Cédric Mayen

Quand je prends des pneus pour ma voiture, ce sont généralement des Michelin. Quand je vais dans un restaurant, je regarde toujours le guide Michelin afin de savoir si on y mange bien. Bref, cette famille a joué un rôle assez considérable dans notre pays que cela soit pour le maintien du véhicule sur la route ou pour trouver de bonnes adresses gastronomiques.



Avec cette BD qui leur rend hommage, on va revenir sur l'histoire des frères Michelin à savoir André et Edouard qui étaient de véritables visionnaires. André vient de mourir et son frère Edouard lui rend visite sur sa tombe à l'heure où les nazis commencent à occuper le pays et bientôt leur usine à Clermont-Ferrand dans le Massif Central.



En effet, ce récit retrace toute l'histoire des frères Michelin depuis 1886 où les deux frères ont repris l'entreprise familiale Barbier-Daubée, une manufacture spécialisé dans les tuyaux et courroies de freins pour charrettes et qui était au bord de la faillite. En 1889, cette manufacture devient « Michelin et Cie », l'aventure commence !



Ce n'est pas que le succès qui est raconté mais également les crises que cette famille a dû traverser avant de bâtir un véritable empire industriel qui a survécu jusqu'à nos jours. Les anecdotes sont bien sûr réelles. J'ai bien aimé comment leur est venu l'idée de créer des pneus plus solides après une multiple crevaison de roue de vélo de l'un de leur client.



Michelin emploie plus de 112.000 salariés à travers le monde. C'est également une entreprise cotée au CAC 40. Un dossier complet en fin d'album nous raconte l'histoire de 1940 à nos jours avec la relève qui a été assuré par le petit-fils François.



Un mot sur le dessin pour dire qu'il fait dans le réalisme et la simplicité pour une lecture assez agréable dans l'ensemble. Certes, cela manque un peu de finesse dans le trait mais cela demeure convenable.



On se rend compte que ces deux frères ont été pionniers dans de nombreux domaines allant de la chimie à la cartographie. Ils ont laissé derrière eux un héritage qui perdure et qui reste le symbole de l'excellence à la française.

Une bien belle histoire qui s'intéresse à un chasseur d'arc-en-ciel dans l'Angleterre du XVIème siècle qui s'éveille à la science. On va y rencontrer le fameux Isaac Newton dont la théorie sur la gravitation est devenue une loi universelle expliquant l'attraction universelle.



Il s'agit au début d'opposer les croyances archaïques d'un jeune Lord anglais baigné dans le folklore local avec les dures lois de la science qui ne laisse pas de place à la poésie de l'âme.



Il sera envoyé dans le Béarn en qualité d'espion de la couronne afin de succéder à son père. Il en profitera pour mener encore plus de recherches sur les arcs en ciel jusqu'à sa rencontre avec la fille de la pluie.



Sur le plan graphique, j'ai adoré que les différents chapitres reprennent les couleurs de l'arc-en-ciel pour une véritable audace au niveau de la tonalité. Graphiquement, c'est soigné et recherché.



J'ai adoré la révélation finale sur le secret de l'arc-en-ciel car c'est un véritable message d'amour contre la cupidité et la stupidité humaine.



Au final, un très beau conte à faire découvrir aux enfants. Les parents aimeront aussi, c'est le gros avantage !

Été 1947, Sèvres. C'est lors d'une guingette qu'Edmond, habituellement surnommé Monmon, rencontre Olympe. Lassé des blagues lourdes du cousin Honoré, le jeune couple s'isole près du lac. C'est en la raccompagnant chez elle que Monmon l'embrasse. Et les deux jeunes gens tombent très vite amoureux...

Automne 1949, Paris. Olympe reçoit la visite de sa sœur. Alors que celle-ci lui reproche son histoire d'amour avec son mécanicien, certaine qu'elle aurait pu trouver mieux, Olympe lui parle de son projet qu'elle garde au fond d-elle-même : faire l'ascension du Mont-Blanc. Dans une vieille malle qu'elle a retrouvée, elle y a déniché non pas seulement de vieux vêtements mais aussi les carnets de Tatie Henriette lors de son ascension du Mont-Blanc. La jeune femme compte bien suivre ses pas...





