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Citations de Charlélie Couture (20)


Charlélie Couture
La vie est une succession de paragraphes qui finissent tous par un point d'interrogation.
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Charlélie Couture
♪ Rachel ♪

Rachel est un oiseau de nuit
Qui n'aime que les hommes qui
Ont une faille
Comme un éclat dans l'émail
Les talents maladroits
Ou
Ceux qui ont la conscience en fracas
Les rockers déjantés
Ou les blues
Ou le jazz
Ou les voix cassées
Les débutants qui bredouillent
Ou les stars qu'ont la trouille
Les types en débardeur avec un regard d'enfant
Ou les petits éditeurs sous tranquillisant
Les poètes loosers
Ou les athlètes en sueur
Ou les comédiens qui pleurent
Rachel
adore une seule femme
Elle adore Pandore
Par amour propre ou amour sale
Rachel est un oiseau de nuit
Qui n'aime que les hommes qui
Ont une faille
Comme un éclat dans l'émail
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Ecrire est une gymnastique, un mouvement vers l'avant, un devoir une obligation de faire, de dire sans réfléchir, jouer avec les mots ne serait ce que pour les entendre résonner dans ma tête comme autant de notes improvisées sur un instrument.
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J'ai changé de place les objets pour raconter l'histoire
autrement,
J'ai baissé mes prix (mais pas mon pantalon)
J'attends des résultats qui ne viennent pas,
Tous les jours, je fais l'Art-évolution.
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(...) Le regard hagard, je mate le plafond. Mes rêves un peu verts. Je masturbe les mots pour faire jouir ton souvenir qui serpente le long des courbes d'une longue nuit opaque. (...)

[Fête foraine et rupture]
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Charlélie Couture
On a loué une maison, pas très loin d'Avignon
à un vieux Polonais qui cherchait une mine d'or,
il faisait bon dès l'aurore, à regarder le ciel
dans un fauteuil en toile,
et les poules imbéciles et le coq d'opéra,
quand le café était prêt, une fenêtre s'ouvrait,
et la mère bonne humeur commentait un de ses rêves
j'ai les pieds gelés mais je me souviens du mois d'août 75

Tu tissais un gilet comme un stage d'artisan en maillot de bain du soir au matin
tes frangins faisaient des sprints à vélo sur une route déserte,

on allait chercher du fromage de chèvre frais, dans la ferme du haut
sur les chaises du jardin, le père barbu chauve pensait à Picasso,
la piscine était loin, mais ça faisait du bien
quand on arrivait, quand on arrivait

On buvait du pastis comme si c'était de l'eau
tu voulais que je reste, tu voulais que je t'enlève
comme un premier amour
on jouait à la pétanque comme des amateurs,
mais y'à guère qu'un armateur pour cent mille navigateurs,
y a un seul conteur pour cent mille baratineurs,
j'ai des crampes dans le cou et les yeux qui me piquent,
mais je me souviens...

On écoutait le mistral souffler sur la plaine,
on faisait l'amour sur le toit en regardant les étoiles
y avait rien à gagner les journées passaient tout était simple,
on ne croyait plus en rien, en rien d'autre qu'à l'instant,
et ça jouait de la musique sur tous les sentiments,
pas d'intrigues de village, pas d'ambition,
juste une manière de vivre,
une manière d'être, je me souviens

Mais il ne reste jamais rien de ce qui est vécu,
quelques grains oxydés sur de la paraffine
et des souvenirs idiots mais qui donnent un peu de lumière
les jours de pluie.
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Les méduses restent loin, un jour ce sera la guerre de l'eau. Oui, la guerre de l'eau pour l'au-delà.
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Mis en musique ou pas, les mots m'aident à entrevoir ce qui se passe en moi.
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Les dirigeants font exprès d'adopter des mesures impopulaires qui ne servent à rien, juste pour asseoir leur emprise psychologique. Quand ils entendent que les gens qui étouffent, poussent des cris d'orfraies, ils relâchent d'un cran la ceinture en faisant semblant d'avoir de l'empathie, mais en attendant ils l'ont quand même serrée de deux crans.
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Avant d'exister, j'ai d'abord été une pensée, un rêve dans l'esprit de mes parents.
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Avant, j'étais un poisson.
Avant, j'étais une algue.
Avant, j'étais porté par la lumière.
Je viens de l'Infini,
l'Infini-Soi-Il.
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Avant, comme tout le monde, j'étais dans le ventre de ma maman. Je viens de l'Amour qu'éprouvaient l'un pour l'autre mon père et ma mère. D'ailleurs ça se voit, je leur ressemble moitié-moitié.
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La facilité c'est l'ombre de l'habitude ...
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"(...)
Dire la sous-France, dire la misère
Bord d'une falaise, le précipice
Dire le malaise et l'injustice
(...)"
CharlElie Couture & Vincent Gravé, Loin du mythe, 2007, éditions de Tournon / Carabas.
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Le nigaud du village, celui qui marche à quat'
pattes en marmonnant les réponses d'un jeu télévisé
auquel il n'a jamais participé,
nage sans bouée dans l'ombre d'une flaque,
en espérant atteindre l'autre rive avant la nuit.
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"(...) Banlieues fêlées comme de l'argile cuit trop vite. Fenêtres brisées, couloirs bombés, murs fissurés, portes gauchies... les immeubles sentent déjà la fatigue. (...)"
CharlElie COUTURE, "Twins Banlieue Blues", in Les Dragons en sucre, 1990, Ramsay, (p. 12).
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Je ne sais pas ce que j'ai avalé qui me fait voir la vie de façon si étrange (enfin si je sais ce que c'est, mais je ne peux pas le dire...)
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Le moulin, c’est l’action, les mots, c’est la rivière. S’il n’y a pas de moulin, la rivière coulera pour rien. De facto. C’est la réalité de ce qu’on fait qui importe…
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Quant un SDF, les homeless et les migrants refugiés qui zonent entre les sacs-poubelles, on peut se dire que même si tu t'es démerdé comme un manche à balais et que tu t'es retrouvé dans un placard, t'es quand même au chaud à côté de l'aspirateur. Et là dans ton gourbi, tu fais clairement parti des privilégiés.
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"(...)
Plongé dans l'électronique, Jamy changeait d'univers. Chaque accord était un élément d'un autre espace qui agrandissait les dimensions de sa petite chambre
(...).
CharlElie Couture & Vincent Gravé, Loin du mythe, 2007, éditions de Tournon / Carabas.
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