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Critiques de Céline Barré (47)
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Quel Pétrin!: Faute de blé, la boulangère a des i..

Attention, satire ! Satire même de tous les côtés, et c'est vraiment ça qui est bon avec cette auteure.



D'ordinaire, je n'apprécie que rarement tout ce qui touche le "Feel Good", étant plus proche du "Feel Sad" ou du "Feel bad", et ne parle même pas du "Feel dentaire"...Et pourtant, et pourtant, ce roman m'a donné des ailes. Pas de quoi faire de moi un ange, mais suffisamment pour donner le sourire à un faciès ravagé.



Entre les personnages hauts en couleur, les comparaisons, et les images utilisées d'une saillie "drôlatique" de haut niveau, "Quel pétrin" nous emporte sur les vagues de l'humour sans jamais chercher à nous faire échouer sur une plage de galets, et ça, ce n'est pas un mince exploit. Comme quoi une boulangère (d'un très joli prénom au demeurant) peut manier la pâte sans jamais déborder sur les côtés :)
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Péril au Fournil !

Nombreux sont les auteurs, moins nombreux sont les auteurs indés de qualité et encore moins nombreux sont ces auteurs de qualités rempli d’humour et une verve qui font que vous êtes capable de finir leur premier opus et être à l’attente du second avec une impatience peu voilé. Céline Barré fait partie de ce club très fermé des auteurs que j’aime à lire et sais avant même la lecture que je vais me régaler. Dans le club des indés en plus de Céline, je peux vous en rajouter au moins deux Chris Simon et également James Osmont.



Venons-en à nos moutons, pour ceux qui ne le savent pas encore, Péril au Fournil est le second opus de Céline Barré et surtout la suite de son premier roman « Quel Pétrin ».



Il y a toujours un danger à faire une suite, que se soit en littérature ou bien encore au cinéma, on se rappellera par exemple le Film « Les visiteurs en Amérique », qui soit le premier n’est pas le meilleur du cinéma français, mais je vous assure que je me pose encore la question de comment ont-ils pu faire cette suite, c’est moche et ignoble.



Bref, tout cela pour dire qu’au contraire des « Visiteurs en Amérique » et d’autres suites ratés, Péril au Fournil est un véritable moment de bonheur et en osmose total avec le premier opus.



On retrouve nos personnages favoris de « Quel Pétrin » mais aussi et surtout l’humour et la plume de Céline Barré.

L’auteur nous plonge dans cette France rurale avec humour et loufoquerie, un esprit critique qui ne laisse pas le lecteur de marbre.



Pour bien lire Péril au Fournil, il vous faudra les éléments suivants : un bon verre de thé glacé, une chaise longue. Installez-vous confortablement au bord de la piscine et profitez de votre lecture de l’été.
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Quel Pétrin!: Faute de blé, la boulangère a des i..

D’entrée de jeu le lecteur ne peut qu’être séduit par la plume de l’auteure, un style soigné sans être alambiqué, servi par une écriture pleine de ressources. Un régal pour les yeux et l’esprit !



Mais comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, un style parfait au service d’une intrigue pourrie n’empêchera pas le naufrage (alors que le contraire peut parfois être vrai). Sauf que présentement l’intrigue est loin d’être pourrie, on vibre avec Tresville-sur-mer (cherchez pas c’est un lieu fictif… mais ça pourrait aussi bien être du côté de chez vous, ou même de chez moi), un bled paumé du Cotentin où l’on ne risque pas de s’ennuyer tant il s’en passe des choses (et pas des moindres).



Il faut bien avouer que les Tresvillois(es) sont plutôt hauts en couleurs et ont un caractère bien trempé. Les personnages sont soignés, ni tout blanc, ni tout noir, parfois attachants, parfois horripilants (même Jocelyne, notre vaillante boulangère). Avec eux l’ambiance est garantie, qu’elle soit joyeuse ou morose, au fil des événements qui rythment leur quotidien.



Ma chère Céline je vous demande par avance de m’excuser cette comparaison mais je serai tenté de vous placer au même niveau qu’un certain Gilles Legardinier. Vous nous offrez un condensé de bonne humeur qui fait chaud au coeur et à l’âme. Vous parvenez même, en l’espace de ces quelques pages à jouer sur divers registre de l’humour, passant allègrement du second degré à la satire sociale, du burlesque au vaudeville, abordant parfois même des sujets graves avec une bonne dose de légèreté afin de dédramatiser les choses. Quant au lecteur il alterne entre sourires et fous rires.



Vivement la saison 2 !
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Quel Pétrin!: Faute de blé, la boulangère a des i..

Mon avis: Je tiens tout d'abord à remercier l'auteure, Céline Barré pour l’envoi de son roman et pour sa si jolie dédicace et je remercie également Livraddict pour ce partenariat.