En toile de fond, l'après-guerre, l'émancipation de la femme, la lutte des classes. Sur le devant de la scène, cette histoire d'amour intense entre Edmond, petit ouvrier chez Renault, et Olympe, couturière. Un rêve, bientôt partagé, celui de grimper le Mont-Blanc. Sur presque 20 ans, Cédric Mayen parcourt des vies jalonnées de rires, de joies mais aussi de drames, chaque tourment, chaque épreuve, confortant ce rêve. Inspiré de faits réels et de personnages historiques*, cet album nous fait à la fois vibrer, sourire ou espérer. L'auteur nous dresse le portrait d'un couple uni, volontaire et courageux vraiment touchant et rend hommage à cette nature à la fois grandiose et cruelle. Graphiquement, Lucy Mazel nous gratifie d'un travail remarquable. Le trait est élégant, les visages expressifs et ses couleurs d'après-guerre parfaites. Les paysages de montagne sont grandioses, les pages de titres de véritables tableaux.



*Marguerite et Roland Gosmat

Une jolie bande dessinée qui nous parle de nos rêves, ceux qu'on a , ceux qu'on abandonne et ceux qu'on poursuit envers et contre tout.

Celui d'Olympe est de gravir le Mont-Blanc, mais la vie ne sera pas simple et bien des combats seront à mener avant de pouvoir tenter cette ascension mythique.

Une bande dessinée optimiste et qui nous fait découvrir le monde singulier de l'alpinisme.

L'edelweiss est une des plantes de montagne les plus connues, en partie en raison de sa rareté. C'est une espèce protégée. Quelle est donc cette fleur à la fois rayonnante et rebelle ? Olympe ressemble à cette fleur. Nous voyons son histoire amoureuse émerger, fleurir au bord d'un lac, un soir d'été, dans l'ambiance d'une guinguette… Tout commence un certain été 1947, un soir de bal où elle rencontre Edmond qui la raccompagne chez elle, l'embrasse. Commence alors une histoire d'amour. Quelques temps plus tard, ils se marieront. Voilà, c'est une histoire simple, nous pourrions nous arrêter là, sauf que ces deux personnages en ont décidé autrement.

Olympe est issue d'une famille aisée, alors qu'Edmond est ouvrier chez Renault. Cette différence sociale est essentielle et fondatrice dans l'histoire qui va suivre. Olympe et Edmond vont surmonter et vaincre cet obstacle. C'en sera le premier, d'autres viendront encore. Mais sur cette route, nous voyons surgir une femme pleine de volonté et dont le rêve est de gravir les sommets, à l'instar d'Henriette d'Angeville son aïeule, celui de conquérir le Mont Blanc. Mais son existence sera faite d'autres sommets à franchir, à commencer par son émancipation de sa famille. Elle donne aussi un signe à son mari qui ne l'est pas encore, un geste, elle l'incite à ne pas se résigner dans sa condition sociale sous prétexte qu'ils ne sont pas du même milieu. Elle l'invite ainsi à franchir cette barrière pour qu'il lui demande en mariage.

Donc, c'est une histoire qui conjugue l'amour, l'émancipation et la montagne. Une belle manière pour prétendre l'altitude… Olympe va se détacher de ce premier lien, celui de la famille en travaillant dans le domaine de la couture. Sa première révolte est contre son père. Nous sommes dans les années 50 et la condition féminine commence à toucher du doigt cette idée d'émancipation. Olympe est une femme combattante, ne cède rien. Une scène nous offre le hasard d'une rencontre entre Olympe et Simone de Beauvoir, à l'occasion d'une dédicace d'un livre au Café de Flore, sans doute le Deuxième Sexe. « On ne naît pas femme, on le devient » écrit Simone de Beauvoir. Olympe va devenir une femme et ce n'est pas facile dans les années 50, Simone de Beauvoir l'a bien prévenue.

Edmond sera prêt à tout pour permettre le rêve d'Olympe, celui de tendre les bras vers les cimes, toucher le ciel. Il y a quelque chose de mythique dans cette ascension, ce voyage à deux où l'autre est là. Et nous grimpons ensemble jusqu'à l'ultime sommet. Nos bras tremblent, lâchent presque dans le geste vers la fin. Il nous vient des larmes. C'est sans doute l'effort. Olympe est belle et émouvante dans ce parcours de femme, ces bras tendus, agrippés aux interstices des falaises, se lève, se relève encore lorsque le corps se casse, ne répond plus. Sur presque 20 ans, nous voyons ce parcours de femme jalonnés de joies et de douleurs.

