AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Jeronimus tome 1 sur 3
EAN : 9782754801850
80 pages
Futuropolis (02/04/2008)
3.61/5   33 notes
Résumé :

Après le très remarqué Abdallahi, Christophe Dabitch et Jean-Denis Pendanx reviennent avec un nouveau triptyque historique, Jeronimus, qui raconte le drame du Batavia, navire amiral de la Compagnie des Indes hollandaise au 17e.Un drame resté célèbre en Hollande et en Australie. Une narration dense et passionnante. des planches de peintures évocatrices et flamboyantes.29 octobre 1628, le Batavia quitte le port d'Amsterdam... >Voir plus
Que lire après Jeronimus, tome 1 : Un homme neufVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
C'est peut être pas la vraie de vraie
la Java des néerlandais
Oui mais c'est elle qui me plait...

De loin je préfère la Transe sans danse
celle qui ensorcelle, de sa plume dense
histoire vraie au zinc du comptoir des indes, celle d'un navire
la fin du Batavia, c'est lui qui à la fin chavire.

Histoire vraie 3 tomes d'un apothicaire en plein délire
Ne vous déplaise , je vous invite à le lire ...
Commenter  J’apprécie          703
Voilà une histoire vraie de mutinerie qui nous est conté et dont j'ignorais jusqu'ici l'existence. Pourtant, ce fut l'un des plus terribles drames ayant secoué la fameuse compagnie des Indes Orientales au XVIIème siècle. On suit ici le parcours de l'un des hommes clés de cette tragédie: un certain apothicaire du nom de Jéronimus qui va fuir sa propre ruine et découvrir une autre de ces facettes en décidant de tirer profit des situations rencontrées.

Le dessin fait dans l'impressionnisme. D'ordinaire, je trouve cela très beau. Ici, j'ai eu de la peine pour reconnaître les traits des personnages. L'imprécision graphique m'ennuie toujours quand je parcours une histoire...

Je dois cependant reconnaître que les couleurs sont très belles et procurent un véritable cachet à ce récit ancré dans une réalité historique. On a l'impression de rentrer dans des tableaux de maître et découvrir la vie de ces hollandais qui partaient à la conquête du monde en inventant le capitalisme. le choix des cadrages est également judicieux. Bref, un excellent travail. Les couvertures peuvent déjà en témoigner par leur beauté graphique.

Par ailleurs, il y a une narration un peu inhabituelle qui nous plonge dans une certaine gravité. On ne s'attachera pas facilement au héros à cause de cette distanciation. le premier tome fait 80 pages. Il ne se passe pourtant pas grand chose. Tout sera un peu précipité dans la seconde partie beaucoup plus riche en action. On pourrait penser que ce déséquilibre nuit un peu à l'ensemble mais ce n'est pas le cas. Il est clair que les auteurs ont pris leur temps pour installer leurs personnages et leurs psychologies propres ce qui n'est pas entièrement pour nous déplaire.

