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3.29/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 5/12/1832
Mort(e) à : Paris , le 10/04/1898
Biographie :

Charles Yriarte, né le 5 décembre 1832 à Paris où il est mort le 10 avril 1898, est un homme de lettres, journaliste et dessinateur français. Il a séjourné en Espagne, engagé dans l'armée espagnole pour faire un reportage. Il a écrit sur Goya Goya, sa vie, son oeuvre (1867).
Correspondant et dessinateur du "Monde illustré" en Italie et au Maroc, rédacteur en chef de ce journal de 1864 à 1870. - Inspecteur des beaux-arts (à partir de 1881)

Source : Wikipedia
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Bibliographie de Charles Yriarte   (17)Voir plus

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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Millet avait un idéal de rendu qu'il n'a jamais atteint, il voulait exprimer l'épiderme des choses, le tissu, le grain, la toison, le bois, la terre, la matière textile de la plante;et passant des objets tangibles à l'éther, aux vapeurs, aux miasmes même, il prétendait exprimer encore les brouillards légers, l'air brûlant du Midi, le scintillement de ces vibrants effluves qui, s'échappant de la terre pendant les embrasements de l'été, s'interposent entre nos yeux et le foyer du jour.
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Ce ne sont pas les Espagnols seulement qui se groupent autour de Fortuny, son atelier est un de ceux qu'on visite le plus : de Boston, de Philadelphie, de Cuba, de New-York et de Chicago, on lui envoie des visiteurs qui font de la propagande à cette peinture brillante, curieuse, habile, et encore plus faite pour charmer les yeux que pour toucher le cœur. L'atelier lui-même est plein d'intérêt, c'est un cabinet d'amateur, un petit musée. Les murs nus lui font horreur, Fortuny couvre tout l'atelier de brillantes étoffes, il dresse contre les parois de grandes vitrines pleines de poteries, de faïences persanes, de morceaux d'azulejos, de spécimens de Fart hispano-arabe ou de l'art persan, armes précieuses, buires, plats à reflets métalliques, verreries de Murano, étoffes de l'Orient. Tout ce qui brille, tout ce qui miroite, tout ce qui retient la lumière, il le recherche et le collectionne.
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Par un phénomène sans exemple peut-être dans la vie d’un artiste, la plus suave de ses oeuvres, l'une des dernières, le Parnasse du Musée du Louvre, sujet inspiré par la jeune marquise de Mantoue et exécuté pour elle par son peintre de cour à l’âge de soixante-sept ans, nous montre l'artiste encore en progrès sur lui-même, donnant une expression nouvelle de son génie, celle de la grâce, du charme et de la joie dans la chasteté, dans cette danse des Muses qui, au son de la lyre d’Apollon, frappent la terre d’un pied léger.
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Chacune des toiles de Paolo est une fête pour les yeux ; son oeuvre tout entier respire l'allégresse; il reflète le ciel léger de sa patrie et l'atmosphère transparente où les coupoles argentées semblent flotter dans des nuages nacrés traversés par un rayon de soleil. Dans les toiles du maître, on retrouve jusqu'aux colorations changeantes de la lagune tachetée çà et là par les noirs pilotis des canaux, et les nuances irisées qui se jouent sur les frêles aiguières de Murano.
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Il y a trois artistes en Goya : le Goya monumental (peintre des fresques et des sujets historiques), le portraitiste, l'aqua-fortiste. Le plus connu des trois c'est l'aqua-fortiste ; la planche gravée court de main en main; elle se multiplie, se copie et se multiplie encore, franchit les frontières, se collectionne et sert d'objet d'études bénéficiant de l'immense publicité de l'impression. S'il n'y avait en Goya qu'un homme, l'aqua-fortiste, il devrait encore occuper une belle place, non pas tant par le côté purement artistique que par le côté philosophique de son oeuvre, mais le graveur ne peut pas être séparé du peintre, car ses plus grandes œuvres rappellent la singularité et le côté étrangement philosophique de ses eaux-fortes.
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Il a été peintre, et il a été philosophe. Peintre, il reflétait les choses et les hommes contemporains sans tirer de déduction, il amusait tout en faisant penser, c'est la première partie de son œuvre qui le montre sous ce jour; plus tard, philosophe, il a dégagé une idée morale, flétri des ridicules et des vices sans pédantisme et sans afficher un parti pris de moraliser, mais la déduction se faisait d'elle-même, la conclusion se présentait naturellement à l'esprit du lecteur.
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Jamais document plus terre à terre n’a eu les honneurs de la publicité; mais les noms auxquels est associé celui de Maso di Bartolommeo dit Masaccio sont si illustres, que le pauvre scarpellino qui l’a porté doit bénéficier d’une si heureuse rencontre. Toutes les circonstances que nous venons d’indiquer font qu’on devra prêter attention aux moindres documents personnels qui peuvent, à un degré quelconque, refléter l’existence des artistes de la première Renaissance.
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Mais ce qui appartient en propre à Goya, c'est son génie profondément original, son point de vue tout personnel, son mode de sentir et de comprendre, sa mise en scène qui n'a pas d'analogie, ses intentions absolument neuves, cette curiosité ardente qui le pousse en avant pour pénétrer jusqu'aux entrailles mêmes de son sujet, lui faisant rendre tout ce qu'il peut, l'épuisant jusqu'à la lie, elle présentant toujours dans son paroxysme.
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A l'origine, la plupart des ducs, marquis et comtes étaient de race germanique, quoique Italiens par la langue, par les intérêts et la politique. Les évêques, eux, étaient presque tous Italiens ; clercs ou laïques, tous exerçaient dans leurs duchés, marquisats ou comtés, tous les pouvoirs du gouvernement, et formaient la première classe de la société féodale.
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Fortuny vivait absorbé dans une contemplation féconde et sollicité de tous les côtés à la fois par les mille épisodes brillants, pittoresques, inattendus et dramatiques, qui se déroulaient devant lui. Des choses les plus émouvantes, il ne voyait que l'aspect extérieur; le côté âme et passion semblait lui échapper, comme pour lui permettre de mieux considérer le costume et le caractère. Il allait et venait par les camps avec une activité infatigable, muni d'un large carton de papiers légèrement teintés sur lesquels, avec une dextérité extraordinaire, il fixait, à main levée et debout, tout ce qu'il voyait, en rehaussant ses dessins d'une tache blanche, pour avoir des reliefs. C'était déjà juste, net, très habile de facture, pas encore savant au point de vue de l'attache anatomique
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