Edelweiss est un merveilleux roman graphique où jonglent les mots de Cédric Mayen, illustré par Lucy Mazel. Les dessins sont magnifiques, Paris, ses environs, mais aussi forcément la montagne dans tous ses états.

Que reste-t-il après cela, une fois la dernière page de cette BD refermée ? Que reste-t-il de cette fleur si rare, perdue sur un flanc de montagne… ? Surtout ne la cueillons pas, « il ne le faut pas », comme le disait Olympe à Edmond, contrariée qu'un jour au hasard d'une randonnée ce dernier ait cueilli cette fleur pour la lui offrir, croyant bien faire. Je redescends la montagne, les jambes un peu lourdes et fragiles, l'edelweiss est encore ici ; je pense à toutes ces femmes qui se sont libérées depuis ces années-là et tout ce qui reste à faire encore, ici ou ailleurs. Par-delà les cimes, une petite fleur tremble et frémit encore.

Humour, magie, démons, une recette qui fonctionne !

Norah cherche sa tante La Bruja.

Lucifer a perdu les clefs de l’enfer.

Une invocation va les mettre en contact. Une étrange alliance va se créer.

Une histoire à l'intrigue suffisamment compliquée avec des rebondissements pour nous captiver.

Des graphismes à couper le souffle avec une multitude de détails.

Des références de ci, de là.

Witch Club a tout pour plaire, merci à Cedric Mayen et Sandra Cardona.

Alors n’hésitez pas à vous l’offrir d’autant qu’il sort aujourd’hui.

Merci aux éditions Dargaud

#Dargaud # NetGalleyFrance.

Une histoire d'amour qui soulève des montagnes

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En me promenant entre les rayons de ma médiathèque, je suis tombée nez à nez avec cette BD. Qui a été mise en avant par la bibliothécaire. Une couverture bleu turquoise, une jeune fille debout sur sa chaise roulante, face à une montagne enneigée.

Cela parle d'alpinisme, d'héroine et d'amour. Et hop, BD embarquée.

Aussitôt lue.

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Dans les années post-guerre, deux jeunes gens se rencontrent dans une guinguette. Lui ouvrier, elle jeune fille d'un milieu bourgeois.

Olympe, émancipée et couturière, a un rêve qu'elle souhaiterait réaliser : grimper le Mont-Blanc en hiver. Comme sa mère (qui y a laissé sa vie) et sa grande-tante.

Edmond, jeune dandy un peu carriériste et fou amoureux d'Olympe.

Les voilà à la croisée de leur vie. Emprunteront-ils le même destin?

*

Un bel ouvrage qui m'a emporté dans la montagne. Un dessin aux couleurs douces, un trait élégant et fin. Le texte est sublimé par les images.

*

Des émotions toujours à fleur de peau.

Des épreuves qui jalonnent la vie de ce couple, des rêves d'enfant et de maternité. Un brin de féminisme ébauché par la rencontre d'une célèbre Mme de Beauvoir. Un possible succès entraperçu par un personnage célèbre de la haute-couture. L'évocation d'un club d'alpinisme français.

Voilà tout ce que vous rencontrerez dans cet intéressant ouvrage.

Et la montagne. Qu'elle est belle, majestueuse mais aussi très dangereuse....

lub N°55 : BD non sélectionnée

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La BD qui décrit de manière factuelle cette énigme, n'apporte rien par rapport à un article de journal ou d'un magazine sur le fait divers en lui-même.



La lecture du dossier permet néanmoins, d'entrevoir des explications scientifiques.



Wild57

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En fait, j'ai trouvé super intéressant le dossier scientifique de fin où j'ai appris des choses météorologiques (avalanches attardées... ).



Nol

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Cela partait plutôt bien, les flash-back alternaient avec les séquences du présent : cette structure lut dans des romans est plutôt cool , le suspens monte et puis ?... rien !



on n'en sait pas plus...

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Histoire mystérieuse de la disparition de jeunes étudiants sportifs en montagne russe. Comme il se doit, l'histoire a donc des hauts et des bas...

Pour le scénario, adoption d'une double temporalité : le présent, l'enquête sur les causes de la disparition, les recherches liées : corps encore non trouvés... Le passé, l'expédition elle-même, les morts encore vivants...

