AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Chris Claremont (171)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


X-Men - Intégrale, tome 27 : 1990 (II)

Je vais cantonner ma critique à la saga principale de ce livre : X-Tinction Agenda qui fait 9 épisodes.La deuxième saga n'est pas entière (2 histoires sur 4).

Commençons par les points positifs car cela sera rapide. Ils sont aux nombres de 2.

En premier L'idée de départ du scenario : Genosha le pays ou les mutants sont lobotomisés et utilisés pour la prospérité du pays veut se venger des X-Men.

En deux Les dessins de Jim Lee, ce point est à double tranchant car il fait ressortir la prestation indigente dans le meilleur des cas des autres dessinateurs. Certaines planches de Rob Liefield et de Jon Bogdanove sont dangereuses pour la santé, une courte exposition peut entrainer un décollement de rétine alors qu'une exposition prolongé risque d'occasionner l'apparition de cataracte. C'est moche, voir très moche...

Passons au scenario, l'idée de départ est plaisante le reste une catastrophe le comportement des personnages est tellement irrationnel pour ne pas dire débile que c'en est offensant. Morceaux choisies et malheureusement non exhaustif :

Tornade, plutôt que de combattre Genosha aux États-unis avec ces amis mutants( X-men et nouveaux mutants) préfère se faire capturer tout en sachant bine que ceux ci vont devoir venir la chercher et donc violer un état souverain.

Wolverine qui était sorti on ne peut plus mal en point de sa dernière visite de ce pays y retourne juste avec deux équipières ( Jubilé et Psylocke) sans se souvenir qu'il y a un mutant capable de supprimer les pouvoirs.

Cable qui fonce tête baisser sans aucune réflexion, seul cyclope semble avoir un semblant de plan

en fait tous ces personnages se comportent comme s'il ont conscience du naufrage littéraire dans lequel ils sont fourrés et veulent quitter ce calvaire par tous les moyens.

Pour finir je vous résume le trajet suivi par Ricto et Big Bang. Ils quittent la prison ou ils sont enfermé en laissant leur amis emprisonnés pour rejoindre l'ambassade des U.S.A. Plus tard changement de plan, ils décident de rejoindre les renforts qui débarquent. Re-changement ils partent dans la direction opposé pour ne pas amener les forces de l'ordre de Genosha vers les renforts. Une fois ceux ci capturés, ils décident de retourner à la prison pour délivrer tout ce beaux monde.

Un livre que je déconseille aux fans des mutants ainsi qu'aux novices, un livre à ne mettre dans aucune main.

Commenter  J’apprécie          21
X-Men - Intégrale, tome 27 : 1990 (II)

Malgré sa pléiade de « pointures » du comics, « X-men, l'intégrale 1990, tome 2 » est affreusement mauvais.



Le scénario initié par Claremont puis continué par Simonson est d'une grande faiblesse avec ses épuisantes répétitions de super héros se faisant tailler en pièces par un super méchant, Cameron Hodge en apparence invincible.



La multiplicité des personnages conduit inévitablement à une intrigue brouillonne et à la sous exploitation de certains d'entre eux comme la quasi totalité de Facteur X et Wolverine présent "parce que" populaire.



Au niveau graphisme c'est encore pire, seul Lee surnageant au dessus de la mêlée. Liefield déçoit, Bogdanove et Shoemaker n'ayant quant à eux clairement pas le niveau.



Une année 90 qui contribuera certainement à continuer à enterrer les X-men, avec le reboot raté de Facteur X et ces Nouveaux mutants incapables de décoller malgré l'arrivée quasi constante de nouveaux personnages.



Vous pouvez clairement passer votre chemin !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          60
X-Men - Intégrale, tome 28 : 1991 (I)

« X-men, l'intégrale, 1991, tome 1 » déploie des efforts considérables pour redynamiser une franchise tablant déjà sur son glorieux passé.



Les scénarios de Claremont sont plutot bons et le style graphique de Lee, très puissant (et sexy !) forment une bonne combinaison.



