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Critiques de Claire Chazal (30)
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Puisque tout passe

Voici un beau livre de souvenirs , de questions, à l'aube de la soixantaine , nostalgique et pertinent, sensible , bien écrit et délicat, où l'auteur revoit ses passions : la danse classique entre autres, ses douleurs et ses amours, ses manques et ses phobies,ses peurs qui furent en grande partie aussi celles de sa mére, aujourd'hui disparue, les appréhensions maladives de celle- ci, pourtant volontaire et tenace....."elle qui avait peur de la vie" ....un héritage pesant et fécond ....



Elle exprime son désir de voir ses amitiés , un bien précieux, perdurer tout en conservant la flamme intacte du métier de journaliste , qui l'a passionnée., sa relation aux hommes, antagonique, inégale, embarrassée , inconfortable....



Avec humilité , naturel et pudeur, elle accepte la solitude mais se vit avant tout chanceuse et follement libre !

Étonnée par la qualité et la finesse de ce récit émouvant qui met à nu sans orgueil démesuré , une lucidité vraie , les questions de la transmission et de la filiation , la hantise de l'après - soixantaine, " Qu'ai - je reçu ?

Qu'ai- je su transmettre ?

Un récit et des fragments de vie délivrés par une femme mise en lumiére pendant tant d'années .

Mais puisque tout passe .....

Merci à Reine qui me l'a prêté , un livre que je n'étais pas censée lire ! Et pourtant ....
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L'Institutrice

La vie des institutrices de l'époque ne devait pas être facile, elles se retrouvaient seule dans de petits villages de campagne ou elles étaient souvent la seule personne cultivée.
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Puisque tout passe

On imagine tout savoir sur la journaliste, présentatrice vedette du journal télévisé le plus suivi.

J'ai découvert une femme libre, mais terriblement seule, malgré de nombreux amis et surtout d'une grande fragilité.

Claire Chazal se confie sur ses peurs, ses passions, ses amitiés, ses parents..... Un témoignage émouvant.

Une belle déclaration d'amour pour son enfant.
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Puisque tout passe

2015: année charnière pour Claire Chazal: elle perd sa maman,son fils voyage au travers le monde pour ses études,et elle est gentillement remerciée à TF1,elle quitte le journal télévisé.

Bref, une année exutoire aussi car il faut bien combler ce grand vide qui va s'installer.

Alors avec finesse,simplicité et surtout modestie,elle va nous raconter des fragments de sa vie.Touchant et très bien écrit. J'ai aimé. ⭐⭐⭐⭐
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A quoi bon souffrir ?

A quoi bon souffrir... A quoi bon ce livre plutôt ? Il est la médiocrité incarnée. Tout y est passable, ordinaire, bref inutile et très vite oublié. Pendant un peu plus de 200 pages, le lecteur suit les tribulations d'une jeune journaliste française partie à Rome pour un article. Jeanne, l'héroïne, a en fait saisi ce prétexte professionnel pour s'évader et accomplir une sorte de périple romantique dans cette ville d'art pour tenter de panser ses blessures de coeur.

Claire Chazal a voulu dresser le portrait d'une femme libre et indépendante nous dit la quatrième de couverture. Quel échec... Tout ce à quoi nous avons droit ce sont des pleurnicheries autocentrées, un étalage outrancier de connaissances sur l'art et le cinéma italien, des personnages d'une platitude à rendre jalouse une tranche de pain de mie...

Après 150 pages de pérégrinations romantico-niaises, Jeanne oublie son amour déçu et se reconstruit...grâce à une rencontre masculine! Quel beau portrait de femme libre vraiment... Avoir besoin d'un homme pour se guérir d'un autre homme... Quel indépendance...Le message qu'a voulu livrer l'auteure s'auto-corrompt...



Bref, Jeanne ne rejoindra pas le rang des grandes héroïnes de la littérature. Ni Claire Chazal celui des grands auteurs. Mais après tout elle le subodorait sans doute lorsqu'elle écrivait : " nous [les journalistes] sommes seulement des exécutants chargés de décrire ce qui est, de reproduire la matière et non pas de la façonner."

A quoi bon souffrir est une oeuvre descriptive pour l'essentiel, pas la moindre once, à mon sens, de création ni d'originalité.