On a parfois un peu de mal avec la tripotée de protagonistes croisés dans les deux temps. Entre Igor, Iouri, Iourka, Gueorgui, Sacha, Nikolaï, Sémion... Mais le tout est bien construit et on avance tant bien que mal dans la neige de l'Oural.

Le mieux : l'atmosphère très particulière de ces lieux et de ces temps qui ressort très bien de ces pages.

Les planches sont belles, bien que peu colorées. Le choix s'est porté sur des teintes sépias, sur les deux temps, qui, je crois, invitent à nous rappeler que l'URSS hier, comme la Russie aujourd'hui, c'est triste...

Ce qui ne m'a plu qu'à moitié, c'est le refus d'explication du scénariste. les pistes sont évoquées mais pas réellement explorées...

In fine, c'est le dossier de fin d'ouvrage qui apporte l'explication la plus plausible, pas la bande dessinée. Comme si, en contradiction avec ledit dossier, un doute subsistait...

J'aurais préféré un engagement plus net du scénariste. Mais l'ensemble est quand même très agréable à lire et à partager. Avec des extra-terrestres?

Le récit se découpe en sept parties, chacune correspondant à l'une des couleurs de l'arc-en-ciel, couleur dominante des illustrations de cette partie (un peu comme si on avait posé un filtre sur les dessins). C'est ce qui fait l'originalité de cette B.D., mais j'avoue que cela ne m'a pas trop plu toutes ces pages avec des images bleuâtres, verdâtres, jaunâtres...



L'histoire, basée sur l'opposition entre sciences et croyances, est assez classique mais intéressante. Elle prend place au XVIIème siècle et est bien ancrée dans le contexte historique avec Isaac Newton, l'incendie de Londres, un espion anglais en France, etc.

Mais je ne me suis pas attachée aux personnages. Le héros, Hayden, apparaît comme un gamin passionné d'arc-en-ciel qui a la chance de rencontrer Isaac Newton et, tout à coup, son père rentre blessé de la guerre et l'envoie à sa place comme espion en France... De même, on sait si peu de choses sur la jeune femme dont il tombe amoureux. Du coup, je ressors un peu frustrée de cette lecture.



Le livre est peut-être davantage destinée à un jeune public...

Histoire d'amour entre une riche héritière et un ouvrier, puis vie de couple avec les hauts et les bas de l'existence. Mais surtout, en toile de fond, les montagnes du massif du Mont-Blanc et les rêves à réaliser. Un bel hommage à Henriette d'Angeville, deuxième femme à gravir le mont Blanc après Marie Paradis.

Les BD sur le thème de la Montagne sont toujours superbe d'un point de vue graphique, et Edelweiss en est une nouvelle fois l'illustration.

Émerveillée depuis toute petite par sa grand-mère ayant gravi le Mont-Blanc, Olympe n'a qu'un but : y aller à son tour. Malheureusement, la vie décide parfois autrement, surtout à une époque où les femmes n'ont pas le pouvoir de décision sur tout.

Edelweiss propose avant tout un très bon scénario, une très belle histoire sur les aventures : celles du couple, de la vie ; mais aussi celles de l'ascension et la réalisation de rêves d'enfant.

cette très jolie BD que je guettais depuis un long moment à la bibliothèque mais qui n'était jamais disponible, victime de son succès, est enfin passée entre mes mains et sous mes yeux et je me suis plongée dans cette histoire de passions : d'amour, de femmes, de la montagne. Découpée en 2 parties + l'épilogue, c'est l'histoire d'une rencontre entre deux êtres que rien de destinait à se rencontrer sauf un petit bal après la deuxième guerre mondiale.....  Elle, Olympe, convaincue de ses droits, des ses possibilités, de ses choix, Lui, Edmond, ouvrier d'usine, projeté dans un monde étranger au sien, va grâce à la volonté et l'énergie de cette jeune fille, réussir à franchir des montages : ses propres limites mais aussi réaliser le rêve de sa femme à l'illustre ancêtre.



Mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille et les obstacles vont se présenter un à un devant eux, de 1947, année de leur rencontre jusqu'à 1969, date de la réalisation du rêve d'Olympe, changeant parfois le cours de leurs vies, mais ils garderont leurs rêves et leur amour.



C'est une magnifique BD, aux illustrations soignées, représentatives du climat, de l'ambiance à la fois douce, feutrée, sensible de cette tranche de vie d'un couple, qui franchira bien des barrières, du féminisme aux victoires sur la montagne, des joies mais aussi des peines. Il y a de la douceur, des petites touches d'humour, du réalisme. On referme l'album à regret, laissant Olympe et Edmond à leur amour.
Lien : http://mumudanslebocage.word..