Mais difficile de crier au génie lorsqu'on ressort les histoires de complots Skrulls mixées avec les aventures spatiales des Shi'ar.



Grosse faiblesse également pour moi, la multiplication des personnages qui empêche de creuser véritablement l'aspect psychologique et apporte une grande confusion dans les intrigues, ainsi que dans les scènes de combat.



On peut comprendre la volonté de Claremont de renouveler les X-men en imposant Cable, mais ce personnage demeure des plus discrets sur l'étendue de l'intégrale.



Quant aux Nouveaux mutants, ils ne font que de la figuration...



Et quand on veut mélanger le présent et le futur en ajoutant en prime les 4 Fantastiques, Rachel Summers et Franklin Richards, la confusion monte encore de plusieurs crans...



Heureusement il reste Magnéto et la Terre sauvage pour l'aspect spectaculaire...



Les autres artistes s'en sortent honorablement à l'exception de Simonson et Bogdanove clairement en dessous.



Même si j'aurais adoré aimé cette intégrale pour les colossaux efforts dont elle a fait l'objet, je ne peux me montrer satisfait du résultat qui confirme l'errance de Claremont et de Marvel dans les années 90 !


Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          40
X-Men - Intégrale, tome 29 : 1991 (II)

Malgré ses hautes ambitions et la présence de Claremont et Byrne « X-men, l’intégrale 1991, tome 2 » ne parvient pas à ressusciter la magie des années 80.



En cause ? Des histoires emberlificotées, une profusion d’équipes entrelacées X-men, Facteur-X, X-Force, Hellions et même New Warriors se marchent sur les pieds dans des histoires confuses ou aucune personnalité forte n‘émerge…



Il y a certes le Roi d’ombre ou Proteus des ennemis de tout premier plan mais ses personnages ne sont pas non plus exploités à leur plein potentiel…



Lorsqu’en plus le style des dessinateurs changeant continuellement se montre moyen voir médiocre (Tom Raney, Terry Shoemaker), on peut alors parler de déclin pour ses X-men des années 90.



Et si le temps n’était pas venu de faire le ménage dans toutes ses équipes de mutants de seconde zone ?
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          50
X-Men - Intégrale, tome 3 : 1979

« X-men, l’intégrale, 1979 » est un très grand cru.



Graphiquement parlant, on peut avancer sans crainte que si Kirby correspondait à la période de la préhistoire, Cockrum à celle du Moyen-Age, Byrne correspond assurément à celle de la Renaissance avec des dessins d’une beauté, d’une classe et d’une finesse exceptionnelles.



Les scénario sont déjà fantastiques, car si l’affaire Moise Magnum n’a rien d’hors du commun (un brillant ingénieur rendu fou par le pouvoir qui prend en otage une nation), elle a pour conséquence le sacrifice du pouvoir du Hurleur qui traîne ensuite un terrible sentiment d’impuissance et d’inutilité pendant tout le reste de la série.



La Division Alpha est une équipe presque aussi sympathique et attachante que les X-men, Arcade tueur psychopathe et inventif à la Joker est un charismatique adversaire quand au face à face avec Proteus il est d’un niveau proprement exceptionnel, plongeant chacun des X-men dans de grands troubles psychologiques.



Outre ces merveilles on notera les premières passionnantes approches de séduction du Cerveau à l’encontre de Jean Grey, qui prenant l’apparence d’un magnifique gentilhomme, Jason Wyngarde, projette Jean dans un puissant monde d’illusions autour de l’époque du XVIII iéme siècle.



Approches d’autant plus cruelles que dans le même temps Cyclope se détache de Jean en sortant avec Coleen Wing.



En résumé « X-men, l’intégrale, 1979 » annonce déjà tout du chef d’œuvre à venir !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          40
X-Men - Intégrale, tome 3 : 1979

Avec cette première intégrale, nous sommes déjà, pourtant, à la seconde génération de X-men.

