Charlène Gros-Piron

Jessica est déprimée. Elle insulte Cupidon. Il lui envoie une fée pour lui redonner foi en l'amour. La fée est un beau jeune homme aux pouvoirs magiques. Un partenariat est établi entre eux pour un an.

Cette courte histoire (100 pages) mélange l'humour et l'amour, le contemporain et le merveilleux. Elle redonne le sourire pour peu que l'on se laisse porter par sa féérie.

Cette lecture est arrivée pile au bon moment quand je n'avais que l'envie de douceur, de légèreté et de chaleur humaine face aux tracas de la vie.

J'ai passé un bon moment. Il n'en fallait pas plus.

Des questions sur l'origine de l'univers, sur les motivations de la fée, me sont venues à l'esprit sans que j'y trouve de réponses apportées par l'auteur. Tans pis. Elles n'ont somme toute pas tant d'importance. Est-ce que l'on demande à sa couette d'où viennent ses plumes quand on s'y roule en boule dedans ?

Je tiens tout d'abord remercier Charlène pour l'envoi de son roman et pour sa confiance.



Petite précision, ce roman est une suite mais si vous ne l'avez pas lu le premier tome (je ne l ai pas lu), ça m'empêche en rien la compréhension de ce deuxième tome.



La romance n'est pas mon style littéraire de prédilection mais j'aime en lire une de temps en temps. J'ai eu la chance de découvrir celle ci qui se passe durant le premier confinement.



Je ne connaissais pas du tout la plume de Charlène et se fait une très jolie découverte.



J'ai beaucoup aimé le côté atypique du déroulement de l'histoire avec nous deux personnages principaux Tristan et Naëlle qui pouvait seulement se parler de loin, par message, par visio,...



L'évolution de la romance est très bien amenée. L'autrice a développé le caractère de chacun des personnages avec beaucoup de finesse.

Elle aborde également des sujets de société très importants avec brio sans que cela en devienne trop lourd.



Petite mention spéciale à Germain et Gisèle qui ont réussi à me faire beaucoup rire.



En bref, une très jolie romance avec laquelle j'ai passé un très bon moment.

Voici une novella qui met du baume au cœur. Une histoire hallucinante, certes, mais qui remplit le cœur, le corps et l’esprit d’amour. Une histoire pétillante, loufoque, passionnante et divertissante. Attention, overdose de fraise Tagada assurée !!!

Jessica déteste l’amour. En même temps qui ne deviendrait pas acariâtre devant le fait accompli. Se faire larguer par SMS le jour de la Saint Valentin. Il y a de quoi devenir folle de rage et maudire tous les amoureux de la planète et tant qu’à faire autant la jeter sur ce fameux Cupidon. Déchargeant sa peine à qui veut bien l’attendre, un drôle de zozio l’interpelle. Tombé du ciel par un hasard suspect, Jessica ne sait pas si elle doit se méfier de sa tête ou de cet étrange bonhomme. Une fée sans blague, il y a de quoi se poser des questions. Et voilà que maintenant il lui parle d’amour et de tout le tralala. Doit-elle vraiment le suivre dans cette escapade ?





Célian est une fée. Oui c’est bien un homme au service du majestueux Cupidon. Le voici sur une nouvelle mission. Convaincre la belle en détresse que l’amour existe véritablement qu’il se trouve dans les petites attentions et les petits gestes. Une mission périlleuse au vue des cris revendicatifs que hurle sa nouvelle partenaire. Mais le timing est serré alors au boulot !





Aventure rocambolesque où l’impossible devient possible. Charlène Gros-Piron nous en met plein les yeux et surtout il ne faut pas craindre le ridicule et une grosse dose de guimauve dégoulinante. C’est doux, c’est chaleureux, c’est tout mignon, c’est rigolo … En bref c’est une lecture doudou à savourer en ces temps délicats. Sa plume entraînante nous plonge dans une histoire aussi invraisemblable qu’attachante où l’amour s’invite peu à peu pour un final à la hauteur !





Une très belle histoire où le lâcher prise est de rigueur et où l’amour quel qu’il soit reste l’amour !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..

Ce n’est pas toujours aisé de rester accrocher du début jusqu’à la fin d’une intégrale, mais cette fois-ci je n’ai eu aucun mal à lire sans devoir faire de pause. Et puis, il est intéressant de lire le petit hors-série ainsi que les deux courtes nouvelles à la fin du roman. Je crois que l’auteure a eu un peu de difficulté à clore cette saga… et ce fut la même chose pour moi.



J’étais complètement captivée par le récit. L’auteure a un style bien à elle. Son écriture est accessible et c’est un peu comme si c’était Hélène, une amie, qui nous racontait son histoire et les aventures qu’elle avait vécues. Je me sentais comme partie prenante aux aventures de cette protagoniste. Et elle n’est pas une jeune femme ordinaire. Elle a un caractère flamboyant.