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée jeunesse : La voie romane, premier tome de la série jeunesse Poltron Minet.

Un jeune chaton, qui ne pense qu'à manger et à jouer avec Romane, sa jeune maîtresse, se retrouve un matin seul au monde : ses maîtres ont quitté leur maison de vacances.

Désemparé, il se perd dans la forêt. Au matin, il est réveillé par un lapin et un écureuil qui parlent et se comportent tout à fait comme des humains. Et qui, peu sympathiquement, le baptisent " Poltron-Minet ".

Ils décident néanmoins de l'emmener chez " Chat-Pourri ", un vieux matou qui, lui aussi, prétend avoir dans sa jeunesse " apprivoisé un maître ".

C'est le début d'aventures très mouvementées..

La voix romane est un premier tome très bien ficelé, pour une série fort prometteuse.

Au début, Minet est un chaton dont l'humaine est Romane. Il aime jouer, comme tout chaton qui se respecte. Il part un peu plus loin que d'habitude, s'endort..

A son réveil, il se rend compte que ses humains sont partis ! Les vacances sont terminées, les parents de Romane ont décidé de s'en aller sans le chaton.

Je vous avoue que j'ai trouvé ça très cruel même si ensuite cela débouche sur des aventures hautes en couleur pour notre petit chaton et ses nouveaux amis.

Jai aimé l'univers crée ici, le fait que l'on a d'un coté des animaux domestiques et de l'autre des animaux qui se comportent comme des humains. Ils s'habillent, parlent, pensent.. Leur société n'est pas sans rappeler la notre.. en parfois.. plus cruel ! Si, si, c'est possible.

J'ai adoré les illustrations et la colorisation.

Même si cette bd est estampillée jeunesse, elle peut aussi être apprécié par les adolescents et les adultes.

Je suis ravie de la découverte et je lirais le tome deux avec plaisir quand il sera publié.

Ma note : un très joli quatre étoiles :)

BD très émouvante, faisant référence à des personnages et des situations ayant réellement existé, portée par une belle illustration avec des paysages de montagne grandioses !

Malgré les difficultés, c'est l'Amour intense d'Edmond et d'Olympe qui leur permettra de réaliser le rêve d'Olympe et la promesse d'Edmond.

La lutte des classes, l'émancipation de la femme, déjà l'écologie avec la protection de cette jolie fleur qu'est l'Edelweiss sont ici évoquées dans la France de l'après-guerre.

Un beau roman graphique que j'ai beaucoup aimé !

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Witch Club.

Le Witch Club tremble !

La Bruja, la doyenne et la plus puissante des sorcières du Conseil, veut lancer, contre l'avis de ses sœurs, « un sort révolutionnaire qui fera entrer la magie dans une autre ère » !

Mais alors qu'elle est sur le point d'accomplir ce nouveau sort, elle disparaît dans d'étranges circonstances.

Barbouillard, son démon domestique laissé sans supervision, invoque accidentellement le Diable en personne !

Au même moment, sa nièce Norah, une « sans-magie », s'inquiète d'être sans nouvelles de sa tante et décide de se rendre chez elle.

Catastrophe : voilà le Diable coupé en deux et condamné à rester sur Terre !

Pour retrouver sa tante, Norah va vivre de drôles d'aventures qui vont la mener aux portes de l'enfer..

Witch Club est une bande dessinée très sympathique qui ravira les amateurs et amatrices de sorcellerie, de démons, de magie..

J'ai beaucoup aimé Norah, sa façon de voir les choses. Elle cherche sa tête et va se retrouver dans de beaux draps à cause de Lucifer.

il y a de l'humour, de nombreuses références, les personnages m'ont beaucoup plu.

C'est rythmé, on ne s'ennuie pas une seule seconde et la lecture fût un vrai plaisir.

Les graphismes et la colorisation sont tout à fait à mon goût, ça colle parfaitement avec l'histoire.

J'ai eu un coup de cœur et je vous recommande Witch Club, que je note cinq étoiles.

C'est bien...