Les premiers superhéros de Charles Xavier sont partis pour la plupart et le scientifique télépathe et télékinésiste cherche de nouveaux prodiges pour son équipe. Nous faisons donc la connaissances des X-men les plus connus et qui ont fait les belles heures de la saga : Wolverine, Tornade, Raspoutine et Diablo qui sont accompagnés de quelques autres, moins fameux et qui tomberont vite dans l'oubli (il y en a même un qui ne reviendra pas...fait rare, en général, ils finissent toujours par réapparaitre).

Bref, j'ai lu ça sans déplaisir mais également sans passion. Je ne vais pas mentir, ça a vraiment vieilli. C'est bourré de clichés (assez grossiers), les dailogues sont soit très expéditifs soit très répétitifs, les personnages manquent de finesse...

C'est vraiment vintage...
Commenter  J’apprécie          70
X-Men - Intégrale, tome 3 : 1979

Du Japon au Canada, en passant par l'Ecosse, les X-men continuent leur voyage et affrontent de multiples dangers.



Encore une intégrale de très bonne qualité pour les scénarios et les dessins de la team Claremont-Byrne.



Les intrigues commencent à prendre forme... Mais que se passe-t-il autour de Jean Grey? Les X-men affrontent des ennemis puissants...



Seul bémol sur les plus vieilles éditions ; des pages où la couleur n'est pas toujours au rendez-vous... :/
Commenter  J’apprécie          20
X-Men - Intégrale, tome 30 : 1992 (I)

Malgré sa pléiade d’artistes top niveau, l‘intérêt « X-men, l’intégrale, 1992, tome 1» reste inégal.



Comme souvent, Magnéto est un ennemi sublime et pathétique dans sa fausse mort grandiose et même si Omega red se montre un adversaire aussi effrayant que redoutable, cette histoire trop complexe, chargée et emberlificotée peine à séduire.



Pour le reste on s’ennuie ferme avec Ghost rider dans une aventure au scénario faiblard peu mis en valeur avec le style graphique assez quelconque de Wagner, l’excentrique Mojo restant assez anecdotique.



Mais heureusement pour sauver le tout, surnage le style graphique génial de Jim Lee, figurant pour moi dans sur le podium de mes dessinateurs Marvel préférés juste derrière John Byrne et rien que pour cela, ces X-men athlétiques, sexy et pétant de forme valent pour moi le coup d’œil !



Ah cette délicieuse Psylocke…
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          40
X-Men - Intégrale, tome 4 : 1980

« X-men, l’intégrale 1980 » est pour moi un des sommets de la bande dessinée.



Le personnage central de cette tragédie est Jean Grey qui lutte contre un pouvoir sans limite capable de menacer l’univers.



Jean Grey est donc l’enjeu de la bataille avec le Club des Damnés, Jean Grey est également la raison pour laquelle les X-men acceptent, seuls et contre tous de lutter sur un monde extra terrestre pour la sauver.



Amitié, amour, sacrifice, mort, deuil, noblesse des sentiments et grandeur des personnages font vibrer le lecteur au rythme d’une saga au souffle purement héroïque.



Quand on ressort de cette saga on l’impression que les X-men sont des proches et on partage même la douleur cinglante de Cyclope devant la tombe de Jean.



Bien entendu la splendeur tragique et grandiose des dessins de Byrne sont pour beaucoup pour rendre poignants les scenario géniaux de Claremont.



Cerise sur le gâteau, l’épisode avec Wendigo, terrifiant de réalisme ne gâche rien à notre plaisir.



Si vous ne devez en lire qu’un album des « X-men »…il faut que ce soit celui ci.



