vie sera remise en question.
Commenter  J’apprécie          60




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Cédric Charles Antoine (371)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz dragon ball super

A quelle moment dragon ball super commence t'il

A la défaite de freezer
A la défaite de buu

12 questions
176 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}