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EAN : 978B0BW9PC173
255 pages
Librinova (14/03/2023)
4.58/5   20 notes
Résumé :
Comment réapprendre à vivre après un burn-out ?
Sacha a longtemps ignoré ses envies et ses besoins pour s'occuper des autres, jusqu'au jour où tout a basculé. À force de s'oublier, elle a craqué.
Perdue dans son quotidien, assaillie de doutes et d'angoisses, elle va pourtant retrouver le chemin de la vie, un pas à la fois.
Pour redécouvrir celle qu'elle est, pour se relier à son corps et à ses aspirations, elle sera aidée de son compagnon Neil, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a de cela quelque temps, j'ai découvert Charlène Gros-Piron avec l'intégral le masque du silence qui était un très gros coup de coeur.
J'avais très envie de retrouver sa plume et l'occasion s'est présentée récemment, alors qu'elle cherchait des lecteurs pour son nouveau roman « Respire Sacha » qui paraîtra le 14 mars. Merci à toi pour ta confiance, ta gentillesse ❤️.

On retrouve ici Sacha, une jeune éducatrice qui tente de se dépatouiller avec son Burn-out récemment diagnostiqué. Elle passe par tout un tas d'émotions et nous la suivons dans ce périple qu'est la reconstruction post Burn-out.

Je me suis beaucoup retrouvée et identifiée à Sacha qui, dans le périple qu'est sa vie, s'est totalement perdue. Elle donne son maximum pour tout et pour tout le monde et malheureusement, elle s'oublie. Pour l'aider dans son combat on va principalement retrouver Neil, son compagnon qui mérite clairement l'Oscar de la personne parfaite et Natasha, sa cousine.

Le Burn-out fait partie de ces maladies taboues, de celles qu'on ne prend pas au sérieux. Au même titre que la dépression, elle est pourtant un fléau. Il est rare que ces sujets soient développés sous forme de Roman, et j'ai directement été happée par l'histoire.

Le rythme est imposé dès les premières pages par de multiples changements temporels. D'un chapitre à l'autre, on voyage entre l'avant, le pendant et l'après de la maladie. Bien que cela m'ai un peu perturbée au début, je me suis vite rendue compte que de cette manière, Charlène nous plongeait dans une spirale de sentiments se rapprochant de ceux ressentis par notre protagoniste.

Le mantra de la jeune femme « Respire Sacha » ne m'a pas quitté une seconde. On se rend également compte que la pression sociale joue énormément sur l'état des personnes diagnostiquées alors même qu'on pense agir pour leur bien.

J'ai passé un très bon moment dans cette lecture et j'en ressors incontestablement grandie !

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♥️ Je remercie tout d'abord de tout coeur BoDFrance et Charlène Gros-Piron de m'avoir permise de lire ce roman 🥰 Lorsque j'ai vu les appels chroniques lancés par l'autrice et que j'ai lu le résumé, j'étais obligée de le lire 😊

♥️ Cette chronique sera sans doute un peu plus personnelle que les autres étant donné que le livre traite le burn-out et que j'en ai vécu un (𝒿𝑒 𝒹𝒾𝓇𝒶𝒾𝓈 𝓂𝑒𝓂𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝒿𝑒 𝓃'𝑒𝓃 𝓈𝓊𝒾𝓈 𝓅𝒶𝓈 𝑒𝓃𝒸𝑜𝓇𝑒 𝓈𝑜𝓇𝓉𝒾𝑒 😊)

♥️ J'avais des fois l'impression que l'autrice était dans ma tête. Les ressentis, les émotions, les peurs,… La vision des autres… le jugement,… Tellement de pensées en commun avec l'héroïne.

♥️ Sacha n'en peut clairement plus de prendre soin des autres… Elle l'a tellement fait qu'elle s'est carrément oubliée. Certains ne comprendront pas et pourtant ça arrive souvent.

♥️ Grâce à son chéri, son toutou, son prêtre ainsi que ces proches, elle va remonter la pente et réussir à être enfin 𝓮𝓵𝓵𝓮.

♥️ Sincèrement, vous devriez lire ce livre. Tout d'abord pour pouvoir comprendre ce que « nous » vivons. Et pour ceux et celles qui sont dans la même situation, pour essayer d'aller de l'avant. C'est la première fois que je mettais des post-its dans un livre et je peux vous dire que j'ai retenu pleins de passages qui m'ont fait réaliser pas mal de choses. 𝒥'𝒶𝒾 𝒶𝓅𝓅𝓇𝒾𝓈 𝓆𝓊𝑒 𝒿𝑒 𝒹𝑒𝓋𝒶𝒾𝓈 𝓋𝒾𝓋𝓇𝑒 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝓂𝑜𝒾 𝑒𝓉 𝓈𝓊𝓇𝓉𝑜𝓊𝓉, 𝑜𝓈𝑒𝓇 𝒹𝒾𝓇𝑒 𝒩𝒪𝒩.