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Puisque tout passe

La lecture est une activité très solitaire… Mais partager mes découvertes sur ma page Facebook, cet été, m’a apporté quelque chose de très précieux. En effet, plusieurs amis, collègues ou connaissances sont venus vers moi pour me parler de leurs propres lectures ou de mes critiques. Si ma collègue Vanessa ne l’avait pas glissée dans mon casier, je n’aurais probablement jamais ouvert cette autobiographie de Claire Chazal.

Je lis assez peu de biographies et d’autobiographies et si c’était le cas, Claire Chazal n’aurait quand même pas été au sommet de ma pile de livres à lire. Je n’ai rien contre l’ancienne présentatrice de TF1, mais la télé et moi, on est souvent fâchées, je ne suis donc pas particulièrement attirée par la vie de ses acteurs.

Pourtant, j’ai apprécié ces vignettes autobiographiques. Je qualifie son récit de « vignettes » car il est très décousu, passant d’un sujet à l’autre sans lien (chrono)logique. C’est une force et une faiblesse, car cela évite la lourdeur d’une histoire linéaire de la naissance à l’âge mûr, mais donne aussi une désagréable impression de désordre. Mais je l’ai dit précédemment, j’ai malgré tout apprécié lire ce livre.

Tout d’abord, c’est un intéressant portrait féminin, avec des réflexions pertinentes sur la liberté d’une femme dans un monde d’homme, sur le fait de devenir mère et ce que cela a de magnifique et de terrifiant à la fois. Chazal ne tait pas ses angoisses et sa peur de vieillir, ni son chagrin de voir le train de la vie qui file inexorablement, son fils qui prend son envol, la maladie qui s’insinue dans le sein des êtres aimés et la perte de ses parents qui la fait se retrouver « en première ligne ».

Ensuite, elle est un témoin de choix du monde actuel, riche des 25 ans d’actualité qu’elle a vu défiler « en première ligne » également. J’ai trouvé que son roman était un échantillon intéressant de notre époque, de ses jeunes souvenirs de mai 68 jusqu’aux plus récents évènements du Bataclan.

Je dirais que c’était une lecture agréable mais qui est difficile à définir. J’aurais préféré une œuvre plus tranchée, plus centrée sur la femme. Malgré la justesse de son regard, ses retours sur certaines pages de l’histoire contemporaine (le 11 septembre, la mort de Diana, de Johnny, …) sont principalement anecdotiques et ne nourrissent pas tant que cela le livre.

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L'Institutrice

Je ne connaissais pas Claire Chazal en tant qu’écrivain. J’ai été agréablement surprise sur ce roman. Son écriture est très simple et agréable. Dans ce roman, elle aborde le sujet de la vie après la guerre, qui n’est pas du tout facile, car les gens et le pays doivent se reconstruire. Les gens n’ont pas oublié la guerre, et cet après-guerre fait l’objet de tous les règlements de compte possible.

Dans cette partie d’après-guerre l’auteur y introduit, une jeune institutrice, qui est partagée entre son amour pour un jeune instituteur de son âge qui a été traumatisé par la guerre et l’ancien maire, homme beaucoup plus vieux et très fort en caractère, qui a été condamné par ses villageois pour n’avoir pas été du côté des maquisards. Cette histoire d’amour est un peu banale, j’ai été plus attirée par la vie de cette après-guerre, peu connue.



Jeanne une institutrice de 20 ans, arrive en Octobre 1946, dan une petit village d’Auvergne, pour y enseigner.

La guerre, les rafles, la déportation sont encore très présentes pour chacun. La vie et les habitudes reprennent petit à petit. Les fermes sont pratiquement le seul moyen de se nourrir. Ses élèves sont souvent absents, car ils aident leurs parents aux travaux des champs. Quand ceux-ci sont trop souvent absents, Jeanne va donner ses cours chez les parents.

Jeanne est très distante avec les garçons de son âge, sauf avec Henri, un jeune instituteur qui enseigne au village d’à côté. Elle se sent bien avec lui, et partage sa passion des livres. Jeanne garde de bons souvenirs de son enfance. Ses parents l’ont préservée comme ils ont pu de la guerre. Henri a du mal à se sentir libre après cette guerre. Il se sent sans cesse épié par la milice. La guerre l’a beaucoup marqué. Il a suivi son père résistant. Jeanne aime écouter Henri parler de ses souvenirs de guerre avec son père.

