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Citations de Christoffer Carlsson (44)


Je suis dehors, sous un ciel nuageux, et je prends plusieurs inspirations profondes. Ma tête tourne et j'ai la nausée. J'ai du mal à respirer. Il y a tellement longtemps que je n'ai pas pensé à elle. Elle m'a parfois rendu visite, tel un fantôme. Certaines nuits.
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L'artiste tatoueur est l'équivalent du coiffeur du quartier de monsieur Tout-le-monde: sa profession l'amène à en savoir beaucoup sur les habitudes de ses clients.
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Justine se penche et je sens son souffle dans mon oreille :
- Cette maison fait à la fois ressortir le meilleur et le pire de chacun.
Puis je suis presque certain de sentir sa langue effleurer le lobe de mon oreille.
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Cela me fait un drôle d'effet d'être ici. Son odeur y flotte encore, comme si elle venait de quitter la pièce pour un instant et allait y revenir d'une seconde à l'autre. Une main invisible me comprime le coeur.
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Je ne suis pas très observateur, mais il est rare que des hommes fréquentent le centre d'hébergement. Ils ont d'autres endroits où aller. Les femmes, en revanche, n'ont pas beaucoup de choix en matière d'hébergement, puisque la plupart des centres refoulent les toxicomanes et les prostituées. Les femmes ont généralement le droit d'être l'une ou l'autre, mais pas les deux. Le problème, c'est que la plupart des femmes sont les deux. Chapmansgarden fait exception, ce qui signifie que beaucoup de femmes s'y réfugient. Il n'y a qu'une seule règle pour être autorisé à y entrer : ne pas porter d'arme. C'est une attitude généreuse.
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Le problème quand on essaie d'être invisible, c'est que l'effort que cela requiert est si manifeste qu'il devient criant.
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Les meilleurs jours sont ceux qu’on passe avec les personnes auxquelles on tient le plus. Tous les autres jours, on ne fait qu’attendre, en quelque sorte.
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Le monde des adultes est tellement superficiel.
Le but de la vie est d’avoir des buts.
L’objectif est d’avoir un objectif.
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Le monde est complètement transformé. Les sentiers et les routes qu'il a arpentés et où il a joué enfant n'existent plus. Il est perdu, mais continue à avancer en titubant. Aveugle, voilà ce qu'il a l'impression d'être. Il commence à avoir froid et ses sens sont émoussés. Il se sent fatigué et faible. Tout lui fait mal. Les racines d'arbres de la taille de maisons se dressent et dégagent une odeur désagréable.
La forêt s'entortille autour d'Isak, à moins que ce ne soit lui qui ait le vertige. Des branches acérées le fouettent et, sans s'en rendre compte, il pose le pied dans une énorme gueule qui s'est ouverte dans le sol.
Bizarre, se dit Isak.
Puis il tombe.
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Les gens ne changent pas, monsieur l'agent. Ils s'adaptent. (page 287 - Ombres noires)
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A mon réveil, il fait noir et j'ai la certitude que quelque chose est arrivé.
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Apprendre à connaître une autre personne prend du temps et, pire, apprendre à se connaître soi même prend encore plus longtemps.
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Je t’écris ceci pour te dire que tout ce que tu penses est vrai, mais pas nécessairement de la manière dont tu le penses. Si je le fais, c’est pour te raconter toute l’histoire.
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Je me souviens que je ne me suis jamais demandé pourquoi c'était comme ça ni pourquoi tout était comme c'était. Nous n'avons pas grandi en songeant à remettre en question l'ordre des choses. Nous avons grandi en sachant que personne ne nous donnerait quoi que ce soit si nous n'étions pas déterminés à le leur prendre.
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Dans le train de banlieue qui nous ramène ce soir-là, quelqu'un passe "I'm a firestarter, twisted firestarter" de Prodigy sur son gros lecteur portable, bien trop fort.
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Cette ville a quelque chose de particulier. Quelque chose dans la manière dont la serveuse d'espresso sourit au client bien habillé, mais à personne d'autre ; quelque chose dans les coups de coude qu'on encaisse dans le métro. Quelque chose dans notre habitude de toujours éviter de croiser les regards, histoire de ne pas nous voir les uns les autres.
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(Une blague)
Savez-vous qui était Erich Honecker ?
Le politicien de l'ancienne Allemagne de l'Est ?
Il était le leader politique de la RDA pendant les années 1970 et 1980. Un matin, Honecker est en train de faire ses exercices de gymnastique sur son balcon quand, soudain, le soleil s'adresse à lui : « bonjour, Monsieur Honecker ! » Ebahi, Honecker raconte l'incident à ses camarades, lors d'une réunion du bureau politique quelques heures plus tard. Il emmène quelques uns d'entre eux chez lui pendant la pause déjeuner et, alors qu'ils sont tous assemblés sur son balcon, le soleil lui lance de nouveau : « bonjour, Monsieur Honecker ! » Ils passent tout le reste de la journée dans un état de stupeur, incapables de parler d'autres choses que du miracle dont ils ont été témoins. Le soir venu, quand Honecker rentre à son domicile, le soleil est en train de glisser sous l'horizon, mais cette fois, il reste aussi muet qu'une tombe. "Soleil" crie Honecker, "tu m'as salué ce matin et au déjeuner, pourquoi gardes tu le silence ce soir ?" Bientôt, il entend un rire méprisant émanant du soleil et celui ci lui rétorque : "va te faire foutre, Honecker. Je suis passé à l'Ouest maintenant."
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Je traîne devant ta porte, comme je le faisais il y a un paquet d’années. Sauf que ce n’est pas ta porte, tu n’es pas ici. Tu n’es plus ici depuis longtemps. Je le sais parce que je te suis. Je suis seul ici. Et je ne suis même pas réellement ici. Tu ne me connais pas. Personne ne me connaît. Plus maintenant. Personne ne sait qui je suis.
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Il n'y a pas de catalyseur, juste des facteurs qui déclenchent des réactions en chaîne. Pas de réponse à pourquoi ? Il n'y a que des événements, et si on remonte assez loin dans le temps, tous deviennent un réseau inextricable et c'est peut être de cette manière, se dit à présent Christian, que nous devenons ce que nous devenons.
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Les gens se tirent dessus, se poignardent, se frappent, se rouent de coups de pied, se découpent, se noient et s'étranglent ; ils s'agressent à l'acide et se roulent dessus en voiture. Le résultat peut se révéler aussi discret qu'une intervention chirurgicale ou aussi barbare qu'une exécution médiévale.
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