Magique, inoubliable, insurpassable !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          50
X-Men - Intégrale, tome 4 : 1980

Ce volume reprend les numéros 129 à 140 des X Men et, par conséquent, contient le plus célèbre récit des enfants de l’atome, la saga du Phoenix Noir, fréquemment éditée et rééditée. L’intrigue poursuit et développe les éléments mis en place l’année précédente avec les machinations de Jason Wyndarge pour amener Jean Grey à rejoindre le Club des Damnés. Après avoir défait Proteus, les X men repèrent, via Cerebro, deux nouveaux mutants : il s’agit de la très jeune Kitty Pride et le chanteuse disco Dazzler. Deux équipes de X-Men sont envoyées pour tenter de les recruter pour le compte de Xavier. Wolverine, Tornade et Colossus prennent contact avec Kitty mais sont capturés par Emma Frost, alias La Reine Blanche, tandis que Phoenix, Cyclope et Diablo sont attaqués, dans la discothèque où se produit Dazzler, par des soldats en armure au service du Club des Damnés. Par la suite la personnalité de Jean Grey se voit submergée par l’entité du Phénix et détruit une planète entière, la conduisant à passer en jugement sous l’autorité de l’impératrice Shi’ar. Les X-Men vont exiger un duel avec la garde impériale pour la vie de Jean…Mais cette dernière, coupable d’un génocide cosmique, désire-t’elle être sauvée ?

Que dire de plus sur cette saga légendaire, laquelle continue encore, après 40 ans, a trusté les premières places des listes des « meilleurs épisodes des X-Men » ? Et même des « meilleurs comics » tout court. Ainsi, lors du 75ème anniversaire de la Maison des Idées, lorsque les fans eurent à voter pour choisir leurs 75 histoires préférées parmi les milliers publiées la saga du Phénix Noir termina cinquième !

Epique, dramatique, enlevée (en dépit d’une mise en place un brin longuette), magnifiée par des dessins très efficaces et quelques cases anthologiques, la saga n’a pas volé ses nombreuses louanges. Dommage que les innombrables résurrections ultérieures de Jean Grey ternissent aujourd’hui la réussite de ce monument du comics US. Alors bien sûr il y a la naïveté de l’ensemble (qui fera sourire les cyniques lecteurs d’aujourd’hui), les couleurs façon bad trip aux champi et les descriptions pesantes qui envahissent chaque case. C’est l’époque qui voulait ça. On fera avec ces défauts pour savourer l’intrigue en elle-même, mémorable et toujours pertinente.

L’épisode rétrospectif sur Cyclope (« Elegy ») complète cette intégrale et laisse la porte ouverte à un nouveau départ avec l’arrivée de Kitty Pride dans l’école du Professeur Xavier. Enfin on termine l’année avec deux épisodes corrects dans lesquels une partie des X-Men et de la Division Alpha partent combattre le redoutable Wendigo (précédemment rencontré par Wolverine). L’annual, voyant les mutants partir en enfer pour sauver Tornade et Nightcrawler avec l’aide du Docteur Strange s’avère, lui, aussi, une belle réussite.



En résumé une intégrale complètement indispensable par la seule présence de l’arc consacré à Phoenix même si le reste ne démérite pas non plus.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          53
X-Men - Intégrale, tome 4 : 1980

Retour au bercail pour les X-Men après de multiples péripéties dans les intégrales précédentes !

Un retour au calme bien éphémère...

Car cette intégrale va atteindre son paroxysme avec les épisodes autour de Phénix.



Que dire de cette période ! Arrivée de personnage clé (Kitty Pryde), le club des Damnés...

Incontournable...



La seconde partie de l'intégrale est moins importante ; besoin de se réinventer après un run de haut niveau qui aura durer plus de 3 ans !
Commenter  J’apprécie          20
X-Men - Intégrale, tome 5 : 1981

On s'était quitté sur une petite baisse de régime lors de l'intégrale précédente...

Mais on repart très fort avec un nouveau morceau d'anthologie, "Days of futur past". On suit les X-men dans le présent et dans ce qui pourrait être un de leur futur... Kitty prend la première place dans cette aventure ! Et on découvre un futur bien sombre avec des personnages qui nous sont connus ou pas encore (Rachel, Franklin...)



