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3.62/5 (sur 49 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Québec

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Bibliographie de Cynthia Maréchal   (7)Voir plus

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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Guillaume se sentit soudainement intimidé. Il sentait bien qu’il progressait vers quelque chose de périlleux. De toute évidence, cette femme n’avait pas froid aux yeux, et il semblait qu’elle était aussi transparente que son chemisier. Son attitude et ses mouve ments lascifs laissaient supposer des intentions qui allaient bien au-delà de la dégustation d’une simple bière. Guillaume s’interrogeait. Il imagina Jenny. En ce moment même, elle atteignait sans doute le bistro où elle retrouverait ce Damien. Cela le faisait bouillonner, il le reconnut. Il ouvrit le frigo d’un geste décidé et en sortit deux bouteilles de bière locale concoctée dans l’une des multiples microbrasseries qui pullulaient depuis quelques années au Québec. Guillaume et Jenny, soucieux d’écologie et attachés à leur coin de pays, faisaient des efforts pour acheter des produits locaux. D’une part, cela encourageait l’économie locale et, d’autre part, cette pratique était saine puisque l’achat de ces produits ne nécessitait pas de longs transports. C’était souvent plus cher, certes. Toutefois, en personnes avisées, Guillaume et Jenny savaient que dans la durée, tout le monde en sortirait gagnant. Mylène refusa le verre que Guillaume lui proposa et saisit sa bouteille. Ils levèrent leurs bouteilles ensemble et firent un toast. — À la bonne entente entre voisins, claironna Mylène. — À la bonne entente. En prenant sa gorgée à même la bouteille, la voisine ne quittait pas Guillaume des yeux.
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Elle n’était pas une maniaque du travail, mais une amoureuse du travail. Elle retrouverait la chaîne de télévision au moment même où la saison des ouragans commençait dans les Caraïbes et sur la côte est américaine. La chroniqueuse météo ne se réjouissait évidemment pas du malheur des autres, mais elle appréciait le fait que ces aléas naturels ajoutent un aspect un peu plus international à son travail. D’ailleurs, dans les prochains jours, un ouragan de force 2 risquait bien de frapper le nord de la Floride de plein fouet. Étant donné l’omniprésence des médias, cette nouvelle faisait déjà grand bruit au sein de la population. Cependant, Sylvie savait que, au lendemain du passage de la tempête, on constaterait que rien d’aussi grave que ce que l’on avait prédit ne serait arrivé.
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Mathilde se sentait si heureuse. Et soulagée. Enfin, l’école était finie ! Deux mois de vacances d’été représentaient une éternité d’absence de contraintes et de plaisir pour une adolescente. La jeune fille savourerait pleinement cette liberté et ce repos bien mérité, car elle avait bien étudié toute l’année. Après le décès de sa mère, alors qu’elle n’avait que neuf ans, Mathilde se sentit responsable de son petit frère, Kevin. Elle eut tout de suite le besoin de le protéger de ce monde imprévisible et parfois cruel. Les premiers mois, elle fut profondément triste du départ de sa mère, mais voir son père envahi de tristesse et de désespoir la bouleversa encore plus. Mathilde, toute jeune qu’elle fut à l’époque, se jura de prendre soin de son frère et de son père et de les protéger. Ils étaient tout ce qu’elle possédait au monde, désormais. Seul élément féminin de la maisonnée, elle prit ce rôle très au sérieux. Lorsque la belle Sandra débarqua dans leur vie, Mathilde vit d’abord cela d’un mauvais œil. Elle se sentit menacée dans son rôle et craignit de perdre l’attention de son père. Elle eut même le sentiment qu’il la trahissait un peu. C’était si tôt après la disparition de sa mère ! Mathilde ne pouvait imaginer que déjà son père partageait le lit conjugal avec une autre femme… Qu’une autre femme faisait siennes les affaires de leur maison. Mais, après un certain temps, elle dut admettre que cette Sandra avait su remettre de la joie de vivre dans le regard de son père. De plus sa belle-mère était très gentille et dévouée à leur égard. Jamais elle ne se montra intrusive ou autoritaire. Puis, quand Samuel naquit, tout le monde fut ravi.