Jeanne va très souvent, chez Pierre, l’ancien maire du village, pour donner des cours à son fils, quand celui-ci travaille avec son père à la ferme. Elle a de la compassion pour cet homme délaissé par les gens du village. Ceux-ci l’accusent d’on ne sait quoi, durant la guerre. Pierre désarmé se confie à Jeanne. Elle aime la force et la robustesse de cet homme beaucoup plus vieux qu’elle. Elle aime aussi le tendre regard de Pierre sur elle.

Un jour qu’elle était avec Henri, elle vit au loin Pierre qui était accompagné d’une femme. Henri décela sur le visage de Jeanne une sorte de jalousie. Elle-même fut surprise d’éprouver de la jalousie. Henri la prévint que celui-ci était un homme peu recommandable. Il avait envoyé un maquisard à la mort, durant la guerre.

Mais, un jour, Jeanne laissa Pierre l’embrasser. Elle se promit de ne plus céder aux avances de cet homme. Elle n’était pas faite pour vivre dans une ferme, et puis, elle avait d’autres ambitions. De plus, elle savait que le village parlait d’elle. Celui-ci pensait que cette jeune institutrice, fraîchement arrivée, allait trop souvent chez l’ancien maire. Henri qui aimait Jeanne, sans lui avoir dit, devint jaloux de ce Pierre. Jeanne était partagée entre Henri, jeune instituteur qui partageait la même passion pour les livres et l’enseignement, et cet homme plus âgé qui l’attirait. Elle essaya de ne plus revoir Pierre, mais celui-ci la relança en lui déclarant son amour dans des lettres.

Jeanne ne savait plus quoi faire devant la jalousie de ces deux hommes. Elle savait que Pierre ne pensait qu'à son plaisir, tandis qu’Henri ne pensait qu’à l’avenir de Jeanne. Mais Pierre l’attirait à chaque fois qu’elle le voyait, et Henri était si prévenant avec elle, qu’elle ne sut lequel elle aimait ...

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Puisque tout passe

Ces fragments de vie sont écrits avec pudeur, élégance, discrétion et délicatesse. Claire Chazal a cette capacité de ne retenir des êtres qu’elle a côtoyés que ce qu’il y a de meilleur en eux. Aucune aigreur, aucune amertume sur le passé. Et sur l'avenir, sur l'âge qui avance, sur le temps qui passe, une inquiétude feutrée... Ce livre dégage beaucoup de douceur. C'est si rare, la douceur...
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Puisque tout passe

Dans ce récit, Claire Chazal égraine les souvenirs de sa vie passée, son métier (24 ans à présenter le JT sur TF1), son fils, ses parents, ses amis, ses passions, tout ce qui la constitue en tant que femme. Ce livre est construit sous forme de courts chapitres dans lesquels elle évoque un instant de vie (la naissance de son fils, son départ de TF1...), une personne qui lui est chère (son père, son amie d'enfance, Johnny Halliday...), une passion (la danse, le théâtre, l'opéra) ou encore une réflexion sur sa vie (le sentiment de solitude, ses phobies, ses peurs en tant que mère).



Bref, c'est un bilan de sa vie que dresse Claire Chazal alors même qu'elle a tout juste la soixantaine et ne les fait même pas. Le déclencheur de ce livre semble avoir été à la fois l'arrêt brutal du journal de TF1 et le sentiment d'inutilité qui semble l'accompagner depuis, le départ de son fils et le décès de ses parents. Elle semble se livrer complètement, avec honnêteté et c'est très touchant.



C'est une femme très moderne, Claire Chazal, qui a mené / mène une grande carrière à la télévision, qui est libre, indépendante, (elle a été en couple pendant des années avec un homme beaucoup plus jeune en se moquant du "qu'en dira-t-on") et qui a su rebondir après son départ très brutal de TF1. On ne peut que la respecter et être touchée par ce livre confession. Comment ne pas ressentir de la sympathie pour elle lorsqu'elle avoue qu'être aimée par tous du fait de sa notoriété issue de la télévision, équivaut à n'être aimée par personne ? On ressent la solitude de cette femme incroyable et on a envie d'être amie avec elle.



