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Critiques de Christophe Dabitch (158)
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Le passeur de lagunes

J'ai eu un peu de mal au début avec ce récit car le cadre de la Venise que l'on connaît n'est pas tout à fait le même. Certes, on va naviguer dans une lagune qui retient les habitants totalement prisonniers comme pour les protéger d'une immigration massive.



Il est question d'un adolescent à la recherche de son père mais également de passeurs d'immigrés dans cette cité lacustre. Cela ne semble pas trop correspondre avec la réalité si bien que l'on se demande si on n'est pas situé dans un futur pas si lointain où les villes seraient obligées de fermer leurs frontières face à une immigration devenue trop massive.



Pourtant, il n'y a aucun indice de la sorte ne serait-ce que dans la narration nous permettant une datation. Bref, c'est assez déroutant car on est loin de la vision que l'on se fait de la belle Venise.



Au fur et à mesure, j'ai apprécié cette lecture même si c'est parfois un peu trop long et plutôt sombre. L'auteur a pris son temps pour nous décrire une certaine situation où la mafia locale semble régner en maître sur le destin des différents personnages. On appréciera également les images à l'aquarelle ainsi que le décor presque semi-poétique de la lagune.



Au final, une œuvre qu'il convient de découvrir si on souhaite sortir des chemins battus. C'est une tout autre facette de Venise que voilà !

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Le passeur de lagunes

Paolo, un jeune adolescent, part à la recherche de son père, pêcheur, qui a disparu.

Au cœur de la lagune de Venise, il va croiser la route de passeurs de migrants, de clandestins, d'esclaves...

.

Le graphisme réalisé à l'aquarelle est superbe et apporte de la douceur à ce récit quelque peu triste et violent.
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Le passeur de lagunes

Comment peuvent se fondre aussi bien deux différentes manières de percevoir et raconter le monde ? Christophe n’a pas de doutes : à son avis, le secret est de « travailler avec la liberté de l’autre ». De cette façon de deux écritures - une en mots, l’autre en images - peut naître une troisième écriture, qui se cristallise dans les pages de la bande dessinée.
Lien : https://actualitte.com/artic..
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Le passeur de lagunes

Paolo accompagne son père Gabriele sur la lagune de Venise où tout le monde est un peu emprisonné. Les réfugiés y sont nombreux mais deviennent des esclaves par des organisations malfaisantes. Un jour Gabriele disparaît et son fils Paolo tente tout pour le retrouver.

Ce roman graphique a subit un traitement à l aquarelle pour la partie colorisation, et le résultat est plutôt satisfaisant voir même plus. L ambiance générale est due aussi à ces couleurs translucides et mélangées comme dans une lagune. Le choix de ce médium est plutôt pertinent car la majeur partie de l histoire se déroule sur l eau où à proximité et il y a ainsi une grande cohérence.

Le sujet des immigrés est rarement traité et on voit dans cet ouvrage un peu d humanité dans un contexte peu enclin à ça, avec de la violence, de la drogue et des mensonges.
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La ligne de fuite

Le sujet des poètes décadents et d'une odyssée à la recherche d'Arthur RIMBAUD est magnifié par le talent de Benjamin Flao. J'aime son trait, la façon dont il peine les expressions, les sentiments. La dernière partie de la bande dessinée renvoie à des images du golfe d'Aden, on y retrouve les couleurs de Kilalana song.
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Le passeur de lagunes

Coup de coeur des bibliothécaires



Les dessins m'ont plu, énormément ( à l'aquarelle ? dites-moi, les spécialistes SVP ).

L'histoire, sombre, un peu moins.

Bien sûr, Paolo, avec sa naïveté et sa recherche désespérée de son papa disparu soudainement, est attendrissant.

Mais Venise et sa lagune, c'est autre chose pour moi, quelque chose de beaucoup plus poétique.

Mes yeux se sont régalés. Pas mon coeur.
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Le passeur de lagunes

Club N°55 : BD sélectionnée ❤️

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Magnifique album à l'aquarelle qui nous fait découvrir les vrais habitants de Venise et de sa lagune, loin de la place Saint Marc et autres clichés touristiques.