Ce livre, je l'avais découvert, il y a quelque temps sur le net et son résumé m'avais beaucoup plu ainsi que sa couverture simple mais tout simplement efficace, c'est donc avec un réel plaisir que j'ai tenté ma chance lors de la proposition de partenariat lancée par Livraddict et je ne suis pas déçue car ce roman est à la hauteur de mes attentes.Du coté de l’histoire: Nous entrons dans un village du Cotentin, Tresville-sur-mer, dans lequel les habitants ont toujours vécu tranquilles, sans vraiment de soucis particuliers mais voilà que les choses changent puisqu'ils vont devoir rapidement tout mettre en œuvre pour réussir à remettre du neuf et ainsi tenter d'obtenir le budget tant espérer pour la construction d'une grand route contournant celui-ci et qui leur permettra de ne plus subir les dégâts occasionnés par le passage de nombreux camions. Ils se voient donc dès à présent contraints de remettre à neuf leur petit village. Pour mener à bien ce projet, rien de tel qu'une personne au fort caractère et là, la personne idéale est toute trouvée en la personne de Jocelyne, la boulangère au caractère des plus trempé qui va prendre sous sa coupe tout le village et les villageois, mais le projet est ambitieux et Jocelyne ne sera pas toujours vraiment aidée...Du coté de l'écriture: L’histoire est originale et complètement loufoque, les personnages ont chacun un tempérament bien trempé, bourré de stéréotypes et d'humour, Céline Barré nous fait passer un excellent moment de détente. Sa plume est agréable, fluide pas de fioritures pour alourdir notre lecture et les pages défilent donc rapidement, malgré un nombre assez conséquent de personnages, la lecture s'enchaîne sans réelle difficulté, pas de temps morts, pas de prise de tête, ce roman est une réelle bouffée d'oxygène. L'auteure sait jouer aisément des mots et de leur sens et contre-sens, le tout avec humour et dérision, un réel bonheur pour une amatrice comme moi des romans loufoques et humoristiques à souhait. En conclusion: Je viens de passer un excellent moment de détente, l'humour à la fois sarcastique et grinçant de Céline Barré fait que tous ses personnages sont plus attachants les uns que les autres et chacun nous interpelle à un moment ou un autre du roman. La plume de l'auteure est une réelle belle découverte que j'ai eu plaisir à découvrir, en ces moments un peu ternes, pouvoir s'évader ainsi est réellement le bienvenu. Un très bon roman qui fait du bien ...

Une histoire et une auteure à découvrir et que je recommande vivement.
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Les Farfelus:  1 & 2

Je dois l’avouer, la littérature humoristique n’est pas mon genre de prédilection, mais à force de voir des publications à propos des livres de Céline Barré sur les réseaux sociaux, ça me démangeait de savoir de quoi il en retournait. Ne croyez pas pour autant que je suis un garçon sombre ou trop sérieux, j’aime bien me marrer, mais dans l’humour comme en cuisine, chacun a ses préférences. J’aime l’humour dans la littérature, pas forcément la littérature d’humour…

Tout ça pour dire que c’est avec un peu de retenue que j’ai ouvert Les farfelus. Il y avait, à priori, au moins une chose qui plaidait en sa faveur : on me promettait une satire sociale… Ça, j’en suis assez friand, et c’est sans doute ce qui a sauvé ma lecture.

Attention ! Je ne dis pas que ces deux volumes sont mauvais : l’histoire est très sympathique, les personnages sont réjouissants de fantaisie, de défauts sujets à moquerie, et l’auteure dose parfaitement l’épaisseur du trait pour les rendre amusants sans en faire de grossières caricatures. La trame narrative est solide et se suit sans anicroche. À part une ou deux phrases qui m’ont légèrement égratigné l’œil (« Joce endossa à nouveau l’habit dont elle trouvait qu’il seyait le plus mieux à son teint… », par exemple), l’ensemble est plutôt de bonne facture, d’un point de vue syntaxique.

Autrement dit : c’est bien écrit, mais je n’accroche pas ! Pire ! Il y a des choix dont je ne comprends ni l’intérêt ni l’éventuelle drôlerie. Comme, par exemple, transformer le baccalauréat en « calabauréat »… Cela frise la maltraitance vocabularistique ! Vous le voyez, je n’ai rien contre le fait d’inventer des mots, la preuve… mais parfois, est-ce bien utile ? Autant la déformation de certains noms rappelant des vedettes du show-biz fonctionne, autant celle de marques de produits ou d’institution me semble inutile, ou, au minimum, mériterait un meilleur traitement. Le « Canard Déchaîné » ou « Pôle Boulot » me paraissent un peu « bas de gamme » pour ne pas dire carrément « low cost »… Et pourquoi le nobliau junior roule-t-il en « Pursche » plutôt qu’en Porsche ? Du moment que la marque n’est pas traînée dans la boue ou ridiculisée, qu’on ne risque pas un procès pour diffamation, autant garder le vrai nom plutôt que d’en changer juste une lettre.

