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Critiques de Christopher Yost (53)
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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie parue en 2012, et constitue un épilogue à Avengers Vs. X-Men (en abrégé AvX) qu'il vaut donc mieux avoir lu avant. Tous les scénarios sont de Kieron Gillen. L'épisode 1 est dessiné et encré par Tom Raney. Le 2 est dessiné par Steve Kurth et encré par Allen Martinez. Le 3 est dessiné par Scot Eaton et encré par Andrew Henessy. Le 4 est dessiné par Mark Brooks et encré par Andrew Henessy. Le 5 est dessiné et encré par Gabriel Hernandez Walta.



Logan a décidé d'emmener les élèves de l'école Jean Grey (inaugurée dans Wolverine & the X-Men 1) au Wakanda pour aider la population. T'Challah lui refuse l'autorisation de se poser. Scott Summers est détenu dans une prison gérée par une entreprise privée, avec d'autres détenus ordinaires (à la fois de par les crimes ou délits commis, et par le fait qu'il s'agit d'homo sapiens, et pas de mutants). Hope Summers prend congé des Avengers. Steve Rogers essaye de convaincre Logan d'aller parler à Scott Summers pour que ce dernier indique où se trouvent les autres membres de l'équipe Extermination (constituée dans Uncanny X-Men 1). Abigail Brand (responsable de l'organisation SWORD) se défie des Avengers et des X-Men, pensant que l'un d'eux renseigne Summers, en sous-main. Dans la clandestinité, d'autres mutants de premier plan s'intéresse au sort de Cyclops.



Du fait de l'ampleur des événements survenus pendant AvX, les responsables éditoriaux ont estimé qu'il fallait une série de transition "AvX consequences" pour que les relances des séries dans le cadre de Marvel NOW! puissent démarrer dans le vif du sujet sans avoir à gérer cette transition, ou à la répéter dans chaque nouvelle série. Il revient à Kieron Gillen de mettre en musique cette lettre de mission peu excitante.



Le premier épisode laisse supposer qu'à nouveau Kieron Gillen s'accommode fort bien des contraintes et s'en sert pour nourrir son scénario. Scott Summers subit le discours du gestionnaire de la prison qui lui explique pourquoi il se retrouve dans une prison privée et comment cette entreprise effectue une mission de service public en s'assurant de la détention de ce mutant dans des conditions de coût raisonnables. Le procédé exposé tient la route, le discours est réactionnaire comme il faut, sans exagération qui en ferait une caricature idiote. Gillen intercale des scènes de dialogue entre différents protagonistes majeurs d'AvX qui permettent de faire le point sur l'état de leur relation, et les actions qu'ils comptent mettre en oeuvre suite aux responsabilités des uns et des autres. Les dessins de Raney sont fonctionnels (un peu influencés par Francis Leinil Yu), sans image marquante, mais avec un niveau de détails satisfaisant. Le lecteur pourra quand même trouver à redire sur la laideur des visages féminins.



Dans le deuxième épisode, Logan et Scott se retrouvent face à face pour une explication assez franche, la tension monte, le lecteur découvre petit à petit les intentions des 2 hommes. Il s'en suit un épisode intense, chargé en émotion et en bilan. La mise en scène de Kurth est assez travaillée pour donner de la vie à ce long dialogue, même si les décors ne l'intéressent pas.