De plus, l’auteure aime bien agrémenter le tout avec quelques expressions bien rigolotes. Je ne pouvais faire autrement que de sourire. Les échanges entre Hélène et son chat de garde ajoutent des brins d’humour un peu partout et cela allège agréablement le récit. J’ai adoré leurs chamailleries et leur complicité.



L’intrigue est tout simplement géniale. Ce masque et les conséquences que cela a sur la vie d’Hélène ainsi que son refus de vouloir utiliser la magie, bref tout cela cumuler ensemble, ajoute du piquant. Sans oublier l’arrivée de Tino dans la vie d’Hélène, cela ajoute un petit côté romantique qui a su me charmer. On retrouve tellement d’événements intéressants au sein de cette intrigue mais je ne voudrais pas spoiler.



Je n’aurais qu’un seul et principal bémol pour cette intégrale. Et je dois avouer que cela m’a quelque peu perturbée dans ma lecture. Ce n’est pas la première version du roman, par conséquent, je suis surprise d’y retrouver autant d’erreurs dans le texte. Cette intégrale aurait grandement besoin d’une relecture pour corriger le tout. Par contre, cela n’enlève strictement rien au talent et à la créativité de l’auteure.



Pour résumer ma lecture, je vous dirais que je suis passée tout près du coup de cœur. J’ai adoré l’intrigue, les personnages et la plume de l’auteure. Si vous aimez les malédictions, la magie et le tout sous un fond de romantisme, cette saga pour jeunes adultes devrait vous plaire.


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Merci @bodfrance pour l’envoi de ce superbe objet-livre signé @charlenegrospiron que j’ai déjà eu l’occasion de lire auparavant (Le partenariat de Cupidon / Respire Sacha).



💜 Coup de cœur intégral(e) 💜



🪪 Daphné, Chasseuse d’Obscurs 🪪



Tu cherches une super histoire d’Urban Fantasy? Bouge pas t’es au bon endroit. Daphné et sa famille chasse les Obscurs. Mais attention, il y a des règles : en bon appât , elle suit les directives d’un petit frère qui lui-même chapote les mouvements du groupe. De l’eau bénite, des courses-poursuites et des spectres qui peuvent te tuer en un contact plus tard, t’es plongé.e dans cet univers et tu n’en sortiras pas de sitôt.



🛵 Dolce Vita … ou pas 🛵



Daphné était peinarde à Paris. Avec son groupe, son amoureux et sa famille. Bon faut dire que y’a quand même des tensions mais c’était chouette… jusqu’à ce que le Vatican et Rome s’en mêlent. La voilà déracinée , devant intégrer une nouvelle équipe. Des personnages aux caractères divers et variés. La psychologie qui est bien développée, des interactions et comportements parfois surprenants (dans le bon sens!). L’auteure a su créé un environnement mais aussi des personnages et des relations très étoffés.



🦄 des licornes et des paillettes 🦄



C’est ce que tu ne trouveras pas ici. Parce que les Obscurs ils sont venus là pour souffrir et faire souffrir okay? 4 tomes, 800 pages. Oui ils ont de quoi se bagarrer avec les Chasseurs. Mais des passages plus émouvants entrecoupent ces chasses. On rit, on pleure, on est surpris et on se fâche un peu parfois aussi (coucou Apollon). Les pages se tournent sans que l’on s’en rende compte vraiment. Une addiction était née dès les premiers chapitres.



⛪️ en bref ⛪️



Des personnages canons. Une intrigue cohérente. Un roman d’urban fantasy entre Rome, le Vatican et Paris qui envoie du pâté. De l’humour également. Et un bonus à la fin (j’ai adoré!). Un véritable shot de bonnes vibes : à vous de succomber maintenant !

Ce troisième épisode de Projet Espoir nous change momentanément de lieu : l'Espagne accueille le début de l'histoire, tandis que le groupe à Rome a du mal à continuer sans Daphné.

Les traques se multiplient. Le rythme reste très prenant. Des éléments nouveaux sont révélés au lecteur et aux protagonistes sur le passé et sur le danger des forces obscures dont l'influence grandit encore, laissant toujours le suspense perdurer.



Un aspect sur lequel je m'interroge dans la série est le découpage en tomes.

Les tomes 2 et 3 font moins de 200 pages alors que le premier et le dernier sont chacun au-delà de 300 pages.

D'autres séries connaissent des partitions déséquilibrées. Mais celles auxquelles je pense vont plutôt croissant dans le nombre de pages et il y a de vrais aspects d'histoires qui se terminent à la fin d'un volume.

Ici, chaque tome finit sur un cliffhanger ou une émotion forte mais l'histoire reprend dans la foulée sauf peut-être sur ce tome 3 où un certain temps s'est écoulé entre la fin du tome 2 et le début du tome 3.

Avec ce découpage qui me laisse un sentiment de "marketing", c'est gagné, il est impossible de ne pas enchaîner sur la suite dans le volume suivant. Le sentiment de prise d'otage du lecteur me dérange un peu.



Indépendamment de ce sujet, j'apprécie toujours cette lecture au thème original.