Là, vous vous dites : « il bloque sur ce détail, ou quoi ? » S’il est vrai que ces altérations des noms m’ont parfois agacé, la critique que j’en fais pourrait s’étendre à l’ensemble : de la même façon que certains patronymes sont des noms connus, voire célèbres, mais légèrement modifiés, la réalité dans laquelle évoluent les personnages ressemble fortement à la nôtre, mais un petit peu décalée. Et c’est justement cela qui m’a empêché de savourer pleinement cette histoire : le décalage est soit trop marqué − la dimension fictionnelle dilue alors le propos et la satire en perd sa puissance −, soit pas assez, et la métaphore ne prend pas, devient trop timide et s’affadit. Pour moi, c’est clairement le « pas assez » qui nuit à ce roman. Néanmoins, même s’il ne me fait pas décoller, il reste agréable à lire.

Bref, vous l’aurez compris, ces Farfelus n’ont pas vraiment répondu à mes attentes, cependant, je comprends tout à fait que cette série ait rencontré son lectorat. C’est vivant, le ton est mordant à souhait et écorche joyeusement quelques travers de notre société.

Quel Pétrin ! et Péril au Fournil ! ont tout ce qui faut pour plaire à ceux qui aiment les comédies légères sur fond de problèmes sociaux, mais risquent de laisser sur leur faim les lecteurs les plus exigeants.
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Péril au Fournil !

En ces temps de changement pour la France, il est de bon ton de glisser un peu d'humour pour détendre l'atmosphère !



Alors pourquoi pas retrouver Jocelyne la boulangère ?



Céline Barré nous offre donc à nouveau une histoire pleine d'espoir et d'ambition. Un village français n'a que faire du nouveau président et ne va pas hésiter à monter en délégation sur Paris pour exprimer son désaccord. Cette délégation va être menée par Jocelyne et ses acolytes, des personnages hauts en couleurs et quelque peu caricaturaux mais c'est cela qui rend l'ouvrage drôle et attachant.



J'ai retrouvé avec plaisir la plume de Céline, bien que l'originalité soit un peu moins présente puisque je m'attendais aux mésaventures et autres rebondissements assez rocambolesques puisque j'avais lu le précédent livre "Quel pétrin" qui présentait notamment le personnage de Jocelyne.



Au-delà de l'humour, on note un message assez clair : quand on a la volonté, on peut tout faire ou du moins, tout tenter... Impossible n'est pas français !

Et Jocelyne en est un parfait exemple, elle n'hésitera pas à foncer et crier haut et fort pour être entendue et son voyage en France nous fera aussi parcourir ces kilomètres avec elle pour la rendre encore plus attachante.

J'aime les personnages forts et ayant du caractère, cela donne souvent des romans vifs et percutants. C'est le cas ici !

Bonne lecture !
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Quel Pétrin!: Faute de blé, la boulangère a des i..

J'ai bien aimé, même si parfois certains personnages me semblaient un peu trop clichés. Dans le même style, je vous conseille Meme dans les orties d'Aurélie Valognes, ou Grand-mère se rebelle de Myriam L.

Quoi qu'il en soit, Céline est aussi une auteure à suivre.
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Quel Pétrin!: Faute de blé, la boulangère a des i..

Avant de donner mon avis sur l'histoire en elle-même je souhaite d'abord signaler que la couverture est très attirante. Les couleurs sont jolies et donnent envie de lire le livre. Le titre est bien choisi également puisque le personnage principal est une boulangère.

J'ai donc commencé la lecture avec plaisir et envie de découvrir cette chronique de la vie quotidienne d'un village qui tout à coup se retrouve menacé. La menace est telle que Jocelyne, la boulangère, se sent (et devient) investie d'une mission : celle de sauver la commune.

J'ai trouvé que les personnages avaient tous un côté caricatural mais tellement attachant. L'auteur a su décrire la vie d'un village avec tous les aspects qui la constitue, chacun y met du sien, volontairement ou pas, et on obtient donc le parfait mélange pour obtenir la zizanie.

Les chapitres sont dynamiques car ils sont assez courts. Le style est fluide et le vocabulaire courant donc à la portée de tous. Le fond est bien construit malgré quelques événements un peu "gros" pour une si petite commune. Mais l'auteur a une écriture qui est agréable et qui permet de s'attacher au roman

J'ai aimé le personnage de Jocelyne car c'est surtout elle qui va évoluer dans le livre et qui va donc donner l'impulsion qu'il manquait aux autres habitants. Elle arrive à mobiliser les troupes. Elle changera donc son état d'esprit et redonnera aussi à ses clients (et à son mari), l'envie de revenir vers elle.

Les autres personnages sont assez marrants parce qu'ils sont assez caricaturés. Ils apportent du piment à l'histoire mais je suis surtout restée sur Jocelyne car les autres n'ont pas tellement évolués dans leur façon d'être et sont restés pour moi comme faisant partie du "décor" autour de l'intrigue principale. La fin est particulièrement drôle.

Je remercie beaucoup l'auteur et Livraddict pour ce partenariat qui m'a beaucoup plu. C'est une histoire divertissante et drôle avec laquelle j'ai passé un chouette moment.
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Quel Pétrin!: Faute de blé, la boulangère a des i..

Avec ce premier roman qui ne manque pas de mordant, Céline Barré nous conte l'histoire de tout un village confronté à une situation des plus délicates. Dans une France quelque peu fantasque et revisitée, chaque village se doit de remplir son cotât de touristes. S'il n'y parvient pas la sentence est rude et identique pour tous : la fusion ! Oui, le village qui n'aura pas convaincu est tout simplement rayé de la carte.