Et puis, durant les 3 épisodes suivants, Gillen déplace les pions pour arriver à la disposition finale qui lui a été imposée, sans réussir à impliquer le lecteur dans les convictions des uns et des autres. Chaque scène n'a plus comme objectif que de montrer tel personnage rencontrer tel autre pour un bref échange sur leur position respective, sans aucune implication pour le lecteur. Abigail rabroue les Avengers, 2 pages et c'est terminé avec pour seul résultat de savoir que l'organisation SWORD reste indépendante. Abigail Brand contacte un autre mutant : 2 pages et 1 pion a été rajouté sur l'échiquier découvrant 2 des cases qui l'entourent. Ces différentes scènes s'ajoutent les unes aux autres pour donner une image assez complète du positionnement respectif des différentes factions et de comment elles se considèrent, mais il n'y a plus d'empathie du lecteur pour ces personnages réduits à l'état de pion. Gillen remplit sa mission : le lecteur a bien compris la logique qui mène d'AvX à Uncanny X-Men (version Marvel NOW!, par de Bendis et Bachalo). Mais ce cheminement n'avait rien de très palpitant, ni en termes humains, ni en termes d'action. Les 3 autres dessinateurs assurent une prestation correcte et fonctionnelle. Il faut attendre le cinquième épisode et Gabriel Walta pour voir apparaître un peu de personnalité dans les dessins pour un résultat intéressant, mais pas toujours convaincant.



Les 2 premiers épisodes laissent supposer que Kieron Gillen va être capable de dépasser le niveau de la minisérie servant uniquement à relier AvX à plusieurs nouvelles séries de l'opération Marvel NOW!, grâce à des dialogues révélateurs des tensions, des sentiments contradictoires et des allégeances cornéliennes. Les dessins sont assez banals, mais d'une qualité suffisante pour ne pas saboter le plaisir de la lecture. Et puis pour les 3 épisodes suivants, Gillen se contente de relier les points dans un diagramme, sans retrouver l'intensité du début, avec des dessinateurs faisant un travail correct sans plus. Il est vraisemblable que cette minisérie ne sera indispensable que pour les Uncanny X-Men de Bendis. Elle devrait avoir peu d'incidence sur Uncanny Avengers de Rick Remender, Avengers de Jonathan Hickman, All-new X-Men de Brian Michael Bendis et Cable and X-Force de Dennis Hopeless, Uncanny X-Force de Sam Humphries (... et toutes les autres).
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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

Challenge Pavés



Après un très bon premier tome (malgré la découpe et les dessins inégaux) j’avais hate de lire les conséquences de ce fameux cross-over. Je vous rappelle que le cross-over se termine dans le premier tome, mais les conséquences (qui font le lien entre le cross-over et les futures séries de Marvel) se trouvent dans ce deuxième volume.



Ce deuxième et dernier tome donc, se compose ainsi :



- les épisodes AVX VS 1-6



- Avengers vs. X-Men Infinite 1, 6, 10



- AVX : Consequences 1-5



La première moitié du tome contient les 6 chapitres des Versus qui nous détaillent les combat survolés dans le premier tome de AVX. Déjà, premier point noir. La série AVX ne tombait pas dans le détail des combats simpliste et idiots avec un humour qui n’a pas sa place ici. De plus lire les combats une fois qu’on a fini l’histoire, personnellement je n’en vois pas l’interêt. Et pire que tout, c’est mal écrit, les dessins sont infâmes, et les combats sont agrémentes de cases de type : « Le saviez vous ? » nous expliquant un détail stupide et ridicule d’un super-héros.



Vient ensuite les chapitres 1, 6 et 10 nommés Infinites. Ici pas de combats mais des scènes que l’on a déjà vu dans le premier tome, sauf qu’ici on rentre un peu plus dans les détails. Cela apporte un petit plus certes, mais en ce cas, pourquoi ne pas l’avoir intégrer dans le premier tome ? Là, une fois de plus on à déjà fini l’histoire. Revenir dessus n’apporte vraiment rien, mis à part pour meubler un deuxième volume qui jusque-là n’est ni palpitant, ni indispensable.



Par bonheur, il reste le dernier tiers du volume, qui contient les 5 chapitres de AVX : Conséquences. Ici tout va bien, on reprends les personnages quelques jours/semaines après la fin des événement du cross-over. On suit donc ce que chacun devient et les prises de décisions, et les futures intrigues qui vont se dessiner dans les prochaines séries.



