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3.67/5 (sur 450 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Toronto, Ontario , 1976
Biographie :

Craig Davidson est un écrivain canadien anglophone.

Il a fait ses études à l'Université Trent et à l'Université du Nouveau-Brunswick. Il est diplômé de l’Iowa Writers’ Workshop, un programme d’écriture littéraire de l’Université de l’Iowa.

Il a été d'abord publié dans quelques revues littéraires canadiennes et américaines, notamment le National Post, Esquire, GQ, The Walrus et le Washington Post, puis par son éditeur Penguin.

Il s'est fait connaître avec un recueil de nouvelles, "Un goût de rouille et d'os" ("Rust and Bone", 2005), vendu à plus de 50 000 exemplaires et adapté à l'écran, sous le titre "De rouille et d'os", par Jacques Audiard en 2012, avec Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts.

Son premier roman, "Juste être un homme" ("The Fighter", 2008), a confirmé le talent et la singularité de ce écrivain. Jusqu’au-boutiste un peu fou, il a expérimenté pendant seize semaines les stéroïdes anabolisant sur lui-même, pour l'écriture de son roman. Il a raconté cette expérience sur le site du magasine "Esquire".

En 2010, il publie "Les bonnes âmes de Sarah Court" ("Sarah Court"), où il brouille les frontières entre comédie et horreur, cruauté et compassion.

Avec "Cataract City" (2013), il a été nominé pour le Prix Scotiabank Giller en 2013 et finaliste du Trillium Book Award.

Il a également publié plusieurs romans d'horreur sous le pseudonyme de Patrick Lestewka, avec lequel il a signé son premier roman, "The Preserve", paru en 2004.

Craig Davidson a aussi écrit de romans d'horreur sous le pseudonyme de Nick Cutter, dont "Troupe 52" ("The Troop", 2014), salué notamment par Stephen King et Bret Easton Ellis et récompensé par le James Herbert Horror Award en 2015, et "Little Heaven" (2017).

Il vit à Toronto avec sa femme et leur enfant.

son site : http://craigdavidson.net/
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Joseph Boyden et Craig Davidson


Citations et extraits (141) Voir plus Ajouter une citation
On se dit que ce n'est qu'une chenille. Le monde en est plein. C'est vrai. Mais le monde est plein d'êtres humains aussi. Et n'importe lequel d'entre nous peut disparaître - ou se faire enlever- à tout moment.
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La société réprouve les gens qui ne peuvent pas contenir leur rage, même quand ils défendent ceux qu'ils aiment.
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Ebenezer essayait de dormir le jour ; il trouvait plus facile de s'abandonner à l’inconscience quand le soleil entrait à flots dans la pièce. Mais il était un dormeur à la gâchette facile ; le bruit d'une fourmi pissant dans la ouate suffisait à le réveiller ces jours-ci. Il n'avait pas dormi - vraiment dormi - depuis quinze ans.
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On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et la fermière en porte-jarretelles par dessus le marché !
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Le cuistot avait une cinquantaine d'années, un gros ventre et un nez qui ne demandait qu'à recevoir votre poing.
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Bordel de merde. Il s'était endormi avec la tête contre le mur du dortoir qui abritait cette chose, cette putain... d'abomination.
Oh, bordel que oui, le mot était juste. C'était un mot plus long que ceux que Cyril avait l'habitude de balancer à tout va, mais oui, ce garçon était une putain d'abomination. Avec ses yeux gris figés et les larves qui se tortillaient au creux de son aisselle évidée. Et les insectes ! Il avait beau essayer, Cyril n'arrivait pas à chasser cette image de son esprit. La garçon avait été couvert d'insectes jusqu'à la poitrine ; les petits enculés couraient dans tous les sens pendant que le garçon caressait ce putain de pigeon mort avec sa main estropiée dégoûtante. Pute vierge ! Tout l'alcool de l'univers ne parviendrait jamais à chasser cette image de la tête d'un homme.
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Minerva songea qu'il était grand temps qu'elle se pende de nouveau.
Elle ne se souvenait ni du lieu ni du moment de sa dernière tentative ; elles finissaient par se ressembler au bout d'un moment. Du reste, pourquoi pas ? Elle n'avait rien d'autre de prévu cet après-midi-là.
Une autre ville, une autre chambre de motel miteuse. Le Double Diamond Inn, cette fois. Les cloaques comme celui-ci pullulaient au Nouveau-Mexique. Le matelas, qui avait plus de trente ans, était sans doute saturé de la sève d'un millier de tristes décharges que des putains quelconques au regard vide avaient tirées des couilles de leurs clients aux visages de basset. Et voilà que Minny était assise sur ce matelas. Soutenue par un sinistre coussin de vieux sperme séché.
Minerva avait tendance à broyer du noir avant une tentative de suicide. Il était difficile de voir la vie en rose.
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Ebenezer n'arrivait pas à mettre le doigt sur ce qui le dérangeait le plus à Little Heaven, à part cette évidence toute simple : c'était une triste enclave dirigée par un fou de Jésus bas du cul qui arborait une coiffure d'Elvis au rabais. Son malaise tenait plus aux petits détails, à la manière dont la lumière du soleil semblait plus mesquine au-dessus du camp, dépourvue de sa chaleur et de sa vitalité, ou à la démarche des habitants, tous voûtés comme des arbres qui luttent pour leur survie dans une plaine montagneuse balayée par le vent.
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Il était minuit passé, Little Heaven était plongé dans l'obscurité. Le révérend Amos Flesher dormait, aux prises avec le gland violacé de sa verge turgescente.
Dans son rêve, quelqu'un se livrait à des attouchements sur sa personne. Des doigts menus et souples qui courraient le long de sa hampe. Des doigts sans sexe, ni mâles ni femelles, ni ceux d'un garçon ni ceux d'une fille. Mais ils étaient très savants, ces doigts. Oh oui. Ils taquinaient le casque, l'amenaient doucement au seuil de la jouissance - oh, s'il te plait ! s'il te plait ! s'il te plait ! - pour finalement ralentir le rythme l'instant avant la libération.
Par la suite, des ongles s’enfoncèrent dans l'extrémité de la verge, pinçant la fente d'où le liquide séminal commençait tout juste à suinter.
Amos s'arracha du sommeil en hurlant. Nom de Dieu ! Il enserrait sa bite comme dans un étau. L'extrémité était mouchetée de points cramoisis : des vaisseaux sanguins qui avaient éclaté sous la pression de l'étranglement.
Tu te livres à des pensées impures, mon garçon.
[...] C'est à ce moment qu'il communiait avec Dieu et recevait ses Instructions.
Mais Dieu ne lui avait pas rendu visite cette nuit. Seuls ses doigts savants avaient fait leur apparition.
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Quelques heures plus tard, ils quittèrent le couvert des arbres pour entrer dans le soleil du matin. Ils étaient fatigués, encrassés de poussière et inquiets. Même Micah était effrayé : Micah Shughrue, un homme dont on disait qu'il était doté d'un tel sang-froid qu'il pouvait boire de l'eau bouillante et pisser des glaçons. Il n'avait peur de personne. Il avait déjà entrevu la noirceur du cœur humain.
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