"Puisque tout passe" constitue donc de beaux fragments de vie qui émeuvent et font réfléchir…
Lien : https://riennesopposealalect..
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L'Institutrice

J'ai lu ce livre très rapidement. C'est l'histoire d'une jeune femme ambitieuse qui débute par un poste d'institutrice dans un coin perdu de l'Auvergne et qui ne pense qu'à monter à Paris. Pour ce faire, elle suit en parallèle des cours de philosophie à la faculté avec un ami Henri Anglade. Elle veut quitter la campagne et même passer le concours du CAPES. Pour enseigner dans un lycée parisien, ou écrire, sortir de cette existence médiocre - comme elle le dit à son ami Pierre Roland qui la questionne. Jeanne hésite entre son attirance pour Pierre et son affection pour Henri et finalement fait un autre choix !
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Puisque tout passe

Fragments de vie… le sous-titre est particulièrement juste pour définir ce récit intime. De très courts chapitres dans lesquels Claire Chazal évoque avec une étonnante et bouleversante sincérité, beaucoup de pudeur mais aussi beaucoup de profondeur des fragments de sa vie, qui l’ont construite. On découvre derrière l’image de la femme publique une femme anxieuse, angoissée par le temps qui passe et ses stigmates. « Je n’accepte pas mon âge, il me contrarie. Il m’inquiète. » On découvre aussi et surtout une femme libre mais terriblement lucide sur le prix de la liberté. « Être seul, c’est être libre, je le sais d’expérience. Mais être libre, c’est aussi être seul – et ça aussi je le sais. » En filigrane, une mère débordante d’amour pour son fils, qui fait sa fierté et avec lequel elle semble avoir tissé une belle relation non dénuée pourtant d’angoisses et de questionnement. « Que dirais-je alors à mon fils ? Il n’y a pas eu, il n’y a pas de secrets, mais des non-dits sans doute. »

Au fil de quelques courtes pages, elle évoque avec pudeur ses amours (Patrick, Arnaud, Xavier…) au fil de quelques pages seulement, avec des mots choisis, des mots justes. Elle a été une amoureuse passionnée. « Je voulais la passion. Fût-elle fugace, illusoire »

D’autres belles pages sont consacrées à ce qui lui tient particulièrement à cœur, ses amitiés, ses passions, culturelles notamment, et sa vie professionnelle passée qui fut exaltante.

J’ai toujours aimé cette femme, je m’en suis toujours sentie proche, sans vraiment savoir pourquoi. Maintenant je sais. Ce livre est délicat et élégant, à son image, c’est un bonheur à lire, empreint parfois d’une certaine mélancolie et d’un peu de tristesse mais sans amertume ni aigreur. Une belle leçon de vie je trouve, ne retenir des êtres aimés et de la vie que le meilleur.

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L'Institutrice

J'ai lu ce livre rapidement et je ne l'ai pas trouvé très transcendant, plutôt platonique. Il peut être intéressant si on approfondit le côté "jeune fille qui cherche encore son parcours de vie". Mais du point de vue romanesque, on aimerait plus de profondeur, que le passé mystérieux de Pierre Roland soit plus travaillé par exemple.



Côté Auvergne, j'ai trouvé que Claire Chazal noircissait un peu trop le tableau, mais ce n'est que mon impression.
Lien : https://mesbullesdeplaisir.w..
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L'Institutrice

Ce roman m'a demandée beaucoup de volonté pour parvenir au bout.



Dès le départ, les personnages m'ont paru irréels, frôlant parfois le grotesque tant leur description ne peut en aucune manière correspondre à une réalité (l'école en milieu rural, le monde agricole...).



L'agriculteur amoureux, l'institutrice ambitieuse..... j'ai voulu pousser la lecture en espérant que l'intrigue allait se mettre en marche, les personnages s'étoffer . En vain, tout est resté plat, fade et ennuyeux.



Pour écrire, il faut quand même avoir des choses à dire !
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L'Institutrice

Ce roman contient beaucoup de descriptions, certes ça permet de bien cerner le personnage de Jeanne, sa vie… mais ça donne surtout un roman assez plat.