Cette suite est dans la parfaite continuité du tome précédent. L'auteur utilise juste une astuce pour que la relation entre Joachim et Daphné n'avance pas trop vite et garde un peu de mystère face à l'évidence.

Côté Obscurs, la situation s'aggrave et les interrogations se multiplient. L’abbé Sight, manipulateur au rôle ambigu, nous interpelle. De quel côté est-il vraiment ? Est-il vraiment prêt à tout pour arriver à ses fins ? Et quelles fins ?

Daphné compte toujours sur son instinct, qui se révèle encore son meilleur allié face aux difficultés.

Hormis Daphné, les différents protagonistes, et surtout Joachim, manquent un peu d’étoffe à mon goût. Celui qui s'en titre le mieux est Moucheron dont la personnalité décalée transparait bien.

Le rythme du roman est toujours très soutenu. L'écriture est addictive et fluide. Les forces en jeu ne sont pas claires mais suffisamment bien suggérées pour attiser ma hâte d'en savoir plus. Je retrouve globalement les mêmes sentiments qu'au premier tome, et la même envie d'enchaîner sur la lecture du tome suivant. Surtout après un tel final qui met en jeu la vie de notre attachante héroïne !

Daphné est une jeune femme qui peut voir les Obscurs, ces ombres qui se matérialisent en volutes de fumée. Elle est chargée au sein d'une brigade parisienne de personnes comme elle, de chasser les Obscurs et de les éliminer pour ne pas qu'elles affectent trop le monde et l'entrainent vers le désespoir.

Daphné est douée. Elle agit à l’instinct. Si bien qu'elle se fait remarquer et est envoyée à Rome où elle intègre une équipe d'élite internationale.

Daphné est marquée par la mort de son frère, touché par un Obscur. Elle s'est repliée sur elle-même et son arrivée à Rome va en être d'autant plus compliquée qu'ici les Obscurs sont encore plus virulents qu'à Paris.

Mais Daphné est une forte tête qui va faire sa place dans cette équipe.

C'est ma première lecture de ce type d'univers et j'ai apprécié cette originalité. Daphné est une personne tourmentée et attachante, entre force et faiblesse. Ma seule réserve porte sur son surnom de Néné que je n'apprécie pas du tout. De la part de l'auteure les diminutifs avec une double syllabe semblent être très affectifs. Qu'ils soient utilisés dans un cercle donné pourrait passer, mais qu'ils se propagent partout, y compris à l'étranger et qu'ils s'appliquent à tout le monde, je ne trouve pas ce point crédible.

La lecture est plaisante, addictive, et j'ai tourné les pages sans trop me poser de questions. Pourtant j'aurais aimé un peu plus d'explications sur l'attitude de Joachim vis-à-vis de Daphné au début, n'ayant pas été complètement convaincue et ayant eu l'impression d'une certaine facilité d'écriture de ce côté.

Malgré ces quelques récriminations, je me suis lancée dans la foulée dans la lecture du tome 2, ce qui n'est pas habituel chez moi qui aime savourer le plaisir de l'attente et me laisser le loisir d'imaginer ma suite. Il faut croire que l'envie de découvrir la suite était plus forte.

L'autrice nous parle avec brio du burn out. Elle sait mettre les mots pour nous transmettre ce que ressent Sacha.



Sa plume est vraie et fluide.



Nous rencontrons des personnages plus touchants les uns que les autres. Bon Neil est un peu énervant par moment car il est trop parfait à mon goût (moi jalouse...nooonnnnn)



Les chapitres courts donnent du rythme à la lecture (je kiffe les chapitres courts). Et les allées retour passé-présent ne sont pas lourds et on ne s'y perd pas.



En bref, si le sujet vous parle, je ne peux que vous recommander le roman de Charlène.



D'ailleurs je tiens à la remercier pour m'avoir confié son roman.

Un livre qui m’intéressait depuis un moment. Je trouve la couverture très belle, elle est claire et donne bien envi de lire le livre. Et avec le résumé je n’ai pu résister à lire ce livre. On comprend la couverture et la titre dans l’histoire.



On plonge dans l’univers des Enchanteurs (les personnes qui possèdent de la magie) et des Indifférents (ceux sans magie). Les Indifférents ne connaissent pas l’existence des Enchanteurs. Hélène fait partie du monde Enchanteur et appartient à une des familles Maudites. Il y a 200 ans, Napoléon a maudit des familles d’Enchanteurs. Dans la famille d’Hélène Esperanza, ce sont que les filles qui peuvent avoir la magie mais en sautant une génération. Le problème de la famille d’Esperanza c’est qu’il y a deux prétendantes à recevoir la magie, Hélène et sa cousine Cybèle. Mais la dernière volonté de la grand-mère d’Hélène est que ce soit elle qui hérite de la magie, du coup, de nouvelles responsabilités et une ennemie très dangereuse apparaissent.



Le style de l’auteure est assez original, c’est Hélène qui nous raconte l’histoire mais l’auteure a inséré aussi des expressions personnelles d’Hélène qui permettent qu’on s’attache plus facilement. Sinon, c’est assez simple et fluide à lire, il y a juste certains passages où il faut bien lire pour comprendre le monde des Enchanteurs.

