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Critiques de Cornelius Lehane (3)
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Prends garde au buveur solitaire

Le New York des années 80 version Cornelius Lehane



Cornelius Lehane n’a aucun lien de parenté avec Dennis Lehane, mais ce qui est sûr, c’est qu’il n’a rien à lui envier côté écriture de polars; Le bonhomme possède un talent certain pour raconter une histoire et captiver son lecteur. Une atmosphère résolument anticonformiste et pleine d’humanité se dégage de ce premier roman, qui permet de faire connaissance avec celui qui va devenir son héros, ou plutôt antihéros.



Acteur au chômage, Brian McNulty officie comme barman chez Oscar, un rade de Broadway où se retrouvent les ivrognes du quartier. Quand une ravissante brune aux yeux bleus nommée Angelina pousse la porte du bar, il succombe illico à son charme. Mais ce n’est pas le seul.

Angelina a tout de la femme fatale, et cache en plus un lourd secret, sans doute si terrible qu'elle finit assassinée au petit matin dans Riverside Park. Brian va tenter de comprendre ce qui a pu se passer. Il se transforme alors en détective privé, incarnant la lutte du faible contre le plus fort.



Un très bon whodunit plein de suspense et de rebondissements, et surtout un très beau roman noir “de quartier”, profondément humain, hommage à ce New York des marginaux et des insoumis, au coeur des féroces années Reagan. Un univers à part qui mérite d’être connu.


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Qui sème le vent...

Dans sa jeunesse, Brian McNulty avait deux potes : Big John Wolinski et Greg Phillips. Entre eux, c’était à la vie, à la mort. Si ses deux amis baignaient toujours dans l’une ou l’autre magouille, Brian se tenait quant à lui plutôt à l’écart. Même si il n’hésitait jamais à les couvrir en cas de besoin. Tenancier de café, acteur toujours en audition et père divorcé d’un ado qu’il ne voit pas souvent, Brian a un peu de mal à ‘joindre les deux bouts’. Aussi accepte-t-il assez rapidement le poste de ‘barman superviseur’ que lui propose Big John un soir de retrouvailles arrosées. Sans doute n’aurait-il pas dû. Car, dès le lendemain de son engagement, le corps d’un ancien barman, Aaron Adams, est retrouvé poignardé devant son établissement. Alors que les policiers mènent leur enquête, McNulty comprend que, d’une manière ou d’une autre, son pote Greg est mêlé à l’affaire : il n’a effectivement pas réapparu depuis la découverte du cadavre, alors qu’il devait lui aussi reprendre du service dans ce même bar. N’écoutant que son grand cœur et oubliant sa propension à se retrouver le nez dans les ennuis, Brian se met en devoir de retrouver Greg. Dès lors, le sort en est jeté. Car ‘qui sème le vent…’.

Roman noir centré sur l’amitié, cette deuxième ‘aventure’ de Brian McNulty nous entraîne de déboires en coups du sort et autres accès de malchance. On se croirait dans un Westlake, le côté désopilant en moins. Pas que l’humour soit absent, loin de là. Mais il ne revêt pas ce côté ‘catastrophe hilarante’ que l’on retrouve chez Westlake. Chez ce Lehane-ci (à ne pas confondre avec l’autre, prénommé Dennis), le personnage principal chemine effectivement d’une mésaventure à l’autre : il se fait tirer dessus, les flics le coincent alors qu’il ‘visitait’ un appartement et il échoue par deux fois à nouer une relation amoureuse. Mais le regard de son auteur reste comme empli de tendresse, et à chaque coup du sort répond un filet d’espoir. Ainsi, lorsque Brian se fait tirer dessus, c’est une charmante doctoresse qui le soigne ou, lorsque par sa faute, son ami chauffeur de taxi voit passer la mort de près, c’est cette même doctoresse qui le soigne et finit par sortir avec lui. Subtilement charpentée et passionnante de bout en bout, l’intrigue repose certes d’abord sur quelques personnages principaux solidement campés et attachants : McNulty, Wolinski et –dans une moindre mesure- Phillips. L’amitié entre ces trois-là s’impose comme le fil rouge du récit. Du moins du point de vue du narrateur : Brian. Celui-ci ne cesse de se référer à leurs années passées, aux bons moments vécus ensemble et à cette belle idée qu’il se fait de l’amitié : « On ne s’était pas vus depuis des années, et pourtant, s’il m’était arrivé une tuile, n’importe laquelle, Big John faisait partie des rares personnes auxquelles j’aurais fait appel. Nous étions comme des frères. Prêts à porter le chapeau l’un pour l’autre ». Autour d’eux gravitent plusieurs seconds rôles qui contribuent à leur échelle à la solidité de l’intrigue : le père communiste de Brian ; Kevin, son fils ; et Ntango, son ami chauffeur de taxi. Entre les lignes, leur rôle se révélera tout aussi important et sans doute sont-ce eux, plus que Lebowski et Phillips qui, au final, donneront raison à Brian de continuer à chérir ses amis. Le tout est de ne pas tromper en les choisissant.



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Qui sème le vent...

Grosse déception. A vrai dire, j'ai arrêté la lecture au 3e chapitre. L'intrigue ne démarre jamais vraiment : alors qu'un meurtre a été commis qui touche l'ami proche du personnage personnel, il continue à se remémorer le passé. Je n'ai pas eu la patience de lire cet espèce de monologue, peut-être ai-je eu tord ? Peut-être n'était-ce pas le moment ?
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