Je trouve que ça manque cruellement d’action et c’est bien dommage. Les différents personnages sont assez gentillets, mais je n’apprécie pas trop qu’il y ai tant de descriptions, trop c’est trop !

L’institutrice est un roman qui m’a vite lassé et j’ai eu beaucoup de mal à le finir.

Je ne suis pas sure qu’il aurait été publié si l’auteur n’était pas Claire Chazal ! Je ne dis pas que ce roman est nul, loin de là j’ai lu pire mais j’ai aussi lu bien plus passionnant que ce livre.

Le style est quelconque et aussitôt lu, aussitôt oublié !
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Information de crise

Depuis que le coronavirus est arrivé chez nous, nous avons droit tous les soirs à une "édition spéciale" du journal télévisé ! Au bout d'un mois, cela fait un peu réchauffé...

Alors cela m'a fait du bien de lire les réflexions de Claire Chazal sur le rôle du journaliste et sur l'information dans la période que nous vivons actuellement.
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Puisque tout passe

Avec une rare lucidité Claire Chazal se livre sur son parcours de vie et l'on découvre quelqu'un de réellement sincère! J'ai beaucoup aimé lire sa prose délicate, vraie, teintée de douce mélancolie.
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L'Institutrice

1946, Jeanne est une jeune institutrice auvergnate qui enseigne dans un petit village. Alors qu'elle aime son métier, elle espère quitter la région et vivre une autre vie. Elle se lie d'amitié avec un autre enseignant et est attirée par le père d'un de ses élèves.

Les personages sont assez caricaturaux, j'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser à leur parcours. Une déception.
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Puisque tout passe

En parlant de ses parents lors de la fin de leur vie.

"Personne n'aurait pu dissuader ma mère de passer la nuit au chevet de mon mère, à l'hôpital. Je reverrai toujours leurs mains se joindre maladroitement, leurs visages se rapprocher discrètement. Quand mon père était revenu du bloc chirurgical, je les avais vus soulagés, ensembles ils se savaient sauvés, et ne se lâcheraient plus... Je m'étais éloignée pour les laisser à leur intimité chancelante."
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L'Institutrice

Jeanne est une jeune institutrice auvergnate. Bien qu'aimant beaucoup sa région et son métier, elle rêve de pouvoir aller un jour à Paris et de devenir journaliste. Seule dans son petit logement près du presbytère, elle passe d'agréables journées avec Henri qui exerce le même métier qu'elle. Ensemble, ils discutent, échangent leurs lectures et leurs rêves. Henri n'est pas insensible au charme de la jeune femme. Quant à Jeanne, elle est malgré elle fortement attirée par Pierre, le père d'un élève. Bien que la raison lui dicte de ne pas aller vers lui, elle ne peut s'en empêcher.

S'il n'y avait pas eu ce défi lecture, je pense que je n'aurai pas lu ce roman, trouvé par hasard en "free library". Néanmoins, j'étais curieuse de découvrir la Claire Chazal romancière.

C'est un roman que j'ai lu assez vite bien que l'histoire est loin de m'avoir passionnée. Pour moi ce fut une lecture platonique, il ne m'a fait ni chaud ni froid. J'étais peut - être aussi insensible que Jeanne l'est aux sentiments d'Henri. Jeanne, jeune femme des années d'après - guerre, indépendante, qui souhaite s'épanouir dans un métier qu'elle a choisit au lieu de choisir la voie du mariage et de la dépendance. Jeanne ne s'épanche pas sur les sentimentsn certains disent qu'elle est égoïste. Mais pour décider de faire quelque chose de sa vie, aussi librement que possible, il faut bien être un peu égoïste. Jeanne sait ce qu'elle veut et elle s'en donne les moyens, n'épargnant rien ni personne.

La visite de la région auvergnate m'a laissée de marbre, me perdant dans les nombreux noms inconnus de la campagne. Un roman qui me laisse quelque peu indifférente.


Lien : http://mychipounette.blogspo..
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L'Institutrice

Un minuscule roman d'amour, bien écrit et simple, qui se situe quelques années après la seconde guerre mondiale, avec l'héroïne de l'histoire qui hésite sur ses sentiments, et qui est très froide.
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