Au niveau des personnages, nous avons donc Hélène qui est une adolescente qui adore le sarcasme. Elle est accompagnée de son garde du corps Fasolasi Firenze dit Fa. J’ai beaucoup aimé sa façon de parler, même si parfois elle m’a un peu fait lever les yeux au ciel par ses réflexions. D’après elle, elle n’a pas de chance. Mais j’avoue qu’au long de la lecture, on réalise qu’elle n’a pas de chance. Elle possède de nombreuses responsabilités mais elle n’a pas vraiment la tête à ça, car son petit cœur souffre. Elle n’a pas voulu la magie et ne veut pas s’en servir.

Fa est le garde du corps d’Hélène, vous allez me dire normal, mais en fait, pas tout à fait, car c’est un chat. Fa est tout pour Hélène, elle peut se confier à lui sans rien craindre. Et suite à la cérémonie où elle va devenir muette, un lien va se créer entre eux et ils vont pouvoir communiquer tous les deux, du coup Fa va pouvoir parler pour Hélène.

Nous avons Celestino dit Tino, c’est le beau-goss, mystérieux et intelligent. Ils sont rencontrés dans leur cour d’escrime. Mais au fil du temps, ils se sont rapprochés et sont devenu plus que des amis. Hélène l’aime beaucoup et ceci est réciproque. Mais je me suis posée pas mal de questions sur lui lors de ma lecture et j’avoue que je m’en pose encore. J’espère que je pourrais avoir les réponses dans le deuxième tome.

Voilà pour les personnages primaires. En personnages secondaires, il y a Anoiraud, l’érudit d’Hélène qui va l’entrainer à maitriser ses pouvoirs et à se défendre. J’avoue que je ne suis pas fan de sa méthode mais au moins ça fonctionne. Derrière son regard froid il y a un personnage attachant quand même car il s’inquiète pour Hélène et l’a connait bien.

Ensuite, le Prince Arthur et la Princesse Catherine, ce sont les souverains de la Société des Enchanteurs en attendant que la Colombe-Tigre et l’Agneau-Loup se montrent. Ce sont deux personnes très puissantes, ils sont très gentils et protège Hélène, ils veulent facilitent son intégration et veulent qu’Hélène apprenne à se servir de la magie.

Nous avons, Mathilde et Léopold, les deux meilleurs amis d’Hélène, ils ont un humour très intéressant et permettent à Hélène de penser à autre chose que ces problèmes.

Et en dernier, nous avons Cybèle, la méchante cousine qui n’accepte pas qu’Hélène est reçu la magie, elle a soif de pouvoir et n’hésite pas à faire du mal à sa famille. Bref, je l’aime pas, mais faut bien un méchant dans l’histoire.



Dans ce premier tome, l’histoire se met en place, il n’y a pas particulièrement d’action, mais malgré ça j’ai été prise dans l’histoire. L’auteure nous laisse sur une fin horrible, nous mais pourquoi nous faire ça ? En même temps, il faut bien donner envie au lecteur de lire le deuxième tome. Du coup, je me langui de découvrir la suite qui m’a l’air d’être très prometteuse. Maintenant que l’histoire est mise en place, j’espère que la suite sera composée d’action.



En conclusion, une lecture forte sympathique, un univers Enchanteur très intéressant, j’ai été conquise. Ça se lit très bien et le style de l’auteure y est pour quelque chose. Les personnages sont vraiment intéressants et très attachants (sauf Cybèle évidemment). Tout un tout qui fait que le lecteur ne peut que continuer dans cet univers.
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Alors, que dire de ce livre ? Tout d'abord je tiens à préciser qu'au tout début (avant de connaître la merveilleuse auteure) j'étais très réticente à acheter le livre. Le thème ne me plaisait pas trop, mais je me suis décidée à l'acheter, surtout parce qu'au fil du temps j'ai appris à connaître Charlène et une amitié s'est créée entre nous et rien que pour cela, je voulais tenir son bébé dans mes mains. Et bien je vais vous dire : ce que je regrette d'avoir pensé que ce bouquin ne me plairait pas ! J'ai fini ce livre ce matin avant d'aller bosser et j'ai encore tellement les personnages dans ma tête que je les imagine devant moi et que c'est beau !



Dès le début de l'histoire, la pauvre Hélène perd sa grand-mère (inutile de dire que je spoile parce que c'est dans le résumé ;p) qui lui offre son don de la magie. La jeune fille n'en veut pas car elle ne se sent pas prête à endosser le rôle mais surtout à porter ce masque qui la rendra muette jusqu'à ce que son prince charmant vienne le lui retirer. En parlant de prince charmant... autant dire qu'elle n'y croit pas et que ses prétendants auront un sacré travail autant sur eux-même (moralement et physiquement) que sur leur façon d'être.