Pas indispensable mais quand même bien intéressant, et très utile surtout si vous souhaitez lire les séries de chez « Marvel Now ! » comme « All new X-men », « Avengers » ou « Uncanny Avengers »



J’ai été conquis par ce cross-over, mais j’aurais vraiment aimé que l’éditeur n’essaie pas de nous arnaquer en proposant un deuxième tome au deux-tiers vide. Il aurait été plus sympa (et moins couteux, donc moins rentable pour eux) de sortir un premier tome avec le cross-over complet, plus la série conséquence suivi d’un deuxième tome avec les chapitres VS et les chapitres Infinites.

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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

¿Qué sucede al gran Cíclope luego de su aparatosa derrota y sobre todo de los crímenes cometidos por él cuando tuvo el poder de un Dios de la mano de la Fuerza Fénix? La respuesta está en este libro, que contiene 4 números de buena calidad tanto argumental como ilustrativa.Recuerdo los días de tensión luego de la tragedia para Cíclope, de héroe a villano, de gran líder a haber caído en lo más bajo quizás de toda su vida. Llega a la cárcel por primera vez y ahí pasa un conjunto de aventuras, nos hace pensar que quiere deprimirse y dejarse llevar pero al final como siempre renace con una nueva idea, la revolución.
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Battle Scars

Ce tome contient les 6 épisodes de la minisérie, ainsi que le prologue de 4 pages extrait de "Fear itself" 7, initialement parus en 2012. Le scénario est de Matt Fraction, Cullen Bunn et Chris Yost, ce dernier s'étant chargé des dialogues. Les dessins ont été réalisés par Scot Eaton, et encrés par Andrew Hennesy. La mise en couleurs a été réalisée par Paul Mounts, aidé par Antonio Fabella pour l'épisode 6.



Quelque part dans une base secrète, Viktor Uvarov (Orion, personnage en provenance de Secret Warriors) a récupéré des informations confidentielles concernant le soldat Marcus Johnson. Ce dernier est en mission en Afghanistan, combattant pour la liberté pour le compte des États-Unis, aux côtés de son pote surnommé Cheese. Après un affrontement éprouvant, il apprend que sa mère est décédée, tuée par balle pendant les événements de Fear Itself. Il rentre au pays pour assister à l'enterrement. Après la cérémonie, il se rend dans la maison de sa mère où il est victime d'une tentative musclée d'enlèvement, réalisée par des hommes de main armés, menés par Taskmaster. Il ne doit son salut qu'à l'intervention de Captain America. Marcus Johnson va ensuite échapper au programme de protection du SHIELD pour essayer d'identifier et de retrouver les assassins de sa mère.



En 2012, l'éditeur Marvel entretient un suspense autour de l'importance réelle d'un nouveau personnage (humain normal) sorti de nulle part : Marcus Johnson.



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Sans divulgation de l'intrigue

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Pour révéler l'importance de Marcus Johnson dans l'univers partagé Marvel, les responsables éditoriaux de Marvel ont choisi un comité de 3 scénaristes pour bâtir l'intrigue, annonçant clairement qu'il s'agit d'une histoire de commande, un artifice destiné à placer un personnage, pour des raisons purement éditoriales à visée commerciale. Malgré cette construction très industrielle, Fraction, Bunn et Yost narrent des aventures bien conçues. Marcus Johnson est un soldat à la carrure et à la musculature impressionnante, mais classique pour un comics de superhéros. Son métier de soldat lui assure les compétences nécessaires pour survivre aux différentes attaques dont il va faire l'objet. Sa résistance physique étonnante est un indice de la révélation à venir. Sa camaraderie avec "Cheese" est née sur les champs de bataille dans des situations de vie et de mort, ce qui explique la force du lien qui les unit.