Les habitants de Tresville qui tiennent à leur village comme à la prunelle de leurs yeux n'ont donc qu'un seul recours : rendre chaque boutique dite vétuste la plus attrayante possible dans un délais très serré.



Vont alors se succéder quiproquos, idées farfelues, situations rocambolesques et péripéties de tout genre mêlant à merveille humour grinçant et personnages marquants.



Car c'est également ce qui fait la force de ce village, les histoires qui unissent ou divisent ses habitants et l'amour de Tresville qu'ils ont en commun et qui fait le plus souvent battre en retraite les chamailleries existantes au sein d'un groupe aussi hétéroclite...bourgeois, nobles, artisans, jeunes déglingos, etc cohabitent tant bien que mal, comme dans tout village.



Unis (en apparence), ils sont prêts à tout pour éviter la fusion de leur village avec celui d'à côté...et sont décidés à ne rien lâcher (ou presque).



Menés par la boulangère, Jocelyne, personnage atypique doté d'une force de caractère hors du commun, ils n'auront de cesse de batailler malgré les embûches dressées sur leur chemin.



D'ailleurs, ce village et ces personnages hauts en couleurs vous feront peut être penser à un certains village gaulois qui résiste encore et toujours à l'envahisseur ^^



J'ai adoré le style d'écriture de Céline Barré, vif et plein d'esprit...très agréable et drôle, cette histoire est très prenante. J'y ai retrouvé beaucoup de finesse dans le choix des mots. L'auteure touche dans le mille à chaque fois, les personnages font souvent sourire voir rire, les situations loufoques en deviennent presque réelles et palpables tant elles frisent le ridicule de situation.



Grâce à la plume de l'auteure, habilement rythmée et dosée, le lecteur ne s'ennuie à aucun moment et se laisse emporter dans cette folle farandole jusqu'à la fin du roman. Tout est si recherché et soigné que je me suis de nombreuses fois demandée où Céline Barré allait chercher toutes ses idées... ? Un véritable régal pour l'esprit !



En conclusion : ce livre a été une très belle découverte qui m'a fait passé un moment plus qu'agréable. La légèreté de l'intrigue et la force des personnages font de ce livre un roman atypique, bien écrit et piquant à souhaits !



Oui oui oui, je vous le recommande vivement ! Il serait dommage de passer à côté de "Quel pétrin !" je vous l'assure ! Quant à moi j'ai hâte du tome 2 !
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Quel Pétrin!: Faute de blé, la boulangère a des i..

Céline Barré est abonnée à mon blog, si si il y en a... Après quelques compliments de sa part -et non, je ne suis pas insensible- j'ai cédé à sa proposition de lire son roman. Je le fais peu, mais lorsque je le fais, je suis assez rarement déçu -cf. David Guinard et Laurence Labbé. Cette fois ne déroge pas à la règle, j'ai apprécié la lecture de Quel pétrin ! malgré quelques réserves très personnelles. Histoire de finir sur les bonnes notes, je vais débuter par les moins bonnes : quelques longueurs dans les digressions, dans les exagérations censées préparer à la chute humoristique, rien de très gênant, il suffit de les passer un peu plus vite ; deux ou trois fins de chapitre telles que je les déteste qui annoncent les futurs rebondissements : "Elle ne tarderait pas à constater que la venue du jeune Killian allait s'accompagner de multiples agacements. Petits et grands déboires iraient se succédant pour finir dans une apothéose d'incompétence crasse." (p.40)



Passés ces reproches, me voici plongé dans un cloche-merle français bien agréable, léger, enlevé et drôle. Ce qu'il y a de bath dans cette histoire, c'est que certains rebondissements sont prévisibles et même souhaitables et d'autres totalement inattendus et donc particulièrement réjouissants. Céline Barré construit son village autour de personnalités fortes, Jocelyne tout particulièrement, qui prendra la tête de la rébellion. De ces stéréotypes, elle en fait des personnages à la fois attachants et agaçants. Je l'aime bien ce village, mais je ne suis pas sûr d'avoir envie d'y vivre. Tout ce qu'on peut espérer et craindre s'y déroule, sauf le meurtre, on n'est pas dans un polar : l'envie, la jalousie, la peur, l'amour, l'adultère, la fainéantise, le dégoût, ... Et c'est bien normal puisqu'il est constitué de gens tellement différents, entre les prolétaires, le maire qui ne pense qu'à son musée du cochon, Jocelyne et Jérôme qui la quarantaine passée commencent à réaliser qu'il n'y a peut-être pas que la boulangerie dans la vie, les de la Morne pas habitués à travailler et qui vont devoir trouver un moyen de remettre leur maison aux normes, la bimbo-vendeuse en boulangerie qui met le feu aux caleçons des hommes, les Roms qui vont s'installer un moment en s'attirant tous les regards emplis de peur et de détestation, le jeune de banlieue, ...