En effet, Hélène n'a pas un caractère très docile, bien au contraire. Elle est têtue, adore jouer sur l'humour et le sarcasme et passe son temps à lancer des noms d'oiseaux. Elle sait aussi bien sûr être douce, compréhensive, à l'écoute, fière de sa famille, fidèle et prête à tout pour protéger ses proches.

Les premiers chapitres sont calmes du fait que l'auteure explique la fille d'Hélène et de sa famille et en somme ce qu'implique la magie dans leur vie. Dans un certain chapitre, elle rencontrera un certain jeune homme, du nom de Célestino, alias Tino. Une grande amitié naîtra entre eux et ils deviendront vite inséparables.

De ce fait, Hélène tentera tant bien que mal de cacher le cadeau « empoisonné » de sa grand-mère à ses proches jusqu'au jour où...

Le drame se produit. Elle se verra obligée de quitter son monde, sa famille, Célestino pour entrer dans l'école prestigieuse des enchanteurs. Là-bas, elle en apprendra plus sur elle et en aura vite peur et réfutera encore plus ses pouvoirs.

Elle sera obligée de porter ce fameux masque qui la privera de sa voix. Heureusement pour elle, son cher et tendre garde du corps, Fasolasi, qui n'est autre qu'un chat, sera là pour l'aider à communiquer avec tout le monde. Car oui, Fasolasi est un chat, mais un chat qui parle ! Oui, vous avez bien lu ! Et quel chat ! Je dirais qu'il a le même caractère que sa maîtresse... Et ils s'envoient beaucoup de piques qui sont très drôles à lire. Autant dire que je me suis très attachée à cette boule de poils !

Mais sa cousine, Cybèle, n'a pas dit son dernier mot. Étant jalouse que leur grand-mère ait donné son pouvoir à sa cousine, elle souhaitera sa mort et le lui fera bien comprendre. À partir de cet instant, Hélène saura qu'elle devra combattre un membre de sa famille pour survivre. Surviendront alors plein de péripéties qui rythmeront l'histoire pour apporter de l'action, de l'amour, de la tristesse, de la douleur, du rire, de la trahison. Autant de sentiments que peut compter une bonne histoire.



Car oui, je suis vraiment tombée sous le charme de cette histoire, moi qui n'avait pas dans mes intentions de la lire. Quelle belle erreur j'aurais fait ! Qui plus est, dans le personnage d'Hélène, nous retrouvons quelques parts de l'auteure, Charlène, disséminées un peu partout dans son caractère et sa façon de faire. Mais tout cela, vous ne pouvez le voir que si vous connaissez Charlène !



Bien sûr, vient le moment où il faut parler de fin... Cette fameuse fin qui donne envie de tuer l'auteure (enfin non parce que sinon je n'aurais pas la fin...). Cette fin où tout bascule. Bon, les trois derniers chapitres nous le font grandement comprendre ! Mais la dernière phrase... (Bon allez, j'avoue que quand j'ai ouvert son livre pour la première fois, j'ai lu la dernière phrase... pas bien, mais je n'ai pas pu m'en empêcher.) Sur le coup cela ne m'a rien fait, mais après avoir côtoyé tous les personnages de cette histoire et bien j'ai eu une boule au ventre. Ma pensée du moment : « pourquoi ? ». Ben oui... Faire une fin comme ça c'est... horrible, sadique et cruelle. Je sais aussi qu'elle aime être cruelle avec ses lecteurs alors bon, je passerais là-dessus pour une fois. Pour vous chers futurs lecteurs (z'avez intérêt de toute façon ! Sinon vous ratez quelque chose hihi) vous ne pourrez pas attendre décembre 2013, j'vous l'dis...

En plus, après m'être renseignée auprès de l'auteure, j'ai appris que le tome 2 était pire... Oulala, cela nous promet des hauts le cœur et plein de noms d'oiseaux comme notre chère Hélène...



Tout de même, j'ai relevé quelques points faibles (mais qui n’entache pas cette lecture!) : les phrases. Parfois je les trouvais trop longues ou justement, pas assez ce qui coupait un peu l'action du récit mais que l'on retrouvait très vite avec la suite.



Mot de la fin : Charlène, tu m'as fait voyager dans ton univers et j'en suis sortie comblée. Vraiment. J'ai apprécié passer autant de temps avec eux et j'ai vécu pleinement leurs aventures. Oh, une chose : la suite !!
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Ce dernier volet des histoires de l'équipe du projet Espoir apporte une conclusion nous entrainant dans une voie assez personnelle pour l'auteure. La religion n'était qu'une toile de fond. L'un de ses aspects devient plus prégnant ici. Il n'est pas forcément consensuel, mais il est amené avec doigté et finesse. J'apprécie ce choix dans notre monde de plus en plus aseptisé.



Nous retrouvons Paris et Notre Dame. La boucle est ainsi bouclée. Le funeste destin de la cathédrale est magnifiquement intégré au récit, lui donnant une explication et un sens, nous offrant des scènes d'action et une motivation supplémentaire pour Daphné.



Comme dans chacun des précédents tomes, après l'histoire, l'auteure met en contexte son écriture. Cette fois-ci elle s'est encore plus livrée. Ces passages nous permettent de la découvrir différemment qu'à travers son œuvre.