Les scénaristes ont imaginé un point de départ fort : le meurtre commandité de la mère du héros. Marcus Johnson va plonger progressivement dans le monde des superhéros et de l'espionnage à la façon Marvel. À ce titre, sa première rencontre avec Captain America montre habilement les réactions de Johnson, d'abord abasourdi d'être défendu par cette légende vivante, puis très impressionné par le courage et les qualités de combattant de ce vétéran, puis se vantant auprès de Cheese d'avoir été secouru par cette idole. Fraction, Bunn et Yost piochent dans le riche univers partagé Marvel pour mettre en scène une batterie de mercenaires connus pour leur intéressement pécunier, de Taskmaster à la Société des Serpents (Serpent Society), en passant par l'inévitable Deadpool. Du fait de l'immersion progressive, l'apparition de ces différents personnages arrivent naturellement, justifiant au fur et à mesure l'importance de Johnson dans l'univers partagé Marvel. Les scènes d'action sont rapides et spectaculaires. La caractérisation des personnages reste superficielle comme dans un récit d'action. Chaque séquence dispose d'éléments spécifiques, évitant au récit de rester trop générique.



Scott Eaton et Andrew Hennessy effectuent un travail de mise en images de bon niveau, à tendance descriptive et réaliste, sans être photoréaliste, en parfaite cohérence avec la nature de l'histoire. Ils ont une tendance un peu marquée à donner des corps de culturistes sous stéroïdes aux humains normaux, ce qui donne une dimension superhéroïques trop appuyée à tous les personnages. La densité d'arrières plans est satisfaisante, permettant au lecteur de se faire une idée assez précise de chaque lieu, même s'ils disparaissent pendant les scènes d'action. Eaton et Hennessy ont effectué un travail sérieux de recherche de référence pour assurer la cohérence visuelle de l'apparence des personnages, qu'il s'agisse de la différence de costume de Captain America version Steve Rogers et version James Barnes (ex Bucky). Il ne manque pas un détail sur la panoplie de Taskmaster, et les 5 membres de la Société des Serpents sont immédiatement identifiables (par les experts de l'univers Marvel ; il s'agit d'Anaconda, Bushmaster, Cottonmouth, Death Adder et Rattler).



Malgré la nature artificielle du récit et l'écriture en comité, "Battle scars" raconte une aventure menée tambour battant, tirant partie des richesses de l'univers partagé Marvel, dévoilant le mystère de l'importance de Marcus Johnson. Scot Eaton et Andrew Hennessy effectuent un travail de bonne facture, apportant la consistance nécessaire pour que les personnages existent dans leur environnement. Entre 3 et 4 étoiles en fonction de l'investissement émotionnel du lecteur dans l'univers Marvel.



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Avec divulgation de l'intrigue

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En 2012, le film Avengers valide définitivement la version de Nick Fury sous la forme d'un grand noir chauve, interprété par cet acteur. C'est un peu ironique dans la mesure où Mark Millar et Bryan Hitch s'étaient inspirés de ce même acteur pour créer (10 ans plus tôt) la version de Nick Fury de l'univers Ultimate dans Ultimates (2002 à 2004). Devant le succès de cette version cinématographique, Marvel décide de mettre à jour son univers comics, et d'intégrer un Nick Fury noir au crâne rasé. Fraction, Bunn et Yost doivent donc concevoir un scénario qui permette de mettre Nick Fury (l'original) sur la touche et d'introduire la nouvelle version, tout en s'assurant que Marcus Johnson soit légitime, alors que le conservatisme légendaire des lecteurs s'opposera de toutes ses forces vindicatives à ce changement sacrilège.



Mine de rien, Fraction, Bunn et Yost se montrent plutôt habiles dans les ressorts de l'intrigue permettant d'aboutir au résultat imposé, s'avérant capables de tout expliquer de manière assez plausible dans le contexte d'un récit d'espionnage mâtiné de superhéros. De ce point, leur récit mérite le respect, à défaut de déchaîner les passions. Ils réussissent même à apporter un peu de légitimité à l'agent Phil Coulson. Il reste à voir quelle sera vraiment l'importance de ce nouveau Nick Fury dans l'univers partagé Marvel, et s'il réussira à faire oublier l'original.
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Fear itself : Deadpool & cie

Le résumé m'avait donné envie et finalement, j'ai été un peu déçue.