Le navire « le Batavia » semble être un personnage à part entière. Son destin va l'amener à s'échouer sur un récif situé à 80Km des terres australiennes encore vierges. Bref, un périple de 24000 kilomètres: le bout du monde pour cette époque.
Commenter  J’apprécie          40
Voici une lecture du hasard.
Je ne savais pas qui était Jeronimus, et même à la fin de ce premier tome, je n'en savais pas beaucoup plus sur sa "notoriété".
C'est une lecture très lente, avec très peu de dialogue, très peu d'action, et ÉNORMÉMENT de textes descriptifs : sur des dessins grandioses, de véritables petites peintures à la manière de maître flamands (?)
Donc c'était un plaisir pour les yeux, et c'est la seule chose qui m'a poussé à tourner les pages.
C'est un livre que j'aimerais garder, mais uniquement pour les images.... mais il va falloir le rendre à la médiathèque.
Commenter  J’apprécie          90
Je me souviens d'une exposition flamboyante au Rijksmuseum d'Amsterdam, consacrée aux grands peintres du Siècle d'Or, le moment où la Hollande a embrassé le monde. Temps de découvertes, de colonisations, d'humanisme et de création, la Hollande était déjà la patrie des esprits libres depuis la Réforme. C'est de Hollande que part le Batavia, dont Jeronimus nous invite à retracer le voyage. C'est la Hollande aussi que fuit Jeronimus Cornelisz, héros éponyme de cette série. Son histoire explore avec force les grands desseins d'un temps qui fit le monde, mais aussi les ressorts d'une société complexe, de préjugés et d'ordre, malgré les apparences. le récit tout à fait captivant est admirablement servi par les illustrations, assez proches des peintures de ce temps. Il y a du Rembrandt dans les ombres, du Frans Hals dans les visages torturés.
Commenter  J’apprécie          60
Grosse déception! Ce roman graphique/historique était une belle occasion de découvrir un personnage mythique Jeronimus Cornelisz et de m'imprégner d'un des récits les plus effroyables de l'histoire maritime tout en assimilant une part d'histoire des Pays Bas que j'apprécie tant.
Mais l'alchimie entre les parties historique/contextuelles et les planches ne s'est pas faite. Les dessins aux traits grossiers à la façon des impressionnistes, les planches parfois dépourvues entièrement de bulles et comme déposées là par simple nécessité d'illustration ne m'ont pas séduite.
Il m'a fallu attendre les 50 première pas pour trouvé un petit intérêt et de la cohésion entre ces facteurs, un peu tard. J'espérais au moins que cette ouvrage se ponctue par le naufrage mais non... Bref J'avais aussi emprunté la deuxième partie pour laquelle je vais m'abstenir.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il semble que Jeronimus et sa femme étaient ménonnites, ou anabaptistes, du nom d'un mouvement radical de la Réforme protestante. Apparus en Suisse, les anabaptistes souhaitaient instituer des cercles de croyants comme au temps de Jésus, en séparant l'Eglise de l'Etat et en créant des communautés de biens.
Ils se disaient anabaptistes car ils défendaient l'idée d'un baptême à l'âge adulte, une fois le choix religieux approfondi. Ces pacifistes déclarés voulaient créer une communauté sociale d'amour.
Mais en 1532, un groupe anabaptiste et millénariste se retrancha dans la ville de Münster en la décrétant "Nouvelle Jérusalem". Ils y attendirent le retour de l'Apocalypse, instituèrent la communauté de biens et la polygamie. Ils étaient environ 7 000, ils furent presque tous torturés et tués.
D'où dans la tolérante Amsterdam, la mauvaise réputation d'hérétiques des anabaptistes. Ils menacent l'équilibre trouvé. Sans que l'on sache ce qu'il en retient, il est sûr que ce courant de pensée ambivalent traverse Jeronimus.

p19
Commenter  J’apprécie          150
- Je parle d'une quête spirituelle, d'un idéal. Quand Dieu est à ce point dans notre coeur, les lois des hommes apparaissent dans toute leur superficialité, on les dépasse. N'est-ce pas votre but, Pasteur, d'atteindre les lois supérieures ?
- Si d'une certaine....mais cela ne nous met pas pour autant au-dessus des lois...
- Et si les lois sont stupides ?
- Vous trouvez les lois de notre Hollande stupides, Cornelisz ?
- Je n'ai pas dit cela. C'est une hypothèse. Jésus a bien trouvé les lois de son temps stupides....
[...] Chaque homme doit se révéler à lui-même, il doit créer les conditions de sa propre révélation.

p59
Commenter  J’apprécie          203
Quand on a le sentiment de jouer un rôle, on entre facilement dans le mensonge. Ainsi Jeronimus s'invente peu à peu dans le voyage. Il a menti à Lucretia, il ment maintenant au commandeur. Il ment aussi à Ariaen en le flattant. Si les autres le croient, il devient bien le nouveau Jeronimus, sans encore savoir où cela l'entraînera.

p75
Commenter  J’apprécie          170
Dans un court récit où il dit sa fascination pour cette histoire, "les naufragés du Batatvia", l'écrivain Simon Leys soutient que l'on ne pourrait inventer une fiction mieux ficelée que cet enchaînement dramatique et réel.
Commenter  J’apprécie          70
N'accuse point la mer à ton second naufrage.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Christophe Dabitch (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christophe Dabitch
Désormais parisien, l'italien Piero Macola publie chez Futuropolis des one shots contemporains profondément humains. Ses chroniques sociales gagnent en tension en frayant légèrement avec le thriller et focalisent sur les laissés-pour compte, les désoeuvrés ou les migrants en évitant les pathétiques lieux communs populistes. Ces sujets demeurent plus que jamais d'actualité. Nous l'avons rencontré à l'époque des "Nuisibles", mais nous vous conseillons "le Passeur de lagunes", scénarisé par l'excellent Christophe Dabitch, qu'il dessine à l'aide d'une technique mélangeant l'aquarelle et les crayons de couleur.
+ Lire la suite
autres livres classés : pays-basVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (57) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..