Au final je dirais que je n'attendais rien de particulier de cette série. Elle a été prenante, intéressante et j'ai passé de très bons moments à la lire. L'action est bien maitrisée, il reste à donner plus de profondeurs aux personnages secondaires pour que l'ensemble devienne plus inoubliable.

Un premier tome qui m'a donné envie de continuer cette saga !



• Daphné est une chasseuse d'obscurs, ces êtres de fumées qui se nourrissent d'émotions négatives, et qui ne sont visibles que par les familles de chasseurs. Nous, simples humains, ne pouvons pas contempler ces êtres immondes... mais nous les alimentons tout de même sans le vouloir. La merveilleuse contrepartie des chasseurs d'avoir cette capacité? Se faire tuer au moindre contact. Rien que ça. Entre nous : je suis bien contente de ne pas être une chasseuse, haha!

Daphné, elle, est la meneuse de la meilleure équipe de chasseurs de France, que dis-je : d'Europe. Mais celle-ci, cache un lourd secret. La nuit du décès de son grand frère, elle a été touchée par un obscur.... Mais elle est toujours vivante. Intriguant, n'est-ce pas?



• Un roman que j'ai dévoré sans m'en rendre compte. Les pages se sont tournées toutes seules! Ce fût une lecture où je ne me suis pas du tout ennuyée. Même si au début, j'ai été un peu décontenancée car nous sommes directement mis dans le bain. J'avais l'impression d'atterrir dans une histoire qui avait déjà commencée, mais ce sentiment s'est vite dissipé.

J'apprécie beaucoup les ouvrages à la première personne du singulier et celui-ci ne fait pas exception : nous sommes plongés dans les pensées de Daphné, le personnage principal, et celle-ci nous parle directement. On se sent donc totalement concernée par le récit. J'ai donc, passé les premiers chapitres, assez vite accrochée au roman. Il faut dire que Daphné ne manque pas de piquant... Et que la perte de son frère aîné, l'ayant profondément impacté, m'a également beaucoup touchée (sans mauvais jeu de mot lié au titre, haha). D'ailleurs, en parlant de Daphné : je ne me suis - pour le moment - pas spécialement attachée à elle... Je n'ai pas apprécié sa façon de parler (insultes), ni certaines de ses paroles, ni même son agressivité. Elle a un sacré caractère ! Mais peut-être finirais-je par l'apprécier par la suite ?! Car malgré tout, j'ai bien aimé certaines choses chez elle, et principalement une de ses passions qui lui permet de s'évader : le chant. Ses moments ''off'' étaient les bienvenus selon moi. Aussi, la temporalité du récit m'a parfois un peu perdu. L'écoulement du temps ne m'était pas très clair entre certains événements, j'avais du mal à me situer. Néanmoins, cela ne m'a pas empêché de dévorer ce roman.



• Ce fût donc pour moi une chouette lecture, avec une plume agréable et facile à lire. Si vous aimez les ambiances à la Supernatural (série) - incluant les chasses de créatures et le fond religieux chrétien - ce tome 1 pourrait vous plaire ! Également, les obscurs m'ont beaucoup fait penser aux ''fléaux'' dans Jujutsu kaisen (manga) et aux détraqueurs dans Harry Potter. Clairement, je suis très heureuse d'être passée outre mes préférences de couverture pour lire ce roman. Car oui, quand il y a des êtres humains sur les livres, ce n'est pas trop mon truc... ^^' Si vous êtes comme moi, ne vous fiez pas à cela, il pourrait s'agir d'une belle découverte pour vous également.



Si vous avez envie d'une lecture divertissante, avec de l'action, un soupçon de romance, et où l'univers fantastique pourrait bien être réel... aussi, avec pour personnage principal une femme badass au caractère bien trempé (et plus si pas d'affinités), je vous recommande ''Projet Espoir - touchée'' . De mon côté, j'ai déjà acheté le second tome !

RISQUE DE SPOILERS DU TOME 1 !



Je ne vais pas vous le cacher, ce livre je le connais depuis maintenant quelques années et ce n'est que la troisième fois que je le relis, mais la première en tant que simple lectrice. De ce fait, je connaissais déjà l'intrigue et ce qu'il s'y passait, mais ça n'a en aucun enlevé mon bonheur de retrouver cet univers et de me rendre compte que tous ces personnages m'avaient manqué ! Ainsi que l'humour et la dérision qui s'en dégage, malgré ce second opus plus sombre que le premier.