Le bruit du jeu de course automobile qui provenait du téléviseur à l’étage la fit sortir de ses pensées. Il était presque midi. Même si Sandra avait pris le relais dans leur famille, Mathilde n’avait rien perdu de sa fougue dans l’accomplissement de sa mission. Il n’était pas question qu’elle ne prenne pas toutes ses responsabilités à cœur. Elle monta aussitôt préparer un lunch pour Kevin.
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Les atomes crochus entre les deux voisins avaient fait que le brasier qui rougeoyait entre eux s’était transformé en embrasement fulgurant. Il n’avait fallu qu’une terrifiante araignée pour déclencher cette histoire sentimentale. Luc Rivest avait accouru pour débarrasser Marie-Josée de la bête, sans avoir aucune idée de l’issue de cet acte de solidarité. Depuis ce jour, la jolie veuve, qui n’accusait pas du tout la fin de sa quarantaine, vivait sur un nuage de bonheur. Toute la souffrance et la peine qu’elle avait vécues depuis le décès de son premier mari semblaient avoir été mises en berne, comme anesthésiées par ce nouvel amour.
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La grande beauté de Sylvie, ainsi que son professionnalisme, lui aurait permis de décrocher la lune. Mais à l’époque, Sylvie Deslauriers était jeune, naïve, et elle n’était pas consciente de son énorme pouvoir de séduction et de persuasion. C’était pourquoi, lorsque sa conjointe lui manifestait sa reconnaissance pour cette intervention, Luc affectait un regard bienveillant. Mais au fond, il se sentait presque comme un imposteur. Luc avait aimé profondément sa partenaire de vie, il l’aimait toujours, mais la réalité avait bien changé depuis ces années : en effet, la marque du temps avait infligé à leur relation un profond sillon.
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Les amoureux s’embrassèrent tendrement au début, puis leurs effusions qui s’étaient d’abord voulues affectueuses devinrent de plus en plus langoureuses. Ces étreintes firent monter le désir en eux. Dans son cas à elle, l’envie de procréer et de vivre une grossesse était si puissante que la peur d’un éventuel échec avait disparu. Quant à lui, il était déchiré entre l’envie de faire l’amour à Jenny et en même temps de la protéger de possibles souffrances. Bien entendu, ce fut le désir qui remporta la partie. Guillaume et Jenny firent l’amour sans plus hésiter, au creux de leur sofa confortable, en plein milieu du salon.
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Il était content d’avoir transporté tant de gens heureux à la perspective de partir en voyage. Mais comme il avait déjà de l’expérience, il savait aussi que, parfois, au moment de leur retour au pays, ces mêmes voyageurs n’arboraient pas toujours des airs joyeux. Bien au contraire…
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La Ville Lumière n’était pas comme à Montréal où, d’un simple signe de la main, on arrête un taxi. Carole et Réjean apprirent très vite qu’à Paris, ce n’est pas la façon de héler un taxi. Au contraire, il s’agissait de s’acheminer vers un espace appelé « tête de taxis », que l’on peut repérer à une espèce de borne à peine visible ; là, deux ou trois voitures attendent les clients. Mais lorsque les intrépides voyageurs québécois sortirent de la station Port-Royal, ignorant cette façon de faire, ils se mirent à faire de grands signes aux taxis qui passaient dans la rue… au compte-gouttes ! Bien entendu, aucun chauffeur ne s’immobilisa pour les prendre à son bord, puisque cela supposait de recevoir une amende salée en cas de flagrant délit.
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La Saint-Valentin !
Une journée (et surtout une soirée) très importante pour toutes les femmes qui vivaient en couple. Et une source de grande tristesse pour les célibataires et autres esseulés. La fameuse fête des amoureux, apparemment née en Grande-Bretagne au xive siècle ; à l’époque, on pensait qu’à cette date-là, les oiseaux se rencontraient… pour procréer. Maintenant, le 14 février donnait à ces messieurs l’occasion de témoigner leurs sentiments à leur douce par divers moyens : une sortie au restaurant en tête à tête, un bouquet de fleurs, une boîte de chocolats, et autres tendres attentions. L’idée était de réaffirmer l’amour qu’ils éprouvaient à l’égard de leur blonde, de leur épouse ou d’une flamme, tout simplement.
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On veut que vous tous, en cette nouvelle année, preniez la résolution de tout faire pour éviter toutes les petites chicanes et les conflits… Vous savez… ces petites chicanes et conflits qui se produisent depuis quelques années…
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