Une histoire plutôt polar, très humaine où l'on suit Paolo, un gamin très attachant à la recherche de son père disparu... sûrement à cause d'activités louches.



Gilles

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Une belle réussite aussi bien formelle avec ces aquarelles superbes dans ces tons bleu-gris et orangés, quand dans un scenario captivant qui partant d'un jeune garçon réussit à couvrir des éléments historiques sur l'évolution de Venise ainsi que ses problèmes sociétaux contemporains.



C'est vraiment fait avec beaucoup d'intelligence et ça donne une BD touchante sur plusieurs dimensions.



Les premières pages de ces lagunes vides et difficilement navigables, rappelées par ces grandes aquarelles finales qui apporteront un peu de lumière dans cette histoire sombre, termineront d'émerveiller nos rétines.



Une très belle réussite.



J’espère déjà une adaptation cinématographique de Matteo Garrone !



Greg

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Le passeur de lagunes

Il a des qualités graphiques et il dégage une ambiance, ce récit.

Il faut le reconnaître.



Les qualités graphiques tiennent surtout aux effets d'aquarelle souvent réussis mettant en scène le mélange de la terre, du ciel et de l'eau dans les lagunes vénitiennes, de jour comme de nuit.

Mais ces qualités tiennent moins au traitement des figures humaines et aux expressions des visages, assez schématiques et manquant un peu de nuance à mon goût.



L'ambiance quant à elle est celle des secrets, des trafics qu'il faut taire aux enfants voire aux adultes, une ambiance de mystère, de marginalité vaguement mafieuse.

On n'est pas en Italie pour rien.

On n'est pas non plus dans la Venise des touristes, la Venise des canaux pittoresques et des gondoliers, la Venise du bling bling et du carnaval...



C'est donc une imagerie un peu surprenante de Venise qui s'impose, mais tout est assez confus, imprécis, comme juste évoqué.



Ça fait qu'au total j'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit et que même dedans, je suis resté un peu à distance.



Satisfecit, sans plus mais pas moins. Ou vice versa, comme on veut...
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Le passeur de lagunes

Christophe Dabitch, associé à l'illustrateur Piero Macola, propose un roman graphique à caractère policier, sous fond de trafic de drogues. L'immigration clandestine et ses problèmes est également présente.



L'ombre de la mafia, évoquée par le terme de Organisation, s'affiche d'une manière omniprésente en s'ingéniant, par n'importe quel moyen d'asseoir ses tentacules là où elle se trouve. Et gare à ceux et celles qui ne filent pas droit.



Il s'agit surtout d'une chronique désabusée loin de la Venise des cartes postales dans laquelle les personnages, issus des quartiers populaires. et/ou de l'immigration, tentent de survivre comme ils peuvent, et, surtout de s'éloigner des griffes de la Mafia.



Les aquarelles de Piero Macola plongent le lecteur dans une Venise, et plus particulièrement sur l'île de la Giudecca, sombre, angoissante et oppressante. Les personnages, même si ils se situent de l'autre côté de la barrière, sont attachants et sympathiques au possible. En effet, ils essayent de survivre et de se sortir d'une situation précaire afin de tenter rejoindre un avenir plus lumineux que celui qu'ils connaissent actuellement.

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Le passeur de lagunes

Bien loin des clichés pour touristes se dissimule à Venise un monde plus sombre, plus âpre où se mêlent des trafics de drogue illicite et la mafia.

A peine entré dans l’adolescence, Paolo voit son monde se durcir alors que son père disparait mystérieusement et que son grand-père s’enfonce dans le grand âge.

Parti à la recherche du disparu, il découvre alors les recoins les plus obscurs et dangereux de la lagune.

De cette quête initiatique doublée d’une découverte du monde de magouilles les plus sordides, Piero Macola dessine des aquarelles d’une beauté noire et rare d’où émerge de-ci de-là une lumière d’espoir. A la fois polar et récit intime, cet album est époustouflant tant sur la forme que sur le fond.

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Le passeur de lagunes

Voir Venise... en eaux troubles..Paolo s'inquiète , son père devait revenir vite... avant de prévenir les autorités, il croise et fréquente la pègre locale : des dealers, des clandestins, des passeurs jusqu à ce qu'il apprenne la véritable activité de son père disparu dans le sfumato qui enveloppe la lagune...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le passeur de lagunes

Venise aquarellée, c’est toujours magique !