Le scénario des épisodes suivants restent de bonnes qualités pour la plupart. Les dessins ne sont malheureusement plus au niveau auquel on s'était habitué avec Byrne...
Commenter  J’apprécie          20
X-Men - Intégrale, tome 5 : 1981

Cette intégrale s’ouvre sur ce qui reste sans doute une saga les plus connue et célébrée des X-Men, “Days of future past”, adapté à l’écran de fort belle (quoique lointaine) manière. Nous sommes plongés dans une réalité future alternative où, suite à un l’assassinat politique par la Confrérie des Mauvais Mutants, les Etats-Unis sont devenus une dictature soumise aux redoutables robots Sentinelles. Tenant sur deux épisodes (aujourd’hui une telle intrigue donnerait certainement lieu à un crossover de dizaines de numéros), cela reste un classique absolu de Marvel en dépit de sa brièveté qui empêche tous les développements souhaités d’un tel récit.

La suite du recueil suit les destinées parallèles de Cyclope (qui a précédemment quitté l’équipe) et des X-Men menés par Tornade. Une équipe rapidement privée d’Angel opposé à la présence du trop violent Wolverine. Les intrigues vont ainsi se développer sur deux arcs principaux.

Dans le premier (« Kidnapped », « Murderworld » et « Rogue Storm ») les X-Men se confrontent à Victor Von Fatalis et à Arcane. Ils sont faits prisonniers et subissent diverses épreuves visant à tester leur intelligence tandis que Tornade, statufiée par Fatalis, se paie une crise de claustrophobie carabinée assortie d’un déchainement de ses pouvoirs.

L’autre arc se développe lentement, avec une apparition de L’Homme Chose (dans « Even in death ») et suit Cyclope (et une de ses amie) échoués sur une île qui s’avère le repère de Magneto. Ce-dernier, au cours du double épisode « I, Magneto » décide une nouvelle fois d’imposer la paix mondiale par la force mais les X-Men viennent à la rescousse de leur ancien chef aux yeux de braise. L’épisode aborde quelques dilemmes moraux de manière rudimentaire (Tornade doit elle tuer un Magneto désarmé, la fin justifie t’elle les moyens, Magneto a-t-il raison de vouloir sauver le monde à l’insu de son plein gré ?).

Le reste du recueil nous fait assister au retour du Club des Damnés (X Men minus one / the hellfire gambit) et propose un annual centré sur les Fantastic Four.

Par rapport à l’exceptionnel intégrale précédente, celle-ci marque un net recul. Les scénarios sont, en effet, beaucoup moins intéressants et innovants. Après un départ en fanfare avec « Days of future past » (qui justifie l’achat mais qui a été fréquemment réédité depuis) le reste manque de punch même si la confrontation entre Fatalis et les X-Men demeure plaisante.

Du coup les défauts apparaissent plus évidents et, quoique typiques de cette période des comics, ils sembleront sans doute rédhibitoires aux lecteurs d’aujourd’hui. Les couleurs flashy et les costumes assez ringards (mention à celui dont Magneto affuble inexplicablement Cyclope) paraissent désuets mais le plus problématique reste une narration infantile où chaque décision semble devoir être précédées d’un combat sans importance et sans conséquences. A cela s’ajoute des dialogues d’une grande lourdeur et souvent terriblement niais sans oublier des kilos d’explications redondantes qui reprennent simplement, sous format texte, le contenu des cases dessinées.

Heureusement, l’attachement que l’on porte aux personnages (le bourru Wolverine, l’espiègle Kitty qui craque pour le Russe musclé, l’émouvant Nightcrawler, l’ambigu Magneto), les dessins globalement très réussis et des intrigues au-dessus du tout-venant super-héroïque de l’époque compensent en partie les nombreux défauts et rendent, au final, cette lecture plaisante.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          60
X-Men - Intégrale, tome 5 : 1981

« X-men, l’intégrale 1981 » vaut surtout le détour par les derniers épisodes issus du tandem Claremont-Byrne, même si le spin off avec Cyclope et l’Homme Chose ne manque pas de saveur.



Comme conscient de ses propres insuffisances, Cockrum s’associe avec d’ autres dessinateurs comme Josef Rubinstein et Bob Wlace avant même de laisser la place à Jim Sherman, Bob Mc Leod, Rubinstein et Brent Anderson dans la dernière partie de l’intégrale mais cela ne suffit pas à recréer la magie de l’association Claremont-Byrne.



