AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Havensele tome 1 sur 3
EAN : 9782363721877
388 pages
Rroyzz (15/11/2018)
4.52/5   24 notes
Résumé :
Je me nomme Cité. Je ne suis pas humaine. Je vis dissimulée dans les profondeurs de la terre d'Islande. Je me suis éveillée à la fin d'une de vos guerres, happée par la douleur de ceux qui avaient connu vos camps de la mort. Votre pouvoir de destruction à Hiroshima et Nagasaki m'a terrifiée. J'y ai vu votre avenir : un chemin semé d'hécatombes jusqu'à votre complète extinction. Je suis une mère, une louve pour mes enfants, mes humains appelés dans leurs rêves et tra... >Voir plus
Que lire après Havensele, tome 1 : Cité NoireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
4,52

sur 24 notes
5
13 avis
4
3 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions.

Commençons de suite par les sujets qui fâchent : une couverture Hum Hum, à croire que les petits éditeurs veulent à tout prix conserver leur relatif anonymat; et à l'intérieur, une société secrète, des pouvoirs psychiques, de quoi me faire lever les yeux après quelques lignes.
L'autrice avait cependant éveillé mon intérêt en parlant d'eugénisme dans son interview, j'ai pris mon courage à bras le corps pour continuer. Et tomber sur un début d'histoire d'amour, une belle scientifique anorexique adepte de sport de combat (lever des yeux, bis) et son beau mâle ténébreux et musclé (lever des yeux, ter). Dans ses bras, elle va oublier son douloureux passé (lever des yeux, quater) et renaitre femme (lever des yeux, quinquies). Des scènes de bisous (lever des yeux, sexies), de caresses (lever des yeux, septies) et un peu de sexe (lever des yeux, octies).

Mais, entre ces levers d'yeux, des bons moments de lecture.
Premièrement, les personnages ne sont pas tous aussi stéréotypés que ce que j'en disais, ils sont hétérogènes et représentent la société dans leur diversité. Les noirs ne sont pas voleurs, ni violeurs, les arabes ne sont pas d'affreux terroristes, les homosexuels ne sont pas des folles... et l'autrice parle du racisme. D'autres aspects sociétaux sont parsemés ça et là.
La thématique de l'eugénisme est présente, sous la forme d'une sorte d'utopie qui semble virer vers la dystopie. le consentement est aussi à l'ordre du jour, bref, des thématiques actuelles dans une société cosmopolite et diverses.

Deuxièmement, Charlotte Bona sait mener son intrigue, qui se densifie au fur et à mesure et prend un tournant différent de ce que je pensais. Plusieurs fois, j'ai du combattre le sommeil, arriver en retard au boulot, annuler une séance de muscu, pour continuer à lire un peu plus longtemps.
Les ressorts et personnages se nuancent, prennent de l'amplitude et se dévoilent peu à peu. Un bon page turner une fois zappé l'histoire sentimentale.