Une dilution des couleurs de la lagune permet à Piero Macola de créer une ambiance brumeuse, fantomatique qui parle parfois sans le texte.



Pourtant, on s’éloigne des clichés avec le scénario de Christophe Dabitch qui nous emmène dans la Venise des bas-fonds, celle du trafic de drogue et des passeurs d’immigrés.

Le contraste entre l’image et le récit fait de ce roman graphique un moment vénitien suspendu.

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Jeronimus, tome 1 : Un homme neuf

Tout d’abord, en ce qui concerne l’action, la bande dessinée se concentre davantage sur la psychologie des personnages et sur l’histoire elle-même plutôt que sur les scènes d’action.La bande dessinée est assez dense en termes de texte.Les illustrations de Jean-Denis Pendanx sont loin de me plaire. Donc dans l'ensemble, le tome 1 ne m'a pas convaincu.
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Le passeur de lagunes

Une couverture qui interpelle, un titre qui évoque la Sérénissime, une quatrième de couverture qui donne envie d'ouvrir le livre. C'est ainsi que le Passeur des Lagunes s'est imposé à moi. Il y a des livres comme cela que vous n'attendez pas et qui deviennent évidents. Sans faire une mauvaise parodie, la tentation de Venise a été incontournable.





J'avais déjà une expérience de lecture sur Venise à travers Hugo Pratt pour la BD et Dona Léone pour la littérature policière. J'avais flashé sur le travelbook de Jiro Taniguchi. Et là j'ai découvert une autre partie de Venise, une Venise secrète, peut-être celle des Vénitiens.



D'entrée les auteurs évoquent l'Organisation qui contrôle Venise. Nous découvrons la lagune. Le père de Paolo fait découvrir les secrets oubliés de la lagune à son fils. Il lui demande aussi de faire des observations pour lui. Mais le père de Paolo disparaît et son fils le recherche.



Les recherches de Paolo vont nous mener au cœur de Venise et de la vie des vénitiens. Nous découvrons aussi la vie de Paolo et de son groupe d'amis. Ils sont tombés dans des combines et trafiquent en lien avec l'organisation mais il va s'avérer que cela peut-être dangereux, l'organisation pouvant se montrer sans pitié. Ahmad, l'ami de Paolo, le découvrant à ses dépens.



La lagune est propice aux trafics mais aussi à dissimuler des autres vies, la vie de ceux qui veulent être oubliés de Venise. La lagune est divisée en lagunes et on peut circuler d'îles en îles mais pour cela il faut connaître les pièges et les secrets des lagunes. La lagune permet aussi de cacher des réfugiés qui sont dans l'attente de passer ailleurs en Europe.



L'histoire de la lagune ou des lagunes, c'est une histoire et une tradition de passeurs. Dans la famille de Paolo a toujours été dans la culture du passage des traditions. Tradition de la connaissance des lagunes et de la circulation au sein de celles-ci, circulation si différente de celle sur les canaux traditionnels de la ville des Doges. Le grand-père a formé le père et celui-ci a formé Paolo et lui a laissé les carnets reprenant tous les parcours à connaître. Ce sont des taiseux qui ont du mal à dire les choses, à se dire les choses. Paolo sera aussi un passeur pour son grand-père puisqu'il va favoriser le dernier voyage de celui-ci, il va lui permettre de passer.



On découvrira aussi que le père de Paolo s'était racheté une conduite en favorisant le passage des réfugiés.



Ce roman graphique est un autre moyen pour parler de Venise qui reste en arrière plan. Les auteurs nous font circuler sur la lagune, c'est une autre vision. Les couleurs sont grises, les décors sont parfois un peu sordides, c'est l'envers du décor loin de la Venise des touristes même si les auteurs nous montrent au hasard des cases des bateaux de croisière. Les décors, les couleurs sont oppressants, le soleil est absent, sauf dans les dernières cases où Paolo semble partir vers la lumière.