Nous retrouvons donc Hélène, toujours affublée de son masque, qui lui interdit la parole, jusqu'à ce qu'elle trouve son élu, l'Agneau-Loup. Cybèle, sa cousine, a enlevé son petit frère David, et si Hélène ne lui donne pas ce qu'elle veut, ce dernier mourra, suite au poison qui s'est infiltré dans son sang. Elle n'a que quelques heures pour le sauver, mais Cybèle est prête à tout pour parvenir à ce qu'elle souhaite, au risque de faire des victimes autour d'elle. Lorsqu'enfin elles sont face à face, Hélène se rend compte qu'elle pourrait perdre plus que sa vie : sa magie. Celle qui fait ce qu'elle est aujourd'hui. Mais l'Agneau-Loup change la donne, et au premier regard, Hélène sait que c'est celui qu'elle attend. Mais qui est-il et pourquoi ne veut-il pas se montrer ? Cacherait-il quelque chose d'horrible ? Quel est ce secret qu'il ne veut dévoiler ?



Si l'intrigue principale est tournée vers cette découverte de l'Agneau-Loup, il n'en est pas moins que l'auteure arrive à inclure des sous-intrigues qui nous tiennent tout autant en haleine. Accompagnée de son fidèle chat Fasolasi, elle se rendra vite compte que Cybèle n'est pas la menace la plus dangereuse qu'elle puisse combattre. Non, loin de là. En plus de cela, elle n'est pas la seule à mettre sa vie en danger, la Société des Enchanteurs est étroitement liée à elle.



Je dois dire qu'encore une fois, j'ai été charmée par ce second tome. Bien que le côté sombre soit bien présent et que Hélène soit de plus en plus torturée entre ses rêves et la réalité, l'auteure parvient à atténuer tout ce mal par l'humour qui est présent à chaque page. Que ce soit par les pensées d'Hélène ou encore les échanges avec ses amis, nous ne sommes pas épargnés, et nous ne pouvons pas nous empêcher de glousser tout le temps. Mon coup de cœur personnage va évidemment à Fa, le chat si particulier, qui a le don de la parole. Son cynisme et son sarcasme sont une vraie bouffée d'air frais et ses échanges avec sa maîtresse sont tous plus drôles les uns que les autres !



La relation qu'entretient Hélène avec Tino est aussi très belle. On voit qu'ils sont faits pour être ensemble, et que lorsqu'ils sont séparés, ce manque se fait très présent. Malgré la menace de l'Agneau-Loup qui se fait de plus en plus présente, ils vivent leur amour au grand jour, au risque d'être séparés par la suite. Ses meilleurs amis sont aussi évidemment là pour la soutenir et lui faire prendre les bons choix. Bien qu'elle soit autonome et têtue, ils arrivent presque tout le temps à lui faire comprendre que ce qu'elle choisit de faire n'est pas toujours la meilleure solution pour réussir.



J'aurais encore tant de choses à vous dire sur ce second tome, mais il est aussi truffé de révélations qu'il est impossible de spoiler ici, au risque de vous gâcher la surprise. Tout ce que je peux vous dire, c'est que cette saga est à découvrir, pour l'imagination de l'auteure, l'humour et l'intrigue qui tient en haleine jusqu'au bout.



En résumé, un second tome qui ne m'a pas déçue, loin de là. L'humour, l'intrigue et les personnages tiennent la promesse de nous faire passer un bon moment, avec des moments de doute, de tristesse, de colère ou encore de bonne humeur. Un dyptique que je vous conseille donc très fortement !



Justine P.
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Sortant d’une lecture difficile je souhaitais réparer mon petit coeur de lectrice. Mais pourquoi choisir ce roman traitant de burn-out alors me diriez-vous. La réponse est simple : parce qu’il fait du bien!



L’histoire de Sacha est avant tout une ôde à la déculpabilisation, à l’apprentissage du lâcher prise, à la solidarité sous quelque forme que ce soit et surtout à l’espérance .

Parce que cette histoire pourrait avoir été , être ou même devenir celle de n’importe qui (la vôtre, celle d’un proche , d’un voisin ou d’un collègue qui n’arrive plus à faire face aux tensions professionnelles et drames personnels qui s’accumulent) elle saura vous toucher.



L’auteure allie plume délicate , flash-backs et dialogues percutants pour nous délivrer au travers de l’histoire de Sacha et de ses proches ce message de sérénité. Même si évidemment Sacha nous rappelle qu’arriver à faire la paix avec soi même passe par des moments difficiles, elle accepte ces mains tendues de l’amour, de la foi et de l’amitié qui lui apportent leur aide et l’encouragent à s’accomplir notamment au travers de ses passions .



Au delà du fond j’ai adoré la forme sous laquelle le récit est écrit. Les chapitres plutôt courts , les échanges de SMS et autres dialogues instaurent un rythme de lecture cadencé. Les personnages restent très réalistes et ce qui est agréable c’est que @charlenegrospiron ne tombe jamais dans la caricature : il est possible à mon avis que chacun se retrouve dans au moins un personnage.



En bref une très belle lecture qui m’a fait du bien et qui je n’en doute pas et le souhaite fera du bien à beaucoup d’autres. A consommer sans modération. D’ailleurs je n’hésiterai pas à le relire …

Il y a de cela quelque temps, j’ai découvert Charlène Gros-Piron avec l’intégral Le masque du silence qui était un très gros coup de cœur.