Une histoire rondement menée et élégamment écrite qui se lit de bout en bout avec grand plaisir et envie de connaître le dénouement. L'auteure joue avec les mots, leurs sens et doubles-sens, j'aurais même souhaité qu'elle en jouât encore un peu plus. Pour finir, un extrait que j'aime particulièrement -justement parce que là, elle est allée au bout de l'exercice-, pour la figure de style utilisée, un zeugma si je ne me trompe :



"Théodore, enseveli sous la honte, n'était pas sorti depuis l'annonce du triste et à peine croyable accord que son épouse avait conclu. Comment faire face à tous ceux qui le penseraient complice, et comment leur expliquer qu'aux Embruns il portait son titre nobiliaire, les paniers du marché, Marie-Cécile aux nues quand elle terminait une broderie, les plats jusqu'à la table du dîner, les valises lorsqu'ils voyageaient. Mais la culotte jamais !" (p.107)



Suite est prévue. Je prends avec plaisir.



Céline Barré est visible sur son blog et sur facebook. Livre en vente sur Amazon.
Lien : http://lyvres.fr
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Le Vieux qui voulait tuer le Président

Céline Barré m'a ravit et fait rire avec ses précédents opus, les premiers tomes de sa série intitulée Les Farfelus : Quel pétrin ! et Péril au fournil ! A noter que si l'on peut lire la série entière sans risque de s'ennuyer, je le recommande donc, on peut lire chaque livre séparément. Les personnages sont les mêmes : les seconds rôles deviennent des premiers et inversement et tout est réexpliqué et resitué. Aucun problème de compréhension.



Ce road-trip (marijuana oblige) est, contrairement aux tomes 1 et 2, très masculin, puisque les trois hommes seront seuls dans leur camping-car. Il y a du Paasilinna chez Céline Barré dans ses délires et les situations farfelues et abracadabrantesques, notamment l'excellent Petits suicides entre amis. C'est excessif, irréaliste et forcément très drôle. Les trois mecs d'âges différents qui pourraient voyager en tant que grand-père, père et fils ne s'aiment pas au départ voire se méprisent ce qui réserve quelques belles réparties et surprises. Avis aux légalistes, le pétard circule joyeusement et abondamment ainsi que l'alcool, ils délient les langues et désinhibent. C'est une comédie qui, comme souvent dans ce genre, ne se prive pas d'aborder des thèmes lourds, tels la solitude, le chômage, la mort, la perte d'autonomie liée à la vieillesse et à la maladie. Céline Barré -qui porte bien son nom tant ses livres le sont- est habile à nous faire toucher du doigt les doutes, craintes et peurs de ses personnages qui sont ceux de nous tous face aux événements tristes de nos vies. Mieux vaut en rire, ça évite de s'apitoyer. J'opine -non ce n'est pas grossier et au contraire de Théodore, je n'inverse pas encore les mots sous l'effet des substances illicites-, j'acquiesce.



Je conseille très fortement cette série Les Farfelus, auto-éditée, disponible sur Amazon en format papier ou numérique et sur Kobo. Bon, c'est bien parce que ces livres sont bons que je mets un lien vers ce site vers lequel je ne recommande pas d'aller habituellement, préférant la librairie locale. A ce propos, je voudrais souligner la qualité de la mise en page, de l'excellente couverture, certains éditeurs ne font pas du travail aussi bon.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Le Vieux qui voulait tuer le Président

Dans un premier temps, je tiens à remercier Céline barré pour m’avoir offert la possibilité de découvrir ce troisième opus des Farfelus.



Avant toute chose, il faut savoir que la trilogie des Farfelus, c’est un peu comme les Indiana Jones ( je sais mon exemple est étrange, mais c’est ce que j’ai vue hier à la télé). Vous n’avez pas besoin de voir les précédents opus pour comprendre l’histoire et les personnages, cependant vous êtes heureux de pouvoir les retrouver.



Si vous n’avez jamais lu un roman de Céline Barré, je ne sais pas ce que vous attendez, une plume truculente qui sait marier avec magie humour et tendresse.



Dans ce nouvel opus, on retrouve avec bonheur les habitants du petit village de Tresville-sur-Mer où Théodore, aristocrate qui n’est pas forcément de première jeunesse décide avec l’aide de ses deux comparses d’assassiner le Président. Rien que ça !



Encore une fois Céline barré nous entraine dans une histoire à la fois loufoque et tendre qu’on ne lâchera qu’une fois la dernière page numérique refermée.



Alors oui et comme de coutume, je vous invite à découvrir le dernier roman de Céline Barré et en plus si cela vous a plu, vous pourrez découvrir les deux premiers opus encore et toujours disponible.
Lien : http://www.bouquinovore.com/..
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Le Vieux qui voulait tuer le Président

Si vous connaissez les précédents romans de Céline Barré (Quel Pétrin ! et Péril Au Fournil !) vous ne serez pas surpris de retrouver des personnages connus (l’intrigue démarre à Tresville, petit village dont les lecteurs de la première heure connaissent quasiment tous les habitants) et un projet un peu (beaucoup) insensé. Si vous ne connaissez pas les Trevillois(es), je vous encourage vivement à vous procurer ces romans : chaque lecture vous assurera une cure de bonne humeur bienvenue !