ᴅᴜ ᴄᴏᴜᴘ, ᴊᴇ ᴛᴇ ʀᴇᴍᴇʀᴄɪᴇ ᴅᴜ ꜰᴏɴᴅ ᴅᴜ ᴄᴏᴇᴜʀ Charlène Gros-Piron
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Sortant d'une lecture difficile je souhaitais réparer mon petit coeur de lectrice. Mais pourquoi choisir ce roman traitant de burn-out alors me diriez-vous. La réponse est simple : parce qu'il fait du bien!

L'histoire de Sacha est avant tout une ôde à la déculpabilisation, à l'apprentissage du lâcher prise, à la solidarité sous quelque forme que ce soit et surtout à l'espérance .
Parce que cette histoire pourrait avoir été , être ou même devenir celle de n'importe qui (la vôtre, celle d'un proche , d'un voisin ou d'un collègue qui n'arrive plus à faire face aux tensions professionnelles et drames personnels qui s'accumulent) elle saura vous toucher.

L'auteure allie plume délicate , flash-backs et dialogues percutants pour nous délivrer au travers de l'histoire de Sacha et de ses proches ce message de sérénité. Même si évidemment Sacha nous rappelle qu'arriver à faire la paix avec soi même passe par des moments difficiles, elle accepte ces mains tendues de l'amour, de la foi et de l'amitié qui lui apportent leur aide et l'encouragent à s'accomplir notamment au travers de ses passions .

Au delà du fond j'ai adoré la forme sous laquelle le récit est écrit. Les chapitres plutôt courts , les échanges de SMS et autres dialogues instaurent un rythme de lecture cadencé. Les personnages restent très réalistes et ce qui est agréable c'est que @charlenegrospiron ne tombe jamais dans la caricature : il est possible à mon avis que chacun se retrouve dans au moins un personnage.

En bref une très belle lecture qui m'a fait du bien et qui je n'en doute pas et le souhaite fera du bien à beaucoup d'autres. A consommer sans modération. D'ailleurs je n'hésiterai pas à le relire …
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Avis d'un SP reçu de @Charlène Gros-Piron pour son Roman Feel-Good « Respire Sacha »

« Respire Sacha » ou comment rebondir après un burn-out dévastateur.


Sacha, 26 ans au début du roman, mène sa carrière d'éducatrice spécialisée et sa vie de femme tambour battant. La pression quotidienne devient cependant très vite pesante et notre héroïne comprend très vite sans toutefois l'admettre qu'elle est sur le point de totalement craquer.

L'angoisse s'installe terriblement et progressivement, à son corps défendant et malgré des luttes qu'elle ne sait pas verbaliser (du moins au départ) viennent les crises de larmes incontrôlables qui laissent son compagnon, Neil, totalement impuissant, les insomnies chroniques qui creusent chaque nuit l'épuisement physique et émotionnel, et même un début d'anorexie traversées régulièrement par des idées de plus en plus sombres, au point que Sacha se surprenne parfois à penser furtivement au suicide. Non pas comme un choix librement réfléchi mais comme une option pour que cesse enfin la souffrance qui la détruit à petit feu.

Et pour ne pas sombrer, au plus fort des tempêtes intérieures qu'elle traverse avec beaucoup de courage, elle se répète mentalement sur tous les tons : « Respire Sacha ! Respire ! » … comme le naufragé qui s'accroche à sa bouée de sauvetage parce qu'il sait pertinemment que sa survie dépend d'elle.

Il lui faudra un an pour apprendre à se prioriser sans culpabiliser, pour écouter le murmure de l'enfant en souffrance qui hurlait à l'intérieur d'elle pour qu'elle l'entende enfin …. Un an pour renaître et respirer librement …. Enfin !

Les + que j'ai aimé
La couverture, d'un bel orange chaud, un peu flashy, qui donne un effet « peps » en laissant d'emblée deviner que l'histoire proposée se terminerait bien.

L'écriture de l'auteur d'abord, qui malgré le sujet traité, ne sombre jamais dans le pathos, ni dans les clichés faciles. Les chapitres volontairement très courts (guère plus de quelques pages) nous entraînent aisément dans l'histoire de Sacha. Et on hésita parfois entre la serrer simplement dans nos bras en la laissant enfin extérioriser ses émotions trop longtemps contenues, et l'envie de la secouer une bonne fois pour toutes afin de la faire « percuter », comme dirait certains jeunes de ma connaissance, sur l'urgence de se « faire du bien ».

Je me suis d'ailleurs reconnue dans le personnage qui aurait pu être ma parfaite et vraie jumelle, au point que, plus d'une fois, l'émotion m'a vraiment nouée la gorge, sans pour autant me faire renoncer à poursuivre ma lecture.

