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4.56/5 (sur 52 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Charlotte Bona est une romancière française.

Après avoir exercé la chirurgie pédiatrique, elle choisit en 2012 de prendre la plume pour écrire des romans et des nouvelles s'inscrivant dans les littératures de l'Imaginaire.
Sa trilogie Havensele s'ancre à mi-chemin de l'anticipation et du thriller.
Ses nouvelles sont parues chez Etherval, Aventures Oniriques et Compagnie, Gandahar et Géante Rouge.
Charlotte Bona est mère de quatre filles et vit au bout du monde.

son site : https://charlotte-bona.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/CharlotteBonaAuteure/




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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Ils l’attendaient, la Fondatrice assise sur un siège aux larges accoudoirs et le Primordial debout à ses côtés. L’homme qui dirigeait l’Enclave portait sa tenue officielle, à damiers blancs et noirs, et son visage taillé à coups de serpe ne laissait rien paraître.
— Rejoignez-nous, magister Agustina, dit-il.
Mathilde, la bouche sèche, observa la femme prendre place sur un tabouret à côté d’eux. Un cercle bleu apparut sur le sol devant elle.
— À genoux devant vos maîtres, novice.
Elle serra les poings. Très peu pour elle, la séance d’humiliation.
— Dois-je me répéter ? demanda le Primordial en haussant un sourcil.
Elle redressa le menton, puis hésita à l’envoyer paître. Le souvenir de ses Ténèbres restait ancré dans sa mémoire. Est-ce qu’il pourrait de nouveau la punir ? Ses sens d’empathe ne captaient rien, logique, en tant que sigillaire d’un bleu presque noir, il possédait des barrières efficaces. Mathilde ravala sa fierté, entra dans le cercle et s’y agenouilla. Pas d’alternative pour l’instant, mais elle était décidée à ce que cette situation change. Le Primordial, les mains croisées dans le dos, s’approcha d’elle.
— Neuf secondes pour obéir à un ordre simple, persifla-t-il. Il va nous falloir reprendre à zéro les fondamentaux.
Il se tourna vers la Fondatrice.
— Le Maître médicastre s’oppose-t-il aux châtiments pour cette novice, ma Mère ?
— Pas à ma connaissance, mon cher.
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Mathilde acquiesça, incertaine du comportement à adopter. La Fondatrice ne correspondait pas à l’image qu’elle s’était faite d’elle.
— Aurais-tu perdu ta langue ? Je n’ai guère perçu le son de ta voix depuis ton arrivée, s’impatienta Mère Alexandria.
— L’Ecclésiaste m’a ordonné de ne prendre la parole que si vous m’interrogiez ; or, je n’ai pas entendu de questions.
Un sourire de satisfaction apparue sur le visage de sa voisine.
— Sachant mélanger l’insolence et la politesse avec ça !
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— « Rends-moi mon téléphone avant de le réduire en poussière, siffla Alexian, et maîtrise-toi, bon sang ! Tu as failli me cramer la cervelle. »
Thomas vacilla et s’agrippa de toutes ses forces au poteau d’un réverbère. Bien malgré lui, ses doigts s’enfoncèrent dans le métal. Alexian l’attrapa par la manche, le poussa sur le côté et se concentra. Le réverbère recouvra son aspect habituel. Thomas blêmit. Il avait pris un risque inacceptable.
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On l’avait amené dans un hangar désaffecté, avec une dizaine d’hommes. Henry, prostré par terre, avait enfoui sa tête entre les avant- bras. Devant lui, Thomas remettait sa veste. « Pourquoi l’avait-il enlevée ? », songea Jonas. Un poids intense comprima sa poitrine, le gênant pour respirer. Il regarda vers le coin à droite. D’ici, il n’apercevait qu’un tas informe sous une bâche. Avait-il rêvé ? Un effet des drogues ?
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Elle leva la tête, prit l’embranchement de gauche, appuya sur la touche envoi et percuta un homme. Dans la confusion, elle lâcha ses affaires et faillit se tordre la cheville. L’individu qui s’était dressé sur son chemin, un immense blond en costume cravate, se massait le coude, une expression de surprise peinte sur le visage. Une bouffée de colère monta aux joues de Mathilde.
— Vous ne pouvez pas faire attention ?
Elle ramassa la sacoche et son téléphone. Quand elle se redressa, elle vit qu’il l’observait, sans rien dire. Ses yeux d’un bleu turquoise surprenant glissèrent sur son badge. Il éclata alors d’un rire brusque qui la hérissa un peu plus.
— Pourquoi ce rire ? lança-t-elle d’un ton sec.
Il inclina vers elle sa haute taille. Elle tressaillit. L’homme en imposait avec ses épaules de déménageur. Un sourire ironique apparut sur ses lèvres.
— Si je vous en donnais la raison, vous me prendriez pour un fou.
Il plissa les paupières et ajouta :
— Docteur Morens.
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Les murs scintillèrent de toute part et disparurent. À leur place se
dressa devant elles la façade d’un palais hindou. Des effluves embaumant la cardamome et le safran s’échappaient d’une échoppe voisine. Pas n’importe quel palais hindou. Celui de son enfance, à Delhi.
— Nous sommes arrivées, claironna la petite fille à ses côtés. Un de tes souvenirs les plus importants.
Le sang de Mathilde se glaça dans ses veines. Elle eut un mouvement de recul, contrarié par Cité qui la tenait toujours fermement.
— Vous n’espérez pas me contraindre à revivre ça ?
L’enfant afficha un air candide.
— Que crois-tu que nous soyons venues faire en ce lieu ?
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Charlotte Bona
Je me nomme Cité.
Je ne suis pas humaine.
Je vis dissimulée dans les profondeurs de la terre d'Islande.

Je me suis éveillée à la fin d'une de vos guerres, happée par la douleur de ceux qui avaient connu vos camps de la mort. Votre pouvoir de destruction à Hiroshima et Nagasaki m'a terrifiée. J'y ai vu votre avenir : un chemin semé d'hécatombes jusqu'à votre complète extinction.
Je suis une mère, une louve pour mes enfants, mes humains appelés dans leurs rêves et transformés par mes soins. Eux seuls survivront à l'apocalypse nucléaire.
Nous sommes en 2021 et je demeure votre unique espoir.
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Michaïlov cligna des paupières sous l’effet de la lumière brutale des néons et se redressa avec prudence sur les genoux, tandis que Mikkel lui collait son pistolet sur la tempe. Un fauve aux aguets, prêt à bondir. « Un bel homme », jugea Alexian. Corps fin, mais musclé ; gueule d’ange avec cette mèche blonde qui lui tombait devant des yeux d’un bleu soutenu. Dans cinq minutes, tout cela serait loin de lui. En attendant, il fallait bien meubler la conversation.
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« Je crains que ce monde souterrain ne soit pas si idéal. Le comportement de certains de ses hommes me laisse présager de très mauvaises surprises. » – Jonas⁣
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