Le lecteur averti retrouvera avec plaisir un humour qui flirte parfois avec l’absurde tant les situations dans lesquelles se retrouvent parfois les personnages sont improbables. Bons mots garantis aussi dans les échanges entre des individus parfois antagonistes et très souvent en total décrochage d’avec la réalité. Sourires, rires et fous rires sont assurés au fil des pages.



Céline Barré joue habilement avec les différents registres de l’humour, pour notre plus grand plaisir. Ce qui ne l’empêche pas d’aborder, avec une apparente légèreté, des sujets plus sérieux (l’amitié, la vieillesse, la maladie…). Le lecteur pourra s’y attarder et y réfléchir, ou pas…



Une plume certes efficace pour titiller les zygomatiques des lecteurs mais aussi très agréable à lire par la richesse de son vocabulaire et son style. On a le fond et la forme pour le même prix, ce serait dommage de ne pas en profiter !



Cerise sur le gâteau, au fil des pages vous relèverez certainement quelques clins d’oeil vers des personnages qui vous feront immanquablement penser à quelqu’un… mais comme vous les savez déjà certainement : « toute ressemblance etc… » (j’avoue fortuitement avoir eu un faible pour Gilles le jardinier, ancien écrivain reconverti dans le jardinage à l’Élysée).



Si le choix de la couv’ vous surprend, je peux vous assurer qu’il n’y là rien de fortuit, l’explication viendra en temps et en heure.
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Quel Pétrin!: Faute de blé, la boulangère a des i..

Céline Barré est une auteure auto-édité.

L'histoire d'un village qui va subir des bouleversements, et dont 3 couples de ses concitoyens vont devoir faire de gros efforts afin de s'épargner le pire.

Mené par la boulangère, des réparations vont être effectuées. Mais l'argent manquant, il va falloir qu'elle trouve des idées. Des idées des plus farfelues pour parvenir à ses fins.

Et en parlant de fin, c'est ce qu'il manque à ce livre, je trouve. J'ai terminé mon chapitre et plus rien ! à part une invitation à découvrir son nouveau livre, la suite donc.

C'est un peu drôle mais parfois aussi un peu lourd, les personnages sont tous très particuliers, aussi bien dans leur caractère que dans leur façon de faire les choses.

Donc, je n'envisage pas de lire la suite.
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Péril au Fournil !

Je vous ai dit tout le bien que je pensais du roman précédent de Céline Barré, Quel pétrin !, et combien il m'a plu grâce à la bonne humeur qu'il dégage et la galerie de personnages tous plus fous les uns que les autres. Bis repetita. On reprend les mêmes et on rebâtit une autre histoires, car et c'est un point positif, si les personnages et les lieux sont identiques, on peut lire ces deux romans indépendamment l'un de l'autre. Je vais passer très vite sur mes toutes petites réserves : quelques longueurs, des passages que je passe plus vite que d'autres car moins intéressants, pour vous parler de l'essentiel : le plaisir de retrouver la fine équipe de purs Français franchouillards. Ils sont excessifs, caricaturaux, se mettent dans des situations ubuesques, loufoques et c'est exactement pour cela qu'on les aime. Céline Barré l'est totalement -je ne crois pas que ce soit un pseudonyme, sinon, il est bien choisi... je pencherais plus vers l'aptonyme.



A propos d'aptonyme, l'auteure s'en sert beaucoup : Kevin Laverge, réalisateur de films porno, Jean-Michel Bowy, patron d'une boîte de nuit, ..., elle use aussi d'un procédé assez drôle qui est de calquer ses personnages secondaires et néanmoins célèbres sur certaines vraies célébrités : Francis Tatanne chanteur has-been, Patrick Truelle autre chanteur, Thierry Stan Koch (TSK) politique obsédé sexuel et ex-candidat à l'élection suprême... On reconnaît les vrais derrière leurs doubles du roman. Les situations dans lesquelles elle place ses personnages sont totalement improbables, décalées, et encore une fois, c'est cette exagération qui fonctionne : son roman est excessif et tant mieux. Même si parfois, on se dit qu'une révolte serait la bienvenue et que ses descriptions des hommes et femmes politiques ressemblent un peu sans doute à ceux qui nous gouvernent depuis des années. Tout est puisé dans la vie actuelle et passé au tamis de l'imagination et du délire de l'auteure. C'est une farce, féroce si l'on y cherche des points comuns à la réalité.



Beaucoup d'humour dans ces pages, comme par exemple dans le "personnage" du GPS d'un car qui s'exprime ainsi : "Alors, grand fou, tu vas me prendre la première à droite sinon tu auras une fessée. Virage imminent ! Magne-toi Steve ! T'es un blaireau ou quoi ?" (p.198/199) Et Céline Barré de continuer ensuite avec l'étonnement de Jocelyne quant au langage de Tamara la voix du GPS.



J'ai passé un très bon moment à Tresville-sur-Mer, je ne doute pas qu'il en sera de même pour vous, il reste encore quelques jours de vacances, profitez-en.
Lien : http://www.lyvres.fr
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Quel Pétrin!: Faute de blé, la boulangère a des i..

