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3.25/5 (sur 8 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Longmeadow , 1978
Biographie :

Né à Longmeadow dans l’Ouest du Massachusetts en 1978, où il a passé la majeure partie de sa vie, Christopher Boucher fait des études de scénographie et d’anglais, avant de devenir journaliste et d’enseigner en ateliers d’écriture.

Il conduit, lorsqu’elle veut bien démarrer, à Northampton, Massachussetts, une Coccinelle de 1971. Il joue du banjo dans un groupe de musique bluegrass.
"Comment élever votre Volkswagen" est son premier roman.

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
L’Amour se mesure sur la Jauge Vingt – plus exactement, la pression d’amour (PA) dans les alentours. Il est normal que la jauge indique un résultat entre dix et vingt pour cent. Mais si elle descend en dessous de quatre pour cent, alors vous avez peut-être un problème – la VW peut devenir triste, ralentir ou même s’arrêter complètement. Si ça arrive, il vous faut immédiatement trouver / écrire une histoire capable de le convaincre qu’il reste plus d’amour, d’attention, ou de compassion dans les alentours qu’il ne le pense. Je ne peux pas dire le nombre de fois où nous avons eu ce problème – combien de trajets ont été interrompus parce que j’ai dû me diriger vers la ville la plus proche pour voir si je ne pouvais pas trouver quelques exemples de gentillesse. Parfois il n’y avait rien à sortir et alors je devais m’asseoir et essayer d’écrire quelque chose – taper dans le livre de propulsion, imprimer la feuille, la charger manuellement. Je ne crois pas que cette approche ait déjà réellement augmenté la PA, mais je ne voyais tout simplement pas quoi faire d’autre."
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Ce printemps-là, mon frère fut emporté par le Colorado.Je suis rentré chez moi à Longmeadow (une pièce de monnaie retirée de la circulation, oubliée), et mes parents m'ont appris la nouvelle. J'ai passé le pas de la porte ; ils étaient là, debout.
“Le Colorado veut Bryan” a dit l'Autre Côté de Ma Mère.
“Ils sont ‘amoureux’” a dit Un Côté de Ma Mère.
“Attends une seconde” dis-je. “L'‘État du Colorado ?”
Le Souvenir de Mon Père, assis près de la fenêtre, acquiesça. Sur la pelouse, à travers la vitre, j'apercevais une meute de cerfs en train de se chuchoter des choses à l'oreille. “‘Colororado’ ?” murmura un des cerfs, et un autre acquiesça.
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Même après qu’on m’a annoncé la mort de mon Père, je pensais (et je le pense toujours !) être capable de tout réparer – je pensais qu’en mettant suffisamment de kilomètres au compteur de VW, et qu’en continuant à lui raconter des histoires, malgré les culs-de-sac et les pannes, je pourrais annuler la terrible histoire d’arbre qui débute cette version du récit. Je pensais pouvoir écrire ce qu’il fallait, pouvoir accéder à un meilleur endroit qu’ici, un nouveau Northampton – avec des montagnes renforcées, des préservatifs solides, des feuilles dignes de confiance. J’ai entendu parler, j’ai lu des choses, sur ces autres dimensions, ces autres mondes. Parfois je peux même les entendre. Mais je n’ai jamais vraiment l’impression de pouvoir les atteindre.
Non que je puisse l’espérer avec une propulsion pareille, incomplète (car j’ai été forcé de vendre plusieurs histoires et procédures contre du chronoseille), pleine de trois. Bien sûr, le livre démarre, il s’allume ; ses ventilateurs vrombissent et son livre-moteur crisse. Mais certaines pages sont entièrement vides ; d’autres ne tiennent qu’à un fil. La transmission du livre est aussi flinguée, alors ne soyez pas surpris si le livre passe d’une version à l’autre pendant la lecture. Enfin, comme le thermostat est dékraqué, vous pouvez vous attendre à de brusques changements de température – les pages peuvent refroidir, ou il peut se mettre à neiger entre deux paragraphes, ou bien, au détour d’une page, vous pourrez être frappé au visage par une pluie battante, ou par d’aveuglants rayons de soleil.
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Un dimanche matin de l’été 2003, un Arbre à Infarctus attaqua mon Père alors qu’il était assis à notre table préférée de la Ferme d’Atkin à Amherst, Massachusetts (en tout cas, aussi longtemps qu’on s’en souvienne, c’est là que la ferme avait toujours été garée). J’avais vingt-sept ans à l’époque. Journaliste montouillant, j’aidais mon Père à gérer la vieille maison victorienne transformée en appartements qu’il possédait à Northampton. Je m’étais essayé comme livroteur quelques années auparavant, mais il n’est pas vraiment nécessaire d’en parler ici ; pour faire court, j’avais essayé, je m’étais fichu une bonne frayeur et j’avais arrêté. Pendant des années, mon Père et moi nous retrouvions tous les dimanches à Atkin pour nos sessions complaintes du dimanche matin ou, comme mon Père les appelait, nos "Réunions Bloc-Notes du Dimanche" – le seul moment de la semaine où nous pouvions nous retrouver assis autour d’un café et d’un petit-déjeuner et nous raconter ce que nous ne disions à personne d’autre – des conneries, faire des projets, relier le présent au passé. On apportait des listes de sujets à traiter ; je rangeais les miens dans ma propulsion, mon Père notait les siens sur des vieilles enveloppes et des bouts de papier fixés sur un bloc-notes qu’il avait trouvé à la décharge municipale.
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J'adore la Modification de la Route 2 et le Punch à la Mangue de la Route 5 (bien sûr, je suis aussi très content quand je découvre de nouvelles mélodies), mais ma route préférée dans tout l'ouest du Masschussetts, c'est la Route 47 - surtout le segment entre Hadley et Montague. Une fois sortie de la 9, il n'y a plus quun feu rouge ; le reste de la route est sinueux et rapide, plein de surprises des deux côtés : des parcelles de terres radieuses, des cimetières, le fleuve Connecticut, des animaux que vous n'avez encore peut-être jamais vus. Une fois, j'ai vu un animal qui ressemblait à un cheval avec une harpe comme arrière-train, broutant tranquillement dans une des prairies. Une autre fois, j'ai vu une vache conduisant une tondeuse, un walkman sur les oreilles et un gobelet en plastique à la main. (Page 29)
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Les VégéBagnoles étaient des véhicules construits à partir de tomates, piments, concombres ou aubergines génétiquement modifiés et arrosés jusqu’à ce qu’ils mesurent 2 mètres de haut, avec un moteur naturel fait de pépins. Elles roulaient bien et étaient alimentées par la pluie et le soleil. Leur seul inconvénient était qu’elles ne duraient que six mois, peu importe la qualité de l’entretien et du traitement. Alors, leurs portes ne fermaient plus, les pneus devenaient mous et blettes, le toit commençait à devenir marron, et il vous fallait dire au revoir à votre VégéBagnole et payer un AutoGriculteur pour qu’il aille dans son champ de voitures vous en choisir une nouvelle
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