Citations de Cyril Bonin (181)
Le Japon a capitulé Oichi. Aujourd'hui des noms autrefois importants comme celui des Matani ne comptent plus.
Connais-tu l'histoire qui raconte comment le Grand Maître Kôbô est apparu en rêve au Grand Bonze kKshin et lui dit :"Plutôt que de s'incliner 10 fois devant moi, on devrait vénérer 9 fois sa mère" ?
Je savais qu'elle me vouait une sorte d'admiration... Peut-être me voyait-elle comme les héroïnes de ses romans. C'était flatteur, même si l'on finit souvent par brûler ce que l'on a adoré.
- Fumio, tu as si souvent répété que tu ne pouvais supporter de voir une femme dépendre de son mari. Tu as dit que se soumettre était ridicule. Mais je n'ai jamais eu l'impression de me soumettre. Simplement, je me suis donné autant de mal que je pouvais pour vous. Je me suis efforcée d'être la meilleure épouse possible... La meilleure mère possible...
Voilà plus de dix ans qu'on entend parler des droits de la femme dans notre société. Mais ma mère , elle, reste intolérablement vieux jeu.
C'est pourquoi j'ai tellement hâte de partir pour Tokyo. Je n'ai pas une envie terrible de militer pour le féminisme mais jamais je n'aurai comme ma mère, le culte des traditions.
- Que vous arrive-t-il, mon cher ? Vous avez l'air préoccupé ...
- Oh ce n'est rien ... kof, kof ...
- En général, quand on dit que ce n'est rien, c'est qu'il s'agit d'une femme. Est-ce que je me trompe ?
- Vous ne vous trompez pas.
De toute façon, quitte à avoir des regrets, il vaut mieux regretter d'avoir échoué que de ne pas avoir essayé.
Finalement, il lui semblait bien souvent que la vie n'était qu'un rêve...
...et que les personnages d fiction avaient une présence bien plus dense et bien plus profonde que celle de la plupart des gens.
Léonid Miller en était persuadé : la vie était une mascarade...
...où chaque individu était programmé par la société pour tenir son rôle et tenter de donner un sens à ce grand bazar...
Car le hasard, c'est ce qui fait que les choses arrivent, même les choses les plus improbables. C'est ce qui fait que le monde existe, car ce monde est lui aussi improbable.
Mon mal à moi se nomme le destin, et de cela on ne guérit pas.
Vraiment, les choses n'arrivent pas par hasard et tout dans l'univers obéit à des lois de causalité.
J'étais enseignant quand j'ai commencé à publier. Et puis un jour, j'ai écrit ce que l'on appelle un best-seller. C'est arrivé comme ça, sans que je m'y attende, sans que je comprenne pourquoi.... Tout le monde aimait ce roman... Ça m'a fait un peu peur... Je me méfie de tout ce qui fait l'unanimité, j'y vois plutôt un signe de banalité.
L'amour est un risque, la vie est un risque... Mais quoi qu'il advienne, il faut vivre.
On m’a dit un jour que l’égalité homme-femme serait une réalité lorsque l’on verrait une femme incompétente à un poste à responsabilités. Et je n’ai pas envie de cette égalité-là.
-ta mère et moi ne sommes pas figés non plus..... tu sais il y a longtemps que nous savons à quoi nous en tenir. Un jour nous avons eu une longue discussion ton père et moi. Une discussion un peu douloureuse au cours de laquelle nous avons du admettre que nous n’etions plus « amoureux »
Mais en revanche nous avons aussi constaté qu’il y avait une grande complicité, une grande tendresse entre nous...
-nous nous connaissons si bien. Nous nous faisons confiance et sommes fidèles l’un à l’autre. Jamais nous ne voudrions nous faire du mal.
Il existe des hormones et des neurotransmetteurs qui déclenchent certains comportements. La dopamine est l’hormone Du désir, l’ocytocine celle de l’attachement... mais une hormone en particulier, la luliberine sécrétée par l’hypothalamus est directement responsable du sentiment amoureux.
Or nous avons pu constater chez les différentes victimes de l’épidémie une forte concentration de lulibérine..... mais comme Je vous l’ai déjà dit, l’amour c’est de la chimie.
Il faudra quand même qu’on explique un jour pourquoi ce sont toujours les femmes qui sont pointées du doigt et qui doivent vivre cachées pour éviter aux hommes de succomber à leurs faiblesses.
Je l'avoue, l'observation du spécimen policier dans son milieu naturel m'a toujours réjouie au plus haut point. L'inspecteur Leblanc ne faisait pas exception. [Gros plan sur une paire de chaussures]
-C'est du 38.[l'inspecteur Leblanc]
-Vous êtes sûr ?
-Vous pouvez me croire, je sais de quoi je parle, mon père était cordonnier.[l'inspecteur Leblanc]
-C'est pour ça que vous êtes mal chaussé ? [tante Alma]
-Je vous demande pardon [l'inspecteur Leblanc]
-Laissez tomber...c'était de l'humour.[tante Alma]
-Je vois...En tout cas, c'était un hôte de marque que vous receviez hier soir. Des Gaetano en croco, c'est pas à la portée de la première bourse venue.[l'inspecteur Leblanc]
-Et il vous a fallu combien d'années d'études pour en arriver à ce niveau de déduction ?[tante Alma]
-Vous espériez sans doute que je déduise l'âge, l'état civil et la couleur des sous-vêtements de l'individu à la seule vue de ses chaussures ?[l'inspecteur Leblanc]
p.49.
Je n'ai qu'une envie, celle de vous embrasser à nouveau... Mais je ne peux pas imaginer un seul instant vous plaire. Alors je crois que le mieux est d'arrêter de nous voir... je souffrirai sûrement, mais cette souffrance sera plus douce si j'ose dire...