J'ai toujours du mal à écrire une critique, n'étant pas vraiment doué pour faire ressortir les points clés d'un ouvrage.

Je m'attache cependant à prendre du plaisir à la lecture, et cela, je peux l'exprimer. Et oui, j'ai pris énormément de plaisir à lire cette satire comique.

L'auteure a un vrai style, bien à elle, ce qui est pour moi indispensable, tellement je déteste lire des textes dans lesquels je suis incapable de déceler la "patte" de l'auteur.

C'est drôle et mordant, amusant et cinglant.

Un véritable bon moment de détente, ce que je recherche quel que soit le genre abordé. C'est ici mission amplement accomplie. Merci à l'auteure pour cela. N'hésitez plus à vous procurer ce roman, ne pas le lire serait un péché.
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Quel Pétrin!: Faute de blé, la boulangère a des i..

L'auteure nous propose donc un voyage dans une France dirigée de main de fer par un plouc qu'on se doit de nommer Président de France, celui-ci ne préside pas mais règne sur notre beau territoire. Concentrons nous maintenant vers le lieu exact de notre visite, un petit village nommé Tresville qui réclame un budget pour financer une voie de contournement, ras-le-bol de voir circuler autant de poids lourds dans le village; mais ce n'est pas gagné! Le village n'étant pas un modèle de beauté, de lieu touristique il est fort possible non seulement que le financement soit refusé mais qu'une annexion au village voisin Grogneul (ennemi) soit décrétée ... l'horreur absolue pour les tresvillois. Une seule solution leur est proposée: remettre certains lieux en état: le manoir des nobliaux fauchés du coin les La Morne, la boulangerie Lamaseau qui dégoûte et fait franchement peine, et la boutique de Gérard grand amateur de canassons qui fait davantage figure de bazar.

Tout le monde devra mettre la main à la pâte pour redorer le blason du village et c'est Jocelyne la boulangère qui prendra le commandement des opérations, les idées ne vont pas manquer et les situations cocasses non plus. Ce récit loufoque aux multiples références arrangées nous fait rire, les personnages sont très caricaturaux tels les nobliaux pauvres et leur enfant prodigue, la nouvelle pulpeuse vendeuse aux espérances folles, ou ce fan de courses de chevaux prêts à s'endetter pour sa passion.

Mais ce qui m'a le plus interpellé est la description quasi chaotique des relations de couples, aucun couple de ce roman ne tient bon, infidélité et mépris règne en maître entre mari et femme. La solidarité se résume à qui fera quoi pour qui, "je viens te donner un coup de main mais faut savoir que j'ai nettement mieux à faire", tout le monde veut sauver le village sans trop bouleverser sa vie pépère. Ce qui donne une ambiance complètement déjantée dont l'écriture de Céline Barré convient parfaitement, claire et limpide, ce qui permet de glisser sur les pages et d'emprunter la route tortueuse du village sans encombre.

La fin du roman annonce évidemment une suite que je serais ravie de découvrir, je souhaite beaucoup de réussite à cette auteure.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Quel Pétrin!: Faute de blé, la boulangère a des i..

Quel Pétrin est un roman loufoque accompagné d’une très agréable écriture. Ce livre de lit comme une bonne baguette sur le chemin du retour de la boulangerie. On tourne les pages virtuelles, les unes après les autres, sans trop s’en rendre compte et ce roman atteint son but : divertir le lecteur.



L’histoire est à la fois originale et légèrement loufoque, dans une France limite totalitaire, une petite troupe de villageois diriger par la boulangère doivent sauver leur village par de l’annexion du village d’à côté. Pour se faire, ils n’ont que quelques mois pour améliorer les services du village pour que celui-ci continue d’être.



Des personnages attachants mais surtout drolatiques. On a souvent peur de se reconnaître un peu en eux, des situations loufoques, qui nous entraîne dans une histoire qui fait plaisir à lire.



Il nous faudra maintenant attendre le second opus….


Lien : http://bouquinovore.blogspot..
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Le Vieux qui voulait tuer le Président

Un Road Caravaning Trip de haute volée !



Avec ce troisième roman de la série "les Farfelues" de Céline Barré, on délaisse le personnage de Jocelyne, héroïne principale des deux précédents romans pour s'attarder sur la destinée de Théodore de la Morne (quel nom!). Et quel bonheur, non pas de laisser tomber notre fidèle Jojo, mais de s'attarder sur ce vieux Théodore, un personnage haut en couleur, comme d'habitude.



Et comme d'habitude avec l'auteure, on retrouve son humour, sa corrosivité, une plume maîtrisée de bout en bout, mais aussi un petit truc en plus qui fait que ce roman demeure supérieur à ses prédécesseurs (pourtant déjà excellents) : l'émotion. Une émotion palpable car chaque chapitre ou presque donne lieu à une véritable leçon de vie.