Néanmoins, Fatalis et Magneto constituent des « valeurs sures » de l’univers Marvel et on ne peut pas dire que ces épisodes soient ratés, ils manquent simplement d’imagination et de style !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          100
X-Men - Intégrale, tome 6 : 1982

Cette nouvelle intégrale des Etranges X Men (Uncanny X-Men 153 à 164) comprend, en guise de plat principal, la célèbre saga des Broods, typique de son époque et fortement influencée par les sagas cinématographiques de l’époque. En effet, il s’agit d’une sorte de space-opéra horrifique comprenant une touche de « Star Wars » et une grosse louche d’« Alien ». L’ensemble joue donc la carte du soap stellaire : Cyclope y retrouve son père, Corsaire, que l’on pensait décédé, devenu une sorte de pirate de l’espace au grand cœur façon Han Solo. Confronté aux méchants alien, Wolverine se montre partisan de l’extermination des extraterrestres mais le reste de l’équipe demeure fidèle au crédo « X men don’t kill » (ce qui s’avère un poil stupide pour le coup)

Si ces épisodes ont quelque peu vieilli ils restent très plaisants et demeurent fort sympathiques à lire. Parmi les bémols citons les couleurs criardes, les costumes un brin ridicules (la bande à Corsaire) et l’influence souvent trop prégnante du long-métrage de Scott (les Broods placent eux aussi des œufs dans les corps de leurs victimes transformées en « mère porteuse »). Cependant, la présence de Caroll Danvers, ex Miss Marvel devenue Binary, s’avère un petit « plus » appréciable qui égalise les forces en présence tant les Broods paraissent puissants.

Aujourd’hui, les nouveaux lecteurs prendront sans doute tout cela avec du recul en se disant que les comics ont beaucoup changés (en bien ou en pire, le débat reste ouvert) mais les anciens, nostalgiques des années Strange et des albums X Men grand format des années ’80 (BELASCO et LA SAGA DES BROODS), devraient apprécier ce voyage cosmique. Toutefois, ils devront attendre l’intégrale suivante pour en connaitre le dénouement.

A côté de cette saga principale, on redécouvre aussi l’épisode qui voit la jeune sœur de Colossus, Magyk, kidnappée aux Enfers et un affrontement plutôt plaisant (mais un peu anecdotique) entre Tornade et Dracula, à l’époque intronisé parmi les grands méchants de l’univers Marvel. Parmi les autres épisodes marquants citons un très réussi flashback qui confrontent Xavier et Magnéto.

En résumé, une Intégrale tout à fait satisfaisante qui se lit (ou se relit) avec bonheur.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          40
X-Men - Intégrale, tome 6 : 1982

Je n'avais lu aucun de ces épisodes durant ma jeunesse et pourtant...

j'ai failli abandonner en cours de route.

J'ai ressenti une certaine lassitude à la lecture des premiers épisodes de cette intégrale et puis...tout compte fait, je l'ai terminée et j'ai pu en apprécier certains côtés :

La "sauvagerie" de Wolverine qui détonne à côté de la bienveillance (et c'est un euphémisme) des autres membres de l'équipe, l'évocation de la rencontre du prof Xavier et du futur Magnéto, les péripéties de Carol Danvers...

Forcément, cette intégrale n'est pas exempte de défauts : il y a aussi du pénible et du moins bon, du redondant et du verbeux, c'est inégal mais c'est pas tout jeune, tout jeune non plus...

On peut lire à la rigueur.
Commenter  J’apprécie          60
X-Men - Intégrale, tome 6 : 1982

On retourne dans l'espace pour cette intégrale, avec notamment la saga des Broods (des monstres type Alien...) ; on voit les influences "spatiales" de l'époque.



Les dessins collent bien avec l'aventure qui nous est conté mais sont un peu vieillot à mon goût - je n'ai jamais été très fan de Dave Cockrum. Je ne suis pas fan non plus du passage de Bill Sienkewicz (qui fera du bien meilleur travail sur The New Mutants).