Je savais qu'il s'agissait d'un recueil de plusieurs histoires avec un thème commun: des marteaux tombés du ciel qui transforment les gens en méchants. Le tout avec Deadpool. Bon finalement, il apparait seulement dans deux histoires sur les quatre. Et celle qui lui est dédiée n'est pas si bien que ça. Je l'ai trouvé plutôt plate, avec un humour pas top et un méchant médiocre. Mais les trois autres histoires relèvent le niveau. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la seconde, avec Spiderman. Je l'ai trouvé très intéressante et avec une bonne ambiance. Limite un peu trop courte.

Pour les deux autres il s'agissait de la X-Force et de Wolverine. Je les ai bien aimé, elles m'ont surtout permis de découvrir de nouveaux personnages et de voir ceux que je connaissais déjà en comics. J'ai beaucoup aimé les répliques de Deadpool dans celle de la X-Force, là j'avais l'impression de le retrouver !

J'ai tout de même apprécié ce livre. Mais je trouve dommage que les histoires soient décousues. J'ai l'impression d'avoir loupé quelques détails et d'arriver au beau milieu de l'action.
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Fear Itself : The Fearless n°1 The Fearless..

[...]Il faut bien admettre qu’on a du mal à se passionner pour cette histoire cherchant à surfer sur le précédent crossover, d’autant que les motivations de Valkyrie paraissent un poil obscures. Comme dans Secret Avengers, on navigue entre passé et présent – eh ouais, encore des trucs qui nous ont échappé… Bon, en attendant, on a droit à notre lot de vampires…[...]
Lien : http://arpenteur-de-pages.ov..
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Fear Itself : The Fearless n°1 The Fearless..

L'intrigue démarre doucement. Le tout étant dessiné Paul Pelletier et Mark Bagley. Les deux hommes ont un style graphique différent mais arrivent à garder une certaine cohérence.


Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Fear Itself : The Fearless n°5 The Fearless..

Si je trouvais qu'au début, c'était un peu mou, un peu lent, pas intéressant, là, je dois dire qu'après le quatrième et avec ce cinquième épisode, ils ont réussi à attirer mon attention. Il y a eu de la trahison et de nombreux coups de théâtre.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Fear Itself, tome 7

Comment peut-on développer un scénario aussi dense, avec autant de ramifications, pour expédier une fin insipide en une vingtaine de pages seulement !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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La stratégie Ender, tome 1 : Ecole de guerre

Incroyable. Renversant. Puissant.

Je manque de mots pour exprimer à quel point j'ai adoré ce livre. Je suis resté captivé du début à la fin, même si j'avais englouti tellement d'informations que ma tête me faisait mal, je ne regrettais rien.



Examinons-le en détail : Bien que l'histoire se déroule dans un monde futuriste à une date indéterminée, on parvient facilement à comprendre ce qui s'y passe et les différences entre notre réalité et ce futur hypothétique.



Nous suivons Ender, qui a seulement 7 ans ! Cependant, comme l'annonçait le résumé, il est bien loin d'être un enfant ordinaire. Déjà mature et stratège, il conserve cette candeur propre aux enfants. J'ai adoré accompagner Ender au fil des années, son entraînement l'a transformé de manière à briser mon cœur, mais également à m'enorgueillir. Le voir s'épanouir et suivre les méandres de ses pensées est tout simplement incroyable et puissant. Nous sommes témoins de la façon dont ce monde, plongé dans la guerre et formant des enfants à tuer (non seulement en tant que soldats, mais également à des postes clés), est observé avec une perspective incroyable. Même si je suis contre l'implication d'enfants dans la guerre, ce que nous voyons, ce que nous lisons, est aussi choquant qu'impressionnant.



En compagnie d'Ender et de cette organisation, je me suis senti minuscule. Face à ses peurs, j'ai ressenti de l'anxiété, et face à ses frustrations, j'ai ressenti de la colère. C'est un texte vraiment puissant qui secoue les profondeurs de l'être.