J’avais très envie de retrouver sa plume et l’occasion s’est présentée récemment, alors qu’elle cherchait des lecteurs pour son nouveau roman « Respire Sacha » qui paraîtra le 14 mars. Merci à toi pour ta confiance, ta gentillesse ❤️.



On retrouve ici Sacha, une jeune éducatrice qui tente de se dépatouiller avec son Burn-out récemment diagnostiqué. Elle passe par tout un tas d’émotions et nous la suivons dans ce périple qu’est la reconstruction post Burn-out.



Je me suis beaucoup retrouvée et identifiée à Sacha qui, dans le périple qu’est sa vie, s’est totalement perdue. Elle donne son maximum pour tout et pour tout le monde et malheureusement, elle s’oublie. Pour l’aider dans son combat on va principalement retrouver Neil, son compagnon qui mérite clairement l’Oscar de la personne parfaite et Natasha, sa cousine.



Le Burn-out fait partie de ces maladies taboues, de celles qu’on ne prend pas au sérieux. Au même titre que la dépression, elle est pourtant un fléau. Il est rare que ces sujets soient développés sous forme de Roman, et j’ai directement été happée par l’histoire.



Le rythme est imposé dès les premières pages par de multiples changements temporels. D’un chapitre à l’autre, on voyage entre l’avant, le pendant et l’après de la maladie. Bien que cela m’ai un peu perturbée au début, je me suis vite rendue compte que de cette manière, Charlène nous plongeait dans une spirale de sentiments se rapprochant de ceux ressentis par notre protagoniste.



Le mantra de la jeune femme « Respire Sacha » ne m’a pas quitté une seconde. On se rend également compte que la pression sociale joue énormément sur l’état des personnes diagnostiquées alors même qu’on pense agir pour leur bien.



J’ai passé un très bon moment dans cette lecture et j’en ressors incontestablement grandie !

Un très bon recueil de nouvelles et de poèmes, d'une très grande qualité. De belles histoires, très touchantes.

Ce n'est pas précisé sur la couverture et c'est dommage mais les bénéfices sont entièrement reversés à handicap international ce qui fait une deuxième bonne raison de l'acheter!

Un superbe épilogue à cette magnifique histoire qui restera longtemps chère à mon cœur. Charlène Gros-Piron sait jouer avec brio avec toute la palette des émotions. Incontournable si vous avez lu les deux tomes du Masque du Silence.

Le commentaire de Carole :

Sacha est une femme, comme beaucoup d’entre nous, qui doivent prouver qu’elles peuvent tout faire. Son travail est exigeant, heureusement, elle a un conjoint sympathique et des enfants merveilleux. Ses journées n’ont pas de fin, elle ne refuse rien à son patron. L’épuisement la guette et elle finit par craquer. Bien que son médecin lui impose un arrêt de travail, elle est convaincue qu’elle n’est pas malade, mais juste fatiguée. Quand ses larmes et ses crises d’angoisse reviennent quotidiennement, elle ne peut nier qu'elle est en burn-out. L’auteur a misé sur des personnages fort sympathiques. Ses amis sont là pour elle, son mari qu’elle qualifie d’antidépresseur naturel et toujours à ses côtés. Lumière, son chien, représente bien les avantages de la zoothérapie. Nous allons suivre le cheminement fait par Sacha pour être mieux dans sa peau. Elle projette de suivre des cours de photographe, une passion qu’elle avait mise de côté. Elle va jusqu’à suivre des cours de patinage pour libérer son esprit des idées sombres. Ce livre est merveilleusement bien écrit. L’histoire est belle et nous fait réfléchir sur l’importance de penser à nous. L’auteur a su bien décrire le malaise face à la dépression sans tomber dans la dramatique. Elle démontre l’importance de l’amitié et l’appui de ceux qui nous entourent. Un sujet traité avec respect malgré les tabous qui y sont rattachés et l’émotion des personnages est bien équilibré. Une histoire touchante, un sujet d’actualité, une lecture qui porte à la réflexion.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

Une véritable ode à la vie.



Ce livre m'a particulièrement touchée et parlée. Vivre le quotidien de cette jeune femme, sa descente aux enfers, puis sa renaissance ont fait écho, d'une certaine manière, à mon propre vécu.



Au départ, j'ai été un peu déstabilisée par les chapitres très courts, d'une à deux pages, avec des alternances entre présent et passé parfois un peu rapides. Mais je me suis vite habituée pour plonger pleinement dans cet ouvrage.



On est ici dans l'introspection, le vécu à l'état brut. On avance avec Sacha, avec ses angoisses, ses peurs, ses doutes, mais aussi avec sa force retrouvée, son assurance et son envie de vivre pleinement sa vie. L'alternance entre les périodes avant et après le burn-out permet au récit de ne jamais devenir pesant et lourd. L’émotion et le légèreté trouvent ici un parfait équilibre.

Selon moi, la description des crises d'angoisses, des questionnements, de la remise en question, ainsi que de la reconstruction est extrêmement juste.  



Je recommande vivement aux amateurs de feel-good ou simplement à ceux qui ont envie de retrouver le sourire.