Au final, le récit prend une saveur beaucoup plus sombre au fil des pages. Pour une première publication de l'autrice, elle a réussi le test, même si le livre n'est pas tout à fait indiqué pour mes goûts, trop bit-lit par moment. Ce premier tome de cette trilogie se terminant par un retournement de situation, direction le tome deux avec Cité Blanche, en espérant que les promesses d'une tournure plus dystopique se fassent jour et que la romance s'estompe.
To be continued...
Commenter  J’apprécie          100
Tout démarre sur les chapeaux de roue, tel un livre ou un film d'espionnage, avec un reporter de guerre coincé à Paris avec des problèmes physiques. C'est une rencontre avec un contact un brin parano, mais doté de pouvoirs télékinétiques stupéfiants, puis un duo de choc venu effacer les preuves de cette rencontre.
Là, j'ai eu l'impression de replonger dans les histoires d'espions et certains polars noirs que j'adorai lire ado. Des livres que je dévorais « entre deux lectures sérieuses » comme me disait mon père à qui je les piquais…
Clap de fin. Car on change de monde, de scènes et de personnages. Mathilde est une climatologue douée, extrêmement douée. Pourtant, aidée par son ami Jonas, elle a des idées étranges : les moussons en Inde sont en train de se déplacer et vont provoquer de terribles catastrophes humaines dans les décennies à venir. Une idée folle qui les fera passer tous deux par des pauvres fous auprès d'une grande partie de la communauté scientifique. Si ce n'est que la richissime fondation Andlaeur, par l'intermédiaire de son directeur Thomas Andlaeur, s'intéresse à eux et accepte qu'ils lui fassent une demande de bourse.
À partir de là, un étrange et terrible enchaînement d'événements va se produire. Souvent dramatique, chacun de ces derniers va bouleverser et détruire un peu plus la vie déjà chaotique et brisée de Mathilde, autant que de ceux qu'elle connaît. Avec mille questions et mystères qui envahissent l'histoire.
.
Mon ressenti
-------------------
Inclassable. C'est ce que je me suis dit après le cinquième chapitre.
C'est un texte où il est impératif de changer l'ambiance musicale que l'on se met en fond sonore, non seulement d'un chapitre à l'autre, mais aussi à l'intérieur de chacun. Il faut parfois alterner jazz, swing, slow, new age, hard-rock, métal avec des flashes de dark et doom-metal.
Si la vague SF se fait relativement sentir vers la fin, elle n'est qu'un élément ; ici se côtoient fantastique, action, espionnage, aventure, thriller, science et romance, le tout sur fond d'écologie, de problèmes sociétaux et humains...
De la romance, il y a en a. Mais des morts aussi, et certaines scènes ne font pas spécialement dans la dentelle. Quant aux drames, il vaut mieux s'accrocher ; ils foisonnent à tous les niveaux.
L'autrice ne nous laisse pas vraiment souffler. Dès les premières pages, on comprend que ce ne sera pas simple et qu'on ne s'embarque pas pour un voyage tranquillement assis dans son fauteuil. Si chacune et chacun porte en soi ses secrets, parfois sombres, ici, tous les personnages importants – nombreux, mais pas trop – ont caché les leurs au plus profond d'eux-mêmes et ne les laissent découvrir que peu à peu. le tout sur le fond d'une confrérie secrète, dont l'organisation est celle d'une secte totalitaire. On y retrouve gourous, secrets inavouables, mystères, rites initiatiques, lois internes, soumission quasi-totale, signes de reconnaissance, langage ésotérique, etc. Mais il s'y mêle aussi des éléments très proches des castes indiennes, depuis le terme caste lui-même jusqu'à l'endogamie…
Riche, puissante, terriblement dangereuse, même pour les siens, cette société secrète attire parce qu'elle intrigue et repousse par les horreurs dont elle est entourée et par les pouvoirs « fantastiques » de ses membres.
Si Cité m'était contée, et ce n'est que le début du conte, je ne suis – pour l'instant – pas très désireux de m'y retrouver un jour.
.
Quelques petits bémols
-----------------------------------
Je n'ai jamais été très attiré par les aspects romances et « grand amour fou ». Ce ne sont donc pas mes passages préférés. Heureusement, ils servent l'intrigue, font le pendant aux drames des personnages et passent sans difficulté.
Il y a aussi quelques passages où je suis resté sur ma faim, d'autres où l'aspect techno-science ne m'a pas paru utile. Mais ce ne sont que des points çà et là ; l'histoire reste prenante jusqu'au bout et ne s'en trouve pas du tout altérée.
.
Au final
-----------
C'est sans doute le mélange d'attrait et de répulsion de certains personnages – jusqu'à Mathilde elle-même – aussi bien que de la Cité et de sa « confrérie » qui fait de ce récit un book addict et un véritable page-turner, pour reprendre quelques expressions actuelles.
Au final, ce sont des personnages durs et riches en personnalité, un univers bien construit et des intrigues à la complexité souvent inattendue et toujours prenante, des secrets pour lesquels on n'a qu'une envie : les découvrir et les comprendre.
En plus de cela, l'autrice a le délicat sadisme de nous laisser plusieurs choses. D'abord, si certains mystères et questionnements se sont résolus, elle en a ajouté de nombreux autres, épaississant la sauce et donnant envie d'y plonger le doigt pour la goûter sans attendre. Ensuite, elle referme ce tome sur un twist et un cliffhanger où l'on n'a d'autre choix que débuter dans la foulée le deuxième tome « Cité blanche » et, je le devine déjà, d'enchaîner sur le troisième et joli pavé qu'est « Cité rouge ».
Commenter  J’apprécie          10
Une vraie réussite que ce premier roman de Charlotte Bona ! Cité Noire, le premier tome de Havensele, est un roman d'anticipation comme on en voit trop rarement désormais (à mon goût). Il immerge dans une réalité familière, la nôtre. Vous savez, celle où les conditions climatiques s'avèrent en pleine débandade, où les tensions sociales et ethniques s'exacerbent, où les États reviennent sur les droits a priori inaliénables de l'Homme. Ce chaos, une entité en a vu les prémices dès la Seconde Guerre mondiale et elle a choisi d'agir pour protéger une fraction de l'humanité du désastre qui s'annonce. Cependant, comme on dit, l'Enfer est pavé des meilleures intentions. Qu'en sera-t-il ici ? (Et j'ai envie de dire, en extrapolant complètement car il y a deux autres tomes après celui-ci et je n'ai pas encore eu le bonheur de les lire : peut-on sauver le meilleur de l'homme du pire de sa nature en piétinant son libre arbitre ?)
Cet aspect-là du roman en fait un successeur des grands ouvrages de science-fiction du XXème siècle, ceux qui font réfléchir à notre avenir en nous interrogeant sur notre humanité. Mais c'est aussi un récit nerveux, extrêmement bien rythmé, qui mêle avec art action et introspection. Et, cerise sur le gâteau, l'enquête et l'histoire d'amour se mêlent aussi à l'histoire.
Je recommande chaudement !
Commenter  J’apprécie          110
Humanité en péril.