C'est un véritable petit prodige dans le sens où le point de départ, à savoir un vieux monsieur désemparé affectivement et ruiné partant en guerre contre la présidence d'une nation dans une caravane, aurait davantage laissé la main à la loufoquerie. Certes, elle est toujours là, au détour des phrases et des mots, mais elle est supportée par une description des émotions plus vive que d'accoutumée.



Ce qui fait de ce "vieux qui voulait tuer le Président" un livre terriblement humain finalement.
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Le Vieux qui voulait tuer le Président

C'est la couverture et le titre faisant penser à un gag qui m'ont tout de suite plu, je me suis dit que j'allais m'amuser à la lecture et ce fut le cas ! Un concentré d'humour en une seule histoire ! Déjà rien que dans les différents noms employés, l'auteur n'a pas hésité à déformer les mots, comme Pole Boulot ou Calabauréat, Canard Déchainé ou encore Donald Trompe.. on ne peut qu'avoir le sourire aux lèvres, c'est bien trouvé et surtout ce n'est pas pesant. Elle a eu aussi la bonne idée de faire des chapitres courts et bien fournis, cela donne beaucoup de rythme à la lecture, la bonne humeur est au rendez-vous à chaque page, mais aussi et essentiellement de beaux témoignages d'amitié et d'entraide.

L'histoire commence donc par une élection présidentielle, celle de Francis Ollanzi (ça ne vous rappelle rien?).. Théodore, un vieil aristocrate vivant seul avec son fils, ne supporte pas ce Président, et pour remédier à cela, il ne trouve rien d'autre comme idée farfelue de le tuer ! Seulement, il ne peut pas le faire seul, surtout qu'après avoir voulu réparer un vieux volet, entrainant une chute, il se retrouve le pied platré ! Il demande en premier à Célestin, le maire du village qui a eu la brillante idée d'ouvrir un musée du cochon (lol)..celui-ci trouve le plan trop scabreux, Théodore décide donc de parler au jeune apprenti qui travaille avec lui à la boulangerie, Killian. Il l'appate avec l'héritage, l'argent, Killian se laisse embobiner et devra trouver l'arme. Théodore a un plan ! Le Président doit se rendre à Marseille pour inaugurer le musée du coquillage, le frère du vieil aristo habite justement en face de ce musée, il est donc évident pour Théodore de se rendre chez celui-ci ! Mais il n'a pas de véhicule, et avec sa jambe platrée, il ne peut pas conduire. Cette fois-ci c'est Gérard, l'employeur du fils de Théo, qui sera de la partie. Il a suffit juste de lui dire qu'il allait conduire un camping-car, c'est son plus grand rêve, et le voilà partant !! Je passe les détails sur les moyens d'acquisition de ce véhicule, c'est d'un ubuesque épatant ! Voilà donc nos trois compères partis à Marseille pour assassiner le Président. On suit un peu la vie de celui-ci, ses discours, ses ministres, ses lois qui font rager, et surtout sa passion qui le démange et occulte toutes ses fonctions ! J'ai bien ri en m'imaginant cette personne ayant la plus haute fonction de l'État, avoir de telles occupations !

Le voyage vers Marseille va être semé de beaucoup d'embûches, il va surtout être le moyen de réunir et solidariser ces trois personnages qui n'avaient pas d'affinités au départ. Un lien d'amitié très fort va se tisser au fur et à mesure, et je me suis rendue compte que ce voyage n'était pas si imprévu que cela, Gérard et Killian vont être confrontés à quelque chose qu'il n'avait pas prévu, cela va les attrister et en même temps renforcer leurs liens. Les derniers chapitres sont très émouvants, et le final est à la hauteur du roman, je me suis bien amusée en le lisant et j'ai pensé que c'était un beau pied de nez que faisait la vie à Théodore !

Céline Barré a vraiment très bien travaillé ses personnages, Théodore, le vieux noble à l'humeur changeante, avec son parler très classe, se prenant la tête avec Killian, avec sa façon de s'exprimer très jeune, en verlan, paressant un peu « j'en foutiste » au début, mais qui se révèle d'une grande aide pendant le voyage et enfin Gérard, grincheux car sa femme l'a laissé tomber, se plaignant de sa situation en permanence, entre son épicerie qui n'a plus de clients et les reproches qu'il se fait pour le départ de son épouse, eh bien ce Gérard va évoluer tout le long du voyage, conduisant avec bonheur le camping-car et montrant beaucoup d'humanité envers ses acolytes.

J'ai pris un très grand plaisir à lire ce roman, j'ai ri, souri, eu la larme à l'oeil aussi ! Céline Barré a concocté une histoire drôle et émouvante à la fois avec des personnages qui portent bien leur nom de « farfelus ». D'ailleurs ma curiosité est piquée au vif et je suis bien tentée de découvrir les autres tomes de la même collection Quel Pétrin et Péril au Fournil, les titres sont une fois de plus très accrocheurs et les résumés aussi ! En tout cas, ils peuvent se lire séparément et c'est appréciable !

Je vous laisse donc vous amuser avec Théodore et ses comparses, j'espère que ce sera autant que moi, et de mon côté je remercie vivement Céline Barré pour ce très bon moment de rigolade et d'émotion avec son petit monde !
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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