C'est une histoire complexe qui montre la complexité de la Venise des lagunes. On est très loin de la ville du Carnaval, du Pont des Soupirs ou de la place Saint Marc mais on est très près d'une autre Venise, celle de personnes qui cherchent à survivre et à faire vivre les traditions.



C'est une belle émotion de lecture qui donne une envie de retourner à Venise et de sortir des sentiers battus, des canaux connus pour aller au plus près de la Venise profonde et de ses habitants.















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Le passeur de lagunes

C’est à Venise, que Christophe Dabitch a trouvé la source d’inspiration de son histoire, et plus précisément dans sa lagune que le dessinateur italien Piero Macola lui a fait explorer dans tous ses recoins. Et cela donne le Passeur de lagunes, où le jeune Pablo, qui accompagne souvent son père pêcheur, a lui aussi des envies d’ailleurs, même s’il peut compter sur sa bande de copains pour passer le temps et tromper l’ennui, en traficotant un peu, beaucoup, de ce nouvel opium du peuple, la Rose, aux vertus rares, puisqu’elle effacerait les mauvais souvenirs… Mais bientôt le père de Pablo disparaît, et pas question de filer voir la police pour le signaler : autant mener sa propre enquête, même si elle va révéler des secrets… Au delà du drame familial qui se joue pour Pablo, ce sont des destinées entières qui sont évoquées dans cet album, dont le titre donne évidemment la piste : celles et ceux qui veulent fuir ici sont aussi les clandestins, et la Cité des Ponts un point de passage obligé. Et c’est justement dans ce méandre que constitue la lagune que les hommes se perdent, ou se trouvent piégés, de l’intérieur ou de l’extérieur, car l’ouverture sur la mer, et la liberté qui va avec, a disparu avec le temps … « Quand ils ont fermé les frontières, les digues sont devenus des murs », affirme son grand-père à Pablo. Le monde change, les certitudes d’hier vacillent, c’est aussi le sens de ce récit initiatique subtil et sensible. Et au fil des pages, les superbes aquarelles de Piero Macola viennent nous rappeler que la nature peut être douce et cruelle à la fois, alliée ou adversaire, et qu’elle peut emmener, pour celui qui prend son temps, ailleurs. Cet album est à lire et relire, tant il donne à méditer, contempler. Et s’évader.
Lien : https://bedepolar.blogspot.c..
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Le passeur de lagunes

Venise a [...] son envers du décor, et celui-ci n’est guère enchanteur pour Christophe Dabitch et Piero Macola.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Le passeur de lagunes

"Le passeur de lagunes" est une métaphore dystopique, sans illusions, des rêves perdus de l’adolescence. À lire...
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Le passeur de lagunes

Lorsque Paolo se lève ce matin-là, il ne comprend pas pourquoi son père n'est pas là. Ses appels téléphoniques restent sans réponse... Et d'autres semblent également le rechercher avec insistance. Il semble bien que Gabriele Vaccari ait disparu.



Venise, ses lagunes, ses monuments... C'est l'envers du décor que nous invite à découvrir Christophe Dabitch dans ce polar initiatique. En cherchant son père, Paolo va mettre à jour ce qu'on ne voit pas, ce qu'on ne montre pas, les secrets de la cité lacustre: la drogue, la mafia, les migrants...



Un Venise que connaît bien Piero Macola et qu'il représente à merveille avec ses aquarelles sublimes. Des dessins qui souvent se passent de mots, imposent le silence et un rythme lancinant et profond tout en sublimant la grisaille de l'hiver vénitien.



Le passeur de lagunes, est un récit noir émouvant porté par la poésie des dessins de Piero Macola. Il laisse une empreinte durable et forte, incontestablement un coup de cœur pour moi !
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Le passeur de lagunes

Polar en forme de sombre balade vénitienne, « Le Passeur de lagunes » est avant tout un magnifique récit initiatique, plein de silences et de fureur.
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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Le passeur de lagunes

Si le rythme aurait pu être plus nerveux par moment, le choix d’un polar « au long cours » semble parfaitement assumé par les auteurs, préférant creuser avec subtilité et équilibre les thématiques politiques et les affres personnelles du jeune héros.
Lien : http://www.bodoi.info/le-pas..
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