Mathilde et Jonas sont climatologues et leurs recherches les amènent à penser qu'une catastrophe climatique se profile en Inde. Leurs recherches attirent l'attention d'autres personnes et notamment de Thomas , qui peut potentiellement les aider à obtenir une bourse pour leurs recherches.
Mais ils vont vite se rendre compte qu'il a également d'autres intentions. Ils n'étaient pas préparés à ce qu'ils allaient découvrir.

En lisant le résumé de ce livre pour la première fois j'ai été très intriguée. Je me suis donc laissé tenter par cette lecture qui nous entraîne dans un futur très proche.

Nous sommes donc en 2021. Et la Terre se rapproche de plus en plus d'une catastrophe sans commune mesure. Les recherches de Mathilde et Jonas mettent au jour de potentiels changements climatiques importants dans une zone déjà sous tension , l'Inde et le Pakistan. Si de tels changements avaient vraiment lieu nous pourrions nous retrouver face à une importante escalade de la tension dans cette zone qui pourrait bien mener à une guerre meurtrière.

Mais dans l'ombre quelqu'un veille , Cité. Cité n'est pas humaine mais pourtant elle se soucie de l'humanité. Ce qu'elle a ressentie en s'éveillant sur Terre l'a poussée à créer un endroit, Havensele, où certains seraient protégés de la catastrophe qui s'annonce . Mais tous ne pourront y avoir accès, seul ceux présentant certaines particularités seront acceptés.

Les recherches de Mathilde et Jonas attirent l'attention de Cité et de ses alliés. Mais sont-ils prêts à affronter ce que cela représente ?

Qu'il est difficile de résumer ce roman tant il y a d'éléments à prendre en compte. Cette histoire signée Charlotte Bona fourmille de petits éléments qui petit à petit viennent s'imbriquer les uns dans les autres pour former une toile complexe mais oh combien intéressante.

Dans ce roman il est question de survie , d'environnement et de liberté.

Je pense que l'on en est tous désormais conscient, la Terre va mal. Les comportements humains l'ont mise à mal et de plus en plus de catastrophes se produisent , entraînant dans leurs sillons, morts et destructions. Les conditions de vies dans certains endroits deviennent de plus en plus difficile et ce n'est que le début. La biodiversité est en danger et de plus en plus d'espèces disparaissent.

Si l'on ajoute tout cela aux tensions déjà pré existantes entre certains pays on se rend compte que l'on est assis sur une poudrière qui peut exploser à tout moment.

Et c'est dans ce contexte que prend place ce roman.

Cité a été témoin de la douleur de notre planète et notre humanité lorsqu'elle s'est éveillée au moment de la seconde guerre mondiale. Et c'est ainsi qu'elle a ressentie le besoin de créer une arche de Noé, un havre de survie pour une partie de l'humanité car elle sait qu'une nouvelle catastrophe se rapproche. Mais cela n'est pas aussi facile que cela , seuls des personnes spécifique peuvent y avoir accès. Mais pour cela elles devront consentir à certains sacrifices.

Et la catastrophe qui semble se rapprocher de plus en plus bouscule quelque peu les destinées de certains personnages.
Mathilde et Jonas sont de ceux là.