Ce texte dépeint un enfant qui devient un adulte de l'intérieur sans jamais avoir eu la chance d'être véritablement enfant. Le poids de l'humanité lui est imposé, et on le pousse, de manière de plus en plus insidieuse, à soit succomber, soit grandir. Car dans cet univers, ce sont les seules options offertes à Ender, même si cela n'est pas formulé de cette manière, c'est indubitablement la façon dont on le ressent.



Quant au style et au vocabulaire, c'est un savant mélange qui permet au lecteur de parcourir un texte de grande qualité contenant des termes liés aux combats et à la politique sans pour autant se sentir submergé. C'est le plus grand atout à mes yeux. J'ai souvent lu des livres dans lesquels les auteurs tentaient d'exprimer une complexité qui les dépassait, ce qui me laissait parfois perplexe quant à la signification de ce que je lisais. Ici, chaque mot vous atteint avec une précision remarquable.



Je recommande vivement ce livre et j'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi.
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La stratégie Ender, tome 1 : Ecole de guerre

Andrew « Ender » Wiggin n’est pas un garçon comme les autres. Dans ce futur lointain qui ne permet que deux enfants par famille, il est le troisième, l’exception autorisée pour le salut de l’humanité. Son frère Peter est trop cruel et sa sœur Valentine trop douce, mais lui sera parfait. À seulement six ans, il est d’ailleurs approché par l’armée pour rejoindre l’École de Guerre, créée dans le but d’éradiquer la menace doryphore, une espèce extra-terrestre hostile qui risque d'exterminer le genre humain.



À quelques semaines de la sortie du film homonyme avec Harrison Ford et Ben Kingsley, Panini comics publie l’adaptation du célèbre roman de science-fiction de Orson Scott Card par Christopher Yost et Pasqual Ferry. Reprenant les épisodes #1 à #6 de la série US Ender’s Game Battle School, ce premier volet relate l’histoire d’un enfant destiné à devenir l’Élu, le commandant suprême de la flotte qui vaincra l’ennemi. Loin des Doryphores et d’une éventuelle bataille finale, ce tome s’attarde sur la formation d’Ender. Pas d’aliens au programme donc, mais la lente transformation en maître tacticien d'un jeune homme plongé dans un environnement qui ne lui réserve que peu de cadeaux.



Si le pitch est des plus classiques, l’utilisation de jeux vidéo comme simulateur de guerre pour stimuler les apprentis soldats durant leur entraînement virtuel est assez intéressante et parfaitement exploitée. Cependant la véritable force de cet ouvrage est l’évolution psychologique de ce gamin manipulé par ses professeurs et maltraité par des camarades d’école obligés de se comporter en adultes, sans en avoir l’âge.



« - On se tue à la tâche, on devient dingue en essayant d’être le meilleur… et pendant ce temps, ces vieux connards nous regardent, nous étudient, décident si on est assez bons.

- J’avais six ans en arrivant ici. Qu’est ce que je savais ?

- Alors pourquoi tu ne repars pas ?

- Parce que je ne peux pas abandonner le jeu. Je l’aime trop. »



Visuellement, le graphisme de Pasqual Ferry restitue parfaitement l’ambiance jeu vidéo du scénario, tout en mettant en scène des protagonistes dont l’aspect très jeune contraste brillamment avec leur comportement.



La stratégie Ender est une épopée galactique qui ravira surtout les fans de science-fiction et de jeux vidéo. Les autres apprécieront néanmoins le développement psychologique du héros de cette saga.

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La stratégie Ender, tome 1 : Ecole de guerre

Une adaptation courageuse qui va à l’essentiel et qui mérite le respect malgré l’amputation de nombreux points importants.
Lien : http://www.bdencre.com/2013/..
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La stratégie Ender, tome 1 : Ecole de guerre

J'ai été emporté par l'histoire (après avoir passé les 2/3 premiers chapitres)! Moi qui ne suis normalement pas une fan de science fiction, j'ai adoré suivre les aventure du héro, un enfant, devenant peu à peu un talentueux stratège. J'ai surtout apprécié son évolution et sa transformation au fur et à mesure du récit.
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La stratégie Ender, tome 2 : Ecole de command..

