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3.59/5 (sur 69 notes)

Nationalité : Allemagne
Biographie :

Christine Drews a fait des études de langue et littérature allemandes et de psychologie, tout en commençant à travailler pour plusieurs chaînes de télévision.
Aujourd'hui, elle écrit des scénarios pour le cinéma et des séries télévisées. Ennemie intime est son premier roman.

Source : www.franceloisirs.com
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Charlotte hocha la tête. Elle savait d'expérience que c'était effectivement les raisons les plus fréquentes pour lesquelles les jeunes femmes se prostituaient : un rêve de vie qui vole en éclat, les soucis financiers et un soi-disant ami qui vous suggérait que la prostitution, c'était la bonne solution. Elle ne se souvenait pas d'avoir rencontré pendant toutes ces années à la criminelle une seule prostituée qui ai choisi ce job parce qu'elle y trouvait du plaisir. C'était du baratin, rien de plus.
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"Incroyable le nombre de malades mentaux qui se baladent dans les rues par les temps qui courent ," soupira t-elle ...
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Elle avait longuement réfléchi à sa vengeance, imaginé toutes sortes de scénarios possibles, qu'elle rejetait tous les uns après les autres.
Et puis un soir, enfin, elle avait su ce qu'elle allait faire, ce qu'elle devait faire.
Il y avait trois ans maintenant, elle avait lu dans un journal le faire-part
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Au moment précis où elle se retournait, elle entendit une mélodie. Un son lointain, étouffé. Elle s'arrêta, pétrifiée.
Elle connaissait cet air-là, et elle savait très bien d'où il venait. D'un téléphone portable.
Elle devait l'avoir oublié dans la poche du cadavre.
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... la veuve éplorée se révèle parfois être une meurtrière pressée d’hériter.
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Elle détestait les affaires où la victime était un enfant. Peu importait qu’il s’agisse de mauvais traitements, d’un enlèvement ou à plus forte raison d’un meurtre – dès qu’un enfant était au cœur d’un délit, tous les gens impliqués étaient aux prises avec des émotions beaucoup plus fortes que dans les autres cas. Non seulement les parents et la famille, mais aussi les enquêteurs. En particulier les collègues qui avaient eux-mêmes des enfants avaient beaucoup de mal à faire leur travail avec la distance habituelle et l’objectivité requise.
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Et il n’y avait rien de pire que le regard déçu d’un enfant affamé qui s’est réjoui toute la journée à la perspective du hamburger qu’on lui a promis et doit finalement se contenter d’une soupe.
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Faire l’amour d’après le calendrier, puisqu’il faut bien appeler les choses par leur nom, donc l’amour planifié… franchement, chéri, ça me soûle. Depuis un an, on couche ensemble du douzième jour au dix-huitième jour de mon cycle, qu’on en ait envie ou pas. J’ai parfois l’impression d’être une vache qui doit se faire inséminer. J’ai tout simplement envie de faire l’amour de nouveau avec toi sans que tout tourne autour de l’ovulation et de la fécondation.
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Il n’y avait rien de plus terrible pour les parents que de n’avoir aucune certitude sur le sort de leur enfant. Si on le retrouvait mort, ils avaient au moins la possibilité de lui dire adieu, d’entamer un processus de deuil, et ainsi ils avaient une petite chance de pouvoir continuer à vivre, avec leur douleur. Mais quand un enfant disparaissait et que les parents ignoraient à jamais ce qui lui était arrivé… Ce devait être une torture sans fin.
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S’il n’avait jamais été un gros poisson, il s’était vite fait un nom dans le milieu grâce à sa ténacité et à sa loyauté. Il s’était spécialisé dans les services de transport et de coursier. Il s’était surtout agi d’argent et de stupéfiants. Il n’avait été ni un dealer ni un braqueur, non, jamais il n’avait donné dans des actions aussi répréhensibles. Il s’était contenté de faire passer des choses d’un point A à un point B. Comme tout bon transporteur. Il fallait bien distribuer aux revendeurs toute la cocaïne qui arrivait quotidiennement sur le marché de gros. Et puis, toutes les sommes drainées par les bordels et les centres de paris illégaux de la ville ne pouvaient pas rester éternellement cachées sous un matelas. Pour Antonio, le job était juteux. Cinq pour cent de la valeur des marchandises étaient pour sa poche. Jamais il n’avait gagné autant d’argent, et d’ailleurs, jamais plus il n’en gagnerait autant. À aucun moment il ne s’était toutefois considéré comme un délinquant, et c’était très important à ses yeux. Jamais il n’avait vendu de drogue, jamais il n’avait exploité des prostituées. Il s’en était tenu au transport de marchandises. Il ne s’était pas embarrassé de scrupules quelconques.
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