Célia Bertin

Je viens de découvrir Célia Bertin, auteur de nombreux ouvrages : 16 : dont romans : 7, essais :2, biographies :3. Prix Renaudot en 1953, prix Sainte Beuve en 1982, Académie Française en 1986.

Femmes sous l'occupation, gros livre de 367 pages, publié en 1993, comprend une abondante bibliographie, une liste alphabétique des noms de très nombreux personnages, : écrivain, cinéastes, artistes, résistants,hommes et femmes politiques, officiers allemands, collaborateurs vichysistes, véritables héros, héros anonymes ayant joué un rôle important dans la résistance. .

Celia Bertin jeune fille d'un milieu bourgeois, étudiante, vit à Paris, chez ses parents dans les années d'occupation.

Elle fait la connaissance de Pierre Lescure (voir page 385) qui lui proposera de participer au milieu secret de la résistance en tant que messagère, accompagnatrices d'étrangers résistants, en transit, assurant des liaisons diverses dans toute la France occupée ou non. Elle devra vivre et survivre en "errantes", contraintes de se cacher , confrontée aux dangers qu'entraînent de telles missions. Courageuse , consciente., vivant dans la crainte permanente d'être découverte faisant preuve parfois (d'après elle) d'une certaine naïveté à cause de son jeune âge - de 17 à 20 ans) elle rencontrera bon nombre de personnages célèbres de cette époque. Elle nous fera part de ses observations, de ses réflexions sur un monde tout à fait à part.

Son récit écrit dans une écriture sans prétention se lit facilement, comme un gros roman "vrai'.

J'ai lu avec intérêt le rôle de femmes de divers milieux, sous l'occupation, avec une description du quotidien, frileux ou héroïque de 1940 à 1945.

Ayant connu ces jours-là, je peux dire que tout est vrai...

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Pour en savoir plus sur Loviton, voir le site belge sur l'éditeur Robert Denoël http://www.thyssens.com/03notices-bio/loviton_j.php

Un peu déçu de ce livre par rapport à mes attentes : trop de récit autobiographique et pas assez "d'explication" sur la condition de la femme pendant cette période assez sombre et diffcile.

La muse et son poète...



Pas une critique mais mes impressions sur cette femme romanesque



http://malcontenta.blog.lemonde.fr/2011/01/28/la-muse-et-son-poete/
Lien : http://malcontenta.blog.lemo..

Sujet passionnant, Marie Bonaparte n'a hélas pas trouvé une biographe à la hauteur de son destin atypique.

Elisabeth Roudinesco nous noie sans cesse dans des détails insignifiants, s'attardant deux pages sur le détail d'un déjeuner pour passer en quelques lignes sur plusieurs années, et elle nous submerge sous les noms des amis et connaissances de Marie Bonaparte (dont, pour certains, elle change le nom en cours de route: un amant devenant X, puis "l'Ami"...)

Un arbre généalogique aurait été le bienvenu pour se repérer dans ces Cours d'Europe où chacun est apparenté à chacun.

Mais au-delà de cet aspect constamment "brouillon" de l'écriture, E. Roudinesco se permet sans cesse des commentaires lénifiants sur ce qu'elle croit que pensait Marie Bonaparte ou certaines personnes de son entourage, gommant par ailleurs le caractère incroyablement novateur de son sujet, ou incroyablement scandaleux pour l'époque, comme l'homosexualité de son mari. Bref, Marie Bonaparte méritait mieux et attend toujours une biographie à sa hauteur.