Nationalité : France
Né(e) à : Villiers-le-Bel , le 26/12/1975
Né(e) à : Villiers-le-Bel , le 26/12/1975
Biographie :
Née en 1975 dans le Val d'Oise, Céline Wagner est diplômée de l'école de design Polycréa de Toulouse. Elle effectue un stage aux côtés d'Edmond Baudoin et de cette rencontre naît en mai 2003 “Les Yeux dans le mur”, une bande dessinée réalisée à quatre mains sur le thème du peintre et de son modèle (Dupuis, collection Aire libre), suivi de “La patience du grand singe” publié chez Tartamudo en 2006.
Dans “Zeste”, son premier roman graphique en solo, Céline Wagner réalise tout : le scénario, le dessin et la peinture.
Elle poursuit par ailleurs son travail d'artiste plasticienne militante, car pour elle “l'art se sert de rien pour rendre important ce qui n'a l'air de rien”.
En 2014, elle réalise sa première adaptation avec le roman de Mikhaïl Lermontov, "Un héros de notre temps".
Céline Wagner obtient le prix Esprit libre en 2016 et le Grand Prix Artémisia en 2017 pour la bande dessinée "Frapper le sol", portrait biographique de Tatsumi Hijikata (1928-1986), l'inventeur du butô.
+ Voir plusNée en 1975 dans le Val d'Oise, Céline Wagner est diplômée de l'école de design Polycréa de Toulouse. Elle effectue un stage aux côtés d'Edmond Baudoin et de cette rencontre naît en mai 2003 “Les Yeux dans le mur”, une bande dessinée réalisée à quatre mains sur le thème du peintre et de son modèle (Dupuis, collection Aire libre), suivi de “La patience du grand singe” publié chez Tartamudo en 2006.
Dans “Zeste”, son premier roman graphique en solo, Céline Wagner réalise tout : le scénario, le dessin et la peinture.
Elle poursuit par ailleurs son travail d'artiste plasticienne militante, car pour elle “l'art se sert de rien pour rendre important ce qui n'a l'air de rien”.
En 2014, elle réalise sa première adaptation avec le roman de Mikhaïl Lermontov, "Un héros de notre temps".
Céline Wagner obtient le prix Esprit libre en 2016 et le Grand Prix Artémisia en 2017 pour la bande dessinée "Frapper le sol", portrait biographique de Tatsumi Hijikata (1928-1986), l'inventeur du butô.
Source : http://www.zeste.desrondsdanslo.com/, actes sud
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Angoulême 2009
Citations et extraits (8)
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Quand il a découvert la peinture, l'homme n'était plus un simple prédateur. Pour la première fois, il exprimait un univers intérieur, plein de rire, de jeu et d'imagination. Comme un petit matin après la nuit des temps.
- Toi alors, t'es jamais contente.
- Pourquoi je serais contente alors que bientôt, on va mourir ?
- Tu vois tout en négatif ; on ne peut pas être plus loin de la mort que toi : tu es enfant.
- J'ai dix ans, il me reste que six fois à vivre ce que j'ai déjà vécu. C'est pas beaucoup. Et tout le temps où j'étais bébé ne compte pas : c'était nul.
- Tu sis qu'on a le droit de désapprendre à compter...
- Pourquoi je serais contente alors que bientôt, on va mourir ?
- Tu vois tout en négatif ; on ne peut pas être plus loin de la mort que toi : tu es enfant.
- J'ai dix ans, il me reste que six fois à vivre ce que j'ai déjà vécu. C'est pas beaucoup. Et tout le temps où j'étais bébé ne compte pas : c'était nul.
- Tu sis qu'on a le droit de désapprendre à compter...
« Je me suis tournée et retournée en moi-même, je me suis écoutée et regardée. Et j'en ai eu assez de moi. Si j'étais un homme, peut-être aurais-je dans cet état créé une œuvre. Mais, telle que je suis - et je ne voudrais être rien d'autre -, je n'ai fait que divaguer. »
Unica Zürn
VaCances à Maison Blanche éd. Joëlle Losfeld
Unica Zürn
VaCances à Maison Blanche éd. Joëlle Losfeld
L'être humain a le sentiment de ne pas avoir vécu lorsqu'il a oscillé sa vie entre l'amour et l'indifférence, sans jamais n'avoir su pencher pour l'un ou pour l'autre.
De prime abord, ce livre ne semble pas très accessible : le choix de la peinture, des textes imposants et "fondus" dans l'image... Il s'agit plus de "poésie en prose illustrée" que de véritable bande dessinée.
Pourtant, aucune difficulté à rentrer dans ce récit. Une mise en scène fluide et élégante, une narration sensible et ressentie et, surtout, une écriture intelligente et juste.
L'auteur, loin de tomber dans la facilité d'un nombrilisme évaporé qui parerait l'enfer de la drogue de couleurs romantiques, fait preuve d'un beau recul, qui ne crée pas de distance avec le lecteur mais, au contraire, l'emporte dans la réalité de cette expérience, sans dramatiser ni se dédouaner.
Seul (petit) bémol : un style parfois inutilement ampoulé (la plupart du temps c'est très bien géré, mais à quelques moments ça rend le propos plus compliqué que nécessaire, et moins précis).
Mais, outre ce défaut qui relève aussi de mes goûts personnels, ce livre est une réussite !
Pourtant, aucune difficulté à rentrer dans ce récit. Une mise en scène fluide et élégante, une narration sensible et ressentie et, surtout, une écriture intelligente et juste.
L'auteur, loin de tomber dans la facilité d'un nombrilisme évaporé qui parerait l'enfer de la drogue de couleurs romantiques, fait preuve d'un beau recul, qui ne crée pas de distance avec le lecteur mais, au contraire, l'emporte dans la réalité de cette expérience, sans dramatiser ni se dédouaner.
Seul (petit) bémol : un style parfois inutilement ampoulé (la plupart du temps c'est très bien géré, mais à quelques moments ça rend le propos plus compliqué que nécessaire, et moins précis).
Mais, outre ce défaut qui relève aussi de mes goûts personnels, ce livre est une réussite !
...le marchand n'a pas voulu tuer le rat, il a voulu donner à manger au serpent, c'est pas pareil.
Quelle que soit la maigreur d'un éléphant, ses couilles remplissent une marmite, répétait Sese. Il insistait pour qu'Anthelme se laisse pas aller à la saleté. Vas te laver mon frère, il y a de l'eau dans les cimetières.
Tout le monde a droit à une seconde chance, même si tuer des vieux, c'est monstrueux.
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