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Citations de Claude-Henri Rocquet (20)


Te connais-tu seulement toi-même ? Toi qui cites si souvent le précepte de Socrate – Connais-toi toi-même, tu n’en parles que par ouï-dire. Tu raisonnes comme résonne un tambour et sa peau d’âne, dont on fait aussi les diplômes. Mais que sais-tu du monde, mon petit bonhomme ?
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Où sommes-nous, à cet instant, cet instant fugitif, dans ce fleuve qui est un océan ? Oui, en vérité, qu’est-ce qu’un homme dans la nature, le monde, le temps ? Nous sommes un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout.
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Claude-Henri Rocquet
Le poète quitte son jardin secret

Et maintenant que nul n'aura plus soin de vous
Mes arbres et mes herbes folles
Frères et soeurs de sève et de silence
Vivez vivez tenaces contre le rocher
Je vous confie au ciel à sa pluie à ses flammes
Je vous confie à vous-mêmes je vous confie
Au temps et à la terre
Au loin j'écouterai dans la rumeur humaine
Votre sagesse instruire les étoiles .

(" Le village transparent")
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Brueghel est le peintre de la terre et du temps (...) le peintre des climats et des saisons, de la roue de l’année.
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Bruegel, dans sa maison de Bruxelles, regarde la neige tomber. Il fait sombre sur le pays. Les rues sont pleines de reîtres et les tribunaux de tueurs. C'est l'Avent. L'Evangile est ouvert dans l'atelier, près du chevalet. Le monde autour de lui est ouvert comme un livre. Qui en dirait le sens sinon le Christ qui vient de naître ?
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Étoile! Chère étoile, âme fidèle, fleur
Dont chaque pétale est un alleluia,
Comme je vis tu vivrais, lumière, éternelle.
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"Noël du corbeau et de la colombe"
L'un ne peut croire qu'à la nuit
La plus noire et desespere.
L'autre est fille de la lumiere.
Pauvre coeur, coeur obscur, dit-elle,
Écoute l'heureuse nouvelle.
Nous vivrons de vie éternelle.

Page 139
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Des deux versants de l’année, Brueghel préfère le plus rude, et l’hiver plutôt que l’automne. Il est le peintre des hivers et des neiges
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D’abord viennent les chasseurs (...) Ils descendent vers la plaine où la neige est douce et vers le village dont les maisons les attendent : dans l’air pâle monte la fumée. Ils songent dans le givre de leur barbe à la cheminée, à la marmite sur la table, à la soupe chaleureuse. Comme c’est loin encore !
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Brueghel fut l’un de ces enfants qui glissent sur les mares et les ruisseaux gelés, et sa peinture s’en souvient
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Mes amis, disait Lanza, le temps a passé. » Il avait parlé, debout, il avait enseigné, il avait dit, sans se hâter, ce qu’il avait à dire, ce jour-là, il avait écouté, il avait répondu aux questions, aux objections. Il était temps de se quitter. Il était temps pour lui, et pour nous, de reprendre la route. Le temps était venu d’un temps de silence et de solitude. Il était temps que le silence complète la parole, lui fasse écho. Lanza saluait alors l’assemblée, petite ou grande, faite d’amis fidèles ou de nouveaux venus, par cette formule, cette parole : « Paix, force et joie. »
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Né dés ni cartes sur la table. Jouons Dieu à pile ou face. Aucune pièce dans la main de Pascal. Jeu en esprit.
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Dieu, Monsieur, je n'y crois guère, je n'y crois pas. Je crois à ce que je touche et à ce que je vois. Je crois que deux et deux font quatre et que quatre et quatre font huit, voilà tout.
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Nous sommes un mélange d'amour-propre et de haine de soi.
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Vous avez mis vos pas dans les pas d'une étoile
Que nul ne voit sinon vous mêmes comme en rêve

"Noël du roi du monde", page 94
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J'ai entendu sonner dans mon reve une cloche
Dont le silence était de diamant et d'or

"Noël du forgeron" page 95
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Joseph, Joseph, vois tu cette étable
Couverte et scellée de glace
Dans la brèche d'un rocher?
Entre, c'est là cette nuit ta place,
La place où Dieu a choisi de naître
Et de recréer le monde.
"Complet" page 63
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Je vois s' agenouiller sur le givre les chameaux
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Une plume, un flocon de neige, se pose, à peine,
Sur l'herbe endimmanchee de givre
Pour l'émerveillement de quelques bergers
Encore endormis, la tête sur leur cornemuse,
Sans les déranger,
Tandis que leurs moutons grelottent, et bèlent,
A la belle étoile!
Cette Etoile invraisemblable qui tire comme par un fil
Les Rois vêtus de quatre horizons
Et leurs couronnes rangés dans leurs sacs,
A l'abri, tant le vent qui se lève s' est mis à souffler
Sur leur cortège d'éléphants et de chameaux
De dromadaires, de chevaux,
Un grand vent de sel et de sable - cette Étoile
Brille, éblouissante!

"Noël de la Lune et de Marie" pages 81-82
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A cause de la neige partout et de la glace qui change les fossés en et les mares des chemins, on dirait que tout le monde n’habite plus qu’un seul village, disséminé dans la plaine blanche de l’hiver.
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