Une belle mise en valeur d’une saga magistrale !
Lien : http://www.bdencre.com/2013/..
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Minimum Carnage

Cullen Bunn & Christopher Yost présentent: "Minimum Carnage" - Panini France - 03.10.2018 - 136 pages;

Les persos sont mal introduits.

Tout ça est très moyen...

Le personnage de Carnage n'est absolument pas attachant.

Malgré la baston on s'ennuie. Et le public colle peu à la marque Dark Marvel (Ou faire un méchant sans côté lumineux moi aussi je peux le faire facilement...).

Les graphismes de la dernière partie sont mieux.

Le protagoniste n'a aucune "motivation" il est est juste méchant par essence.

Là aussi très déçu ...

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Secret Invasions: Runaways/Young Avengers

Une fois encore, alors que le Marvel Universe vit un de ses grands moments sombres : l'invasion des Skrulls, l'éditeur décide de publier trois numéros sur les Young Avengers et les Runaways. Des retrouvailles pour ces deux groupes d'adolescents qui font face à l'invasion comme ils peuvent.

Un épisode probablement pas nécessaire durant cette "Secret Invasion". Les dessins sont pas à la hauteur de ce à quoi on a été habitué avec les Young Avengers. Les personnages sont méconnaissables et seules leurs caractéristiques permettent de vraiment les reconnaitre. Une touche un peu trop "manga" peut-être...
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Spider-Man (v2) n°145 A bras le corps

Depuis quelques années, le magazine Spider-Man, je ne cesserai pas de le répéter, est devenu l'un de mes préférés.



Il s'ouvre sur un épisode de la mini-série sur Fear Itself où Peter Parker se retrouve face à Vermine dans une ambiance où les new-yorkais deviennent transi de peur.

C'est peut-être le moins bon des épisodes de ce numéro mais la maitrise de l'émotion par Chris Yost dans la scène de l'église est grandiose. Et le grandiose de cette scène se retrouve dans les épisodes d'Amazing Spider-Man qui suivent.



Marla Jameson est morte en sauvant son mari d'un tireur. Aujourd'hui se déroule son enterrement. Je dois avouer que je ne connaissais pas Marcos Martin, le dessinateur, mais dans le premier épisode notamment, il nous donne une leçon. Des planches grandioses où sans un mot, on ressent toute l'émotion nécessaire, avec des enchaînements entre les planches, une maîtrise totale de l'histoire, des plans fabuleux comme celui de l'entrée de Jameson dans l'église. Sans oublier le rêve de Peter qui a ce qu'il faut d'onirique et d'oppressant. Un très grand numéro d'Amazing Spider-Man.

Le second épisode concerne une attaque avec un méchant plus classique, un fou qui n'hésite pas à tuer. Mais Spider-Man, qui a juré de sauver tout le monde, pourra-t-il le faire après la perte de son sens d'araignée?

Je n'en dirai pas beaucoup plus pour ne rien révéler mais il se peut bien que cet épisode ait beaucoup de conséquences sur la vie de Spider-Man.



Enfin, Panini nous gratifie d'un bouche-trou consacré aux origines modernisées du Docteur Octopus. Rien de spécial à dire, hormis qu'il est plutôt bien fait et se lit agréablement.
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Spider-Man (v3) n°3 : Spider-Island (4/4)

Je clôture ma découverte de fond de l’arc Spider-Island par ce troisième numéro du « nouveau » magazine estampillé Spider-Man, bizarrement titré « Spider-Island (4/4). En effet, un ¾ s’est intercalé avec ces numéros, puisqu’il nous faudrait, pour être complétiste, nous pencher sur le Spider-Man Universe n°3… merci Panini, ça fait vraiment magnifique dans une bibliothèque (ironie quand tu nous tiens …) !