Ses proches enfin, de « Lumière », le chien labrador « croisé portes et fenêtres » qui est son premier thérapeute silencieusement fidèle, à Neil son compagnon qui l'aime vraiment d'un amour sans failles en passant par Natasha l'amie de toujours, Madeline ou le Père Paul, qui sait l'écouter sans aucun jugement. Enfin une mention spéciale au personnage de Lucette, cette dame beaucoup plus âgée que Sacha et qui, avec son franc-parler, contribuera aussi à l'entraîner sur son chemin de résilience personnelle.

Le – (qui n'en est pas vraiment un)

Le système de flashback rapide présent-passé m'a, je l'avoue, un peu gêné, mais ce n'est que mon avis personnel.

Je recommande la lecture de ce roman, qui dénonce les burn-out de plus en plus fréquemment tragiques, mais que notre société s'obstine souvent à nier. La balance survie-suicide, intelligemment évoquée fait comprendre au lecteur l'importance de choisir des valeurs authentiques et de ne pas céder au chant meurtrier des sirènes de l'ambition et de la pression socio-professionnelle H24.

Charlène Gros-Piron mérite une plus ample mise en lumière de son travail d'auteur. Si tous ses autres ouvrages sont dans la même veine, moi, j'adhère !

Lien : http://souslaplumedegarance...
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Quelle magnifique leçon de vie ! 


Au-delà de l'histoire touchante de Sacha, j'ai trouvé que Charlène parlait à merveille du Burn Out. Étant éducatrice spécialisée, cela m'a particulièrement touché car j'ai pu comprendre ce qui lui arrive et pourquoi elle en est arrivé là. C'est un métier compliqué qui demande énormément d'énergie et de force mentale. Lorsqu'on pratique ce métier, il ne faut pas s'oublier. Il faut extérioriser, trouver des moyens pour évacuer tout ce que l'on ressent et il faut se ménager ! Sacha est très appliqué dans son travail, et effectivement on ne fait pas le métier d'éducateur sans en être passionné ! Mais en cours de route, elle a oublié de prendre soin d'elle, de s'épargner. Et c'est ce que Charlène démontre parfaitement bien. On suit le combat de Sacha tout au long du roman. On suit toutes les personnes qui ont eu, de loin ou de prêt, de l'importance pour elle dans sa reconstruction. Si au début ça été compliqué de comprendre ce qu'il lui arrivait, elle a fini par l'accepter et par se battre pour se retrouver. Elle a compris que pour prendre soin des autres, il faut d'abord prendre soin de soi. 

J'ai trouvé la relation de Neil et Sacha très touchante. Son mari l'encourage, la réconforte, la suit dans ses voeux. On voit que c'est un réel pilier pour elle et c'est magnifique de pouvoir assister à ce genre d'amour ! 

Lucette est également un personnage très intéressante. Elle apporte beaucoup à Sacha. Apprentissage, bonté, joie, tout y passe. Je pense que nous avons tous une Lucette dans notre vie. Une personne qui nous marque et qui nous fait évoluer, avancer. Peut-être est-ce pour cela qu'elle m'a tant marqué dans ce récit! 

La plume de Charlène est très agréable et aérée. Même si le roman parle d'un sujet complexe, elle a su le rendre harmonieux et lumineux. 

Merci de m'avoir fait découvrir cette histoire. Cela fait parfois du bien d'avoir une lecture comme celle-ci. Elle nous fait nous rappeler l'importance de veiller à son propre bien-être et à ne jamais oublier qui l'on est et ce que l'on veut vraiment.  

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
L'amour n'était pas qu'une question de ressenti, de papillons dans le ventre ou d'attentes à réaliser. C'était contempler la vérité en face et se demander si la personne qui vous tenait la main était celle avec qui vous vouliez poursuivre le chemin pour devenir la meilleure version de vous-même. Une alliance ne se concluait pas à la légère. Pour alimenter l'amour, il faudrait persévérance, fidélité et volonté. Il fallait trouver en l'autre de quoi s'émerveiller chaque jour... et entretenir le feu qui couvait.
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« N’oublie pas que ce n’est pas parce que tu veux changer l’eau du vase qu’il faut jeter les fleurs avec »
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Tu te souviendras toute ta vie de cette douleur des débuts, de tes chutes. Pour patiner, il faut savoir faire abstraction de sa peur. Néanmoins il ne faut pas l'oublier, parce que c'est quand tu oublies que tu peux tomber que tu fais les chutes qui vont te briser.
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Pour que les pièces d'un puzzle s'emboîtent, il faut que chaque morceau ait l'espace de ses propres formes et recoins. On gagne toujours à être soi-même, surtout pour faire équipe.
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Comment affirmer que l'on allait bien lorsque tout s'écroulait en soi ? Quand les couleurs quittaient à la fois votre visage et votre façon de voir les choses ?
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