Dessin trop lisse et propret, histoire très fleur bleue, pleine de bons sentiments. J'ai eu l'impression d'une œuvre créée pour faire pleurer dans les chaumières, on sort les violons, le handicap, l'histoire d'amour, les difficultés de la vie... toutes le ficelles pour émouvoir, la tarte à la crème de l'émotion... C'est bien mais c'est pas mon truc.

Voici mon retour de lecture sur Le protocole Seth, second tome de la série Poltron Minet.

Minet, un jeune chaton abandonné par ses maîtres, rencontre dans la forêt une communauté où les animaux parlent, s'habillent et se tiennent debout sur leurs pattes arrière, en pouvant être souvent aussi impitoyables que des humains.

Minet ne veut pas rester parmi ces animaux dits libres et décide de partir à la recherche de Romane, sa maîtresse.

Accompagné de Féroce Renarde et Hardi Lapin, Minet part à l'aventure. Mais Minet et Lapin sont capturés par des chasseurs et livrés à un laboratoire..

Le protocole Seth est le second tome de la série Poltron Minet, et il est dans la lignée du premier.

Minet en a marre d'être parmi les animaux dits libres, il n'a qu'une envie : retrouver sa petite maitresse, Romane.

Mais il va être capturé avec Lapin, et se retrouver ensemble dans une grande pièce lumineuse. Les pauvres, ils ignorent qu'ils sont dans un laboratoire et vont participer au Protocole Seth.

J'ai aimé retrouver Minet, il est toujours aussi attachant. J'avais envie qu'il retrouve Romane mais les auteurs ont décidés de lui compliquer la tâche ;)

J'ai aimé la lecture, même si j'ai parfois eu de petits pincements au cœur car certains passages sont tristes.

Les auteurs ont beaucoup d'imagination et je me demande ce qu'ils nous réservent pour la suite.

Les dessins et la colorisation sont toujours aussi réussies, je suis fan.

Le protocole Seth est une bonne bande dessinée que je vous recommande (il est toutefois préférable de lire le premier tome auparavant) et note quatre étoiles :)

A la bibliothèque numérique de Vendée, j'ai emprunté : Erwann, tome 1: La loi du skatepark de Cédric Mayen et Yann Cozic. Malgré le décès de son grand-frère pendant une compétition de Snowboard, Erwann vit en silence une passion pour les sports de glisse.

Il est tiraillé entre sa mère qui ne veut pas voir son dernier fils prendre cette voie funeste et ses amis du skatepark, Lison et Adrien qui l’initient à ce nouvel univers.

Mais Aurélien,le caïd du skatepark semble bien décidé à lui mettre des bâtons dans les roues et les obstacles seront nombreux pour Erwann qui va tenter de suivre son chemin.

La loi du skatepark pose les bases de cette nouvelle série sur l'univers du skate.

J'aime bien les dessins, qui sont réussis et avec une jolie colorisation.

L'histoire est intéressante toutefois je trouve un peu dommage que le décès du grand frère d'Erwann soit survolé. Certes, c'est une bd jeunesse, mais il aurait été intéressant qu'il y ai une ou deux pages de plus sur le sujet. Là, c'est vraiment survolé y compris la séparation des parents, qui passe inaperçue.

Erwann aime le skate, il veut en faire à son tour toutefois le décès de son frère fausse la donne ! Comment réussir alors que son grand-frère est mort en faisant sa passion ?

La maman refuse qu'il monte sur un skate alors que le papa comprend sa passion. Mais ils ne vivent plus ensemble, Erwann est tiraillé entre les deux.

La loi du skatepark est une bande dessinée qui m'a plu, plus au niveau des dessins que de l'histoire en elle-même. C'est un peu trop lisse pour moi.

Toutefois, cette bd ravira les amateurs de skate.

Pas de coup de cœur mais je lui mets trois étoiles et demie.

Voici une très jolie lecture, très romantique et pleine de belles choses.

Une histoire d'amour très prenante avec des combats, des défaites, des chagrins et des joies.

Outre l'histoire d'amour, cette BD est également une belle déclaration d'amour à la montagne et à l'alpinisme dans tout ce que cette discipline a de grandiose, de dangereux et de tragique.

Alors, est ce que j'ai aimé? Oui

Est ce que c'est fait pour faire pleurer les âmes sensibles? Oui

Est ce que ça en fait un peu trop? Oui, aussi.

Mais j'ai passé un très très bon moment, plein d'émotions.

Et j'ai pleuré...bien sûr (mais c'est pas difficile)