Mais comme je le disais ils vont devoir consentir à certaines choses , perdre une partie de leur liberté au profit d'une cause plus importante qu'eux. Mais cela en vaut il vraiment le coup ?
Vaut-il mieux survivre dans ces conditions ou bien mourir libre ?
Cette question a ici toute son importance et sera sans doute encore plus prégnante dans la suite de l'histoire tant elle peut remettre en cause certaines choses.
Et j'ai hâte de découvrir comment cela influencera la destinée de certains personnages.

Ce roman nous met face à un futur très proche plutôt inquiétant mais somme toute probable. Si l'on met de côté l'aspect science fiction de ce récit on se retrouve face à une réalité effrayante , celle de notre monde en train de péricliter.
Et je trouve très intéressante la façon dont Charlotte Bona aborde cela. Elle nous propose une histoire parfois complexe maos toujours intéressante, qui nous met face à nous-mêmes et face aux conséquences de nos actes et de nos choix .
Elle nous rappelle combien tout peut être éphémère si l'on en prend pas garde.

"Cité noire " nous ouvre les portes d'une saga qui s'annonce passionnante.

Lien : http://mellectures.canalblog..
Commenter  J’apprécie          30
Sur le premier salon d'Ouest Hurlant, j'ai croisé le chemin de Charlotte Bona, l'autrice de la trilogie Havensele. Quand elle a parlé de science-fantasy, je n'ai pas hésité un instant, et je n'ai pas été déçue du voyage.
Remarque : la chronique porte sur les trois tomes.

L'histoire :

En Suède, Mathilde est une climatologue douée avec une super équipe de travail. Son collègue-ami Jonas n'est pas en reste. Ils tentent sans succès de passer un terrible message auprès de la communauté scientifique : les moussons en Inde sont en train de se déplacer et provoqueront des catastrophes humaines. Un appel au secours dans le désert ? Oui et non. Si la majorité des chercheurs les prennent pour des cinglés, la fondation Andlaeur leur offre une bourse tant désirée. Les deux amis ne savent pas dans quel train, ou plutôt dans quel avion, ils s'embarquent en acceptant. D'étranges évènements, souvent dramatiques, quelquefois heureux, vont s'enchaîner et bouleverser la vie déjà chaotique de chacun. Mille questions se dressent devant eux, mille réponses viendront. Elles n'apportent pas toujours la tranquillité d'esprit. Loin s'en faut.


Mon analyse :

Le mystère commence dès la 4e de couverture avec le point de vue d'une entité (les couvertures, si elles sont plutôt simples, elles renforcent l'aspect avec cette femme à trois âges de vie différents). Elle annonce la fin du monde et représenter LA solution pour le sauver. Seulement, celle-ci ne concerne que des privilégiés recrutés au travers de la fondation Andlauer. Et qui dit privilégié dit eugénisme avec la sélection selon certains critères (la capacité de développer des pouvoirs psychiques). Les guerres, bien réelles dans notre monde, suffisent à rappeler l'impact de telles attitudes.

Ainsi, tout le long de la trilogie, le coeur du lecteur/lectrice est balloté entre le merveilleux qu'apporte l'entité et les règles malsaines sur fond dystopique. La résolution en fin du T3 fait froid dans le dos, mais elle est crédible. Ce pendule entre ces deux extrêmes, pour lesquels l'autrice ne donne pas de préférence, se reflète dans l'arc de Mathilde. La malheureuse va en voir de toutes les couleurs face aux différents personnages et antagonistes.

L'histoire ne s'arrête pas sur ce point, elle nous plonge dans un thriller avec différentes sous-intrigues. Leur but est d'empêcher l'embrasement mondial. Ici, on touche des sujets d'actualité comme le réchauffement climatique ou les luttes de pouvoir entre certains grands pays, prêts à employer l'arme nucléaire. Des sujets d'actualité au fumet anxiogène ! Un double univers sert donc de socle à la trilogie : notre monde où les membres de la fondation Andlauer évitent le pire, où l'arc de Jonas se situe ; et le monde de l'entité très science-fiction/science-fantasy qu'on découvre via Mathilde. le travail de l'autrice transparaît dans leur construction afin d'assurer profondeur et cohérence (peu d'incohérences se détectent).