Pour revenir au contenu, la fin de Spider-Island se laisse lire sans déplaisir. Nous pardonnerons pour cette fois encore les facilités scénaristiques, notamment au niveau scientifique, mais en même temps il faut bien aider les « gentils » sinon ils ne gagneraient jamais. J’ai trouvé cette résolution simple, mais efficace, un peu (beaucoup !) à l’image de l’ensemble de cet arc d’ailleurs.

Du point de vue d’Avenging Spider-Man qui passe (enfin ?) au second plan, nous retrouvons une énième association : après celle avec Rulk, voici venu le temps pour Spider-Man de s’associer temporairement à Œil-de-Faucon. Au moins, désormais, c’est établi, l’Avenging Spider-Man est un véritable Spider-Man Team Up à l’ancienne ! Pour autant, rien de très réjouissant car la dynamique entre les deux personnages n’est clairement pas motivante, en tout cas pour moi. Le résultat est franchement fade et sans intérêt.



Encore une revue Panini bancale, il faut bien le dire, ou alors c’est moi qui ne correspond plus du tout au public ciblé par ce genre d’opus. Sûrement un peu les deux…



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The Avengers Prelude : Fury's Big Week

Fans du Marvel Cinematic Universe, nous voilà servis ! Marvel tend une nouvelle perche entre son univers cinématographique et son univers comics en dévoilant la « Grosse Semaine de Nick Fury ». C’est ce fameux comics qui fait le lien entre tous les longs et courts-métrages de la Phase 1 : Iron Man, The Incredible Hulk, Iron Man 2, Thor, The Consultant, Captain America : The First Avenger, A Funny Thing Happened on the Way to Thor’s Hammer et enfin The Avengers (rien que ça !).



Sans revenir sur le détail de tout ce qui est dévoilé pour tisser du lien entre toutes ces œuvres de cinéma, avouons que c’est déjà habile de l’avoir fait. Je suis particulièrement enthousiasmé par cette lecture et par les révélations, mais, bizarrement, il reste encore quelques questions en suspens (on est toujours trop curieux, j’imagine), mais surtout c’est un comics tellement ciblé que le public l’est tout autant et, en plus, les ellipses réalisées ici sont impossibles à comprendre si on n’est pas conscient de tout ce qui s’est passé dans les films Marvel. Aucun problème pour moi, mais difficile de justifier une telle publication pour un plus large public.

Au niveau du dessin, ce n’est pas toujours ça non plus : on sent que la tentation de revenir à du comics classique est bien là, mais il y a aussi une tentation réaliste, et ce paradoxe se voit surtout dans le détail facial et physique des acteurs comme Samuel Lee Jackson, Scarlett Johansson ou Robert Downey Junior. Un peu déçu de ce côté-là.



Bref, un comics très particulier qui ravira les fans comme moi, mais qui est tout à fait inutile si on ne l’est pas. Paradoxal, mais évident quand on tente de surfer sur une franchise cinématographique en comblant les trous…



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X-23 : TARGET X

Je ne sais pas trop ce que j'attendais en venant sur ce tire, en savoir un peu plus sur X-23, une origine story peut-être ??

Eh bien c'et à peu prêt ce que j'ai eu.



Laura Kinney, alias x-23 est un personnage de l'univers Marvel mais qui a à la base été crée dans la série animée X-Men Evolution, c'est d'ailleurs de la que je la connais.

Le personnage ayant plu, il n'en fallait pas plus pour qu'elle prenne vie dans les pages des comics.



L'univers mutant de marvel étant un univers que j'aime beaucoup et Wolverine étant mon deuxième personnage préféré, il était évident que j'aurais quelques affinités avec le personnage de X-23.



Pour ce qui est de ce récit, nous allons être plongé dans un récit assez sombre, où une "enquête" menée par Captain America et Daredevil reconstituera morceau par morceau les 'origines' de la jeune griffue.

Des origines sombres où l'endoctrinement et le conditionnement auront une grande part d'importance avant que Laura ne puisse s'adouber de ses bourreaux.



Un récit que j'ai beaucoup aimé et qui m'a donné envie d'en lire encore plus sur le personnage.
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