A noter la présence de Malicia, de Carole Danvers, des starjammers et l'arrivée de l'univers (sombre) des enfers de Belasco et d'Illyana qui sera un personnage important....
Commenter  J’apprécie          20
X-Men - Intégrale, tome 6 : 1982

Sentiments assez mitigés sur cette « X-men, l’intégrale, 1982 ».



On sent une très nette volonté des auteurs de créer une aventure de grande amplitude, un space opera cosmique impliquant des voyages spatiaux et des races extra terrestres.



Malheureusement cela ne prend pas, Deathbird, sorte de femmes oiseau est assez ridicule quand aux personnages des Broods, il sont pour moi trop copiés sur le « Alien » de Ridley Scott sorti exactement la même année.



On est donc pratiquement dans le plagiat pour moi…



La psychologie des personnages est assez peu fouillée et le récit n’est qu’une suite de folles cavalcades spatiales contre des ennemis aussi hideux que peu originaux.



J’ai en revanche trouvé originale l’idée de Sienkiewiscz de propulser les X-men dans des univers plus ténébreux et mystiques que d’habitude.



Son style plus sombre m’a également plus séduit que celui de Cockrum.



Je serai donc assez sévère avec cette « Saga des Broods » de 1982 qui pour moi manque cruellement de souffle et d'impact !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          40
X-Men - Intégrale, tome 6 : 1982

Grand fan des X Men, ayant picoré dans mon enfance les exemplaires trouvés au gré des braderies, je redécouvre avec plaisir l'ensemble de l'oeuvre via les intégrales. Ce travail de regroupement est très appréciables pour les connaisseurs, permettant de se réapproprier l'histoire dans sa continuité. La continuité est ici un peu mise à mal, les aventures dans l'espace étant entrecoupés de certains épisodes terrestres plus rares. Une discontinuité présente aussi au niveau des dessinateurs qui se ressent surtout sur les épisodes sur Dracula. J'ai été moins passionné par les intrigues spatiales, pourtant dessinées par l'habituel Dave Cockrum, que par les épisodes plus traditionnellement "terre à terre" dont certains sont de Bill Sinkiewicz. Le numéro le plus réussi est néanmoins celui de Septembre, évocation d'un évènement du passé du professeur Xavier. Bref, mes réticences sont sans doute dues à la difficulté pour les aficonados à bien apprécier la nouveauté pour leurs personnages favoris !
Commenter  J’apprécie          40
X-Men - Intégrale, tome 7 : 1983

L'année 83 des X Men est un bon cru. On clôture les aventures spatiales qui avaient je trouve tendance à compliquer inutilement les intrigues. La plupart des personnages ressortent transformés de cette épopée mais la confrontation de leur nouvelle personnalité ou de leurs nouveaux pouvoirs avec l'environnement terrestre est plus intéressante.



Les thèmes des épisodes tournent plus autour du côté humain des personnages, nous les rendant plus proches malgré leur côté mutant. En ce sens le dernier épisode me semble presque trop dénué de "fantastique" au moins dans la partie concernant Cyclope. Le risque de trop normaliser les X Men est de les rendre fades, mais cela n'arrive finalement que peu dans cet opus.



Les changements sont donc nombreux: mariages, changements de look, nouveaux groupes de mutants amis/ennemis, changement de bord de certains... le double numéro anniversaire des 20 ans des X Men est particulièrement réussi et bluffant, tant graphiquement qu'au niveau du scénario.



Bref, un beau rebond après une année 82 que j'ai personnellement trouvé plus fouillis.
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Chris Claremont (323)Voir plus

Quiz Voir plus

Lire, Ecrire ou Dormir ?

" .......... " avec ceux qu'on aime ( Gilles Leroy )

Lire
Ecrire
Dormir

14 questions
265 lecteurs ont répondu
Thèmes : lire , dormir , écrire , littératureCréer un quiz sur cet auteur

{* *}