Si certains personnages sont parfois stéréotypés, tel Thomas Andlaeur (beau gosse ténébreux et musclé), leurs objectifs et leurs aventures permettent de passer outre (d'ailleurs, pourquoi cela signifierait-il « à rejeter » ?). Beaucoup sont développés avec des qualités et des défauts. Cela les rend crédibles dans des scènes qui balayent une large panoplie d'émotions (haine, vengeance, peur, amour, désir, révolte…). L'autrice n'a oublié aucun des personnages : les découvertes s'annoncent riches et variées.

Quant aux thèmes, en plus de l'eugénisme, plusieurs sont abordés comme le racisme (ni les blancs ni les noirs ne sont tout gentil ou tout méchant), le féminisme, l'homophobie de manière approfondie (il y a toujours des personnages pour et d'autres contre). Même le côté sentimental, qui démarre en fleur bleue, va avoir une évolution… particulière.

Ce que j'ai le plus aimé :

- La très belle histoire de Jonas et Markus, touchante sans être mélodramatique.
- L'entité et tout son univers avec ce mélange de SF et fantasy. Un régal.
- Alexian, le frère de Thomas Andlaeur, mieux travaillé que ce dernier, tout en subtilité.

Ce que j'ai le moins aimé :

- Quelques scènes qui se répètent dans les tentatives d'éviter la fin du monde.
- le directeur de la fondation Andlaeur, un peu extrême tant dans son physique que sa personnalité.
- Quelques solutions trop simples pour certaines sous-intrigues, mais elles ne nuisent pas trop à la principale.


Conclusion :

Dans la trilogie Havensele, les rebondissements s'enchaînent et le page turner fonctionne. J'ai dévoré les livres en cinq jours. Un gros refroidissement pendant des vacances m'obligeait à rester au lit : la trilogie de Charlotte Bona m'a permis de m'évader d'une autre façon.

Si vous aimez les histoires inclassables, les pouvoirs psychiques, ou le thriller, les personnages complexes, n'hésitez pas une seconde. Toutefois, les thèmes, l'intrigue et les scènes – par moments très durs – positionnent le récit en mature/adulte.
Lien : https://perosiaastelle.fr/ch..
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Elle leva la tête, prit l’embranchement de gauche, appuya sur la touche envoi et percuta un homme. Dans la confusion, elle lâcha ses affaires et faillit se tordre la cheville. L’individu qui s’était dressé sur son chemin, un immense blond en costume cravate, se massait le coude, une expression de surprise peinte sur le visage. Une bouffée de colère monta aux joues de Mathilde.
— Vous ne pouvez pas faire attention ?
Elle ramassa la sacoche et son téléphone. Quand elle se redressa, elle vit qu’il l’observait, sans rien dire. Ses yeux d’un bleu turquoise surprenant glissèrent sur son badge. Il éclata alors d’un rire brusque qui la hérissa un peu plus.
— Pourquoi ce rire ? lança-t-elle d’un ton sec.
Il inclina vers elle sa haute taille. Elle tressaillit. L’homme en imposait avec ses épaules de déménageur. Un sourire ironique apparut sur ses lèvres.
— Si je vous en donnais la raison, vous me prendriez pour un fou.
Il plissa les paupières et ajouta :
— Docteur Morens.
Commenter  J’apprécie          00
— « Rends-moi mon téléphone avant de le réduire en poussière, siffla Alexian, et maîtrise-toi, bon sang ! Tu as failli me cramer la cervelle. »
Thomas vacilla et s’agrippa de toutes ses forces au poteau d’un réverbère. Bien malgré lui, ses doigts s’enfoncèrent dans le métal. Alexian l’attrapa par la manche, le poussa sur le côté et se concentra. Le réverbère recouvra son aspect habituel. Thomas blêmit. Il avait pris un risque inacceptable.
Commenter  J’apprécie          10
Les murs scintillèrent de toute part et disparurent. À leur place se
dressa devant elles la façade d’un palais hindou. Des effluves embaumant la cardamome et le safran s’échappaient d’une échoppe voisine. Pas n’importe quel palais hindou. Celui de son enfance, à Delhi.
— Nous sommes arrivées, claironna la petite fille à ses côtés. Un de tes souvenirs les plus importants.
Le sang de Mathilde se glaça dans ses veines. Elle eut un mouvement de recul, contrarié par Cité qui la tenait toujours fermement.
— Vous n’espérez pas me contraindre à revivre ça ?
L’enfant afficha un air candide.
— Que crois-tu que nous soyons venues faire en ce lieu ?
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : génétiqueVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (37) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4891 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..